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Auteur Fil de discussion: Agonie La Belle arrive à Basse-Terre  (Lu 3912 fois)
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« le: 27 Septembre 2007 à 23:31:49 »

Agonie et ses compagnons accostèrent au port de Basse-Terre. Rackman proposa de rester pour garder la baleinière.
-On est jamais trop prudent, avec tout les rapaces qui rodent sur l'ile, fit-il en attachant les amarres à un poteau.
-C'est l'hopital qui se fout de la charité, s'esclaffa Agonie la Belle. Je me rappelle toutes les fois où tout deux nous nous sommes échappés �  bord d'une embarcation volée!
-Nous avons toujours agis dans le besoin, répliqua Rackman. Si un inconscient �  l'envie suicidaire de nous faucher notre unique moyen de transport...
Le vieil anglais montra la crosse d'un pistolet �  silex coincé dans son ceinturon. Il ajouta:
-Mais j'essayerai de faire quelques courses si l'occasion se présente. Vous inquiétez pas.
-Entendu Jack, fit Cayenne en opinant du chef. A tout à l'heure!
Le créole tourna les talons et s'élanca en direction du bourg, suivit d'Agonie la Belle et de sa fille Aurora.
-Dis-moi Cayenne, glissa Agonie, tu crois que c'ets raisonnable de laisser Rackman tout seul avec la coque de noix ? C'est un vieil homme, il n'a plus tout ses réflexes, il n'impressionnera pas grand monde....
-Ne t'inquiète pas, je suis sur que Jack peut se débrouiller tout seul. Il est armé, c'est déj�  suffisant.
Agonie fit une moue dubitative, quand il entendirent derrirère eux l'anglais aboyer:
-Qu'est-ce que tu regardes toi ?! Tires-toi d'ici espèce de saligaud avant que je ne t'explose le cr� ne !!!
Le français se retourna et vit Rackman qui avait tiré son pistolet et qui fixait férocement un passant qui s'enfuyait �  toutes jambes.
Agonie pouffa, et tous trois continuèrent leur marche. Cayenne avait prévu de les mener au quartier le plus mal fammé de la ville, pour y rencontrer un ami aubergiste. Sur la route, Agonie la Belle commenca �  enseigner �  sa fille les règles de la flibuste:
-Vois-tu ma chérie, dans ce monde de brute, de tricheurs, d'assassins, n'hésite pas �  agir selon tes instincts, et garde toi d'écouter ta conscience, elle sera toujours de mauvais conseil. Pour commencer, apprends qu'il ne faut jamais te retrouver seule en ville sans argent. L'argent est la clé de tout. Si tu n'en a pas sur toi, les autres, eux, en ont. Tu dois donc voler. Voil�  pourquoi tu ne dois jamais écouter ta concience, sinon tu te retrouveras vite les mains liées. Remarque si tu voles aussi tu peux te retrouver les mains liées, mais bon on verra plus tard comment ne pas se faire prendre.
Premièrement tu choisis ta cible. Ensuite tu repères les signes extérieures de richesse, des bijoux, une bourse, n'importe quoi. Puis tu l'approches, et l� , laisse parler ton habilité! Sans oublier la discretion.
Il désigna un homme dans la foule vétu de brun.
-Tu vois ce type là-bas ? Avec la redingote brune et la canne ?
La jeune fille brune tendit le cou pour distinguer l'homme que son père lui montrait.
-Oui je vois lequel c'est. Mais tu devrais pas le montrer du doigt, il a dû avoir compris ce que tu mijotais.
-Non, t'en fais pas. Admire plutot l'artiste!
Agonie la Belle lui fit un large sourire et pressa le pas, allant �  la rencontre de l'homme en brun. Il finit par se cogner �  lui, et tout sourire porta la main gauche �  son front et courba l'échine en un simulacre de révérence.
-Toutes mes excuses, monsieur.
L'autre lui lanca un regard chargé de mépris et d'agacement et en grommelant une insulte contourna le français qui fit un pas de côté et s'inclina très bas en enlevant son large chapeau �  plumes. Puis sa fille le rejoignit, et tout deux reprirent la route, en essayant de rattraper Cayenne dans le courant de la foule.
-Alors ? demanda Aurora peu convaincue.
-Et alors, après avoir tiré sa réverence, l'artiste fit les comptes, déclara théatralement Agonie en exhibant sous le nez de l'adolescente une volumineuse bourse de velour noire. Il la fit sauter dans la paume de sa main pour faire tinter les pièces d'or. Aurora fit, incrédule:
-Mais...comment- t'as fait ? Je t'ai pas vu fouiller dans ses poches!
