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Auteur Fil de discussion: Re : journal de bord d'un flibustier  (Lu 25891 fois)
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« le: 09 Septembre 2011 à 19:12:27 »

hrp: ce topic est réservé �  l'alliance "jolly roger"

Elle sera un court résumé rp de leur phase de gameplay (mais aussi de simple moment imaginé) écrit sous forme d'un journal de bord.




"journal de bord du Kiss My shiny Metal Ass (les dates ne sont pas réelles)

5 septembre 1671. Je suis enfin arrivé �  me procurer mon propre navire. un sloop et y recruter un équipage. J'ai aussi la confiance d'un gouverneur. Monseigneur de Fonteau m'a chargé de transporter pour lui une lettre �  la Martinique. Je sers de simple coursier. Maudit soit cette couronne!! mais c’est un début.

8 septembre 1671 après avoir par deux fois servis de coursiers j'apprends que la raison de cet échange. De Fonteau me charge de tuer un aventurier anglais qui bloque le port de Tobago.

9 septembre. Enfin sur les lieux! C'est un flubot peu armé Le combat a été serré mais j'ai eu l'avantage. nous pillons le navire et tuons son capitaine. Mon équipage ne veut pas garder les anglais plus longtemps et ils sont libre de repartir. Malgré leur perte. Huit morts chez nous et 17 blessés. Que dieu les protège.

11 septembre: je suis retourné voir mon "ami" pillant au passage une barque hollandaise et un navire de commerce, dans la même journée, butin peu élevé mais risque inexistant. Quatre des blessés sont mort de leur blessure.

15 septembre j'ai prit contacte avec des hollandais, Von Blutz m'a demandé de trouver un navire français et de le couler.

19 septembre 1671 après quatre jours de chasses, et trois navires anglais pillés, mon équipage commence �  combler une de mes lacunes: les canons. Nous trouvons notre cible. Une simple yole. J'ai prit possession du navire sans même perdre un homme, ils se sont rendus tout de suite. Je prend comme prisonnier le capitaine un compatriote.
20 septembre. après une longue conversation il deviendrait mon second. C 'est un homme résolu et qui connaissait De BeauJean. un de mes anciens compagnons bretteur. un homme d'honneur!!! je ferais croire �  se stupide gouverneur qu'il est mort et lui donnerait sa tunique pour preuve.

27 septembre il est temps pour nous de changer de navire! Prit sur un espagnol, un brigantin, armé pour chasser les frères de la côte. On va �  la tortue y faire quelque réparation le combat a été dur et j'ai perdu la moitié de mes compagnons. On va lui changer un peu le visage!  
« Dernière édition: 26 Septembre 2011 à 20:09:04 par scar »
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« Répondre #1 le: 10 Septembre 2011 à 21:59:57 »

Journal de bord du Golven

8 Février 1671: Premiers jours en mers depuis la fuite du Golven et de son équipage, fleuron de la flotte de mon père, le riche marchand Heinrich van Dorn d'Enkhuizen, larguant ainsi mon passé et mon promis pour tenter mon aventure dans le nouveau monde. Il parait que c'est une sorte de purgatoire où une seconde chance est donnée �  tous ceux qui en ont le courage... je l'espère.

28 Mars 1671: Presque deux mois de traversée et des morts dans nos rangs. Bien qu'�  l'origine de notre fuite, et même si j'avais l'assentiment de l'équipage sous-payé et maltraité par mon père, je sens que je perds pied. J'ai plusieurs fois dû presser le pas pour éviter dans les coursives des marins trop pressants. Quelques cas, de plus en plus fréquents, de désobéissance voire de bravade �  mon encontre. Ai-je vraiment la carrure pour avoir entâmé une telle aventure? J'arrive �  en douter aujourd'hui.

2 Avril 1671: Le marin Maarten Muilwijk a tenté de me violer sur le pont, devant tous l'équipage. Pas un n'a levé le petit doigt et s'amusait d'avance de voir mes cuisses blanches ouvertes. Certains se préparaient déj�  �  prendre leur tour. Je remercie Dieu et mon oncle Jeroen pour ses cours d'escrime... les deux m'ont sauvé aujourd'hui. Après avoir embroché Maarten, j'ai eu la présence d'esprit de m'attaquer immédiatement �  ceux qui s'étaient défroqués. Plusieurs bijoux de famille ont orné le pont avant que le calme ne revienne, mais je crains que si les côtes du Nouveau Monde n'apparaissent pas bientôt, c'en est fini de moi. Dieu ait pitié de mon âme.

4 Avril 1671: Une côte, enfin! Je suis restée les deux derniers jours enfermée dans ma cabine, espérant cet événement. L'équipage exulte de joie, les tensions ne sont plus... nous faisons voile vers Barbade où nous appareillerons demain.

5 Avril 1671: Seuls dix marins ont désiré rester �  mes côtés. Des hommes murs pour la plupart que j'ai connu toute petite, au service de mon père. C'est juste suffisant pour manoeuvrer le Golven, mais nous ne nous attardons pas et faisons voiles pour St Eustache, terre Néerlandaise. L�  bas, je pourrai reprendre mon envol.

20 Avril 1671: St Eustache. Enfin. Le reste de l'argent volé �  mon père va être dépensé en réparations et en frais divers pour retrouver un équipage digne de ce nom. Je n'aurais jamais imaginé que les heures passées �  apprendre �  naviguer dans la baie d'Enkhuizen m'auraient autant servi un jour. Ces qualités de navigatrice m'ont donné l'autorité nécessaire pour assoir mon rôle de capitaine du Golven et mes fidèles marins ont vite donné le mot aux nouvelles recrues. Je n'ai pas le charisme nécessaire pour me les rendre fidèles, mais je sais les tenir et rester ferme.

11 Mai 1671: Première mission, premier départ. Le gouverneur local, ce gros porc bouffi d'orgueil, se rappellera notre entrevue longtemps encore. Il a eu tord de croire qu'il pourrait obtenir mes charmes simplement par son titre ou par le chantage. Il aurait pu me faire pendre pour cela, mais il devait sauver la face et a préféré me donné pour mission d'aller couler un navire Français au large de la Martinique. Probablement espérait-il me voir ainsi disparaître sans se salir les mains. On verra bien.

30 Mai 1671: Notre première mission s'achève avec succès. Des pertes, des erreurs, mais je dois beaucoup �  mon second, Johaness, qui a sû palier �  mes faiblesses, notamment en terme de cannonade. Nous rallions St Martin. Je crois que la vie de flibustier me va bien... j'y ai trouvé le piment et la liberté qui manquaient �  ma vie.
 
