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« le: 09 Octobre 2015 à 19:11:40 » |
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Quelques part dans la mer des Caraïbes, une dizaine de navires voguaient vers des horizons inconnus, les conditions météorologiques et de navigation etaient juste parfaites, cependant sur le navire amiral la pression était palpable.
- J'espère que tout se passera bien...
- Tout ira bien Flint, comme nous a dis le Maitre, ersonne n'est au courant et... dis l'homme au grand chapeau rouge, nous sommes bien protégé
- Vous avez raison, et puis nous sommes pas si loin du Temple répliqua Flint.
(HRP: Petit RP pour commencer, je vous laisse vous mettre dans l'ambiance et introduire vos personnages)
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« Répondre #1 le: 12 Octobre 2015 à 12:53:11 » |
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Le Royal Falcon, une frégate type course commandé par le Capitaine de frégate Peter Gordon, est un des navires militaires escortant le convoi. Il ferme la marche en essayant tant bien que mal de se maintenir � la vitesse des galions, se traînant en une longue file de pachydermes, sans les doubler. Devant, les flûtes de commerce avancent tranquillement toutes aussi lentes les unes que les autres, juste derrière le navire Amiral qui ouvre la marche.
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Tant qu'à faire, que de faire, autant bien faire.
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« Répondre #2 le: 12 Octobre 2015 à 22:58:37 » |
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Le capitaine Muzhu au commandement de "La déesse oubliée": frégate légère dont le rôle est l' assistance militaire et médicale du convoi. Le navire navigue tranquillement en milieu de convoi .
A bord tout est calme seuls les officiers qui sortent d'une réunion avec le capitaine semblent soucieux. En effet le capitaine les avait biens mis en garde sur le fait "qu'il y aurait surement du grabuge avant arriver a destination". Ne connaissant ni le but ni la destination de l’expédition Muzhu préférait être prêt au pire. Cependant il avait complète confiance en son équipage ce qui atténuait un peu ses craintes.
Mais pour l'instant la mer et le vent étaient calmes et la paye s’annonçait prometteuse...
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« Dernière édition: 12 Octobre 2015 à 23:15:06 par muzhu »
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« Répondre #3 le: 13 Octobre 2015 à 12:42:30 » |
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On avait demandé � Peter Gordon de participer � la défense du convoi pour son expérience de chasseur de pirate. En effet, le convoi devait traverser un secteur où une recrudescence d’attaque de navire par des pirates sévissait depuis plusieurs mois déj� . Gordon avait accepté en tant que mercenaire dans la perspective d’une bonne prime. Il avait lui-même choisi le navire et l’équipage. On lui avait simplement imposé d’embarquer 35 soldats. Par contre il ignorait la destination et la cargaison que transportait le convoi. On lui avait juste donné un cap � suivre, cela faisait partie du contrat.
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« Répondre #4 le: 15 Octobre 2015 à 15:23:40 » |
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A quelques miles nautiques du convoi, � l'abri des regards, un navire sombre se démarquait le plus des autres, � son bord, le capitaine Sunny, qui malgré son nom etait tout vetu de noir, un crochet en guise de main gauche. Son charisme et sa persuasion lui avait permis de reunir une flotte afin d'attaquer le convoi.
Il n'avais pas été difficile pour lui de connaitre l'existence de ce convoi "secret".
Un des officiers, présents sur le navire n'était qu'un lache, avec très peu de courage, l'avais informé de la présence du convoi en échange de sa dette.
"Heureusement que cet idiot est venu nous défier � la taverne , grâce � lui mon histoire restera dans la légende" pensa t'il.
- Préparez vous les gars ! Bientôt, nous allons faire face à l'Histoire !
