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Auteur Fil de discussion: Histoire des plus fameux pyrates. (D.Defoé)  (Lu 13428 fois)
niakine
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« le: 18 Novembre 2007 à 19:59:35 »

A tous les frères , dans les sept mers...

Si vous vous intéressez �  l'histoire de la piraterie maritime , je me permets de vous conseiller un ouvrage excellent. C'est , je crois , le plus important ouvrage sur la piraterie de tous les temps. Publié une première fois en l'an de grâce 1724 par un mystérieux cap'tain Johnson (qui fut identifié comme un alias de Daniel Defoé en personne bien plus tard).
Le livre :"Histoires des plus fameux pyrates" en deux parties ("Les Chemins de Fortunes" tome1 et "Le Grand Rêve Flibustier" tome 2) est tout simplement excellent.
Les plus fameux pirates de l'époque y sont étudiés , historiquement c'est la référence !
On y apprend par exemple que les pirates étaient des braves , des bandits sociaux ne respectant pas grand chose: ni l'autorité , ni le clergé. Des anarchistes d'avant garde en quelques sortes qui partageaient tout en parts égales et qui n'hésitaient pas �  destituer leur capitaine si celui ci était incompétent. Le capitaine avait une autorité relative  (sauf pendant le combat) , c'est l'équipage en entier qui décidait de la marche �  suivre lors de pourparlers devant une bassine de punch... On y explique aussi comment ils châtiaient les capitaine des vaisseaux qu'ils arraisonnaient si  ils avaient étés trop cruels envers leurs équipages, on y parle encore de leurs procès et des réponses insolentes qu'ils envoyaient au nez de leurs juges...
C'étaient peut être les seules hommes vraiement libres que l'histoire humaine a engendré. Et ce deux sciecles avant Marx et Bakounine.   
Le tout écrit clairement et sans fioritures.
Vraiment excellent , je vous le recommande !

Salut et accolade.  
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« Répondre #1 le: 18 Février 2008 à 17:03:27 »

Un pirate français d'exceptions �  la destiné tragique...Histroire vraie:

Jean-David Nau, dit François l'Olonnais le cruel, l'Olonnais, l'Olonnois, Lolonois, Lolona, est considéré comme l'un des pirates les plus cruels et sanguinaires toutes époques confondues.

D'origine française, né aux Sables d'Olonne en 1630, il commit ses principaux actes de piraterie en compagnie de Michel le Basque. Après avoir fait naufrage en 1669 sur la côte de Darién, au Panamá, il est capturé puis est haché, rôti et mangé par des Indiens cannibales.

Contexte historique 

Tous les flibustiers sans exception, qu'ils soient Français, Hollandais, Anglais ou Indiens, étaient unis inconditionnellement par leur haine de l'Empire colonial espagnol. Après avoir pratiquement exterminé les peuples indigènes d'Amérique et soumis les Pays-Bas, les Espagnols entendaient, avec la bénédiction du Pape, régner en maître sur un continent entier, immensément riche. Pour ces raisons, les flibustiers s'estimaient en droit de combattre les Espagnols pour leur reprendre l'or et l'argent qu'ils avaient pillés et pour se l'approprier.

Certains étaient poussé par une motivation extrêmement forte, comme Daniel Monbars, dit « L'Exterminateur », Bartholoméo le Portugais ou encore Roche Brasileiro, dit « Le Roc ». Mais l'un des capitaines flibustiers les plus connus est le boucanier Jean-David Nau, dit l'Olonnois, et souvent nommé Lolonois ou même Lolona. Arrivé dans sa jeunesse aux Caraïbes, il avait dû subir les trois années d'esclavage avant d'être admis dans la société des boucaniers. Les années qu'il connaît alors dans la forêt, avec le danger permanent d'être fait prisonnier par les lanciers espagnols et d'être brûlé vivant, font naître en lui une haine sans limite contre les Espagnols.

 L'Olonnais devient pirate 

Après plusieurs années de chasse, le jeune boucanier décide de prendre la mer comme flibustier. Devenu pirate, l'Olonnois fait la preuve de son courage et de sa décision, si bien que le jour où le capitaine tombe au combat, on l'élit capitaine. Malgré plusieurs prises, il perd son navire dans une violente tempête. Toutefois sa réputation de capitaine corsaire lui permet, avec le soutien de Frédérick Deschamps de La Place, le gouverneur français de la Tortue (Haïti), d'armer rapidement une nouvelle unité. L'Olonnois commence �  acquérir une telle réputation de cruauté vis-� -vis de ses prisonniers que tous les navires espagnols, toutes les villes combattent contre lui jusqu'au dernier homme.

Après plusieurs bonnes prises, il fait naufrage non loin de Campêche au Mexique. Lorsque les Espagnols le débusquent, ils abattent tout l'équipage. L'Olonnois n'échappe �  la mort qu'en se barbouillant de sang et en se cachant sous des cadavres. Dès le départ des Espagnols, il revêt l'uniforme d'un Espagnol, gagne Campêche, convainc quelques esclaves avec lesquels il s'empare d'un canot et revient �  la rame �  la Tortue. De nouveau, l'Olonnois parvient, avec l'aide du gouverneur, �  armer un navire. Tandis que les Espagnols fêtent leur victoire sur le pirate qu'ils craignaient tant, l'Olonnois guette déj�  sur son troisième navire les galions espagnols devant La Havane.

 La prise de Maracaïbo 

C'est avec Michel le Basque, autre grand chef flibustier, que l'Olonnois entreprend en 1666 la première grande expédition de flibustiers contre le continent sud-américain. Les deux hommes réunissent pour cette campagne huit voiliers et un corps de débarquement de 650 hommes sous leurs ordres. Sur le chemin de Maracaïbo (aujourd'hui au Venezuela), objectif de leur raid, ils s'emparent de quelques bonnes prises, dont un grand voilier espagnol chargé de cacao et de 300 000 talers d'argent.

