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Eric_le_jeune
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« Répondre #3 le: 15 Avril 2008 à 01:11:21 » |
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hrp: je reviens a la lutte contre la corvette espagnole
*Eric venait d'arriver sur le pont. La corvette était sur babord, a portée de canons et de mousquet de siege. Les hommes étaient fébriles. Tous les canonniers étaient a leurs pieces, les gabiers s'étaient réfugiés dans la mature et sur les hunes prets a balayer le pont adverses de grenades et de faire pleuvoir un déluge de balles sur les "gringos". Joseph s'approcha de lui*
_Capitaine, la corvette est a portée de voix, elle a les sabords dehors mais les canons sont toujours rentrés... que faisons-nous? _Donne-moi le porte-voix mon espagnol est suffisament correct pour que je uisse les héler.en espagnolHola du navire! Nous sommes un batiment de surveillance et de liaison français, vous etes a notre poursuite depuis plusieurs jours depuis Porto Rico alors que nous voulez-vous? _Hola qu'est-ce qu'un navire français dit de surveillance fait aussi loin de toute terre française? _Nous sommes en mission de liaison. Nous sommes partis de Léogane et nous rallions Fort-Royal en Martinique! Je repete: QUE NOUS VOULEZ-VOUS? _Nous avons croisé un senau de notre pavillon nous relatant que vous aviez fait voile depuis Porto Rico nous devons donc vous arreter et vous escorter jusque la-bas. _C'est faux!! Et si nous refusons? _Alors nous engagerons le combat. Nous vous laissons 5 minutes.
retour en francais _Bon et bien dans ce cas la décision s'impose d'elle-meme mon cher Joseph. Nous allons lancer un abordage ils ont l'air d'etre moins nombreux que nos hommes. _Comment? Mais ils auront le temps de lancer 2 salves, peut-etre plus. _Pas si nous nous rapprochons. Lanca-t-il avec un sourire. _Hola du navire! Nous rapprochons de vous pour que nous puissions discuter les conditions de notre rédition! _Quoi mais faudrait savoir ce que tu veux! _Idiot regarde ils font mouvement vers nous. Ils nous exposent leur bastingage. Les canons ont-ils des charges normales? _Oui capitaine. _Parfait détruisons leur bastingage cela facilitera notre abordage! Pas encore... Pas encore...A TOUTES LES BATTERIES... FEU!!
*La corvette française fit cracher la mort en premier, et la sanction fut douloureuse.Al'avant, le bastingage fut littéralement déchiré emportant avec lui bon nombre de soldats. Ces soldats n'étaient justement pas des marins! Heureusement pour l'équipage d'Eric ils ne devaient pas avoir l'habitude de se battre sur l'eau. La corvette espagnole ralentit et tira elle aussi. 10 pieces firent feu dans la coque épaisse de la corvette causant des dommages matériels mais peu de morts. Le Marie-Galantepoursuivit son élan et se rapprocha portée immédiate de mousquet.*
_Rechargez les canons de mitraille et feu a volonté! Chef-gabier toi et tes hommes arrosez-moi le pont adverse de grenades jusqu'a ce que nos hommes prennent pied dessus! Prenez vos mousquets, vos pistolets et vos sabres, préparez-vous a harranguer le bastingage ennemi! Diop quelques prends un briquet et réquisitionne quelques gars solides! Joseph va dire a la barre de serrer le plus possible cette satanée corvette! Que les soldats restent sur le pont prets a tirer sur n'importe quel ennemi se présentant dans leur mire mais qu'ils ne tirent qu'a coup sur! Les marins avec moi!
