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« Répondre #45 le: 05 Septembre 2008 à 20:27:28 »

Les anglais étaient parvenus �  remonter sur leur navire. Malheureusement, celui-ci les canonnait �  bout portant. Les dégâts étaient énormes et les pertes considérables. Les canonniers du galion tentaient de riposter. L'équipage qui restait sur le tillac furent pour la plupart tués par la mitraille. Seul un petit groupe parvint �  se réfugier dans l'entrepont.
On évacuait tant bien que mal les blessés vers la poupe du navire. Corey avait donné l'ordre de maintenir les positions, prévoyant une nouvelle tentative des anglais.
 
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« Répondre #46 le: 08 Septembre 2008 à 14:42:29 »

   Sur le « Jaguar » tout le monde était aux manœuvres dans le plus grand silence. Sur le pont les ordres et les instructions étaient murmurés de bouches �  oreilles. Malgré la récente apparition de la lune, le schooner des pirates était encore plongé dans l’obscurité que la masse imposante de l’île faisait, et c’était encore une chance mais pour combien de temps ? Le sloop et la corvette des anglais étaient toujours l� , tentant de refermer le piège sur les pirates.

   Bélénos ne voulait montrer aucun signe d’inquiétude mais il n’en menait pas large pour autant. La situation était vraiment critique, surtout que l’on avait du mal �  estimer une distance par rapport �  la côte avec ses barrières de corail et ses hauts fonds. Bref, on ne savait pas trop où on allait et sur le tillac on se posait des questions.

_Ca y est, les français y s’sont fait repérer on dirait, on entend une canonnade par l� -bas.
_C’est pas qu’une canonnade ça. Ca m’a tout l’air d’être une fusillade avec !
_ Une fusillade ? Mais ça voudrait dire que c’est un abordage alors !
_Ouais, on dirait bien.
_La vache ! C’est �  cause de c’te satanée lune qu’ils se sont fait prendre ! 
_Ils ne vont pas nous lâcher ces fumiers d’anglais !
_Ca va continuer encore combien de temps cette poursuite ?
_Ben si on ne les sème pas avant le petit matin, on est mal les copains !
_On est déj�  mal ! Ca ne peut pas être pire que ça bordel ! Ils finiront pas nous avoir. Ils n’attendent que l’occasion pour nous tomber dessus et l’occasion c’est le jour dans quelques heures !
_Ouais ben quelques heures c’est pas encore l�  ! Alors arrête de nous foutre la pétoche avec ton moral �  deux sous !
_Moins fort bon sang ! Vous allez nous faire repérer que diable ! Si on a encore une chance de s’en sortir il faut la saisir !
_Une chance ? Quelle chance ? La lune s’est levée, on a deux voiliers au cul, on navigue quelque part le long d’une côte qu’on ne connaît même pas avec tout ce que ça représente comme risque de s’éventrer sur des rochers, si t’appelle ça de la chance toi !
_Et alors ? La corvette ne nous tire plus dessus, ce qui veut dire qu’elle ne nous voit pas. L’autre voilier �  changé de cap et a mit ses lumières, il nous coupe plus la route. Les autres se dirigent vers le galion. Moi je vous dis qu’on va s’en sortir les gars ! Bélénos sait ce qu’il fait et je lui fais confiance !

   Soudain, un craquement sinistre fait trembler tout le navire le ralentissant brusquement. Le bruit sourd se répercute dans la nuit.
_On a touché ! On a touché ! Récifs !
Un deuxième craquement encore plus sinistre ébranle de nouveaux le « Jaguar » qui cette fois-ci s’en trouve stoppé net. La panique semble s’emparer de l’équipage qui sent la fin toute proche.
_On va couler ! Sauve qui peut !
_La corvette ! Elle va nous tirer comme des lapins !
Bélénos tente de calmer ses hommes et essaye de remettre de l’ordre dans cet affolement général.
_Du calme ! Du calme ! La corvette* ne nous a pas encore repérés, elle ne peut pas nous voir dans l’ombre de l’île ! Il faut estimer les dégâts, savoir si on peut repartir. Nous sommes échoués donc nous ne coulerons pas, ce qui nous laissera le temps d’évacuer le navire. En attendant nous allons préparer les chaloupes et les mettre �  l’eau puis embarquer. Il nous faut s’alléger le plus possible pour se dégager. L’espagnol, tu t’en chargeras.
_Si capitane !
_Moi je resterai avec une équipe �  bord pour les manœuvres. Il me faut aussi des volontaires pour inspecter la coque et colmater les brèches s’il y en a. Tous les autres embarqueront dans les chaloupes et sans bousculade… dans l’ordre et la discipline !