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« Répondre #5 le: 16 Octobre 2015 à 12:20:28 » |
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La journée s’était passée tranquillement. Le convoi avançait imperturbable vers sa destination que seul le navire Amiral connaissait. Le soir venu, le vent avait un peu forci et avait adonné, ce qui favorisait l’allure des navires en ligne. On allait enfin avancer un peu plus vite. Par contre, un voile nuageux commençait � s'installer ce qui diminuerait la visibilité pour cette nuit. Si par malchance des navires hostiles s’approchaient sans lumière, personne ne pourrait les voir avant une certaine distance. Gordon avait demandé � renforcer la vigie. Il connaissait trop bien ses adversaires pour se laisser surprendre. Dans le passé, il avait lui-même profité de ces conditions pour tomber sur l’ennemi au petit jour, d’autant qu’il était facile de suivre le convoi avec toutes les lumières de ses voiliers, même par une nuit noire.
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« Dernière édition: 16 Octobre 2015 à 16:23:03 par Taranis »
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« Répondre #6 le: 18 Octobre 2015 à 15:22:44 » |
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(Extrait du carnet d'un officier de la Déesse oubliée)
Dimanche 18 octobre 1715.
Ce matin a l'aube nous avons pu entendre deux coups de mousquets. L'incident isolé c'est déroulé a bord du Sweizer : un galion de convoi hollandais de l’expédition. Deux sentinelles de quart se sont violemment disputées et on fini par user de leurs mousquets. L'un fut tué sur le coup et l'autre pris un projectile dans l'épaule gauche. Après quelques échanges de missives par pigeon voyageur le blessé fut emmené a bord ou il fut opéré. Bien que gravement atteint l'homme est dans état stationnaire. Le projectile a pu être retiré et la plaie a pu être assainie . Cependant il n'est pas la cause de mes inquiétudes ...
En effet dès qu'ont retentis les coups feu une panique , compréhensible quoique inhabituelle , a gagné les équipages. En un rien de temps le navire fut pret a faire feu sur quelques menace invisible. le capitaine stoïque ne disais mot. Il scrutait a l'aide de sa lunette d'approche l'horizon et le convoi. Et vu que nombres d'officiers faisait de même je décidait alors de les imiter. Bien qu'aillant pointé dans toutes les directions je ne put deceler de navire ennemis. Seulement le convoi avec les navires désormais hérissés de cannons. Il est a noter la rapidité avec laquelle se sont enchainés ces événements. Nous étions mis sous pression par notre capitaine mais nous ignorions jusqu’� présent qu'a bord des autres navires aussi. Tous étaient prets a en découdre. En découvrant cela mon pouls s’accéléra : la menace qui plainait sur nous ne paraissait pas forcement plus concrète mais désormais elle me semblait bien réelle.
Dès que l'homme soigné fut en état de parler il fut interrogé . Le capitaine concentra surtout ces questions sur le contenu des cales de son navire et la destination du voyage. Le blessé déclara ne pas savoir la destination mais permis d'apprendre que les cales du galions étaient scellés et que personne a bord n'en connaissait la contenance. Mal grès cela les rumeurs allaient bon train : trésor d'or et de rubis pour le roi d'Espagne / des fonds pour lever une armée ou l'argent pour la construction d'une nouvelle ville / des précieuses reliques saintes ou de mauvaises appartenances au démon. En fait la spéculation était totale.
Ces informations sensées clarifiées la situation ne firent qu'épaissir le mystère autour de toute cette expédition...
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« Dernière édition: 18 Octobre 2015 à 15:25:33 par muzhu »
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« Répondre #7 le: 19 Octobre 2015 à 12:49:22 » |
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Ce matin le ciel reste couvert. Le vent, toujours au portant, se renforce progressivement, ce qui n’est pas pour déplaire aux capitaines du convoi.