Maracaibo, située �  l'extrémité du lac du même nom, est reliée �  la mer par un étroit chenal défendu par un fort. L'Olonnois et le Basque débarquent leurs troupes hors de portée des canons du fort et le prennent d'assaut. Puis ils font route dans le chenal et attaquent la ville, qui comptait alors 4 000 habitants, et qui se défend âprement. Alors qu'ils sont encore occupés �  piller, les flibustiers apprennent qu'un détachement espagnol a été envoyé en renfort. L'Olonnois marche �  la rencontre de cette troupe avec un groupe de 380 hommes, et les met en pièces non loin de la petite ville de Gibraltar. Les Espagnols perdent 500 hommes, tandis que les flibustiers ne comptent que 40 morts et 30 blessés. L'Olonnois passe six semaines dans la ville de Gibraltar, qu'il met �  sac, réunissant un riche butin. Mais une épidémie se déclare dans les rangs des pirates. Ils mettent alors la ville en feu et reviennent vers Maracaïbo, qu'ils pillent �  nouveau, cette fois radicalement. Le butin des flibustiers s'élève �  260 000 pièces de huit réaux et environ 100 000 couronnes d'objets de culte et de bijoux.

Après la prise de la ville vénézuélienne, l'Olonnois envisage de dévaster et de piller un pays tout entier, le Nicaragua espagnol. Fort de son succès �  Maracaïbo, il rassemble six navires et 700 flibustiers. Le premier objectif de la campagne est le cap Gracia a Dios (aujourd'hui au Honduras), mais la flottille est prise par la tempête et les courants poussent les flibustiers dans le golfe du Honduras. Ils décident de « nettoyer » les côtes du golfe, c'est-� -dire de les piller jusqu'�  ce que les conditions météo leur permettent de poursuivre leur expédition. Leurs victimes sont de petites agglomérations de pêcheurs de tortues, généralement des Indiens. Les flibustiers détruisent leurs cabanes et volent leurs embarcations, sapant ainsi les bases de l'existence de ces Indiens. Leur butin est maigre, mais la haine qu'ils éveillent est puissante.


 L'Olonnois le cruel

Leur première proie, de quelque importance, est un voilier espagnol armé de 20 canons, �  Puerto Caballo. L'Olonnois se décide �  marcher vers l'intérieur des terres. Il force des prisonniers �  lui servir de guides vers la ville de San Pedro. La progression est difficile pour les flibustiers, non seulement �  cause des obstacles naturels, mais aussi du fait des attaques incessantes des Espagnols qui ont été informés des projets de l'Olonnois. Au cours de cette marche, rapporte Oexmelin (ou Exquemelin) [1], l'Olonnois exerce contre les prisonniers espagnols la cruauté qui lui est usuelle :

- « II avait pour habitude de tailler en pièces et d'arracher la langue aux personnes qui n'avouaient rien sous la torture. S'il l'avait pu, il aurait aimé procéder de même avec tous les Espagnols. Souvent, il arrivait que quelques-uns de ces malheureux prisonniers, sous la torture, promettent de montrer l'endroit où se cachaient leurs compatriotes avec leurs richesses. Ensuite, s'ils ne retrouvaient pas cet endroit, ils mouraient d'une mort plus cruelle que leurs camarades ».
Oexmelin affirme même dans son livre que l'Olonnois ouvrit un jour la poitrine d'un Espagnol d'un coup de sabre et lui arracha le cœur encore palpitant.

Oexmellin, qui a été chirurgien des Frères de la côte au XVIIe siècle, rapporte aussi l’anecdote suivante. À la tête d’une vingtaine d’hommes, il vint mouiller devant Cuba où il s’empare d’un vaisseau espagnol qui devait lui livrer la chasse. Il apprend qu’�  son bord se trouvait un bourreau spécialement engagé par le gouverneur pour le faire pendre ainsi que tous ces hommes.

- «L’Olonois, �  ces mots de bourreau et de pendre, devint tout furieux ; dans ce moment il fit ouvrir l’écoutille par laquelle il commanda aux Espagnols de monter un �  un ; et �  mesure qu’ils montaient, il leur coupait la tête avec son sabre. Il fit ce carnage seul et jusqu’au dernier.»[2]
↑ Alexandre-Olivier Exquemelin, Histoire des aventuriers flibustiers, Première édition intégrale et critique (1686), Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, 2005
↑ Cité par : HAZARD, Paul, La crise de la conscience européenne 1680-1715, Paris, Fayard, (1935), 1968, p. 340.

 Des conquêtes rares et difficiles 

Après une forte résistance des soldats espagnols, San Pedro (Mexique) tombe entre les mains des flibustiers. Mais la plupart des habitants se sont déj�  enfuis, et ont eu le temps de mettre leurs biens en sécurité. Sans grand butin, l'Olonnois fait mettre le feu �  la ville et revient �  la côte, fortement affaibli. Bien que l'insatisfaction soit grande chez les flibustiers après cette longue période sans succès et très coûteuse en vies humaines, l'Olonnois, en faisant miroiter l'espoir d'une riche prise, parvient encore �  conserver en main ses hommes.