   Pendant que l’équipage, un peu rassuré par les paroles de Bélénos, se réorganisait tant bien que mal, personne ne faisait attention aux manœuvres de la corvette qui, sans se rapprocher, changeait légèrement sa route sans doute pour ajuster son tir.


* Il y a deux corvettes anglaises, une qui s'attaque au "Cannibal Corpse" et l'autre qui poursuit le "Jaguar".
   
« Dernière édition: 09 Septembre 2008 à 20:08:06 par Taranis »
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« Répondre #47 le: 08 Septembre 2008 à 19:16:01 »

L'indien et tout l'équipage avait été secoué et apeuré par le choc, l'eau pouvait être plus fatal que le fer, c'est pour cette raison que certain raison prefera ne pas en boire.

Tous se mirent �  suivre les ordres, sans forcement les comprendre mais personne dans ce genre de situation n'osait les contredire, on en jugerait les conséquences une fois sortie. Les pirates s'activèrent �  border les voiles pour pouvoir écarter le navire en profitant du vent de pré. Certain marin �  l'avant avec des gaffes tentaient aussi bien de pousser le navire que voire la profondeur. Le maître calfat et plusieurs aides descendirent dans les cales pour voir l'étendu des dégâts...
rien de grave �  priori. 


- Faut sméfier! La mer est sournoise par moment. Dit le calfat en plongeant ses mains puis son corps dans l'eau stagnante du navire, quantité d'eau salé et puante que le navire avait embarqué en plus des lest en plomb, au cour de ses voyages. 
- Rien dangereux, les vaigrages ont l'air en bonne état, sacrebleu! On va colmater on sait jamais!
- j'prépare les brins de goudrons?
- quelle question! oui bougre d'âne!

les quatres hommes s'activèrent �  s'assurer que le navire ne sombrerait pas.

sur le tillac l'indien regarda un court moment la corvette, il y vit des flammes des étincelles de mort dans la nuit. Il lâcha sa corde et hurla.

-LA TERRE!!
Les hommes sans savoir pourquoi suivirent les conseils de l'homme. Se jetant tous sur le sol, des boulets sifflèrent traversant le tillac de la dunette,des boulets ramés! Plusieurs passèrent au ras du bastingage, éclatant le râtelier et certain cabillots qui lâchèrent les écoutes, qui claquèrent dans les airs laissant se remettre �  vide les voiles. un autre sectionna un des haubans tribords du grand mat.
Il y avait de nombreux blessé lèger, du aux éclats des morceaux de bois, l'un gravement atteint au visage par une des cordes avait la peau déchiré et une dent brisé.

L'indien se releva le dos en sang et hurla de rage, attrapant sans attendre une des écoutes relâchée et commença �  la border. Tout les hommes valides virent dans cette effort la rage de survivre du navire et recommencèrent �  border ou �  faire un noeud de chien assez solide pour réparer le hauban le temps de la suite. Les moins blessés allèrent transporté les plus blessé, alors que dans les cales le calfat leva les yeux au plafond et eut une pensé de peur pour ce qui se passait en haut.


sur la corvette l'officier regarda son œuvre.