« Dernière édition: 12 Septembre 2011 à 21:24:45 par Jacquotte »
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« Répondre #2 le: 14 Septembre 2011 à 19:56:06 »



14 Août 1671: Notre quotidien est fait de courses pour la couronne de Hollande, mon pays auquel je suis restée fidèle malgré ma fuite des Pays Bas �  bord du Golven. Ici, les gouverneurs ne semblent pas tatillons sur ce genre de sujet, et tant qu'ils peuvent utiliser des mercenaires comme nous pour faire tourner les affaires de leur colonie sans demander de l'aide �  la couronne...

C'est ainsi que nous voguons et évitons les navires les plus dangereux pour notre sloop. Mes hommes sont fidèles et mon second et mon maître d'équipage compensent mon manque certain d'habileté �  l'escrime ou au tir au canon. Je suis plus versée dans le commerce, la navigation et surtout je sais tenir mes hommes. Avec moi, ça file droit.

Certaines fois, nous avons pour mission de couler ou ramener des bâtiments ennemis. Missions plus risquées mais surtout mieux rémunérées, ce qui est important, car je sais que mon équipage me lâchera pour un autre �  un moment donné et que je dois me préparer �  faire peau neuve. Accumuler des richesses, piller et revendre les ressources transportées par les bâtiments ennemis et servir la couronne de Hollande... voil�  un programme satisfaisant.

Certains mercenaires versent dans la piraterie la plus débridée, sans foi ni loi. Moi, je préfère être corsaire au service de mon pays, même si les moyens sont... peu orthodoxes et probablement condamnables si nous étions sur le vieux continent. Mais ici, tout est diférent, tout est permis... et tout est plus dangereux. Un destin de femme qui m'aurait été impensable �  Enkhuizen, �  n'en pas douter!
 
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« Répondre #3 le: 14 Septembre 2011 à 20:20:09 »

3 octobre.

Jour de chance nous sommes tomber sur une flute hollandais armée de 17 canons et 144 hommes. Le combat a été rude mais grace �  des volets de mitrailles nous avons pu faire taire leur canonnier. Par la culotte de la vierge la chance aussi qu'il revenait d'une bataille trois jours plutot. Son mat affaiblit ne lui a pas permis de manœuvrer. On a réussis �  l'aborder, un bain de sang nombreux des braves sont mort mais pas en vain!!

on a but �  leur santé. En gage de respect j'ai offert la vie �  l'ancien navire au capitaine qui s'était battu avec courage.

8 octobre deux jours après avoir fait le plein d'eau �  la bai Road que nous avons croisé un anglais, un brick armé de 20 canons protégeant l'embouchure d'un fleuve. . Son équipage a été prit par surprise. Nous avons réussis �  l'attaquer de nuit �  la fois par mer et par les rives du fleuve. L'anglais peut repartir sur notre navire. Il expliquera sa défaite �  son supérieur. 
Mais nos blessés sont trop nombreux, on ne remontera pas le fleuve.


21 octobre
A la tortue!!!
Après repas et festin alors que notre navire subissait quelque réparation et un carénage, nous avons put recruter une vingtaine d'hommes. Nous partirons demain matin pour Nassau.

26 octobre Le meilleur voyage de ma carrière j'aurais voulu que la vigie, benjamin, ne dise jamais que le port était en vue et qu'elles continuent �  signaler des navires de commerce. Une vrai route commerciale. Quatre navire capturés plus de 10000 pièces d'or amassés sans parler des objets de valeur et cette cargaison de bois de campêche que l'on va revendre. j'espère...
 
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« Répondre #4 le: 17 Septembre 2011 à 19:27:57 »



29 Octobre 1671: Nous enchaînons avec plus ou moins de bonheur les missions pour le couronne hollandaise. Souvent avec succès, mais je dois avouer qu'il m'est arrivé de tourner casaque lorsque je découvre au large d'un port ennemi la cible que le gouverneur de Saba ou St Eustache m'a confié. A se demander s'il n'a pas voulu se débarrasser de moi au passage. Bah... je reste une commerçante avant tout, et le risque ne vaut d'être pris que si e gain est conséquent. Et c'est rarement le cas!

10 Novembre 1671: La plupart des missions qui nous sont confiés sont de l'ordre militaire et en territoire espagnol. Je deviens désormais connue �  La Vega, San Jùan de Puerto Rico et Santo Dominguo... �  mon grand déplaisir. Il devient moins aisé d'agir dans ces mers l� , désormais. J'ai donc effectué quelques modifications �  mon sloop des Bermudes afin de palier �  cela. Non pas de quoi en faire un navire de guerre, ce qui serait une ineptie, mais d'accentuer ses points forts et ses points faibles, donc d'augmenter sa vitesse au détriment de al solidité de sa coque en demandant aux meilleurs architectes navals de se pencher sur son cas. Ca m'a coûté beaucoup de florins, mais je suis satisfaite du résultat: un profil affiné avec une poupe "�  l'anglaise" et quelques aménagements comme la réduction des sabords. Certes, mon navire devient moins propice aux longs et meurtriers affrontements en mer, mais le Golven file comme le vent désormais et cela me permet de rompre le combat rapidement lorsque je juge la situation défavorable. J'espère que mon équipage et moi saurons un jour être de meilleurs artilleurs, ce qui nous permettra de jouer au chat et �  la souris en n'utilisant que des couleuvrines avec une portée supérieure �  l'ennemi, utilisant l'avantage de la manoeuvrabilité.

Mais ce jour n'est pas pour demain, au vu de mes piètres progrès en la matière malgré l'entraînement sévère que mon second et mon maître canonnier me font subir.



 
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« Répondre #5 le: 18 Septembre 2011 à 22:31:57 »



5 Décembre 1671: Sinterklaas
 [NdlA: Saint Nicolas Néerlandais]  , qui habituellement quitte l'Espagne en bateau pour aborder les côtes hollandaises et accomplir son devoir auprès de tous les enfants, a fait un détour par Curaçao, cette année.

Alors que je remets solennellement au gouverneur de Curaçao la missive que le gouverneur de St Eustache m'avait confié pour lui, voil�  que ce gros porc aviné ne cesse de me regarder dans le décolleté et néglige la missive pour m'insiter sans trop de délicatesse �  me montrer comment ce dernier peut me donner des leçons en abordage, "sabre au clair"...

Situation fort inconfortable, puisqu'il y avait des témoins fort peu objectifs dont les servant du gouverneur qui plaideront de toute façon en la faveur de leur maître si un malheur lui arrivait dans cette aventure. Je reculais donc, fuyant son haleine fétide et ses mains baladeuses jusqu'�  être acculée �  la grande fenêtre donnant sur le port de Curaçao. Toute retraite semblait coupée et mon cas désespéré, puisque je ne comptais pas écarter les cuisses pour un porc pareil.