Lorsque le navire espagnol attendu arrive enfin, après trois mois, il s'avère que c'est un adversaire difficile, avec 41 bouches �  feu et 130 hommes. Mais les flibustiers veulent leur butin et attaquent, téméraires. Tandis que les grands bâtiments prennent l'Espagnol sous leur feu, les flibustiers s'approchent de l'autre bord, répartis en quatre canots, et le prennent. Ils n'y trouvent ni or ni argent : le navire espagnol est chargé de papier et d'acier. Cette nouvelle déception est si forte que les flibustiers en perdent leur cohésion. Une partie de la troupe repart �  la Tortue sous le commandement d'un nouveau capitaine élu, Vauquelin. Une seconde partie, sous les ordres de Pierre le Picard, poursuit sa quête de butin indépendamment, d'ailleurs avec peu de succès. L'Olonnois reste avec 300 hommes dans le golfe du Honduras, et attend des prises qui ne viennent pas. La chance a quitté le capitaine si heureux jusqu'ici.


 La fin de l'Olonnais 

Il échoue son navire sur un banc de sable. L'équipage est affamé. Malgré tous les efforts (on débarque les canons et le gréement), le navire ne se remet pas �  flot. Pendant six mois, l'Olonnois doit se défendre contre les attaques incessantes des Indiens, puis, avec 150 hommes seulement, il atteint, �  bord de barques �  fond plat qu'ils ont construites, l'embouchure du Rio San Juan, qui mène au lac Nicaragua. Mais les Indiens et les Espagnols les repoussent. Il continue �  la voile le long des côtes du golfe de Darién. Descendu �  terre pour trouver des vivres et de l'eau douce, il est fait prisonnier par les Indiens. Il s'agissait certainement de cannibales, puisque le récit d'Oexmelin se termine par ces mots : « Ils le hachèrent par quartiers, le firent rôtir et le mangèrent ».










   
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« Répondre #2 le: 18 Février 2008 à 17:07:25 »

La légende de barbe noire

Barbe Noire
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Barbe Noire (vers 1680 - 22 novembre 1718), également connu sous le nom d'Edward Teach, Edward Thatch, Tash ou Tach et Edward Drummond (supposément son vrai nom et celui que lui donne Daniel Defoe) est un pirate anglais qui régna par la terreur sur les Caraïbes de 1716 �  1718.

Barbe Noire avait l'habitude de porter, au combat ou non, plusieurs épées, couteaux et six pistolets. Il était connu également pour son habileté �  coudre le chanvre et il avait l'habitude, avant les assauts, d'allumer des mèches de poudre �  canon dans son abondante barbe noire, ce qui lui valut son surnom.
Cependant, cette habitude rencontre le scepticisme de certains historiens. En effet, il est possible que cette image de « pirate �  la barbe de flammes » ne soit qu'une des nombreuses exagérations dues �  la notoriété toute particulière du personnage. Une autre version serait qu'il cachait des mèches �  canon sous son chapeau et en attachait les tresses de sa barbe.


 Vie et aventures  [modifier]
 
Le pavillon de Barbe Noire :
diable tenant une lance qui transperce un cœur et qui tient un sablier dans son autre main pour signifier la fuite du temps.On ne connaît pas bien la jeunesse de Barbe Noire. Il serait né en 1680 �  Bristol en Angleterre. Sa carrière maritime commence sur un navire corsaire patrouillant les eaux proches de la Jamaïque pendant la guerre de Succession d'Espagne (1701 - 1714). En 1716, il rencontre �  New Providence le pirate Benjamin Hornigold et rejoint son équipage. Il devient capitaine alors qu'il est au service de Hornigold le 28 novembre 1717 : ils capturent La Concorde, un navire français en provenance de Nantes et transportant des esclaves, près de la Martinique. Selon le gouverneur de l'île, Edward Teach commandait deux navires pirates britanniques, armés l'un de huit canons, l'autre de douze et embarquant un total de 250 hommes. La Concorde est un véritable trésor : une frégate de 300 tonnes armée de 40 canons, qui avait sillonné les côtes africaines et capturé de nombreux navires britanniques, hollandais et portugais. Barbe Noire lui donne le nom de Queen Anne's Revenge (La Vengeance de la Reine Anne).

Ils pillent six autres navires en 1717, sur la côte américaine et dans les Caraïbes. Vers la fin de l'année, ils capturent un navire français chargé d'or, de pierres précieuses et d'autres richesses, après quoi les deux pirates se séparent : Barbe Noire se dirige vers l'Amérique alors que Benjamin Hornigold retourne �  New Providence.

Durant les deux années qui suivent, Barbe Noire se forge une solide réputation de pirate téméraire et cruel en attaquant régulièrement les installations navales et côtières des Antilles et de la côte atlantique de l'Amérique du Nord. Cette notoriété est renforcée lorsqu'il sort victorieux d'un duel contre le Scarborough, un bâtiment de guerre de la couronne de Grande-Bretagne armé de 30 canons.

Il continue d'attaquer les navires marchands, les forçant �  laisser ses hommes monter �  bord du navire et transborder toutes les richesses, les alcools et les armes. Si l'équipage n'offre pas de résistance, Barbe Noire laisse le navire repartir et continuer sa route. Sinon, ils sont tous tués.

Barbe Noire installe plusieurs quartiers généraux aux Bahamas ainsi qu'en Caroline du Nord et en Caroline du Sud. Il vit essentiellement sur l'île de New Providence où on l'appelle souvent Magistrat de la République des Corsaires. Le Gouverneur de la Caroline du Nord, Charles Eden, reçoit régulièrement des parts du butin en échange d'une protection non officielle et plus tard d'un pardon royal. Barbe Noire sera ensuite forcé de quitter New Providence lorsque le Gouverneur Woodes Rogers lance la chasse aux pirates.

