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« le: 28 Janvier 2012 à 15:30:41 » |
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Début de la quête ici: http://forum.ageofseadogs.com/index.php/topic,3370.0.htmlL'aube s'était levée, illuminant le ciel de zébrures roses. Le silence régnait, uniquement brisé de temps en temps par le chant des marins saouls qui sortaient des tavernes pour rentrer chez eux. Les pêcheurs s'étaient déj� levé et embarquaient vers le large. Sur le navire, une activité fébrile avait repris. On pouvait voir un sourire flotter sur chaque bouche et l'excitation illuminer le visage de chaque membre d'équipage. Le départ vers la fortune était imminent. Les voiles se déployèrent et se gonflèrent sous la brise tandis qu'� l'avant du navire on relevait l'ancre. Le navire se mit doucement en mouvement, glissant silencieusement sur les flots en se laissant pousser par le courant. Il prit rapidement de la vitesse et prit la direction du large. Le vieil homme se tenait � la poupe du navire, offrant son visage balafré � la bise. Un sourire s'étira sur ses lèvres: il y avait déj� plusieurs années qu'il n'avait pas senti le vent sur son visage ou entendu les voiles claquer, l'armature craquer, ainsi que le bruit de l'eau s'abattant sur la coque du navire. Tortuga fut bientôt laissé loin derrière.
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« Répondre #1 le: 05 Février 2012 à 12:49:58 » |
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Le Jaguar, comme prévu, avait appareillé juste derrière et s'était mis � suivre le Silent Capricorn � bonne distance pour ne pas le perdre de vue sans trop s'approcher. Il fallait que cette filature reste discrète le plus tard possible pour ne pas éveiller de soupçon et qu'il ne s'échappe � la faveur d'une nuit en mer par exemple, tant qu'on n'estimait pas une destination possible. On n'avait encore hissé aucun pavillon.
Le bateau marchait bien et les hommes s'activaient comme si leur vie en dépendait. L'inaction des derniers jours au port, ce départ tant attendu vers une chasse au trésors, la perspective d'une belle navigation tout en finesse d'une poursuite, tout ça galvanisait l'équipage au point que Francesca l'espagnol, le capitaine du Jaguar, était obligé de calmer les excès d’enthousiasme de quelques uns. Mais pour l'heure il faisait beau, la mer était belle, le vent était l� et le moral au plus haut.
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« Répondre #2 le: 05 Février 2012 à 15:05:45 » |
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Chaque homme sachant ce qu'il avait � faire, Le Crécerelle Ketch du vieux capitaine appareilla très rapidement. Aussitôt celui ci donna ses ordres : Pas question de suivre tout de suite ces navires. Prenez un cap supérieure � 10° sur leur tribord. Quand nous serons � distance pour voir leur feux la nuit, alors seulement nous prendrons le même cap. Fend la Pipe transmis les ordres � l'équipage pendant que Tranche Montagne inspectait les batteries
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« Répondre #3 le: 05 Février 2012 à 18:36:17 » |
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Benjamin arpentait avec difficulté le tillac. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas été sur un navire toute voile dehors. Les mouvements de tangage du navire firent pour lui une dure épreuve, se tenant � tout ce qui se trouvait � porter de sa seule main disponible il s’avança jusqu'� l'avant et il observa les deux navires.
- Ma foi on ne va pas prendre le même cap? s'étonna t il avant de se retourner. Il regarda le gréement travailler devant lui, les voiles gonflées jaunies par le sel de mer et les embruns. Son visage s'illumina d'un sourire alors qu'il s'agrippait au bastingage toujours victime du tangage.
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« Répondre #4 le: 06 Février 2012 à 17:46:46 » |
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Le navire avait maintenu sa vitesse durant toute la journée. Le jour faiblissait et faisait place au crépuscule. Le vieillard n'avait quitté son poste que lors du repas, puis était revenu tranquillement au même emplacement, � la poupe du navire. Il n'avait cessé de contempler le sillage que laissait le bateau derrière lui, l'éloignant toujours plus de Tortuga et de ses mauvais souvenirs. Le capitaine hollandais l'avait rejoint en milieu d'après-midi, lorsque l'activité frénétique des marins s'était apaisée et que chacun vaquait � ses loisirs. Ils n'avaient que très peu parlé, laissant le silence régner entre eux. Quelques banalités furent échangées et le vieil homme confirma de garder le cap jusqu'� nouvel ordre. Les lumières � bord furent allumées tandis que le soleil disparut comme engloutit dans une flaque rouge sur les flots.