Dans une coursive � bord du Royal Falcon des pas énergiques résonnent puis s’arrêtent devant la porte de la cabine de Gordon. On frappe. _ Un message de la Déesse Oubliée Monsieur ! crie l’officier derrière la porte. _ Entrez John. La porte s’ouvre et l’homme se met au garde-� -vous. Gordon fait face � l’entrée. Il est assis dans un banal fauteuil rustique derrière un petit bureau fixé au sol. Derrière lui, trois fenêtres du château arrière donnent sur l’océan et laissent apercevoir, par leurs petits carreaux, le sillage du voilier, un sillage droit et rectiligne. En dessous des fenêtres, des coffres, servant aussi de banc, sont remplis d’affaire et d’objets divers. Sur les côtés de la cabine, � bâbord comme � tribord, une bannette avec en dessous encore des coffres � rangement. Au-dessus de celles-ci, des étagères pleines de livres et de cartes dans un désordre apparent, mais classés de façon que seul Gordon puisse s’y retrouver. Tout en restant concentré sur ses rapports qu’il rédige, sans même lever la tête, Gordon s’adresse � son officier. _ Alors, que dit ce message ? L’officier prend une bouffée d’air comme pour éviter de bafouiller, puis se lance dans la lecture du message. Une fois terminé Gordon lève enfin la tête et regarde fixement le narrateur. Une gène mêlée � de l’intimidation se fait ressentir sur le visage du pauvre homme. _ En résumé, il commence � y avoir des tensions dans les équipages et ils nous demande plus de vigilance, c’est ça ? _ Ça… Ça m’en a tout l’air Monsieur. _ Mais qu’est-ce qu’ils croient ces ronds de cuir ? Que je les ai attendu pour ça ? Tous les matins je m’attend � ce qu’on nous tombe dessus ! Ce n’est pas un convoi c’est une vitrine ! Et qu’est-ce qu’ils transportent dans leurs cales pour être si mystérieux ? On ne connaît même pas la destination, juste un cap � suivre ! _ Des matelots ont vu des caisses scellées sur les quais avant l’embarquement. _ Des caisses scellées ? Des armes ? _ Ou peut-être de l’or ? _ Et bien si c’est le cas… Si c’est vraiment de l’or, ça va se bousculer d’ici peu dans le coin. Maintenez l’alerte au maximum. _ Bien Monsieur. Et que répondons nous au message ? _ Répondez que nous sommes déj� en alerte depuis le départ. Ça suffira. Maintenant rompez. L’officier s’exécuta sans demander son reste. Gordon avait l’art de mettre mal alaise ses interlocuteurs et tous ses officiers le craignaient. Il aimait ça et entretenait cette mauvaise ambiance avec un certain plaisir sadique.
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« Dernière édition: 19 Octobre 2015 à 12:55:21 par Taranis »
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Tant qu'à faire, que de faire, autant bien faire.
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« Répondre #8 le: 19 Octobre 2015 à 20:23:50 » |
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L'air était frai dans cette nuit étoilée. Clémence ressentait autant le vent souffler sur son visage que le mouvement du navire sous ses pieds avec la même satisfaction, sachant que cela ne durerait pas, peut être était-ce la raison de son bonheur, savourer ce plaisir éphémère avant que la monotonie du travail et la dureté des conditions de la vie en mer ne lui enlevaient.
Elle regarda les trois mats dressés, tout de voile vêtu pour capturer le faible vent. Le pont était presque désert, il n'y avait que le timonier, le quartier maître et une dizaine de marin servant � ajuster les voiles. Clémence ne savait pas vers quoi elle voguait, son capitaine avait été très vague � ce sujet mais suffisamment pour faire rêver l'esprit: de l'or � ne pas avoir assez d'une vie pour le dépenser. L'équipage était composé pour beaucoup de marins de tout horizons, qui comme elle ne
Alors qu'elle se tenait au niveau du bastingage bâbord elle entendit des bruits de pas derrière elle puis la voix de Victor, faible mais teinté d'une certaine satisfaction.