 
La décapitation de Barbe NoireBarbe Noire retourne �  la piraterie quelques semaines plus tard. En 1718, il bloque le port de Charleston. Il capture le fils de Woodes Rogers et demande une rançon : liberté contre médicaments. Face �  l'augmentation du nombre de ses attaques, Charles Eden perd patience et envoie des troupes �  sa poursuite. Barbe Noire est acculé par le Pearl, un bâtiment de guerre de la Couronne de Grande-Bretagne dirigé par Robert Maynard, au large des côtes d'Ocracoke. Il reçoit plus de 25 blessures dont 5 par balles au cours d'une lutte devenue célèbre avant de mourir et d'être décapité par Maynard. Sa tête sera placée en guise de trophée sur le beaupré du Pearl. Une légende raconte que son corps après avoir été jeté �  la mer, aurait fait 2 fois le tour du bateau �  la nage avant de couler.

Comme beaucoup d'autres pirates célèbres, Barbe Noire est devenu une légende. On le représente avec une barbe tressée, aux bouts fumants, et avec des pistolets accrochés aux cartouchières qui lui bardent le torse. Il fait l'objet de documentaires, de films et de livres. Son bateau n'a jamais été retrouvé ainsi que son trésor.

   
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« Répondre #3 le: 18 Février 2008 à 17:09:41 »

Bartholomew Roberts
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Pour les articles homonymes, voir Roberts.
Bartholomew Roberts (1682 - 10 février 1722), boucanier britannique de son vrai nom John Roberts, dit Le Baronet Noir, alias Le Portugais[réf. nécessaire], était un des pirates les plus célèbres de son époque.

Né �  Casnewydd-Bach, près de Haverfordwest dans le Pembrokeshire au Pays de Galles, on raconte qu’il a mené la carrière de pirate la plus réussie de toute l’histoire, en capturant plusieurs centaines de navires (jusqu’�  22 navires en une seule prise) en seulement deux ans.

Sommaire
1 Ses premiers pas
2 L’âge d’or des pirates des Caraïbes
3 À l’assaut de la Martinique
4 Le pillage des côtes africaines
5 La dernière bataille
6 Le mystère reste entier
7 Voir aussi
 


 Ses premiers pas  À l’âge de 37 ans, il embarque en tant que second �  bord du navire Princess, destiné au transport d’esclave, qui sera capturé en février 1720 par le pirate Howel Davis �  Anomabu près de la Côte-d'Or (colonie britannique) (devenue le Ghana aujourd’hui). Six semaines après sa capture (certains parlent plutôt de 4 semaines), la flottille de Howel Davis est prise en embuscade par le Gouverneur de l’île de Príncipe (Île du Prince). Au cours de la bataille, Howel Davis est lui-même tué. Bartholomew Roberts, décrit comme un homme grand et noir, a eu le temps, en quelques semaines, de montrer son talent et sa supériorité au combat ; il est alors élu capitaine du bateau pirate Royal Rover par son équipage. À cette occasion, Bartholomew Roberts aurait dit �  ses hommes :

Il vaut mieux être un commandant qu’un homme normal, puisque j’ai plongé mes mains dans l’eau boueuse et dois être un pirate.
Plus tard, il dirigera successivement le Fortune, le Royal Fortune, et le Good Fortune. Il subsiste cependant de nombreuses imprécisions sur le nombre de navires qui portèrent ces noms, on pense qu’il y aurait eu un seul Fortune, deux Royal Fortune et un seul Good Fortune.


 L’âge d’or des pirates des Caraïbes 
Quittant l’île de Príncipe (Île du Prince, devenue aujourd’hui Sao Tomé-et-Principe), Bartholomew Roberts fait route avec le Royal Rover vers le Brésil. Au cours de ce trajet, il capture un navire hollandais et coule un navire britannique transportant des esclaves. En septembre 1720, le Royal Rover croise la route d’un convoi de 42 navires marchands portugais, escortés par 2 navires de combat (chacun équipé de 70 canons). Bartholomew Roberts décide d’attaquer ce convoi et capture, entre autres, un navire plus gros que le Royal Rover, �  bord duquel se trouvent un quantité importante de pièces d’or, d’une valeur de plus de 30 000 livres sterling. Pendant que Bartholomew Roberts’ se trouve �  bord d’un des autres navires capturés, Walter Kennedy, qui était aux commandes en l’absence de son capitaine, s’enfuit avec ce navire chargé d’or et le Royal Rover. Bartholomew Roberts donne alors au sloop sur lequel il se trouve le nom de Fortune, pille 4 autres navires et doit s’enfuir avec ce qui restait de son équipage pour échapper �  un navire britannique lancé �  leur poursuite.

En juin 1720, Bartholomew Roberts écume les côtes du Nouveau Monde, capturant 26 sloops et 150 bateaux de pêche et détruisant de nombreuses constructions et machines. Il capture également une galère possédant 18 canons et l’échange contre un navire français possédant 28 canons, qu’il aurait renommé Royal Fortune. Bartholomew Roberts continue ensuite sa route vers le sud et pille au moins une douzaine de navires marchands britanniques.

En septembre 1720, Bartholomew Roberts atteint les Antilles où il attaque le port de Saint Kitts. Il y capture un navire et en coule deux autres. Il quitte le port et tente d’y retourner le lendemain, mais des tirs de canons endommagent le Royal Fortune et plusieurs autres navires, les forçant �  se rendre �  Saint-Barthélemy afin d’y être réparés. En octobre 1720, il repart �  l’attaque de Saint Kitts, où il pillera 15 navires britanniques et français.