- Un pirate de moins va courir sur les mers!
- si on arrive �  le couler ou immobiliser avant! dit le pilote a leur bâbord il y a un chenal pour les navires de faibles tirants d'eau.
- Charger encore au boulet ramé! ordonna sèchement le capitaine bien décidé à pendre le capitaine du "jaguar"  
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« Répondre #48 le: 13 Septembre 2008 à 14:46:07 »

La canonnade avait provoqué de sérieux dégâts sur le galion. La timonerie était endommagée, et des voies d'eau avaient été repérées �  de nombreux endroits. De plus, les pertes humaines avaient été importantes. Néanmoins, la supériorité du galion en matière de puissance de feu s'était fait déterminante. La quille de la corvette était gravement endommagée. L'eau rentrait dans les cales rapidement.
Les français virent l�  leur chance de fuite. Par chance, aucun des mâts n'étaient tombés. Le navire pouvait donc avancer, même si le manier allait être plus que difficile.
Les marins se précipitèrent sur le tillac. Les gabiers commencèrent �  larguer les voiles. Le galion prit peu �  peu de la vitesse, laissant derrière lui la corvette anglaise, dont les marins luttaient contre l'eau qui remplissait les cales.
 
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« Répondre #49 le: 15 Septembre 2008 à 15:23:12 »

   Pendant ce temps il régnait une confusion sur le « Jaguar » échoué sur une barre de corail. La corvette, celle qui pourchasse les pirates, venait de tirer sa deuxième bordée de boulets ramés. Les débris de mâture tombant sur le tillac provoquaient encore d’autres blessés et il était difficile de s’y retrouver et de s’organiser.
   Bélénos ne voulait pas riposter pour empêcher les anglais d’ajuster leurs tirs, mais les  salves de la corvette avaient fait mouche par deux fois déj� , malgré l’obscurité précaire qu’offrait l’île sur le sloop des pirates.
   A bord de celui-ci, on tentait de mettre �  l’eau les chaloupes pour évacuer les blessés et le maximum de marins pour alléger le navire, afin de le dégager de ce corail qui le retenait prisonnier. Quand au sloop anglais, qui avait tenté de couper la route au « Jaguar », on ne comprenait pas trop sa manœuvre. Il s’était éloigné légèrement du rivage en changeant brusquement de cap et maintenant il paraissait immobile comme s’il avait stoppé. La lune éclairait ses voiles toujours bordées mais il ne semblait pas avancer.

   
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« Répondre #50 le: 15 Septembre 2008 à 18:09:57 »

Le capitaine de la corvette se gratifié ainsi que son canonnier de leur réussite.

- avec cette lune qui éclaire nos pirates c'est comme un rayon de dieu pour écraser les serviteurs du Démon.
- Il n'y a pas de hasard capitaine, c'est cela.

Les deux hommes regardèrent le ciel, Dieu doit avoir un drôle d'humour; en effet un vent venant du largue poussait des nuages vers la Lune rendant de nouveau la nuit opaque et �  ses habitants; les esprits.

L'officier regarda rapidement dans la direction du "jaguar" disparu dans le noir.

- Il n'est pas visible mais il n'a pas bougé! Assura le canonnier. La gîte rendra moins précis nos tirs mais si nous ne bougeons pas nous aurons une exellente approximation pour couler ce navire.
- Exacte Lord Milton.

La corvette, gréement �  nue se tenait gitant sur la houle, devant la poupe; qu'il ne voyait pas, du pirate. Ils tirèrent encore une volée, qui éclaira la nuit de teinte orange et la corvette vit son reflet dans l'étincelle de la mer.
Les boulets eurent un effet réduit sur le navire mais désastreux sur le moral. Les pirates étaient bloqués et un ennemi invisible pouvait encore frappé.


Soudain sur la corvette une voix s'éleva.


- signal à babord! Le capitaine pointa de sa longue vue une flamme dans la nuit; il observa et vit avec horreur que c'était le sloop qui s'était drossé sur des récifs et qui avec la levée du vent avait besoin rapidement d'aide.
- Que le diable emporte les pirates! nous sommes obligé de porter secour! hurla le capitaine en jetant un regard encore plus noir sur l'imposante silhouette de l'île.