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« Répondre #5 le: 06 Février 2012 à 19:34:01 » |
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Fend la pipe ils ont allumé leurs feux. Tu abats légèrement sur tribord . En cas de brume tu loferas pour te rapprocher d'eux S'adressant � son invité : Comme vous le voyez Monsieur, nous sommes au grand largue. Ce n'est pas l'allure préféré du Crécerelle mais nous avons envoyé toute la toile et devrions filer quand même 16n
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« Répondre #6 le: 06 Février 2012 à 19:40:04 » |
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Benjamin sentit le navire prend un peu de gite au moment du changement de cap avant de se redresser.
- 16 noeuds?? Belle vitesse pour semer les navires de la royale! Ha si j'avais eu un tel navire � mon temps! Il avait été contrebandier sur un navire plus fin mais moins rapide Ce Ketch à d'autre surprise qu'il me dévoilera? Demanda t il intéressé en forçant sur sa béquille pour s'approcher du capitaine. Je ne sais pas si j'ai gardé mon sens marin mais je ne pense pas que le vent va rester ainsi. Il va mollir! Enfin j'y parierais pas un shilling ni même un pence...
Au loin sur l'horizon deux points lumineux, ceux des lanternes de la couronne de leur proie.
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« Répondre #7 le: 06 Février 2012 à 20:12:55 » |
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Voyez vous ces colonnes recouvertes de toile de jute près des listons? Il y en a 3 sur chaque bord. Elles sont montés sur des rails de 3 m. Le haut est composé d'un assemblage de 16 mousquets pouvant être manoeuvrés par un seul homme. Ceux qui nous précèdent ont déj� attrapé la fièvre de l'or. Notre équipage étant peu nombreux cela compensera largement
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« Répondre #8 le: 07 Février 2012 à 16:08:35 » |
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La nuit se passait tranquillement et le ciel étoilé recouvrait de sa nappe scintillante trois petites lumières sur les flots noirs de l’océan.
Vers une heure du matin Belford Hobbs, le second, était monté sur le pont pour un petit tour d’inspection, pendant que Francesca le capitaine se reposait dans sa cabine. Cet homme charismatique, fils d'une famille anglaise de dockers de Bristol, ancien capitaine en second sur un bâtiment de la Compagnie des Indes Orientales, s’engagea un temps dans un équipage corsaire au service de Sa Gracieuse Majesté. Bien plus tard, arrivé sur le Jaguar comme simple passager pour une traversée dans les Caraïbes, il finit par rester � bord renouant avec son passé nostalgique de flibustier. _ Comment va le bateau ? Demande Belfort au barreur. _ Il va bien monsieur. Mais depuis une petite heure le vent molli et semble refuser. Nous perdons de la vitesse. Nous avons serré la toile et nous sommes maintenant au pré bon plein. _ Nous avons perdu combien en vitesse ? _ Au dernier loch nous avons perdus quatre nœuds. Nous faisions du 14 nœuds, nous sommes maintenant � 10 nœuds. _ Il y a combien de temps ? _ Vingt minutes monsieur. Nous faisons une mesure toutes les deux heures. _ Et nos voisins, où en sont-ils ? _ Toujours sur le même cap pour la lumière devant. Par contre derrière ils ont changé de cap et sont sur la même route. _ Tiens donc ? Et depuis quand ? _ Depuis hier soir monsieur. _ Depuis qu’il fait nuit en fait. _ Oui monsieur. Vous croyez qu’ils nous suivent ? _ On le saura bien assez tôt mon ami ! En attendant il faudra le surveiller celui-l� .