 À l’assaut de la Martinique 
En janvier 1721, Bartholomew Roberts ajoute �  sa flotte un navire hollandais destiné au transport d’esclaves. Il l’utilise pour tromper les habitants de la Martinique : il passe sans encombres �  proximité des ports martiniquais, signalant aux Français son intention d’aller �  Sainte-Lucie pour y faire du commerce d’esclaves. Installé incognito �  Sainte-Lucie, Bartholomew Roberts n’a plus qu’�  attendre ses proies : il capture et détruit ainsi 14 navires français. Les prisonniers sont férocement torturés, certains sont tués. L’un des navires, un brigantin, devient alors le navire amiral de la flottille, Bartholomew Roberts le baptise Good Fortune. Il capture ensuite un bâtiment de guerre français, armé de 52 canons, �  bord duquel se trouve le Gouverneur de la Martinique. Après avoir pendu le Gouverneur, Bartholomew Roberts décide de garder son navire et le renomme Royal Fortune. Il conserve alors 3 navires dans sa flotte : le Fortune, le Royal Fortune, et le Good Fortune. C’est �  ce moment qu’il arrêta brutalement d’écumer la côte de la Nouvelle-Espagne, après avoir passé plus d’un an dans les Caraïbes infestées par la Royal Navy. Il traverse l’Atlantique afin de vendre ses marchandises de contrebande et piller la côte africaine.


 Le pillage des côtes africaines 
En avril 1721, Bartholomew Roberts’ devient plus tyrannique envers son équipage. Durant son trajet vers l’Afrique, le Good Fortune est volé par Thomas Anstis, qui le dirigeait alors. En juin 1721, Bartholomew Roberts atteint l’Afrique où il capture 4 navires (il n’en gardera qu’un seul, qu’il nommera le Ranger). Il met le cap vers le Libéria où il capture le Onslow, navire de la Compagnie Royale d'Afrique. Ce navire avait �  bord une cargaison d’une valeur de 9 000 livres sterling, Bartholomew Roberts décide de l’utiliser �  la place du Royal Fortune. Il prend ensuite pour cible la Côte d'Ivoire, où il capture au moins 6 navires et leur cargaison. Le 11 juin 1721, Bartholomew Roberts capture 11 navires transportant des esclaves, il demandera une rançon de 8 livres de poudre d’or par navire. Le capitaine de l’un des navires refuse de payer le tribut, Bartholomew Roberts coule son navire et tout ce qu’il transporte �  bord (équipage et esclaves inclus). Il ajoute alors un nouveau navire �  sa flotte : un bâtiment de guerre français, armé de 32 canons, qu’il renomme le Great Ranger. Il devient alors une menace pour les compagnies de commerce britanniques, qui lancent plusieurs chasseurs de pirates �  sa poursuite, dont l’Hirondelle, un navire de guerre envoyé en Afrique occidentale par la couronne britannique �  la poursuite des pirates, commandé par Chaloner Ogle


 La dernière bataille 
Sa carrière de capitaine pirate s’arrête brutalement en février 1722 près du Cap Lopez, au Gabon. Le 5 février 1722, un bâtiment de guerre britannique, l’Hirondelle attaque la flotte de Bartholomew Roberts. À ce moment, les avis sur la fin de l’aventure divergent. Certains pensent[précision nécessaire] que Bartholomew Roberts aurait confondu l’Hirondelle avec un navire marchand portugais et décide de l’attaquer. D’autres racontent que Chaloner Ogle aurait trouvé la flotte de Bartholomew Roberts ancrée sur la côte, la plupart des hommes saouls après avoir fêté une victoire de la veille ; Bartholomew Roberts aurait alors foncé avec le Royal Fortune en direction de l’Hirondelle, tentant ainsi de le prendre de vitesse avec l’aide du vent. Dans un cas comme dans l’autre, la fin de l’histoire est la même. Arrivé �  portée de tir, les canons du Swallow tirent une salve, le Royal Fortune riposte. Bartholomew Roberts est tué dès la première et dernière salve : une volée de chaînes tirée d’un canon lui brise les os du cou.

Avant qu’il n’ait pu être emporté par Chaloner Ogle, le corps de Bartholomew Roberts est jeté par-dessus bord, conformément �  son souhait de reposer dans la mer �  tout jamais. Son équipage tente désespérément de prendre la fuite mais sera vite rattrapé et faits prisonniers : ils ne peuvent plus naviguer tellement les mâts et les voiles de leurs navires sont endommagés. Ils seront jugés �  Cape Coast, au Ghana. 74 hommes sont acquittés, 70 pirates noirs retournent �  l’esclavage, 54 pirates sont pendus et 37 sont condamnés �  des peines plus légères. Peu de temps après ces événements, ce fut la fin de l’âge d’or de la piraterie.


 Le mystère reste entier 
Bartholomew Roberts n’était pas un pirate ordinaire. Voici quelques faits uniques �  son sujet :

Il était toujours bien habillé.
Il avait d’excellentes manières.
Il ne partageait pas sa cabine avec n’importe qui.
Il ne buvait pas d’alcool.
Il avait une excellente écriture manuscrite.
Il était toujours rasé de près.
Il aimait la musique classique et avait des musiciens �  bord de son navire.
Il avait intimé l’ordre �  ses hommes de jeter son corps �  la mer s’il mourait dans la bataille.
Ce fut lui qui fit entrer dans l'histoire une bonne partie du fameux Code des Pirates.
De ce fait, quelques historiens pensent que Bartholomew Roberts pourrait avoir été une femme, par exemple il pourrait avoir été Anne Bonny après qu’elle eut échappé �  la pendaison
   
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« Répondre #4 le: 18 Février 2008 à 17:10:35 »

Alvida la terrible : Selon la légende , Alvida a vécu vers l'an mille , elle refusa un mariage avec un prince Danois. Afin de fuir les répercussion de son choix, elle prit la mer �  la tête d'un équipage que l'on dit exclusivement composé de femmes. Elle sévit durant des années dans les mers du nord sans que nul ne puisse mettre un terme �  sa légende.
   