J'avais la main sur le pommeau de mon sabre, prête �  défendre mon corps bien que sure d'être pendue pour cela, quand un soldat fait irruption dans la salle, coupant net �  mon grand soulagement l'élan amoureux du gouverneur. Un navire espagnol en embuscade semblait entreprendre de couler corps et bien tout ce qui pouvait sortir du port et avait déj�  arraisonné deux navires marchands, pillant et tuant tout l'équipage. La Couronne d'Espagne semblait clairement vouloir gâcher la St Nicolas dans les Antilles Néerlandaises. Une aubaine pour lui, d'ailleurs, car aucun bâtiment de la marine royale ne mouillait alors sur l'île. Bien dangereuse étourderie d'ailleurs...

C'était également l�  ma chance, et je la saisis au vol, proposant mes services au libidibeux gouverneur qui ne put refuser. Et me voil�  prête, une heure plus tard �  appareiller avec mon sloop et mes 60 hommes d'équipage pour faire cesser définitivement l'activité de ce navire espagnol. L'enjeu était de taille et les risques plus que conséquents, mais je crois que j'aurais attaqué le Flying Dutchman lui-même pour échapper aux griffes de ce pourceau de gouverneur.

La chance nous a souri, je crois, car la dernière proie que l'ennemi mis par le fond s'était défendue honorablement en infligeant quelques dommages �  ses gréments. J'avais donc l'avantage de la manoeuvrabilité si ce n'était de l'artillerie et du nombre. Maigre avantage, mais qui fut ma planche de salut. Un vent violent soufflait dans la rade de Curaçao, l'obligeant �  réduire sa voilure car trop lourdement chargé. Le ventre du navire était tellement rempli de ses pillages que les voiles se seraient déchirées sous l'effort. Le Golven, par contre, pouvait mettre toute sa voilure dont ses bonettes car suffisamment léger pour ne pas souffrir de ce soucis.

Nousa vons donc manoeuvré afin d'être toujours en position de tir éloigné, évitant ses canons et ne tirant qu'avec nos quatre couleuvrines. L'affaire fut rude et longue, et nous n'avons décidé de changer de stratégie que lorsque notre réserve de boulets fut réduite �  néant �  force de canonner. S'ensuivit des tirs de mitraille et l'abordage.

Dieu merci, Johaness mon second sut préserver et commander nos hommes et je fut prise d'une sainte furie lors de cet abordage qui, pourtant, n'est pas mon fort. Nous fîmes tant et si bien que l'équipage adverse se rendit, croyant avoir affaire �  une succube sortie des enfers. J'ai pu embrocher plusieurs de ces larrons et rien ne semblait vouloir éteindre ma soif de violence. ils se rendirent donc et je fus mise devant un choix difficile: leur laisser la vie sauve ou non. J'ai alors opté pour la clémence, sachant pertinemment que la garnison du port de Curaçao arrivait pour prendre possession du navire arraisonné. Je n'ai eu que le temps de piller ce que les pilleurs avaient spolié �  la couronne Néerlandaise avant leur arrivée.

Une bonne journée! Sinterklaas soit remercié!

   
« Dernière édition: 18 Septembre 2011 à 22:36:20 par Jacquotte »
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« Répondre #6 le: 19 Septembre 2011 à 11:44:09 »



6 Décembre 1671: L'hiver est une saison propice au commerce dans les Antilles. Des vents réguliers, peu de pluies et des températures plus clémentes pour nos pauvres peaux pâles rougissant au soleil. Après notre coup d'éclat �  Curaçao, nous avons décidé de rallier Bonaire, une colonie un peu isolée des conquêtes néerlandaises dans cette partie du monde. Je pourrai y vendre le produit de ma dernière opération avec un profit conséquent.

9 Décembre 1671: Nous avons rencontré deux navires ennemis sur notre chemin. Le premier, une goëlette de commerce battant pavillon Français, n'a opposé que peu de résistance et s'est rendue avant l'arbordage. Leur capitaine avait succombé durant l'attaque mais leur second s'est avéré un homme de parole et d'honneur, aussi l'ai-je laissé partie avec ses 19 hommes d'équipage après les avoir délesté de leur cargaison. Le seconde rencontre, cette fois avec une flûte de commerce espagnole, fut plus meurtrière, mais le jeu en valait la chandelle: comme je le pressentais, le bâtiment était plein �  craquer de richesses en or sonnant et trébuchant, mais aussi en lingots d'argent et autres marchandises de valeur. Certes, mon équipage a souffert lors de l'abordage et le Golven a subi de gros dégâts, mais la libération des huit esclaves capturés sur le navire ennemi nous permettra au moins de rallier Bonaire.

C'est la première fois que j'ai réellement senti le doute m'envahir en plein abordage, tellement l'issue du combat était indécise. L'appât du gain a été le plus fort et il m'a donné raison au vu du butin que j'ai pu amasser avec mon équipage... mais il a été aussi un avertissement que je ferais bien de prendre en compte désormais: la ruine est proche de la fortune.

Et cela ne doit pas me faire oublier les raisons de mon activité: acquérir une large fortune en pratiquant le dur métier de corsaire au nom de la Couronne des Pays Bas afin de pouvoir piller au nom de sa Gracieuse Majesté. J'ai certes un certain sens du patriotisme, mais je suis et reste une commerçante. Je tiens cela de mon père... l'activité de ce commerce dans les Antilles étant un subtil mélange d'opportunisme et de risques.

11 Décembre 1671: Bonaire. Alors que j'essayais de trouver des hommes d'équipage, j'ai eu maille �  répartir avec un capitaine Français commandant brick anglais. Une magnifique prise de guerre que j'ai pu admirer sur le quai �  mon arrivée. Le premier contact fut assez explosif. Un duel que j'ai perdu, pour tout dire. C'aurait pu être mon dernier duel, d'ailleurs, mais il s'est avéré clément et j'ai appris �  le connaître. Finalement j'ai accepté de collaborer avec lui, dans la mesure où nos sens de l'honneur respectifs semblent concorder. Il s'appelle Scar, rapport �  une large cicatrice sur son torse.

C'est la première fois qu'un homme me fait réellement plier. Devant mes hommes, qui plus est. J'hésite entre le haïr et l'admirer. Ce Français a un charme certain et j'admets que son physique me change des hommes édentés et crasseux de mon quotidien. Il a une certaine classe, une certaine droiture morale et un sens de l'honneur qui le rend tout au moins plus fiable que la plupart des hommes pratiquant le métier de pirate. Car c'est ce qu'il est, libre et sans attache. Même envers son propre pays, apparemment.

Qu'importe, cet homme l�  m'a permis de sortir de ma solitude, voire a fait battre mon coeur l'espace d'un instant. Son charme plus que son fleuret a su percer la cuirasse que je me suis bâtie afin de me protéger dans ce monde fort peu adaptée aux femmes. Mais je me suis sentie vivante. Vraiment vivante. Choix cornélien que d'écouter son coeur, sa tête ou son coffre...