- Salut ma belle. - Ferme la crétin. Ou crie plus fort histoire qu'on me pende. Murmura Clémence sans prendre la peine d'articuler. Victor s'assit sur un canon sans avoir l'air de se soucier du moindre problème. - Du calme y a personne autour. Il regarda la frégate, du pont jusqu'au mat. C'est magnifique. Cette odeur, ce bruit, cette vie. - Ca risque de ne pas durer. Répondit Clémence, souriant devant l'enthousiasme de son ami. - Pourquoi ça? Elle ne lui répondit pas de suite, lui montra d'un signe de tête les canons. - Il est bien armé quand même, on n'est pas l� pour piller des épaves ou faire du commerce. - Je sais ça. Et ça me gêne pas. J'ai eu assez de mal � survivre jusqu'ici. Et si je peux vivre assez de quoi me permettre de ne pas penser � si j'aurais de quoi me nourrir demain, ou si je peux me repayer de quoi recoudre mon pantalon. Et bah par dieu j'en serais heureux. - Parjure pasDit Clémence, presque suppliante; le côté superstitieuse de Clémence avait presque un côté enfantin par moment, que d'ailleurs de vieux loup de mer ayant affronter la colère de la mer partage tout autant. C'est surtout que lorsque le combat commencera va falloir se battre et tu es costaud mais tu tiendras pas la distance. Victor hocha la tête, c'est vrai qu'il ne s'était jamais battu autrement que des bagarres entre jeunes ou ivrognes. Tu sais te battre toi. Tu as navigué sur le Saint Alix. - Je tacherais de trouver le temps de t'apprendre deux trois trucs. Et ne parle pas de ça aux autres. Le saint Alix. C'est pas le genre de navire dont le capitaine aime l'activité. C'était un chasseur de pirate. C'est vrai que la moitié des corsaires finissent de notre côté mais autant ne rien dire parce...
- C'est pas fini de discuter! Hurla le quartier maître. Au lieu de rien faire Tom va dans la mature aider la vigie. Et comme j'aime pas ton attitude tu t'occuperas d'assècher la cale demain. Y a un peu trop d'eau. Y aura pas interet que je t'entende ouvrir ta grande gueule ou je m'occuperait de te supprimer cet air de gamin que t'as. Disant cela il montra sa matraque en bois. Et regarde moi encore comme ça et tu vas finir attacher au mat. Clémence baissa les yeux et se contenta d'un oui avant de sauter sur le bastingage et de monter aux haubans. Et toi dégage d'ici! Retourne dans ton branle et dors tu auras assez d'occasion de te tuer � la tâche demain. Victor quitta le pont et descendit dans l'entrepont.
Clémence malgré l'obscurité n'eut pas trop de difficulté � monter jusqu'� la petite hune, bien que cela resta éprouvant. Elle se mit � scruter l'horizon cherchant des feux et le moindre navire, vaisseau ou même canot qui pourrait pulvériser cet enflure de quartier maître.
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« Répondre #9 le: 11 Novembre 2015 à 17:05:11 » |
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Cela faisait quelques jours que le convoi voguait vers une destination inconnue. L'absence d'information viables avait d'abord créer une certaine tension dans les équipages qui commençait tout juste a disparaitre. Le navire amiral ne donnait toujours aucune information sur le but du voyage et les capitaines bien qu'inquiets sur la situation commençaient a relâcher la pression sur leur équipages et leur vigilance par la même occasion.
A bord de la déesse oubliée le capitaine Muzhu, dans sa cabine, ronchonne en sirotant une bouteille de rhum . La tranquillité apparente n'est que façade . Les hommes bien que parfaitement calmes sont tout de mêmes inquiets a cause des rumeurs circulant a bord.
Une cloche sonne ; c'est l'heure de la relève des hommes de quart. Tranquillement les matelots remplacent leurs camarades a leur postes.
Bien que passablement éméché Muzhu décida de faire un tour du navire afin de contrôler que tout était bien en place. Si affrontement il devrais avoir ,alors, le navire devait être totalement prêt pour livrer bataille dans les plus cours délais. Après avoir fait un tour sur le pont et enguirlander deux tire au flanc qui jouaient au dés il décida de descendre dans le cœur du navire afin de vérifier l’état des batteries de cannons. Avec le maitre canonnier Il pris bien soin d'inspecter chaque chaque pièce d'artillerie et les approvisionnements de celles ci . Tout était en place rien de manquait ... sauf un ennemi a arroser de plomb.
Lassé par l'inaction, il repris d'un pas monotone le chemin pour retourner dans ses quartiers en espérant tout de même quelques péripéties a se mettre sous la dent.