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« Répondre #5 le: 18 Février 2008 à 17:14:09 »

Khizir Khayr ad-Dîn (turc : Barbaros Hızır Hayreddin Paşa, arabe : خير الدين ḫayr ad-dīn, bienfait de la religion) (ou Chair ad Din, diminutif: Chaireddin, voire Cheireddin) dit Barberousse, grand amiral de l'Empire ottoman, frère cadet d'Arudj Reïs, né en 1467 dans l'île de Lesbos �  Mytilène, mort le 4 juillet 1546. Il fut avec Andrea Doria le plus grand marin de son temps.

Sommaire
1 Biographie
1.1 Bey d'Alger
1.2 À Istanbul
2 Bibliographie
 


 Biographie 
Yacoub Reïs, potier �  Mytilène, a quatre fils : Arudj, Elias, Ishac et Khizir. Les deux derniers sont potiers comme leur père, Arudj est marin. Il est capturé et esclave �  Rhodes. Khizir rassemble une grosse somme d'argent pour racheter son frère. Arudj parvient �  s'évader et Khizir revient �  son métier de potier. Par la suite, il rejoint son frère Arudj, qui déposa les Hafsides du trône de la Tunisie. Il ramène des musulmans et des juifs de l'Andalousie fuyant la pression de l'inquisition espagnole et les conversions de force décrétées par Isabelle la Catholique en 1492 vers l'Empire ottoman où le sultan Bayezid II leur avait donné refuge. Cela lui confère un grand prestige aux yeux des musulmans et c'est �  cette période qu'il acquiert son surnom de « Barberousse ».


 Bey d'Alger
Khizir s'était vu confier la régence sur Alger par son frère Arudj, pendant que celui-ci était parti conquérir l'Ouest de l'Algérie. Après la défaite de son frère, les populations cherchent �  se défaire de cette tutelle étrangère. Barberousse a alors l'idée de s'allier �  l'Empire ottoman. Il fait allégeance au sultan Sélim Ier qui lui donne la titre de pacha et de beylerbeyi, avec une troupe de 2 000 hommes munis d'artillerie puis même de 4 000 volontaires ayant le statut de janissaires.

Ces renforts arrivent �  point pour juguler la révolte des populations et pour parer �  un nouvel assaut espagnol (1519). Cependant, il est vaincu par une armée de Hafsides : il doit céder Alger et se replier sur Djidjelli Jijel. Il revient �  sa carrière de moudjahid pour reconstituer ses finances (1520-1525).

Il reprend ses conquêtes dès qu'il le peut. Il s'empare de Collo (1521) puis de Annaba (1522), puis de Constantine et enfin il reprend Alger, où les Kabyles qui l'en avaient chassé s'étaient rendus impopulaires (1525). Il réprime brutalement toute tentative de soulèvement — la forteresse espagnole du Peñon menace toujours la ville.

En 1529, Barberousse entreprend le siège du Peñon. Après trois semaines de bombardement d'artillerie, le commandant Martin de Vargas, trahissant les populations d'Alger, se rend avec 25 hommes. Il périt sous les coups de bâton (27 mai 1529). Barberousse fait raser la forteresse et emploie les pierres pour construire un môle de 200m de long et 25m de large, créant ainsi le port d'Alger. La flotte turque en fait son refuge habituel dans cette partie de la Méditerranée.

En 1531 l'amiral gênois Andrea Doria, au service de l'Espagne, se fait fort de le vaincre : il essuie une défaite historique. 400 Espagnols sont tués. Barberousse poursuit la flotte espagnole en déroute et ravage au passage les côtes italiennes et la Provence.

En 1533, Barberousse est nommé le grand amiral de la flotte ottomane par le sultan Soliman qui lui donna le nom de Khayr ad-Din. Il désigna son fils adoptif Hasan comme son successeur.

Ensuite, Barberousse cherche �  punir le sultan hafside et �  étendre le domaine islamique : il attaque la Tunisie. Il profite des dissensions des Hafsides pour entrer dans Tunis (août 1534). Il proclama la déchéance des Hafsides et installa une garnison �  Kairouan.

Les Espagnols, aidés par les Tunisiens inquiets de ces succès, sont appelés au secours par le sultan hafside détrôné, Moulay Hassan. Ils prennent La Goulette (Halq al-Wadi, Halq el-Oued), port de Tunis (14 juillet 1535) puis Tunis même, avec l'aide des habitants que Barberousse n'avait pas massacrés. Ils massacrent le tiers de la poplulation de la ville pendant trois jours, avec l'accord du roi hafside. Barberousse combat jusqu'a la dernière minute les hordes espagnoles et se replie �  (Annaba) où il trouve un soutien. Revenant �  son activité de corsaire, il prend Mahon (capitale de l'île de Minorque, dans l'archipel des Baléares), où il fait 6 000 prisonniers et un énorme butin (1536).


 À Istanbul
Le sultan Soliman l'appelle �  Istanbul pour diriger les opérations contre Charles Quint. Il participa �  la prise de Nice par la flotte française en 1543. De retour �  Istanbul, il y reste jusqu'�  sa mort en 1546. Il fut enterré au bord de la mer, dans un mausolée situé au quartier Beşiktaş, ancien port d'attache de la marine ottomane, sur la rive européenne du Bosphore.

En 1537, une expédition victorieuse de Barberousse enlève les Cyclades aux Vénitiens et les offre �  l'Empire ottoman.

   
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« Répondre #6 le: 18 Février 2008 à 17:15:08 »

Samuel Bellamy fut un flibustier anglais plus connu sous les noms de Black Sam ou encore Black Bellamy et surnommé Prince des Pirates.