[NdlA: Pour le détail RP de cette rencontre, lire ici: http://forum.ageofseadogs.com/index.php/topic,3314.0.html]  
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« Répondre #7 le: 19 Septembre 2011 à 12:31:08 »



10 octobre Un sloop prit, j'ai pu constater que mes hommes sont des vrais experts en manoeuvre, ils savent comment la faire et parfaitement sans qu'on ait autre chose �  leur dire que l'ordre de la manoeuvre. Ce gain de temps et d'énergie allié avec leur savoir en réglage de voiles nous permet de donner la chasse et de piller encore d'autre navire sans leur laisser la chance de fuir.

20 octobre.

Que le grand crique me croque!!! Nous sommes monté �  l'abordage d'une frégate hollandaise forte de 30 canons et plus de 140 hommes Le combat a été serré surtout qu'ils étaient plus nombreux que nous! mais nous avons agis vite et par surprise. Les marques royale anglaises étaient encore sur notre navire. Maudit soit ces signes et ce qu'ils représentent. Nous avons pu nous approcher rapidement mais la ruse n'a pas duré.

Nous avons subit de bordés avant de le rattraper quand cet idiot est remonté au vent. La chance car notre mat de misaine est tombé pendant l'abordage.

Nous nous sommes fait mettre du navire après plus de deux heures de combats, beaucoup de sang et de mort. Ferin le chirurgien a prit une balle en plein front, Louisen l'a vu mourir dans ses mains, c'était un de nos meilleurs éléments, c'était un ami...
Plusieurs membres étaient pour prendre le navire alors que le notre souffrait mais je leur ai dit que si nous avions put le capturer nous ne seront pas en meilleur posture dedans.

Nous sommes reparti après avoir mit en place le de fortune, pillé les câles et pour plus de sécurité saboté leur timonerie. Les vents sont calmes ils devraient pouvoir manœuvrer �  la voile, s'ils sont assez bon! haha!

23 octobre Nous avons décidé de rentrer au port de Bonaire. La chose est risquée mais il n'y avait aucun homme parlant le français sur la corvette nos actes ne créeront sans doute aucun incident diplomatique et la corvette n'a pas put donner l'alerte si vite. Ils penseront �  des anglais sans doute... Les imbéciles!

24 octobre Une journée passée sans danger, le navire a été placé en câle sèche pour les réparations. Louisen m'a proposé d'améliorer un peu la voilure, il pense qu'il peut rajouter un petit perroquet pour augmenter votre voilure et une voile de plus grande surface pour la grande voile. Il voit aussi pour la mise en place de bonette. Les hivers sont parcoures d'endroit sans vent. Je lui ai demandé de voir s'il ne peut pas mettre des avirons. Mieux vaut avancer �  la force de nos bras que pas du tout!

27 octobre Louisen a parlé avec les architectes du port et les calfats il m'a montré des plans. L'idée serait de placer les avirons assez bas pour en avoir un meilleur rendement. trop bas risque de les rendre inutile en cas de prés ou si le navire est trop chargé. Il m'a proposé un système pour que les avirons soient toujours opérationnels mais ils ne peuvent pas être totalement rentré mais l'étanchéité serait meilleur qu'avec de sabords sous l'eau. j'y réfléchis.

28 octobre J'ai dit non! Cela nous ralentirait trop autant perdre du temps �  les placer que de perdre en vitesse. Les cales vont devoir être revu pour laisser des espaces et une aération suffisante pour qu'on puisse y rester une heure �  ramer, j'ai ordonné qu'on retire certain canons et y mette des lumières pour laisser passer l'air.
a la taverne nous avons recruté quatre hommes dont un cuisinier français. trop heureux de quitter l'île.

4 décembre Les hommes commencent �  s'impatienter mais les travaux sont long et le carénage vient tout juste d'être finit. On en a pour un mois. Par chance notre butin leur permettra de continuer �  faire connaissance de la flaure local et apprendre la langue avec elles...
Quant �  moi je m'ennuie ferme...

6 décembre J'aurais pu rencontrer la mort au lieu de cela j'y ai trouvé une jolie femme. Téméraire et marin, chose étonnant. Un duel �  l'escrime m'a permit de lui montrer qui j'étais et rappeler �  mes hommes comment j'ai eu mon titre de capitaine: mutinerie! et comment je compte le garder.
il s'agit d'une corsaire pour la hollande. Mieux vaut qu'elle n'apprenne pas nos exploits. Très sympathique mais encore innocente du métier qu'elle a choisie et ca se comprend. Une femme sur l'eau... Mais son côté candide me plait car il est doublé d'une volonté ferme d'apprendre et de découvrir ce que mêmes les plus haut dignitaires avec leur cuillières en or �  la naissance n'ont pas toujours.

10 décembre Les travaux reprennent, la jeune femme recrute des hommes. Je lui ai annoncé que si elle comptait me retrouver je serais ici pour encore un mois je pense et sinon je serais prêt d'hispaniola. La Tortue est mon refuge et je dois aller chercher une droit de chasse aux anglais, la guerre commence, �  la petite goave. Ce gouverneur me refuse rien j'ai sauvé sa fille pendant une partie de chasse.  
 
« Dernière édition: 26 Septembre 2011 à 20:08:52 par scar »
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« Répondre #8 le: 21 Septembre 2011 à 14:23:03 »

14 Décembre 1671: J'ai invité le capitaine Scar �  mon bord pour un dîner aux chandelles. J'ai même sorti la seule robe de ma garde-robe, j'ignore pour quoi. Je me demande si je n'en ai pas fait un peu trop...

24 Décembre 1671: les gouverneurs néerlandais me demandent de plus en plus d'aller chasser des embarcations espagnoles. Non pas que cela me dérange: chacun sait que tout bon Néerlandais déteste au plus haut point ces envahisseurs et occupants qui se sont octroyé la richesse de mon pays depuis 1477, quand Marie de Bourgogne se maria avec l'archiduc Maximilien de Habsbourg. Ils ont beau avoir reconnu l'existence des Provinces Unies des Pays Bas il y a trente ans environ, nous n'oublions pas qu'ils ont essayé de nous faire revenir dans le giron de leur empire par la force pendant prêt d'un siècle. Mais ces missions s'avèrent de plus en plus dangereuses et coûteuses en hommes.
Je suis commerçante, pas pirate. Les abordages sont contre-productifs en ce qui me concerne et je préfère entraîner au tir au canon mes hommes afin que nous puissions obtenir la rédditon de l'ennemi sans avoir �  lancer l'assaut, ou tout au moins dans des conditions peu risquées.
Cela n'a pas empêché Johannes, mon second qui me suit depuis mon départ des Pays Bas, de succomber. Une balle perdue. Je n'ai pas montré mon désarroi devant mes hommes, craignant d'y perdre plus que ma crédiblité, mais ce fut le coup le plus dur de ma vie. Sans m'en rendre compte, je me reposais sur Johannes pour ce qui est de maintenir l'ordre et la discipline �  bord. Il a été un officier de mon père, il savait y faire, même si vieillissant pour ce rôle �  poigne. Sa disparition m'oblige désormais �  remplir ce rôle seule, petite femme face �  un bordée de marins avinés. Je sais que je peux y arriver, mais cela me fait peur tout de même.