Les voiles furent hissés et le navire dut virer lof pour lof, car il n'avait aucune vitesse et ne pouvait se mettre vent debout. Laissant ainsi la vie aux pirates qui écoutant le sbruits que le silence de la mer leur apportait; comprirent que la corvette quittait son poste de chasse. CE fut dans le silence un grand soupir de soulagement.


plus loin le deux ponts accouplé �  la corvette faisait voile vers le deux ponts amiral.
 
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« Répondre #51 le: 17 Septembre 2008 à 17:19:16 »

Le galion s'éloignait maintenant �  une bonne allure. La vigie surveillait les deux ponts qui s'étaient rapprocher pendant le combat. Soudain, il cria dans la nuit.

-Ils virent de bord, capitaine !

L'équipage du galion hurla de joie, sans aucune retenue. La corvette avait viré �  tribord, et s'enfonçait maintenant dans les eaux noires des Caraïbes. Les deux ponts, trop lent, avaient abandonnés la poursuite. L'île n'était plus visible. Le voyage de retour commençait.

hrp : suite dans "Les Caraïbes".  
« Dernière édition: 17 Septembre 2008 à 19:07:51 par scar »
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« Répondre #52 le: 03 Octobre 2008 à 18:24:20 »

"L'indien" après avoir finit de lover l'écoute pendante de la grand voile descendit �  la cuisine du navire et alla voir celui qui servait de médecin françois Quederat, un homme assez massif mais loin d'être gros malgré la peau qui lui flotte sous le menton.
c'est le coq du navire mais aussi le médecin et chirurgien, le terme barbier est plus réaliste de sa situation. Il salua l'indien et prit sans attendre une pince.

L'imposant indien prit une chaise et s'assit faisant le dos rond pour que François puisse retirer les écharpes et les petits morceaux de bois enfoncé dans le haut de son dos. le français se pencha, la seul source de lumière venait du foyer où brûlait quelque braise. Il prit une bougie et l'alluma avec un tison.   


- c'est mieux l� ! Allez mon gars tu vas y passer!
- Toi être plus dangereux pour nous que soldat anglais! Ironisa
Mictlantecuhtli, en regardant les planches qui formaient le plafond, observant les ombres que faisaient danser les chaudes braises en éclairant d'une pénombre la salle.

- Soit pas vexant!

Le Coq retira premièrement avec la grosse pince les deux plus gros morceaux, dont devait être aussi gros qu'un doigt et l'autre large de deux centimètres. Puis il passa rapidement pour nettoyer le dos, couvert de fin filet de sang sec et de frai, un torchon mouillé avec l'eau qui avait servit �  cuire les patates. Il continua �  retirer les quelques autres morceaux de bois, sans que son patient ne dit un mot. Ponctuant par moment, après avoir retiré un morceau dur, d'un il était bien enfoncé ou un "parbleu belle pièce!"

après avoir finit, avec plus de quatre morceaux de bois coincé être les dents. Il les cracha sur le sol et dit.
- C'qu'est bien avec toi jaguar courant c'est que tu te plains pas! les autres cris! pas toi.
- Nature me rendre fort! Dit Mictlantecuhtli fier avant de crier sous une douleur forte mais qui passa vite.
- ho désolé je t'avais pas prévenu! Rétorqua  d'un air moqueur le médecin tenait une timbale de rhum qu'il avait vidé pour nettoyer la plaie.

il passa un coup d'un torchon sec pour retirer le sang frai et l'alcool; puis fit un bandage �  l'indien.

durant ce temps sur le tillac, l'occupation battait son plein. le hauban détruit avait été relié par un cordage au niveau du cap de mouton par un double nœud  de chaise.
Le maitre voilier pratiquait une épissure sur le hauban afin que la manœuvre dormante retrouve toute sa solidité et  l'on puisse virer de bord sans dangers. Mais cela allait prendre du temps.
Le navire était �  la cap séche, avec comme seul résistance au vent ses mats et vergues nues; les voiles carguées aux ralingues.
sortant de l'eau un homme remonta sur le tillac apporteur de bonne et mauvaise nouvelle. Suivit par le maître d'équipage. Les deux hommes remontèrent par la proue du navire en s'aidant des différentes parties qui bordent de part et d'autre l'étrave; comme les tailles mers, les défenses en bois et les capucine savant de se hisser par dessus le bastingage.
angmar alla directement parler au capitaine, le second homme trempé jusqu'au eaux et totalement nue laissant voir sa maigreur et ses muscles. un homme blond, au torse velu, les dents en partie jaune ou manquant après avoir subit différentes maladies.     