Après une enfance passée dans le Devonshire, la légende raconte qu'il a quitté l'Angleterre pour le Nouveau Monde, en quête de fortune. Il y trouve quelqu’un pour financer une expédition �  la recherche de trésors espagnols coulés près des côtes de l’Amérique du Sud. Cette expédition est un échec et Bellamy rentre les mains vides.

Il se marie et fonde une famille près de Canterbury, mais l’appel de la mer est le plus fort : il se fait engager �  bord du navire de Benjamin Hornigold, connu pour sa générosité envers les prisonniers et son refus d’attaquer les navires anglais. Bellamy prend sa place de capitaine lorsque Hornigold cesse ses activités.

Bellamy rencontre ensuite de nombreux succès au cours sa carrière de pirate essentiellement dans les Antilles. Il est connu pour motiver ses troupes par de grands discours, art dans lequel il se considère lui-même talentueux. Il est toujours très préoccupé par le confort et le bien-être de son équipage et même de ses prisonniers.

Sa carrière s'arrête brusquement le 27 avril 1717, jour où il coule au large du Cap Cod dans le Massachusetts �  bord du Whydah Gally (Whydah est le nom d'un port de commerce africain, près de la Côte d'Ivoire ; Gally, ou Galley, signifie galère) - alors chargé de trésors provenant de plus de 53 navires - au cours d'un orage. Seuls deux hommes ont survécu : l'un a disparu dans les méandres de l'histoire, l'autre, Thomas Davis, déclarera �  son procès que le Whydah transportait 180 sacs d'or et d'argent lors du naufrage et alimentera le folklore du Cap Cod avec l'histoire de Bellamy et de la terrible tempête qui causa sa perte.

Barry Clifford et une équipe de plongeurs ont retrouvé son navire en 1984. Il en ont ramené des armes, des pièces de monnaie, des bijoux et différents autres objets.

il aurait dit cette phrase lors de son jugement en 1720(seulement il est sencé etre déja mort) "Ils nous condamnent, ces crapules, alors que la seule différence entre nous, c'est qu'ils volent les pauvres grâce �  la loi, et que nous pillons les riches armés de notre seul courage"

   
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« Répondre #7 le: 18 Février 2008 à 17:16:50 »

Jean Lafitte ou Laffite (né dans les années 1770 - date de décès inconnue) était un flibustier de nationalité Française qui écuma le Golfe du Mexique au début du XIXe siècle. Il créa son propre « Royaume de Barataria » dans les marais et les bayous près de La Nouvelle-Orléans afin de contrôler l'embouchure du Mississippi après l'achat de la Louisiane en 1803. Il aurait eut sous ses ordres environ 1 000 hommes. Il joua un rôle décisif en soutenant le général Andrew Jackson lors de la bataille de la Nouvelle-Orléans, en 1815. Il prit ensuite part au trafic des esclaves, qui était alors interdit. Le souvenir de son action est resté vif aux États-Unis, particulièrement en Louisiane et au Texas où plusieurs lieux portent son nom.

Sommaire
1 Biographie
 
  Biographie 
On suppose qu’il est né soit en France[1], soit sur l'île d'Hispanola, actuelle Haïti[2],[3]. Il quitte la France peu de temps après que celle-ci ait cédé la Louisiane aux États-Unis (en 1803) et retrouve son frère Pierre dans les Caraïbes afin d'y faire fortune. Il s'engage dans la contrebande et la flibusterie, opérant au nom de son Royaume de Barataria[4], ne reconnaissant de ce fait la souveraineté d’aucune autre nation.

 
Les itinéraires probablement empruntés par Lafitte pour se livrer �  la contrebande.Jean et Pierre s'installent �  Barataria près de la Louisiane récemment vendue par Napoléon aux américains en novembre 1803. Il faudra attendre dix ans avant que ce territoire ne devienne un État �  part entière et les frères Lafitte vont profiter de ces vides institutionnels et juridiques pour développer une économie parallèle. Barataria est un territoire difficile d'accès composé de trois îles principales toutes idéales pour dissimuler ses bases, sa flotte navale et les « produits de contrebande » : les esclaves qu'il a volés aux Espagnols. La navigation incessante de ses navires autour de ses possessions en interdit presque totalement l'accès[4].

En 1812, l'Angleterre entre en guerre contre les États-Unis, trente ans après la guerre d'indépendance. L'armée américaine est faible. Lafitte, avec 500 de ses hommes et des canons volés aux espagnols est sollicité par les anglais. Il décide de se ranger du côté Américain avec le général Andrew Jackson (qui deviendra Président des Etats Unis en 1829) qu'il avertit de l'imminence d'une attaque. Il négocie son aide contre le pardon pour lui et ses hommes. Jackson refuse d'abord de collaborer avec un criminel mais finit par accepter son aide après avoir lancé seul une première attaque désastreuse.[5],[3]. Le 8 janvier 1815, les canons de Lafitte volés aux espagnols vont contribuer �  tuer près de 2000 Anglais �  la bataille de Chalmette - plus communément appelée bataille de la Nouvelle-Orléans - pour huit hommes perdus côté américain[6]. Cette bataille permet �  Jean Lafitte de gagner une certaine notoriété, ainsi que le pardon pour ses actes répréhensibles, mais il perd la souveraineté sur son Royaume au profit des américains[1].

Au sommet de son activité, Jean Lafitte commandait une cinquantaine de vaisseaux rapides et bien armés ainsi qu'un millier d'hommes[4].

Jean Lafitte reste avant tout un contrebandier. Il décide de quitter la Louisiane américaine pour s'installer �  Galveston au Texas espagnol en proie �  l’anarchie afin de continuer ses trafics. Il poursuit son commerce jusqu'en 1820-1821, période �  laquelle il est forcé de quitter sa base opérationnelle qu'il livre aux flammes[1]. Sa trace se perd ensuite.