10 Janvier 1672: Alors que nous avions pour mission de transporter un plis urgent et secret au gouverneur d'Aruba, nous croisâmes un galion de commerce espagnol. A en juger sa vitesse, il devait être lourdement chargé. C'eétait l'occasion de voir si les entraînements au tir au canon avaient porté ses fruits. Malheureusement, même si avons été plus manoeuvrables, l'ennemi avait �  son bord d'excellent artilleurs et prêt de deux fois plus d'hommes �  son bord que nous. N'arrivant pas �  faire la différence au canon, j'ai donc dû ordonner la retraite tant que notre vitesse encore supérieure �  celle du galion malgré les dégats subis nous le permettait. Je crains que cet échec me soit fatal auprès de mon équipage, maintenant que Johannes n'est plus l� .

12 Janvier 1672: La discipline se relâche �  bord, un vent de mutinerie souffle parmi les marins du Golven. Ce matin encore, certains ont ouvertement délaissé leur corvée pour aller se prélasser sur le pont. Il me faut un acte scellant mon autorité au plus vite... sans pour autant prendre de risques inconsidérés.

13 Janvier 1672: Peu avant la tombée de la nuit, nous croisons un brick de commerce espagnol. A première vue autant d'artillerie et plus d'hommes, mais faible manoeuvrabilité et surtout il n'a que des canons et non des couleuvrines. Je tente alors le tout pour le tout, restant �  bonne distance et tirant �  la limite de la portée de ses canons tandis que mes quatre couleuvrines oeuvrent magnifiquement. La tactique, bien que coûteuse en boulets, s'avère payante et l'ennemi une fois réduit �  l'impuissance s'est rendu avant que nous le lançions les grappins.
Nous avons fait grâce aux 18 marins survivants et les avons délesté de leurs biens, dont plus de dix lingots d'argent et un coffre conséquent rempli de pièces d'or, les laissant repartir sur leur épave flottante. Un d'entre eux a rallié nos rangs de manière volontaire et j'ai libéré 4 esclaves de forte constitution qui, désormais, font partie de l'équpage du Golven. De notre côté, seulement 6 pertes sont �  déplorer. Nous avons passé la nuit �  nous saouler �  bord avant d'aborder les côtes de St Martin où nous étions attendus.
J'ai enfin fait la preuve de mon autorité et de ma légitimité auprès de mon équipage. Que Dieu te garde, Johannes, tu n'as pas failli �  la mission que tu t'étais fixé de me protéger, toi qui m'a connu depuis ma naissance dans la maison familiale d'Enkhuizen. Ton enseignement m'a profité et je peux désormais continuer mon métier de corsaire sans craindre le pire venant de mon équipage.

25 Janvier 1672: Il est temps de penser au futur. Grâce �  la fortune accumulée après la très grosse prise espagnole, je décide d'asseoir ma position dans les Antilles Néerlandaises en achetant des terres �  Sint-Eustatius. Un endroit reculé dans un fond avec une maison de type colonial cachée entre les arbres fruitiers. Mon refuge.


   
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« Répondre #9 le: 22 Septembre 2011 à 17:05:11 »

21 Février 1672: Les affaires sont calmes dans les Bovenwindse Eilanden où j'ai acquis désormais plus de sept cents acres de terres �  Sint-Eustatius. Tellement calmes qu'il n'y a plus de vaisseaux ennemis ni de mission des gouverneurs dignes de ce nom. Aussi ai-je mis le cap sur les Benedenwindse Eilanden que sont Bonaire, Curaçao et Aruba.
L�  bas, au moins, la lutte en mer contre l'Espagne y est rude et âpre, et je suis bien aise que mon équipage et moi-même nous soyons d'abord endurcis dans les Bovenwindse Eilanden avant d'opérer près des côtes d'Amérique du Sud.
La situation est telle que les gouverneurs d'Aruba et de Bonaire notamment me demandent l'impossible, comme prendre d'assaut des ports ennemis comme ceux de Cùmana ou Coro, ce qui est clairement impossible avec mon équipage.
Ce type de projet intéresserait mon ami le capitaine Scar, assurément. Il s'y connait bien mieux en assauts que moi. L'Espagne est un ennemi commun fort riche et bien trop présent sur les terres sud-américaines �  notre goût, et une opération de cette envergure ne peut s'envisager qu'avec son concours... il va falloir que je lui en touche un mot.

26 Février 1672: Deux missions avortées tellement la cible qui m'a été confiée �  chaque fois était trop importante pour mon sloop. Des navire de plus de 60 canons tout au moins! Ces gouverneurs des Benedenwindse Eilanden sont tellement désespérés qu'ils en perdent le sens commun et me font perdre mon temps et risquer mon équipage pour n'obtenir qu'une mort certaine.
Heureusement que j'ai pu croiser d'infortunés navires espagnol dans ces entourages, imprudemment laissés sans protection par l'Armadda du Venezuela. Cela m'a permis de remplir mes cales �  ras bord de toutes sortes de biens et de les vendre en Aruba.
A défaut de servir les souhaits irréalistes de la couronne Hollandaise, j'oeuvre pour mon propre compte. Cela m'a permis tout au moins de posséder désormais sept cents acres de terres �  Sint-Eustatius.

31 Mars 1672: Presqu'un an déj�  que je vadrouille dans les Antilles. De mon premier équipage venu d'Enkhuizen, il ne reste qu'une poignée d'hommes, maintenant que Johannes nous a quitté. Des hommes rudes au visage buriné, anciens employés de mon père, qui m'ont connu petite fille. Le reste de mes hommes sont majoritairement issus de mon premier équipage engagé �  mon arrivée �  St Eustache, en Avril 1671. Des Néerlandais en majorité, mais aussi des esclaves affranchis, des Espagnols et des Français. Pas d'Anglais, curieusement.
A la mort de Johannes, j'ai crains que l'équipage se déliterait, voire se mutinerait. Mais il n'en est rien finalement. Certes, pas de partage de butin qui aurait pour conséquence la dispersion aux quatre vents de l'équipage, allant dépenser l'intégralité de leur part en moins d'un mois dans les bordels et tripots. Mais ils savent qu'avec moi, il y a peu de pertes en mer tellement je suis économe en vies humaines. Avec moi, ils ont leur part de rhum et de repos �  terre, ils sont bien traités, ils sont bien considérés. Je les connais presque tous par leur prénom: Cobus, Klaas, Maarten, Jan, Jos, Jehan, Hubrecht, Esteban, Carlos, Francois... jusqu'�  Carlito le petit mousse.
Comme une famille un peu particulière. Je m'en sens responsable, et même si Siméon le chirugien me coûte une fortune, son habileté �  sauver des vies �  bord en vaut largement la peine. Mes hommes m'en sont reconnaissants et savent qu'ils peuvent venir me parler dans ma cabine �  toute heure.
Certains, comme Piet le borgne, s'en sont retourné �  terre, lassés de cette vie. Piet a retrouvé une certaine Janneke �  Aruba, une prostitué dont j'ai acheté la liberté en remerciement de ses services. Aux dernières nouvelles, il travaille au port en tant que docker. Nous nous rencontrons parfois au hasard de nos voyage. Il semble heureux et cela me suffit.