*D'autres détonations et la mitraille faucha les marins adverses qui ne bénéficiaient plus de la protection de leur bastingage. Ils tomberent par dizaines. De l'autre coté les soldats s'étaient ressaisis, armés de leurs mousquets ils commençaient a donner la réplique aux français mais ceux-ci étaient mieux protégés et avaient toujours l'initiative. Les gabiers espagnols avaient rejoints eux-aussi la partie en usant de leurs mousquets et pistolets! Ils ne semblaient pas avoir de bombes mais il fauchèrent pas mal de français. Le pilote parvint a positionner le navire bord a bord et ce fut la furie. Les canons rechargés de charges normales détruisirents les sabords ennemis rendant les canons inutilisables ou carrément détruisaient les canons ennemis! Sur le pont les marins sautaient sur l'autre navire et ils étaient couverts par les soldats qui avaient pris place sur une positionne surélevée mais aussi surexposée de la dunette. Dans la mature les gabiers se déplacaient le long de la toile pour atteindre la voilure adverse sous le feu nourri des gabiers ennemis. Les gabiers avaient des pertes mais cela avait pour compensation d'attirer l'attention sur des proies plus difficiles a toucher dans la voilure que les autres exposées sur le pont en-dessous. Dans la mélée, Eric vit Diop partir vers les cales avec une dizaine d'hommes puis il repartit a l'assaut en acculant le capitaine espagnol et ses hommes autour des mats. Celui-ci grimpa aux mats avec beaucoup de ses marins pour chercher refuge dans les hunes, les seuls endroits a peu pres surs du navire espagnol. De la ils arrosèrent le pont français tout en tenant les gabiers en respect grace au surplus d'hommes. La situtation tournait au vinaigre, les soldats sur le pont français tombaient un a un, et les marins sur le pont espagnol connaissaient un sort a peine plus enviable. Joseph cria depuis le pont:*
_Eric revient sur le pont! Ca commence a chauffer par ici!! _Capitaine faut l'écouter! rugit Diop en revenant de la cale avec ses hommes _C'est bon Diop? _Oui cap'tain maintenant faut pa'ti' d'ici! _Bien. Tous les hommes avec moi! Retournez tous sur le pont ca va sauter!! Hé les gabiers! Rejoignez votre voilure si vous voulez pas finir a la mer! _Ils fuient! Redoublez de feu! Ils regagnent leur pont! La victoire est a nous! _C'est bon tout le monde est de retour Diop? _Je c'ois que oui cap'tain! _Déhalez ferme!! Eloignons-nous le plus possible de ce fichu rafiot si on veut pas finir grillés!
*Le Marie-Galante s'éloigna aussi vite qu'il put de la corvette espagnole. Deja les marins espagnols redescendaient sur le pont quand soudain... BOUM! La cale explosa en plusieurs endroits. Elle explosa a la base du grand mat qui fut abattu comme une brindille, et cela fit de meme pour chaque mat. Le navire espagnol était immobile en feu et sans aucun canon utilisable sur tribord. Avec les explosions beaucoup de marins passerent par-dessus bord ou tombèrent a l'eau depuis la mature et se noyèrent. La poignée d'équipage restant hissa comme elle put un pavillon blanc. La corvette française la ré-aborda dans un calme relatif. Il restait 39 survivants sur les 121 espagnols de départ mais plus de 40 étaient morts dans l'explosion ou noyés. Du coté français sur les 186 hommes il en restait 123. Etant un navire militaire on ne prit que des boulets, des armes et munitions, des vivresn rhum, toile et bois. Ainsi qu'un peu d'argent et de maigres réserves de tabac. 12 espagnols se joignirent a l'équipage français. Puis les officiers se réunirent dans la cabine d'Eric:*
_Messieurs toutes mes félicitations la corvette Papagayo a été envoyée par le fond! Joseph tu t'es bien occupé du navire, Diop notre plan de lancer un abordage et de faire sauter les mats fut une réussite, et je félicite tout le monde! Jean ton courage ainsi que celui de tes gabiers nous ont été extremement précieux et vous l'avez chèrement payé! Loic encore une fois tu as été irréprochable a la barre, Henri et Joseph vous avez été excellents aux canons! Bien maintenant je laisse a Grégoire le charpentier et ses hommes le soin de remmetre ce navire a neuf! Nous reprenons la direction de Fort-Royal et laissez-moi maintenant j'aimerais prendre un peu de repos!
*Les officiers le quittèrent. Il s'allongea et s'endormit aussitot*
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