Son souhait fut réalisé lorsque la cloche tinta violemment et une vigie hurla a en perdre haleine :" voile a tribord , voile a tribord !"
Très vite les navires qui n'avaient pas vus la menace furent eux aussi sur le qui vive. La fièvre de la bataille commençait a gagner les équipages.
Le branle bas de combat fut déclenché , les hommes a leur poste de combat ouvrient les sabords contenants des dizaines de bouches noires prêtes a cracher le feu de l'enfer sur cette mystérieuse voile blanche a l'horizon ...
La journée s’annonçait agitée , pour le plus grand plaisir des capitaines ...
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« Répondre #10 le: 12 Novembre 2015 à 17:23:09 » |
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A bord du Royal Falcon aussi le branle-bas de combat avait été donné, comme sur tous les autres navires du convoi d'ailleurs. Tout les Sabords de chaque bord avaient été relevé et les canons étaient en attente d’être chargés en fonction de la tactique que Gordon choisira. La voile inconnue était encore loin, le chargement des pièces pouvait encore attendre.
Gordon se doutait bien qu’un seul navire ne pourrait rien faire face � deux frégates agiles dans les manoeuvres. Mais cette première voile pouvait être un navire de reconnaissance d’une flotte en approche. Il ne voulait pas être surpris, c’est pour ça qu’il a ordonné ce branle-bas. De plus, c’était une excellente occasion de dérouiller l’équipage qui s’enlisait dans une routine monotone.
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« Répondre #11 le: 13 Novembre 2015 à 11:17:58 » |
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Cela faisait plusieurs jours qu'ils attendaient, tirant des bords et arpentant les mêmes eaux chaudes et claires des caraïbes.
Pas loin � L'ouest quelques cayes pouvait leur offrir refuge � la vue de leur tirant d'eau.
Le regard baissé sur les planches humides du tillac, le dos courbé et la tête enfoncée dans les épaules; pareil � un chien qui craignait son maître Clémence était occupée � nettoyer et pont. Le maître d'équipage avait été assez clair et elle avait peur que ce dernier n'abuse de ses pouvoirs pour lui faire payer son insubordination. Elle savait que le capitaine ne serait pas de ceux qui empêcheraient les lourdes sentences d'être appliquées et de ceux qui accueilleraient une femme qui les aurait dupés pendant plusieurs jours.
Une voix forte l'appela, plusieurs fois.
- Gamin! Elle finit par lever la tête se rendant compte qu'on s'adresser � elle. Il s'agissait d'un homme large d'épaule, chauve, avec une épaisse barbe qui ferait penser que ses cheveux ont décidé de migrer sur son menton. J'espère que lorsque tu auras des poils qui pousseront tu auras aussi l'ouïe qui se développera. Viens nous aider on doit réorienter la vergue de la grande voile. - Je peux pas! L'quartier maitre m'a ordonné de nettoyer le pont. - J'l'emmerde ce con de Bradouic. On a besoin de tout le monde de dispo. Et s'il vient te chercher des poux par la sainte vierge je m'occupe de lui! Hurla l'imposant marin.
Clémence laissa, ravie, son torchon et courut aider les quatre marins � tirer sur le bras de vergue bâbord afin de mieux gonfler la voile. Le marin était surnommé Hipst, personne ne sait pourquoi d'ailleurs, c'était un homme compétent et ambitieux, il visait le poste de maitre d'équipage, ce qui enrageait Bradouic. Hipst était une de ces personnes qui arrive � se faire des amis rapidement, � inspirer confiance et � se soucier d'autrui. Il était plusieurs fois intervenu en faveur de Clémence alors que cette dernière grognait sur le maître d'équipage qui plus d'une fois s'était contenté de répondre avec ses poings.
L'épaisse corde, gorgée de sel, passait entre les mains, frottant et irritant la peau, et malgré la pression du vent ils réussirent sans trop de mal � régler correctement la voile. Alors qu'ils frappaient le bout � un taquet une voix venant du petit hunier se fit entendre. - Voile!! Voile a Bâbord. Deux voiles! Tout l'équipage se rua vers le bastingage, le capitaine sur la dunette ne fut pas une exception.
