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Auteur Fil de discussion: Moyen-à¢ge roman : La libération de Guenièvre  (Lu 6819 fois)
alexislaurent
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« le: 14 Février 2013 à 21:51:39 »

Ici je posterais le roman que j'ai moi-même rédigé . L'histoire de Arthur et Guenièvre sous ma version Clin d'oeil

Ne postez pas dessus svp , et si vous aimez, +1 karma Clin d'oeil  
« Dernière édition: 15 Février 2013 à 20:37:34 par alexislaurent »
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« Répondre #1 le: 14 Février 2013 à 22:07:08 »

La  libération de Guenievre


    
Arthur était un jeune chevalier comme tant d'autres. C'était un homme pourtant très audacieux et comme pourraient le dire certaines jeunes filles, resplendissant... Il était élancé, avec un corps musclé. Ses cheveux bruns, ondulés caressaient ses épaules et faisaient ressortir le vert de ses yeux. Son moral était toujours d'acier. Son armure était solide et étincelante malgré le manque de cuissards et de rondelles de plastron. Le plus spectaculaire, c'était son écu: son contour était orange, le fond bleu et le symbole dominant au milieu du bouclier était un magnifique aigle doré. Il ressemblait tellement �  celui de Richard Coeur de Lyon qu'il faisait scintiller tous les yeux de ceux qui le regardaient. Ses couleurs étaient celles des armoiries de la reine Guenièvre qu'Arthur défendait �  chaque tournoi. Il avait fière allure et son inséparable écuyer qui le suivait nuit et jour voulait tant lui ressembler.
 
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« Répondre #2 le: 15 Février 2013 à 19:27:49 »

Un jour ils partirent tous les deux vers un château afin de s'assurer de sa bonne réputation. Cette forteresse était " Lancefort ". En effet, comme l'indique son nom, il y régnait une forte compétence au tir �  l'arc et �  l'arbalète. Ils arrivèrent après une longue chevauchée �  cette bâtisse si accueillante.
Les paysans furent très surpris de leur arrivée mais les accueillaient avec beaucoup d'honneur et de fierté. En effet, le chevalier Arthur était très apprécié sur tout le territoire. Il était courtois, fort et courageux, il tenait toujours ses promesses, donc très loyal envers son seigneur, ne se mettait jamais en colère et ses largesses le rendaient exceptionnel.
Le seigneur Fortelet les invita le soir �  un grand banquet. La table était garnie de succulentes victuailles. Il y régnait une ambiance festive, d'admirables jongleurs lançaient leurs balles tellement haut qu'elles pouvaient décrocher la lune, les troubadours racontaient des histoires d'amour surprenantes, chantaient, dansaient et les musiques étaient divertissantes. Après un dîner royal, le seigneur guida les deux hommes vers leur chambre. Les chevaux furent installés dans l'écurie centrale du château.

Dès l'aube, les gardes levèrent la herse, basculèrent le pont-levis afin de laisser entrer un messager dans la cour de la forteresse. Celui-ci demanda le Seigneur. Sieur Fortelet se rendit sur les lieux avec ses deux hôtes. L'homme annonça une terrible nouvelle :

"La reine Guenièvre a été enlevée. Si dans les cinq jours vous ne nous versez pas cinq millions d'écus au château de Bellenièvre, elle sera enfermée dans le donjon et la porte sera bouchée. Seule une petite fenêtre ouverte lui permettra de recevoir de la nourriture jusqu'�  la fin de ses jours, du moins, si notre architecte a pensé �  ce détail."

L'estafette est repartit, laissant stupéfaits les trois vaillants chevaliers soucieux de leur reine.
 
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« Répondre #3 le: 15 Février 2013 à 20:30:35 »

" -Je partirai demain dès le lever du jour avec l'argent et une escorte. Je n'ai que cinq jours devant moi!s'exclama le roi.
-Nous n'avons que cinq jours! interrompit Arthur. Vous ne payerez rien �  ces vauriens! Jacquot mon écuyer et moi prendrons les grands chemins cet après-midi."