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« Dernière édition: 07 Février 2012 à 16:21:54 par Taranis »
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« Répondre #9 le: 07 Février 2012 à 16:56:11 » |
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Aurais perdu le sens marin � ce point ? Par tous les diables de l'Enfer, vous aviez raison Monsieur non seulement le vent a molli mais il a tourné, nous sommes par le travers maintenant Capitaine ! Oui Fend la Pipe ! Le navire qui est devant suit le même cap que nous depuis un bout de temps Alors lofe de 5° et serre le vent, cela n'est pas plus mal nous devrions gagner sur eux � cette allure
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« Répondre #10 le: 07 Février 2012 à 18:33:38 » |
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Benjamin parcourut le pont de nuit avec une entière satisfaction celle d'avoir eu raison mais aussi de redécouvrir la mer couverte du voile nuptiale sous l’œil demi clos d'une Lune pâle.
Le son de sa bequille et de sa jambe de bois retentissait depuis quelques temps � intervalle régulier. Il était toujours � observer les mousquets installés.
- Pas bête cette idée! Par conter si un homme peut tout tirer il peut pas recharger! Foutre dieu en tout cas ca compensera bien mon inutilité... pensa t il � haute voix. Il tourna le regard vers les deux feux, deux points jaune, respirant l'air iodé calmement. Sa meilleur arme résidait dans sa tête et dans son langage.
C'est par la ruse que les grand flibustiers et pirates ont réalisé leur exploit, secondé d'une main ferme pour frapper l'épée mais la pointe est aveugle et il faut savoir la guider...
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« Répondre #11 le: 10 Février 2012 à 16:44:47 » |
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Les premières lueurs du jour apparaissaient sur l’horizon mais restaient diffuses, laissant supposer qu’une masse nuageuse se formait � l’Est, tandis qu’au zénith les dernières étoiles disparaissaient une � une dans un ciel encore limpide. Belfort, qui était resté � la veille, fut demandé par Francesca dans le carré.
Le capitaine était plongé dans ses cartes étalées sur une moitié de la table, tandis que l’autre était occupée par des marins prenant leur collation avant de prendre leur quart. Lui aussi avait dans sa main gauche un grand bol de soupe aux lardons qu’il goûtait régulièrement de ses lèvres pour ne pas se bruler. Belfort se présenta en lui disant bonjour, ainsi qu’aux marins. _ Bonjour les gars ! Bonjours Francesca ! Les présentations faites, Francesca alla droit au but. _ Alors comment c’est l� -haut ? _ Le vent a tourné cette nuit en refusant et a baissé. Mais avec le levé du jour il se renforce un peu. J’ai donné l’ordre de garder l’allure, tant pis pour le cap. On est au pré bon plein depuis le milieu de la nuit. J’ai préféré garder cette allure plutôt que de trop serrer le vent. La voile derrière nous s’étant rapproché, il serait imprudent qu’ils nous débordent sur tribord tant que l’on n’a pas deviné leurs intentions. S’ils nous passent sous le vent nous serions pris entre lui et eux et nous n’aurions plus assez d’eau pour manœuvrer si besoin. _ Tu as bien fait. Et l’autre navire devant nous ? _ On tient la distance. Il a toujours gardé le même cap que nous, même quand le vent a refusé cette nuit. _ Et le temps ? _ Globalement c’est toujours le vent d’Est, même s’il a tendance � passer légèrement Est-sud-est. C’est encore clair au-dessus de nous, mais ça se couvre � l’Est. On risque d’avoir peut-être des grains cet après-midi. Je vois que tu es dans tes cartes ! D’après toi on se dirige vers où ? _ C’est encore trop tôt pour le dire. Mais je ne pense pas qu’on va sur le continent, sinon il serait parti avec des vents portants pour contourner par l’Ouest Santo Domingo. A mon avis, s’il garde cette allure, c’est pour faire de l’Est. Et s’il continue sa route comme il le fait, ça serait par ici qu’il va. Francesca pointe du doigt un endroit sur la carte. _ Saint Thomas ? Et qu’est qui te fait supposer ça ? S’interroge Belfort. _ Je pense