Aussi, lorsque j'ai évoqué récemment la possibilité de partager l'énorme butin que nousa vons pu prendre aux Espagnols lors de nos missions sur les côtes sud-américaines, Cobus le Bosco a répondu au nom de tous et a refusé cette offre. Ils préfèrent rester �  mes côtés même si cela est éprouvant �  la longue, plutôt que de risquer être embarqué sur la navire au capitaine peu soucieux de la vie de ses hommes.

Une vision féminine des choses, assurément, qui semble néanmons porter ses fruits.




   
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« Répondre #10 le: 25 Septembre 2011 à 19:52:13 »

15 Avril 1672: Retour dans les Bovenwindse Eilanden, notamment St Eustache, mon port d'attache. Les gouverneurs de Aruba, Curaçao ou Bonaire sont devenus ingérables, tellement ils paniquent et me chargent de missions bien mal adaptées �  mon type de commerce et �  mon navire. J'ai dû combattre trop de navires Français au nom de mon pays, cela va m'attirer des ennuis... et puis cela me gêne vis-� -vis de Scar.
Dès mon arrivée, le gouverneur van den Schoonman m'a fait mander. Pas moins de deux missions visant soit �  couler, soit �  capturer des navires ennemis, qu'ils sont espagnols ou français. Je pense pouvoir faire merveille maintenant que j'ai un maître canonnier plus doué, �  force d'apprentissage. Moi-même, je me débrouille mieux et nos consommations de boulets avec nos couleuvrines, tirant �  limite de portée des canons ennemis, porte ses fruits. Après chaque opération, n'ayant fait aucun abordage trop gourmand en vies humaines �  mon goût, nous ne comptons que rarement plus de dix morts dans nos rangs.  

28 Avril 1672: Les deux missions ont été remplies comme prévu, avec des pertes minimales grâce au talent chirurgical de mon médecin de bord. Pertes souvent comblées avec les quelques esclaves de l'ennemi que j'affranchis. Ce sont certes de piètres marins, mais leur fidélité est sans faille, ce qui vaut tout l'or du monde.
Une barge anglaise a eu le tord de nous croiser, trop lourdement chargée de richesses que mon instinct m'a permis d'estimer suffissamment grandes pour tenter le coup. La barge s'est rendue quasiement sans coup férir ou presque. Seule la perte de Rob van Beck est �  déplorer, transpercé par les débris de bois du point qu'un boulet adverse a fait voler en éclats. L'ennemi s'est rendu très rapidement, après un beau barroud d'honneur. Probablement est-ce dû �  notre réputation: chacun sait que je suis toujours clémente, même avec les Espagnols. J'ai rendu la liberté au capitaine et �  son équipage, leur laissant même de quoi réparer leur navire. Ils le méritaient bien.

5 Mai 1672: Poséidon a un oeil sur moi, c'est une évidence. Alors que je faisais ma énième course St Martin - St Eustache - Saba pour délivrer plis et autres marchandises sous couvert du secret, je croise un négrier espagnol lourdement chargé. Quelle imprudence que de ne l'avoir escorté aux abords des Bovenwindse Eilanden! Ces damnés Espagnols resteront donc toujours les mêmes matamores sans tête!
L�  encore, notre tactique désormais routinière fit merveille, même si nous avons eu �  déplorer plus de pertes que d'habitude du fait de la haine des Espagnols envers moi. Flatteur pour une Néerlandaise, mais cela m'a fait tout de même toucher du doigt les limites de mon activité.
Lorsque le lourd négrier se rendit, la surprise fut grance: pas moins de 19 esclaves que je me suis empressée d'affranchir. Parmi eux, 11 solides gaillards aussi noir que l'ébène et aussi décidés que des sangliers en colère. Les autres, femmes et enfants souvent parents de ces nouveaux membres d'équipage que je débarquerai sur mes terres �  St Eustache, leur nouvelle maison. Ils n'y seront certes pas libres au sens strict du terme, mais tant qu'ils restent sous mon autorité, ils n'auront rien �  craindre de la cruauté de mes semblables.
Mais nous n'étions pas au bout de nos surprises: les 15 lingots d'argent et le coffre rempli �  ras bord de pièces d'or qui sommeillaient dans la cabine du capitaine fut la cerise sur le gâteau.
Je crois que je vais agrandir mon domaine. La famille s'agrandit d'hommes et de femmes de toutes provenances, dont plus du tiers sont des nègres affranchis...

11 Mai 1672: Les choses s'organisent �  St Eustache. Ceux des affranchis qui ne sont pas aptes �  la navigation se sont avérés d'excellents agriculteurs et éleveurs et ont permis de rendre viables de larges pans de mes terres fraichement acquises pour une bouchée de pain au gouverneur. Pensez vous! 80 florins l'acre! Probablement pensait-il ces terres impropres voire pire, gâtées par la malaria �  cause de la mangrove non loin. Mais mes affranchis ont accompli des merveilles et ont valorisé ces terres!
Certaines fois, je regrette de ne pouvoir montrer cela �  père.: la preuve que la maltraitance rapporte moins que la bientraitance. Non pas que je l'aurais fait changé d'avis ou simplement que cela lui aurait fait ouvrir les yeux, mais l'instant où il aurait manqué de s'étouffer face �  une telle démonstration, provenant de celle qu'il a toujours considéré comme son unique erreur dans sa vie... cet instant vaudrait tout l'or d'Espagne, assurément!




   
« Dernière édition: 26 Septembre 2011 à 17:54:57 par Jacquotte »
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« Répondre #11 le: 26 Septembre 2011 à 19:52:25 »

28 décembre Le navire est prêt �  repartir!!! Nous quittons cette île hollandaise avec la royale raclée! peu reconnaissable et filant plus vite que le vent!

en route pour la petite goave, j'ai dit au timonier de quart Golo'bomba de venir me faire part de ses sensations sur sa tenue de route après son quart. Cet ancien esclave est très prometteur et sa haine des espagnol en fait un membre efficace.