Ce qui lui arrive ensuite reste obscur et les théories sont nombreuses[7]. S'il est attesté que Pierre meurt dans la région du Yucatán fin 1821[8], selon les sources les moins douteuses, Jean Lafitte serait mort soit en 1823 lors d'un combat naval entre son navire, le General Santander, et une flotille espagnole[9], soit en 1826 au cours d'un ouragan. D'autres dates sont citées par nombre de généalogistes et historiens, amateurs ou professionnels, mais il est en tous cas impossible de trouver de témoignage irréfutable concernant la fin de vie de Jean Lafitte après 1822, date de son évasion d'une prison cubaine[8].

Un manuscrit controversé, connu sous le nom de Journal de Jean Laffite[3], raconte comment, après que sa mort fut annoncée dans les années 1820, il aurait vécu dans plusieurs états des États-Unis, fondé une famille �  Saint-Louis, Missouri et écrit ce journal avant de décéder aux alentours de 1840. Dans les années 1950, le journal est traduit du français vers l'anglais et édité aux États-Unis. Le manuscrit original est acheté par Price Daniel, Gouverneur du Texas, et est aujourd’hui exposé �  la bibliothèque Sam Houston Regional Library and Archives, �  Liberty, au Texas. Rien ne permet d'affirmer que ce manuscrit soit une contrefaçon, ni au contraire qu'il soit authentique[3].

   
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« Répondre #8 le: 19 Mars 2008 à 00:49:48 »

Olivier Levasseur plus connu sous le nom de "La Buse", surnommé ainsi en raison de sa rapidité �  fondre sur sa proie est un authentique pirate.
   Qui de plus authentique que le pirate La Buse ?!
Son trésor est un butin �  perles, diamants, or et vaisselles d'argent, un vrai pirate pendu haut et court, des messages codés, des grottes et une île mystérieuse, des plans ou foisonnent des cachettes !

La Buse, pirate célèbre écuma l'océan Indien au début du 18ème siècle. Il aurait caché un trésor estimé �  4,5 milliards d'euros quelque part �  La Réunion. Aujourd'hui encore, des chercheurs et des scientifiques se lancent �  la recherche de ce trésor précieusement conservé depuis plus de 280 ans.




» Voir sur Google Earth (nécessite le logiciel)
» Voir sur Google MapsOlivier Levasseur est né �  Calais �  la fin du XVIIè siècle. En 1721, La Buse est associé au pirate anglais Taylor. Ils se sont emparé au mois d'avril du riche vaisseau portugais de 72 canon La Vierge du Cap qui avait cherché refuge contre les tempêtes dans le port de Saint-Denis (île Bourbon).
A bord du vaisseau se trouvaient le comte Ericeira, vice-roi des Indes et l'archevêque de Goa. La Buse n'exigea pas de rançon du vice-roi, mais fit main basse sur les objets d'inéstimable valeur : rivières de diamants, bijoux, perles, barres d'or et d'argent, meubles, tissus, vases sacrés et cassettes de pierres précieuses, et la crosse d'or de GOA constellée de rubis pesant une centaine de kilos, le tout évalué �  4,5 milliards d'euros.
La Vierge du Cap, radoubée et remise �  neuf, devint le vaisseau de La Buse et prit le nom de Le Victorieux.
Mais l'année d'après, Duguay-Trouin et le commodore anglais Matthews vinrent se chercher querelle dans les parages. La Buse et Taylor se sont méfiés et ont préféré prendre "le large". Taylor s'enfuit aux Antilles et La Buse se retira �  l'île Sainte-Marie près de la côte de Madagascar.
Il prit sa retraite, car la piraterie n'était plus possible avec aux trousses un gaillard de la trempe de Duguay-Trouin, dont le pavillon flottait glorieusement de l'Equateur au cap de Bonne-Espérance.
La plupart des écumeurs des mers cessèrent également toute activité et devinrent d'assez paisibles citoyens en profitant de la Charte de clémence offerte par le roi de France. Leurs bateaux pourrirent dans les anses et la piraterie disparut.
Presque seul, La Buse temporisa avant d'accepter la Charte, restitua les vases sacrés, mais ne put se résoudre �  rendre le butin de La Vierge du Cap, condition de la clémence.
Il est certain qu'il cacha son trésor...mais où ?
On a avancé le nom de 6 îles : Maurice, La Réunion, Frigate, Mahé, Rodrigues, Sainte-Marie.
Dans tous les cas, c'est �  Sainte-Marie que vivait Levasseur, en situation irrégulière mais sans grand danger immédiat... parlant de soumission sans se hâter de conclure.
Vers 1729, exerçant le métier de pilote dans la baie d'Antongil (Madagascar), il offrit des services au vaisseau La Méduse, de la Compagnie des Indes, qui voulait entrer dans le port.
Le Capitaine d'Hermitte, commandant de bord, le reconnut, et se souvenant que le pirate avait maintes fois arraisonné des navires de sa compagnie, il l'arrêta.

Le 7 juillet 1730, La Buse était condamné �  mort �  17h.
Quand il monta sur l'échafaud pour expier ses crimes de pirate, Olivier Levasseur, dit La Buse, lança dans la foule un cryptogramme et s'écria :
- "Mes trésors �  qui saura comprendre !"

Voici donc La Buse pendu, le cryptogramme lancé dans la foule, et le trésor caché offert aux plus malins.
Qui ramassa le message secret ?
Nul ne saurait le dire, mais depuis plus de deux siècles, l'océan Indien, des îles Seychelles �  la pointe de Madagascar, est le centre de recherches incessantes et foisonne de documents �  clés, de rébus et de signes gravés qui tous, selon la tradition, se rapportent aux prodigieux trésors de La Buse.
   
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