qu’il va laisser Porto Rico au Sud. Sinon il serait déj� descendu bien plus bas. _ Ou alors il va peut-être contourner par l’Est pour atteindre les îles Vierges ? _ Mouais… Peut-être aussi. _ Ou alors… Ou alors il va nous balader pour mieux nous semer par la suite. Car � mon avis il a déj� compris qu’on le suit. Ce n’est pas une route maritime et il a déj� deux navires derrière lui ! _ Tu crois que celui derrière a les mêmes intentions que nous ? _ J’en mettrai ma main � couper ! C’est pour ça que je ne veux pas le voir sous notre vent. Il pourrait lui venir � l’idée de nous surprendre et de nous éliminer. Pas besoin d’abordage. Quelques tirs bien placés et il nous immobilise pour un bout de temps sans risquer pour son équipage. Ca lui ferait un adversaire en moins très facilement ! _ Sacré Belfort ! Ton intuition me surprendra toujours ! Et si… Et si on la lui faisait cette surprise… avant que lui nous la fasse ? Puisque tout le monde doit deviner les intentions de tout le monde, autant ouvrir les hostilités les premiers, avec pour avantage l’effet de surprise ! _ Bonne idée Francesca ! Je reconnais en toi le tacticien que j’aime ! Je vais donner l’ordre d’abattre et je vais mettre le navire au combat… en attendant d’avoir une bonne opportunité pour agir ! _ D’accord. Tiens-moi au courant des manœuvres de notre poursuivant. Moi je vais dans ma cabine.
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« Répondre #12 le: 18 Février 2012 à 13:25:58 » |
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La nuit avait été calme, le vent avait tourné mais le capitaine avait donné l'ordre de garder le même cap. Les marins qui n'étaient pas de garde étaient ensuite partis se reposer, ainsi que le capitaine et les officiers. Le vieil homme, lui, n'avait pas sommeil. Il n'alla pas se coucher mais resta sur le pont, d'autant plus que l'idée de rejoindre la cale et de dormir au milieu des autres marins dans une chaleur étouffante et � l'étroit ne l'attirait pas beaucoup. Il s'accouda au bastingage et leva la tête pour contempler la voute céleste. Le ciel était totalement dégagé, laissant voir des milliers d'étoiles briller au loin. La lune se reflétait dans la mer et baignait les environs d'une lumière blanche qui ajoutait au charme du moment. Le sourire du vieil homme s'effaça d'un coup. Il plissa les yeux et ne put s'empêcher de pousser un juron. Au loin, les lumières d'un navire se faisaient clairement voir. Il se précipita vers l'un des marins en poste de garde, un jeune, et lui arracha � moitié des mains sa longue-vue avant de revenir � l'arrière du navire. Un navire les suivait. Il n'en pouvait être autrement. Ils naviguaient sur une voie maritime très peu empruntée, voire rarement empruntée, et après � peine une journée en mer, un navire suivait leur sillage. Il regarda de nouveau au travers de la longue vue, tandis que son ancien propriétaire s'étant approché, commença � le réprimander et � réclamer sa longue vue. Le vieil homme l'ignora et continua son observation. Alors qu'il allait céder aux demandes excédées du garde, un second juron lui échappa. Un nuage était passé et avait caché pendant un bref instant la lune. Son éclat avait faibli et dans l'obscurité, de nouvelles lumières étaient apparues au-del� du navire qui les suivait. Un deuxième navire. Il y avait un deuxième navire! Il avait dû être caché par le premier, puis le soir tombé, ses lumières avaient dû être atténuées par la distance et rendu encore moins visible par la lumière ambiante. Le nuage passa et la lune se dévoila � nouveau. Les lumières au loin disparurent mais le vieillard les avaient vus. Il y avait bien un second navire et le jour levé, il serait facile de le vérifier. Le jeune, énervé, ouvrit la bouche et s'apprêta � insulter le vieil homme lorsque celui-ci se retourna d'un coup et lui flanqua violemment la longue-vue dans le ventre en marmonnant un "tiens, la voila ta longue vue". Le geste plia en deux le jeune garde en lui coupant le souffle. Alors qu'il se redressait difficilement, il distingua le vieil homme partir en courant vers les cabines tout en maugréant.