Il leur fallut deux heures afin d'enfiler le lourd haubert ainsi que le surcot où l'on retrouvait brodées les armoiries de son bouclier. Une petite bourse remplie d'écus se balançait �  leur ceinture.
Ils n'oublièrent pas leurs épées, boucliers et dagues rangées dans leurs fourreaux. Ces armes ne verseraient pas leur malheur chez les paysans du château de Bellenièvre. Arthur n'aimait pas s'en servir, il ferait tout pour discuter avec le Seigneur Mortibure de Bellenièvre. Nos deux hommes sellèrent leurs chevaux sans oublier les harnais du bourrelier et les confortables couvertures qui soulagent l'échine des animaux. Celui d'Arthur était un magnifique étalon noir nommé Tornado. Il était aussi rapide que le vent lorsqu'il devait changer de direction en un clin d'oeil et celui de Jacquot s'appelait Crinière d'Argent car son crin brillait au soleil, il était blanc comme la neige. Le preux chevalier avait nommé son épée "Supportère" car elle supportait les gros coups de hache et celle de l'écuyer "la Bouchère" car elle pouvait fracasser une armure de quarante et un kilos en deux ,d'un coup.

Le départ arriva très vite. Il dessinèrent la carte de leur trajet, enfourchèrent leurs montures, sortirent de la cour du château au trop puis galopèrent �  travers les herbes folles. Le vent sifflait le long des oreilles des chevaux, leurs naseaux s'humidifiaient. Ils étaient magnifiques.
 
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« Répondre #4 le: 15 Février 2013 à 21:51:31 »

Ils débouchèrent sur un chemin sinueux, qui longeait un petit cours d'eau dont l'eau jaillissait d'une fontaine naturelle des sous-bois. Au fur et �  mesure qu'ils avançaient, le ruisseau s'élargissait et devenait tourbillonnant. Au détour d'un bosquet de sapins. Elle était construite avec des pierres ramassées sur les bords de la rive et son toit recouvert de rondins de bois de la forêt. Cette cabane appartenait �  Néfroc, un jeune magicien qui enchantait la forêt. Ils avaient soif et l'eau était si fraîche que les chevaux se régalèrent eux aussi. Ils fouillèrent dans leurs sacoches pour y trouver quelques rations de nourriture. De ce fait, les chevaux purent paître l'herbe autour d'eux. Elle était verte et savoureuse.

Au détour du sentier, apparut un étrange petit homme. En effet, il n'était pas très grand, son chapeau courbé le protégeait du soleil et sa grande cape était faite de feuillages des bois. Jacquot et Arthur se relevèrent et se présentèrent �  cet étrange personnage dont l'allure faisait penser �  un lutin.
Néfroc se mit �  enchanter les lieux devant nos deux chevaliers. Ils étaient éblouis tant la forêt se mit �  fredonner autour d'eux, c'était magique. Les animaux arrivèrent avec une grande légèreté. On aurait dit qu'ils effleuraient le sol. Ce petit bonhomme les invita dans sa demeure afin d'écouter leur histoire et leur offir le gîte pour la nuit.

Dans le but de poursuivre leur chemin, Nefroc s'adressa aux animaux pour qu'ils guident les deux chevaliers auprès de Jasmine la gentille sorcière. Celle-ci les aiderait dans leur périple. Arthur et Jacquot remercièrent le magicien en lui offrant quelques écus et s'en allèrent �  travers les bois, accompagnés de petits habitants de la forêt.
 
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« Répondre #5 le: 16 Février 2013 à 11:54:45 »

A la tombée de la nuit, les petits yeux scintillants des animaux les dirigèrent vers une hutte de bric et de broc. La porte s'ouvrit et une dame au nez retroussé, aux cheveux détachés et flottant au vent les accueillit. Elle n'était pas très bavarde, sa peau était pleine de vilaines verrues mais assez gentille pour les faire entrer. Les deux hommes dirent au revoir �  leurs petits amis et entrèrent raconter l'histoire de l'enlèvement de la reine Guenièvre.
Celle-ci était bien triste d'apprendre la nouvelle car Dame Guenièvre est bien la plus gentille femme du royaume. Jasmine leur offrit le souper puis prépara une potion magique pour trouver de l'aide. Elle jeta une grosse pincée de sel �  l'intérieur de sa marmite, de la fumée sortit du chaudron et se transforma en sentier pour leur montrer la cache d'un groupe de brigands dont le chef s'appelait Mandrin*. Cependant, les deux gommes ne purent ouvrir la porte de la maison pour en ressortir. En effet, celle-ci resta close. La gentille sorcière n'était pas si adorable qu'elle paraissait. Elle se transforma en un hideux personnage, se mit �  crier très fort se mit �  crier très fort comme quoi s'ils ne la récompenserait pas, leurs corps seraient changés en crapauds. Dès lors, Arthur glissa dans la poche de Jasmine quelques pièces et remercia en toute hâte son étrange hôte. Jacquot craignait les brigands, ils avaient une mauvaise réputation, celle de provoquer des combats afin de piller tous les voyageurs, riches comme pauvre, dangereux ou non. Malgré tout, la sorcière les rassura sur leur sort car s'ils utilisaient quelques largesses, Mandrin saurait les aider.