30 décembre Le vent file toujours plus Est, nous croisons un brick anglais. Lourdement armé nous l'avons prit en chasse. Dès le début de la course il nous a fait front; combat difficile car ils ont refusé de se rendre. J'ai a déploré la perte des plus jeunes de l'équipage fauchés par une bordée anglaise. Nous leur avons rendu hommage en passant au fil de l'épée tout l'équipage.
Ce brick avait en fond de cale six prisonniers. Tous pirates devant aller être jugés et pendus �  Port royal. Les courants d'air des cellules n'ont pas refroidis leur ardeur et ils ont prit les armes �  nos côtés. Il n'y a pas de justice en ces eaux que celle que l'homme se fait lui même par la force de ses bras! La corde qui me pendra, l'espagnol n'est pas encore prêt de la tisser.

31 décembre  Nous avons croisés un negrier au large d'hispaniola, il nous a suffit de lever notre pavillon pour qu'il se rende, aucune perte sous ce soleil de plomb. Les espagnols ont appris �  me connaitre et �  me craindre. J'ai récompensé le capitaine pour s'être rendu sans lutter inutilement en libérant tout les esclaves mais aussi en laissant �  lui et �  son équipage tout leur bien personnel, hormis le coffre contenant la paye bien sûr. Les espagnols nous ont remercié pour notre générosité.

Des esclaves une quinzaine, comblant les pertes de la veille, les cinquante restant je les débarquerais �  la Tortue que dieu garde leur vie.

4 janvier
le vent �  fortement diminué dans la matiné.
Peste des anglais!!! Un de leur bâtiment s’est vaillamment défendu antoine est gravement blessé et le navire a prit la fuite.

5 janvier Grosse tête est mort de fièvre, antoine résiste. Le moral de l'équipage est atteint. C'était visible dans leur yeux quand on a jeté le corps du servant de pièce grosse tête par dessus bord.

7 janvier La Tortue!!! enfin les cris de joie et antoine est toujours en vie.
Après une manoeuvre difficile �  cause de la brise de terre nous avons accosté. Antoine est dans de bonne main.

8 janvier. Mon second et ami est en vie et hors de dangers. J'ai réussis �  convaincre son sauveur, un certain Eoxmelin de se joindre �  nous.

10 janvier Nous nous sommes rendus �  la petite goave. Une bien triste nouvelle, la guerre contre l'espagne est finie. Mais il y a de forte tension entre les hollandais et les français, et les anglais nous cherchent des problèmes. Cela ne facilitera pas nos relations avec Saskia. Je me demande où elle est et ce qu'elle devient?


18 janvier  Les hollandais devraient faire appel �  des officiers compétents! J'ai capturé une frégate de 40 canons et plus de deux cent cinquante hommes. Le capitaine était persuadé que nous n'étions pas un dangers pour lui, en mettant les avirons nous l'avons rattrapés en moins d'une heure et abordé sans même qu'il est eux le temps de nous opposer une résistance. Le combat a été rude sans antoine pour superviser la prise de la dunette mais je n'ai qu'une quarantaine d'homme de blessés peu en survivrons.  Nous avons laissés les hollandais repartir sur notre navire avec un petit mot �  l'intention de Saskia. Je ne sais pas si elle l'aura et même si le capitaine comprendra ce qu'il doit faire du mot. Se rendre �  Bonaire et le donner au tavernier pour la princesse de leur pays. ha!! nous allons �  la sainte croix fêter notre victoire!

20 janvier Cette frégate file comme le vent, une carène propre et affinée, une voilure bien organisée. J'ai demandé �  Louisen de mettre en place des renforts dans le bastingage. Eoxmelin dit qu'il aurait beaucoup de chose �  dire sur cette capture. Sans doute! moi c'est son coffre d'or qui me plait, un an de salaire de la garnison de Bonaire, soit plus d'une vingtaine de lingot d'or. Une petite fortune!
 
« Dernière édition: 26 Septembre 2011 à 20:08:40 par scar »
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Nombreux sont les vivants qui mériteraient la mort, et les morts qui mériteraient la vie, pouvez-vous leur rendre ? Alors ne soyez pas trop prompt Ã�  dispenser morts et jugements. Même les grands sages ne peuvent connaître toutes les fins.
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« Répondre #12 le: 27 Septembre 2011 à 18:12:11 »

Juin 1672: J'ai bien failli embrocher le gouverneur de Saba sur mon sabre tellement la colère m'a envahi. Ces derniers temps, les missions qui nous ont été alloués ont été littéralement insultantes, puisqu'il fallait arraisonner des deux pont carrés français, rien de moins! Et ils ne prennent pas le soin de vous avertir. Cela est arrivé trois fois de suite, nous forçant �  retraiter, profitant de la vitesse de notre côtre afin de ne pas se faire pilonner par l'artillerie adverse.

Le doute envahit l'équipage et moi-même. Devons nous continuer �  servir les Pays Bas avec notre loyauté actuelle quand des missions aussi improbables nous sont allouées? J'avoue que les changements politiques récents ne me vont guère, l'Espagne semblant avoir signé la paix avec la France. Au moins, la haine de l'Espagnol était jusqu'�  présent un point commun entre le capitaine Scar et moi-même. Si maintenant nos deux nations sont entrées en conflit ouvert, ce qui semble être le cas, comment allons pouvoir gérer cela?

Qui sait si demain je ne devrai l'affronter? Cela me terrifie...
 
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« Répondre #13 le: 05 Octobre 2011 à 19:14:02 »

3 Juillet 1672: Une mission pour dérouter un navire espagnol au large de La Vega vient de m'être confiée. Je devrais être folle de joie, ayant enfin l'occasion dexercer mes talents contre mes ennemis personnels... mais les présages ne sont pas bons. Je fais fi de cela malgré les rétiscences de mes hommes d'équipage, promettant de décrocher si cela sent trop el souffre. Advienne que pourra.

6 Avril 1673: Je reprends la mise �  jour de mon journal de bord après une longue absence. Cette dernière mission �  La Vega a été fatale au Golven. Contrairement �  ce qui se passe d'habitude, la première salve de l'ennemi, chanceux, a fait chuter un mât, ce qui nous a considérablement handicapé dans nos manoeuvres. Nous avons voulu décrocher, mais les damnés Espagnols n'ont eu de cesse que de nous poursuivre, profitant de leur avantage et nous canonnant sans relâche. Au boût d'une bataille qui fut une éternité, nous le Golven a sombré corps et bien. La plupart de mes hommes ont péri, certains s'échappaient �  la nage et je comptais bien finir avec mon navire, comme tout bon capitaine se doit.