Le capitaine fut réveillé par des coups violents � sa porte. Il se leva de mauvaise volonté et ouvrit la porte. Le vieillard vit apparaitre un visage dont les traits étaient tirés par la fatigue. - Qu'est-ce qui se passe? Vous allez bien? - Je vais très bien pour l'instant, mais je ne sais pas s'il en sera de même dans quelques jours. Deux navires nous suivent. Toutes traces de fatigue disparut du visage du capitaine. - Vous en êtes sûr? - Je viens de voir les lumières d'un navire qui navigue � quelques distances du notre, et un autre encore plus loin, derrière le premier navire. Ils suivent le même cap que nous mais tiennent leur distance. - Très bien, dans ce cas je vais donner l'ordre de doubler les vigies afin de garder un oeil sur eux et de préparer le navire en cas de combat. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Ç'aurait été trop facile sinon non? Quelques jours de voyage en mer et la richesse éternelle est � nous. Il fallait bien que quelque chose arrive et se mette en travers de notre chemin. - Pour l'instant ils sont à l'arrière. Ils ne nous ont pas encore arrêtés. - Et nous ferons en sorte qu'il en reste ainsi. Je vais donner les ordres nécessaires. Je vous remercie pour votre vigilance. Ils se saluèrent mutuellement et chacun repartit à sa tâche.
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« Répondre #13 le: 18 Février 2012 à 15:34:06 » |
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Capitaine! Oui Tranche Montagne Nous gagnons moins d'un noeud sur le navire que nous suivons, c'est un fin marcheur! Si nous gardons le même cap et que les 2 navires qui nous précèdent ralentissent nous serons pris entre 2 feux. Tu as raison, fais doubler les vigies et appelle moi dès que ces navire changent de vitesse, d'allure ou vire de bord. Bien Capitaine!
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« Répondre #14 le: 21 Février 2012 à 16:44:33 » |
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Une petite heure de la matinée avait passé, le soleil était maintenant caché par la masse nuageuse venant de l’Est. Belfort avait fini de préparer le navire et tout l’équipage était au poste de combat. Francesca était remonté sur le pont et observait avec Belfort le navire poursuivant. _ On va y aller maintenant. Il est � bonne distance. Il faut en profiter avant que des grains nous tombent dessus, fait Francesca en montrant d’un signe de la tête les nuages gris sombres qui arrivent. _ Bonne idée. Quel est ton plan ? _ Nous allons l’attaquer au canon uniquement. Il faut éviter � tout prix un abordage, sinon nous risquons de perdre trop de temps et l’autre navire en profitera pour nous semer. _ Tu vas procéder comment ? _ Nous allons faire une abattée et changer d’amure. On va se retrouver face � lui sous notre meilleure allure Grand largue et on lui tire aussitôt avec notre canon de chasse. _ Quand il va réaliser que c’est du 36 il va sûrement abattre lui aussi en catastrophe ! _ C’est possible. Mais nous aussi nous abattrons de nouveau sans attendre sa réaction et nous lui présenterons notre flanc tribord en lui lâchant une bordée de boulets ramés, car nous serons � bonne distance de nos 18 pour le faire, puis nous filons d’ici sans plus attendre pour rattraper notre cible avant qu’il nous distance trop. _ C’est un bon plan, rapide et efficace ! _ Efficace si nos boulets lui détruisent suffisamment sa mâture pour le stopper au moins un moment, sinon c’est raté, rétorque Francesca avec un léger soupir. _ En tout cas ça aura l’avantage de leur faire savoir qui on est et nous � qui on a affaire ! _ Tu as peut-être raison. Bon et bien allons-y maintenant ! Je prends la barre.
Tout le monde était prêt. Chaque équipe attendait l’ordre de virement et l’équipage n’avait plus qu’� s’exécuter, sachant exactement ce qu’il avait � faire. _ Paré à viré ! _ Grand-mât paré capitaine ! _ Misaine paré capitaine ! _ On vire !
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« Dernière édition: 21 Février 2012 à 16:46:24 par Taranis »
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