En effet au loin, une minuscule silhouette se dessinait au dessus de la ligne d'horizon. Le capitaine passa quelque temps � l'observer � la lunette puis alla sur l'autre bord, tandis que le maître d'équipage et le quartier maître remettaient les matelots � leur occupations. Leur tentative fut vaine, tout le monde attendait de savoir ce qu'il en était. Le capitaine se tourna alors vers l'équipage.
- Envoyez le signal! Ordonna t-il dans un hurlement rauque. Le sifflet du maître d'équipage retentit. Tout le monde s'activa � rentrer et carguer la grande voile, uniquement. Rapidement, les exercices effectués avaient porté leur fruit, elle fut pliée et saisie.
Le capitaine n'ordonna pas de changement de cap, le route s'approchait déj� de celle du convoi avec un angle de 10°. Il regardait sur tribord, au loin � plusieurs miles se trouvait un autre navire pirate. Ce dernier accusa réception en levant sa grande voile et attendit � son tour que le troisième navire, hors de vu du navire sur lequel était Clémence, accuse � son tour réception. Il ne fallut pas moins de vingt minutes pour voir la grande voile du navire du capitaine Sunny retomber, indiquant ainsi que les autres navires étaient au courant qu'un convoi avait été remarqué.
La grande voile fut baissée, tandis qu'on remontait la misaine. Le captaine Robert, espérait pouvoir faire passer ses manœuvres pour des exercices.
Victor réussit � se frayer un chemin jusqu'� son ami. Il attrapa la drisse et tira dessus, tout sourire. - Enfin de l'action! Clémence eut un petit sourire. - Tache de pas y rester. - Dieu m'en garde! Je découvre seulement la mer. Il reprit son souffle après avoir tiré sur le drisse. Et y a tellement plus à découvrir.
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« Répondre #12 le: 20 Novembre 2015 à 14:02:29 » |
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Plusieurs heures s’étaient écoulées depuis l’apparition du navire inconnu. Sur la frégate de course on l’observe avec intérêt. Tout le monde est paré pour un combat en règle si besoin. Gordon est encore remonté sur le pont pour prendre des nouvelles. L’ambiance est électrique et l’équipage s'interroge sur la suite des évènements � venir. Gordon s’adresse � son officier de pont. _ Alors ? _ Il est toujours sur le même relèvement Monsieur. _ Il fait route vers nous donc, cette fois c’est sûr. Il va nous croiser dans cinq heures si le vent ne change pas. _ Que fait-on ? _ Rien pour l’instant. Nous maintenons l’alerte et notre cap. Nous resterons dans le convoi tant qu’on n’en saura pas plus. _ Bien Monsieur.
Gordon était reparti dans sa cabine étudier encore une fois ses cartes, pour peaufiner un peu plus sa stratégie dans l’éventualité d’une attaque. Pour lui, le convoi devait être attaqué � un moment donné, ça ne faisait pas de doute. Trop de mystères entouraient cette expédition pour ne pas convoiter l’intérêt de la piraterie locale.