Et �  nouveau, ils récupérèrent leurs montures et poursuivirent leur chemin. Tout au long du trajet, il fallait éviter les troncs en travers et les chevaux devaient régulièrement sauter par dessus. C'était très épuisant car les armes et les tenues des hommes pesaient lourd. Parfois ils descendaient de leurs destriers pour passer d'une rive �  l'autre, les chevaux étaient effarouchés par la hauteur des eaux. Ils traversèrent une clairière ensoleillée �  l'herbe rase.
Les chevaux en profitèrent pour se rassasier. Au fond de la clairière un petit sentier apparut. De grands arbres le bordaient. Nos deux hommes le suivirent mais les chevaux s'inquiétaient, ils avaient l'air de sentir une présence, même nos deux chevaliers ressentaient le malaise de animaux. Il se retournèrent sans cesse mais personne... Ils avancèrent �  grandes enjambées mais des bruits les poursuivaient.

Mandrin* : Clin d'oeil à un véritable brigand savoyard  
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« Répondre #6 le: 16 Février 2013 à 14:24:26 »

Soudai, une silhouette apparut, puis deux, puis trois et en fait tout un groupe d'hommes armés d'arcs et de flèches se tenaient devant eux. Subitement, la bande s'écarta pour laisser surgir un brigand nommé Mandrin "la Flèche". On l'appelait ainsi car ses flèches filaient plus vite que l'éclair.
Sans crier gare, l'une d'elles transperça le surcot de Jacquot sans lui égratigner la moindre parcelle de son corps. L'écuyer surpris s'effondra brutalement au sol. Il sortit la dague de son fourreau afin de se venger, la lança vivement sur son agresseur qui se retrouva assommé non pas par la lame, mais par le lourd manche de cette arme. Arthur sortit �  son tour son épée et prit son écu �  bout de bras pour mieux se protéger de ses assaillants. Il frappa lourdement le plus robuste des hommes qui s'étala �  son tour sur les racines d'un gros chêne.
Notre vaillant chevalier se dirigea vers "la Flèche" sans aucune colère mais avec beaucoup de courage. En effet Mandrin était entouré de plusieurs brigands furieux et contrariés de voir leurs compagnons �  terre
 Jacquot se releva très rapidement, suivit son maître de très près pour ne pas le laisser seul contre cette bande. Tornado, l'oeil vif, contourna le groupe aussi vite que le vent, ce qui permit �  Arthur de s'approcher de Mandrin en évitant les bandits. Pour cela l'écuyer avait réussi �  détourner les hommes de leur chef en les attirant avec sa bourse pleine d'écus. Ceux-ci, attirés par l'odeur de l'argent ne voulurent pas laisser passer une si belle occasion de s'enrichir sans le moindre effort.

Avec la plus grande hardiesse, le preux chevalier tint Mandrin �  bout portant de son effroyable épée. Il recula pour l'esquiver mais se prit les pieds dans une racine mise �  jour par la sécheresse du sol, vacilla, tituba puis finit �  terre.
Pour la première fois, le brigand se retrouva coincé par un gentilhomme. Il ne lui resta plus qu'�  écouter ce qu'il voulait. Arthur lui demanda de rappeler ses hommes, il ne leur voulait aucun mal, il avait juste besoin de leur aide pour se lancer �  la poursuite des ravisseurs de la Reine. Ce qui fut dit fut fait.
Mandrin les claironna en soufflant dans une corne. C'était le rappel. De ce fait, l'écuyer put retrouver son maître dans la plus grande joie et dans la paix.
 
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