Las! Je perdis connaissance avant, blessée sérieusement au côté... poutr me réveiller en geôles espagnoles, �  La Vega. J'y ai passé nombre de mois �  croupir dans leurs oubliettes, y subissant tous les outrages des geôliers avide de vengeance pour leurs amis morts en mer par ma faute. La douzaine d'homme de mon équipage, capturés comme moi, attendaient notre exécution en place publique, estranglée �  la mode espagnole, ce qui aurait étéle cas sans aucun doute si Scar n'avait onté une expédition audacieuse pour nous sortir de cette ambarrassante situation.

Nous avons pu nous échapper �  bord d'une pinasse et recouvrer la liberté. Après de nobreux jours �  errer, nous avons pu aborder St Eustache où j'ai pu faire valoir mes droits sur les terres qui m'appartenaient encore, bien qu'un fieffé coquin de bourgeois envisageait de me les spolier, me croyant probablement déj�  six pieds sous terre. L'affaire fut vite conclue, et le bourgeois en question apprend désormais �  nager au fond du port, des boulets aux pieds.

Forte des économies mises de côtés au cas où, j'ai pu me racheter un flubôt d'occasion et compléter mon équipage. Mes hommes rescapés de mon ancien équipage me sont encore plus fidèle qu'auparavant, et nous nourrissons déj�  des rêves de veangeance.

Merci Scar!

17 Mai 1673: Après de nombreuses missions manquées, une baisse certaine dans l'estime dees gouverneurs néerlandais et une guigne qui ne nous quittait plus, nous étions proche de la fin. Nous ne possédions en tout et pour tout qu'une maigre bourse et quelques boulets. Le navire prenait l'eau de partout et nous étions pourchassés par toutes sortes de navires ennemis. Mais lSaskia des Vagues ne rend pas les armes aussi facilement, et la chance a fini par nous sourire enfin lorsque nous avons pu aborder de nuit un côtre imprudemment laissé sans surveillance non loin de Pointe-� -Pitre. Les quatre ou cing arins �  bord ont été maîtrisés et le navire subtilisé �  ses propriétaires... je retrouve enfin la vitesse et la manoeuvrabilité qui font notre spécificité. Je revis.  

   
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« Répondre #14 le: 05 Octobre 2011 à 19:46:05 »

2 JanvierNous sommes arrivés �  la Tortue, après le pillage d'un navire de commerce anglais, une cargaison de cacao. Ca sera ma deuxième préoccupation, d'abord revendre les lingots d'argent.

J'ai rencontré d'Oregon. Il m'a félicité pour ma prise et a accepté de me la reprendre. J'ai omis de lui parler du cacao. Le ciel est favorable �  mes expéditions et le monde me sourit

3 Janvier Des nouvelles d'Antoine. il se remet de sa blessure, Eoxmelin l'a examiné et pense qu'il peut reprendre la mer. Ce dernier n'attend que cela! Je l'ai invité �  la Taverne de la chope d'or! Un festin de roi pour deux raisons: l'or et l'amitié.

4 Janvier  Un ami revient un autre part. Eoxmelin a durant la nuit rencontré Alexandre Bras de fer il compte embarqué sur son navire. Je salues une dernière fois cet homme exceptionnel. L'alcool et les femmes nous aiderons �  oublier la perte! Comme celle de ceux morts au combat.

26 Janvier Ma bourse diminue et je ne suis pas le seul! L'or ne tardera pas �  manquer! Trois hommes sont morts, deux dans une bagarre entre membre d'équipage, le dernier soul s'est noyé dans le port il y a trois jours. Il faut qu'on reparte en mer.

30 Janvier Une étrange rencontre aujourd'hui et attristante. J'ai bien fait de rester encore un peu fêter �  la Tortue. Deux hollandais, des hommes de Saskia se sont présentés �  moi. avec l'aide d'un traducteur ils m'ont expliqué que leur capitaine a été capturée par les Espagnols. Ils ont put me retrouver grace �  la lettre laissé au tavernier de Bonaire. voila de quoi repartir! J'ai fait commencer les préparatifs dès le jour même.


14 Fevrier
Nous avons repris la mer depuis dix jours et seulement une prise anglaise, qui a presque réussis �  lui filer des mains. Mais j'ai appris que Saskia est toujours en vie et enfermée �  La Vega. Ils espèrent pouvoir l'échanger contre un de leur capitaine qui est parti en mission, ils craignent qu'ils puissent être pris par les hollandais....
La Vega ca sera le moment idéal de venir tâter le terrain pour les pillages �  venir et nourir Saskia d'un désir de revanche.

16 Fevrier Un mort, un gabier tombé de la mature. Le vent grossis nous sommes en pleine tempête.


23 Fevrier Cela fait trois jours que nous somme dans la Baie aux cochons, �  remettre la voilure en état. Mes hommes chassent et s'occupent on fait le plein de vivre fraiche et d'eau. Le moral n'est pas au mieux

25 Fevrier On a reprit la route, on va vers le port de Campêche.

12 Mars Le voyage a été fructué, trois navires arraisonnés et un butin de plus de six milles pièces de huit. De quoi leur faire oublier leur chagrin!!!

 
15 Mars J'ai réussis �  convaincre Michel le Basque de m'aider. Nous avons établis un plan. Il restera dans notre tête pour éviter toute preuve de notre entreprise.


3 Avril Ca a marché!!! Les espagnols ont perdu beaucoup ce jour l� . Nous avons mouillé plus loin �  quelques heures de marches, il fallait agir vite, capturant au passage une pinasse de pêcheur. Discrètement nous avons attaqué la ville, divisé en deux groupes, un plus petit s'attaquant au fort le reste faisant un pillage éclair dans la ville. L'effet de surprise nous a permis de rentrer rapidement dans la ville et de pouvoir la piller. Les espagnols ont pas put pour la plupart se réfugier dans le fort. Nous nous sommes concentré sur un quartier marchand: l'encerclant. Ils ont été obligé d'envoyer une partie de la garnison en ville lutter, ce qui était prévu et a permis aux restes de prendre par surprise le fort alors que le combat duré depuis une heure.

La résistance et le butin dans le fort valait la peine qu'on s'est donnée. On est repartie après avoir donné le canon, qui était un signal pour Michel et ses hommes. Fuyant face �  une armée plus nombreuses nous avons réussis �  la mettre en déroute �  la sortie de la ville. Cela nous a donné assez de temps pour retourner aux navires.

J'ai laissé Saskia avec la pinasse lui disant de longer la côte, nous sommes parti avec nos deux frégates en pleine mer.

Trois navires nous ont poursuivis. Mais ils n'ont pas réussis �  nous rattraper avant la nuit. j'espère que personne n'a vu la pinasse partir car elle serait une proie facile, sans défense.

Le butin est assez maigre et heureusement que les pertes sont faibles car cela risquerait de nuire �  ma réputation de flibustier servant mes intérêts en utilisant l'aide des frères de la côte...

il y a de quoi payer la prime a tout les blessés et �  boire et ripailler pour plusieurs jours. tout est sauf!
 
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