Il est sur ses cartes depuis environ vingts minutes, quand soudain il entend la cloche sonner l’alarme. Il sort de sa cabine quand un officier se précipite dans le couloir vers lui. _ Que se passe-t’il ? Pourquoi cette alarme ? lui demande Gordon intrigué. _ Une… Une deuxième voile Monsieur, sur tribord, en arrière de l’autre navire ! _ Ça y est nous y voil� . Je me doutais bien qu’il ne serait pas seul. Allons voir ça. Sur le tillac l'excitation est grandissante. Gordon, accoudé au bastingage, est entouré de ses officiers supérieurs. Tous scrutent � l’aide de leur longue vue ce nouvel intrus. Gordon est persuadé que ces navires font route ensemble. _ Même cap que le premier visiblement. Ils se suivent � bonne distance l’un de l’autre constate Gordon. _ Le deuxième � l’air d’être plus gros, il a plus de voile. _ Et sûrement mieux armé conclu un deuxième officier. L’air de rien, tout en observant derrière leur longue vue, tous les officiers attendent les décisions de Gordon. Après un court temps de réflexion, il replie sa lunette, puis donne enfin ses ordres. _ Au poste de manœuvre ! La barre 10 � droite ! _ La barre 10 � droite !... A droite 10 ! répond le timonier. _ Larguez toute la toile ! Chargez au boulet et mettez en batterie les deux bordées, uniquement les canons. Vous attendrez mes ordres pour les couleuvrines. Prévenez la Déesse oubliée de notre manoeuvre. Nous allons intercepter le premier navire. S’ils sont plusieurs il faudra les prendre de vitesse un par un avant qu’ils se regroupent. Nous allons voir � qui on a affaire ! _ Et s’ils sont pacifiques ? demande l’officier en second resté avec lui. _ Alors rien qu’� la vue de nos canons ils s’écarteront de notre route. Sinon nous les coulerons. Et pas de sommation, il faudra tirer pour toucher. Les munitions sont assez chères comme ça pour en gaspiller bêtement ! _ Que va faire le navire amiral ? _ Ces ronds-de-cuir resteront � leur place j’espère. Je ne veux pas les voir dans mes pattes. Maintenant exécution ! Ils vont voir, ces barbares, de quel bois je me chauffe ! _ A vos ordres Monsieur !
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« Dernière édition: 21 Novembre 2015 à 10:31:40 par Taranis »
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Tant qu'à faire, que de faire, autant bien faire.
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« Répondre #13 le: 11 Avril 2016 à 17:40:12 » |
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Le Capitaine Reaver au commande de son Navire semblait confiant, le bel homme vêtu d'une longue veste blanche et ouvert ayant pour col une fourrure noir et quelques attaches similaires � des ceintures, il avait pour haut une simple chemise et un gilet pardessus celle-ci avec une sorte de chaîne qui traverser le thorax,il portait un simple pantalon noir avec une ceinture de cuir marron, accroché � celle-ci un pistolet � silex orné de plaque dorée au niveau du canon et sur le crosse, de l'autre côté ce trouvait un simple sabre avec une poignée, en dessous de celle-ci se trouve une boule ou une perle rouge se situé en son milieu, la lame pour le reste était assez banale. Ce Capitaine, charmant et fringué vogué sur son brigantin deux canons, en effet il débuter tout juste dans la piraterie.
- Hol� ! Mathurins ! Je vous propose ce qui s'avère être un discours encourageant ! Fiers pirates, écoutez-moi ! L'on m'apprit d'un bois-sans-soif que la route s'avérer dangereuse... Mille sabords ! Il s'avère que j'ai dit deux fois ce maudit mot ! M'enfin, je suis encore jeune... Bref, comme je le disais, il est possible que nous nous rendons dans un charment lieu mit � feu et � sang.., dit-il d'un air plutôt distrait et gai afin d'accentuer l'ironie, vous risquez donc de mourir... - Oh mon dieu ! Répliqua l'un des matelots.
L'on entendit alors un coup de feu, qui fit fuir les mouettes alentours, nous retrouvâmes alors notre bon Capitaine entrain de recharger son arme tendis que les autres pirates du Reaver semblé plutôt effrayer � la vu du cadavre et de ce qui pourrait leur arriver.
- Bref, lui, on lui dit Atchao... Et je continues bien entendu. Mourir c'est quoi ? Certe le paradis est incertain, car seul des dits "prophètes" ont criaient pendant leur existances et ce au fil des génération l'existence de dieu, et de qui a derrière la vie. Dites vous bien une choses mathurins, l'homme finit de charger son arme et jeta celle-ci en l'air avant de laisser sa hanche pencher sur le côté, la vie, c'est juste passer le temps jusqu'� notre mort.
Le canon de l'arme atterrit alors sur le holster.
- Tous � vos postes exécution matelots !
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Journalisée
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