-Evidemment que tu m'as pas vu! s'esclaffa Agonie. Si tu m'avais vu, ca voudrait dire que d'autres gens m'auraient vu également. Lui n'a pas vu ma main droite parce que ma main gauche le ditrayait. Après, c'est une question de rapidité et de tact. Ca je peux te l'enseigner, mais c'est plus marrant d'apprendre tout seul.
Il rangea la bourse dans une poche intérieure de son long manteau.
-Maintenant, �  toi!
Sa fille le regarda d'un air interloqué.
-Quoi ? Tu veux que je le fasse ?
-Tu m'as demandé de t'apprendre! Nous avons vu la théorie, maintenant voyons la pratique. Je viens de t'expliquer comment approcher ta cible, après �  toi de te débrouiller!
-Okay, marmonna la jeune fille.
Tout en marchant elle chercha des yeux un passant richement habillé ou une femme portant un panier. Mais elle semblait trop timide pour oser entrer en collision volontaire avec un inconnu.
-Tu te décides chérie ?
Elle leva le visage vers celui de son père, élargit par un sourire sardonique.
-Bin...fit-elle pénaude.
-Pas facile de démarrer, hein ?! T'es droitière ou gauchère ?
-Droitière, répondit-elle.
-Bon alors, fit-il en lui prenant la main droite, pour que la personne que tu as choisie ne se méfie pas de toi, surtout tu ne regarde ni ses yeux ni son visage, et tu caches la main que tu vas utiliser, tu la met en retrain sur ton flanc, dans ton dos ou dans un pan de ta veste. Arrange-toi pour avoir quelque chose dans ta main gauche, et montre le bien �  ta cible une fois que tu es en face avec elle. Tu me suis ?
-Oui, je te suis, répondit-elle en souriant.
-Bien, et bah alors vas-y. Et n'aie pas peur d'aller vers les gens, c'est important le contact!
-Pas besoin, répliqua-t'elle d'un air insolent. J'ai fini.
-Hein?! Comment-ca t'as fini ?
-J'ai fini, j'ai réussi! répéta-t'elle. J'ai ta bourse.
Le pirate haussa les sourcils en la voyant tendre la petite sacoche noire. Il sembla =hors de lui et gronda:
-Sale petite garce! Comment-as-tu osé...?
Puis il se tut, et rigola en montrant sa dentition éclatante.
-je n'ai même pas eu besoin de détourner ton attention, remarqua-t'elle. Et j'ai utilisé ma main gauche.
-Bien joué Aurora, l�  vraiment tu m'as bien eu! Pas de doute tu tiens bien de moi!
-Je me demande si je dois bien le prendre, fit la jeune fille.
-Evidemment que tu dois bien le prendre, dit Agonie en passant un bras sur ses jeunes épaules. Je suis ton père. Et j'ai encore plein de trucs �  t'apprendre. Mais nosu reprendrons plus tard, je crois que nous sommes arrivés.
-Ha bon ?émit l'adolescente en voyant Cayenne leur faisant signe.
Il s'était arreté au tournant d'une rue tordue, sombre, uniquement éclairée apr des torches et des lampions suspendus aux fenêtres. Des mendiants fumant la pipe, le cigare ou d'autres substances étaient allongées pareisseusement �  terre. Une faible musique émanait de l'autre coté de l'allée.
-Nous y sommes, leur annonca Cayenne.
-C'est bien prudent de traverser cet endroit ? Ca sent le coupe gorge �  plein nez, objecta Aurora.
-C'est justement le meilleur endroit pour trouver l'homme que nous cherchons, expliqua Cayenne. Alors attention �  vos poches, �  vos doigts, �  vos oreilles, �  vos bottes et �  vos dents.
-Vois-tu ma chérie, comparé aux gens qui vivent dans cette rue, je suis plus maladroit qu'un ivrogne. Un de ces mendiants que tu vois l� -bas pourrait te dépouiller de tout tes vêtements que tu ne t'en rendrais même pas compte une fois arrivé de l'autre coté!
Il éclata de rire en voyant sa fille scruter avec apréhension l'étroite et ténebreuses allée, et lui chuchota avec avec une pexression paternelle surle visage:
-Ne crains rien, papa est avec toi et il étripera tout ceux qui oserait faire du mal �  sa petite fille adorée.
-J'ai pas besoin que tu me protège vieux macaque! protesta-t'elle en sortant son pistolet.
-HAHA! Alors en avant Anne Bowie!
Tous trois s'élancèrent prudemment dans la rue où flottait une atmosphère malsaine.  
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