- alors Yoann? Demanda un des hommes de l'équipage.
Le breton frotta sa barbe jaune mouillé où résidait une algue.

- Rha Parbleu le diable est avec nous et contre nous!
- Explique toi Yoann!
- Bha on a pas touché un récifs mais il est totalement recouvert sable, du sable épais c'est comme un banc de sable.
-Comment tu sais qu'est un récifs alors?
- on a nagé et plongé autour y a que des roches! et une barrière d'vant nous! On peut fuir que par la mer!

en effet le breton avait raison et ses remarques furent dites au capitaine de la part d'Angmar, qui d'une voix les plus sérieuse lui expliquait la situation en remettant son pantalon. Le second vint les réjoindre.
 - Bélénos on a pas d'autre choix il faut reprendre le largue! on peut leur échappé facilement! la brise vient de la terre; on a eut un vent de bon pré depuis la fuite l�  il sera de grand largue ou de largue.

Les trois hommes pouvaient observaient grâce aux lumières des navires ennemis leur position. La mer était sombre et opaque, le ciel mauve sombre. Fuir �  travers les mailles du filet était joué avec le destin! Cela passé ou cassé.  
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« Répondre #53 le: 06 Octobre 2008 à 14:22:57 »

 Bélénos avait du mal �  réfléchir. Il essayait de se concentrer pour encore trouver d’autres solutions pour se dégager des ces récifs, mais la fatigue et le désespoir commençaient �  se faire sentir.
 Les tentatives de border �  plat les voiles pour faire gîter le bateaux et ainsi relever la quille avaient échouées. Le vent, bien que régulier, n’était pas assez puissant.
 Celles de remorquer le voilier, ou de le faire bouger dans tous les sens, avec les chaloupes non plus. L’étrave ne voulait rien savoir, elle restait bloquée sur ce banc de sable parmi tous les récifs qui l’entourent.
 De plus c’était une course contre le temps pour se sortir de l�  avant les anglais dans la même situation avec leur sloop, ce qui occupait la corvette partie les aider.

 Le jour allait se lever dans �  peine deux heures. La situation n’avait pas changée �  bord du « Jaguar ». Plus loin sur la mer les autres navires anglais patrouillaient. Ils faisaient maintenant des va et viens sans se rapprocher de la côte, comme s’ils cherchaient quelque chose, le « Cannibal Corpse » par exemple, bloquant ainsi l’accès au large. Quand au « Royal Falcon » toujours immobilisé sur l’eau, il attendait tranquillement le petit matin pour rejoindre Montserrat.
 Les deux tiers de l’équipage du « Jaguar » étaient toujours dans les chaloupes avec les blessés, �  tourner lentement autour du voilier, attendant avec angoisse la suite des évènements. Tout le monde savait qu’abandonner le navire et partir se réfugier sur l’île, où les troupes anglaises les poursuivraient sans relâche, n’était qu’un sursit plein de souffrances et d’errance qui finirait inévitablement au bout d’une potence.
 Plus le temps passait, plus le moral baissait et ça pouvait se lire sur le visage des hommes.

 Angmar, Fransesca le second et Bélénos étaient toujours ensemble sur le pont avant, essayant de trouver les solutions de la dernière chance.

_Je sais ! Lance Bélénos un peu énervé. Je sais qu’il faut reprendre le large ! Qu’est-ce que tu crois qu’on fait en ce moment depuis des heures maintenant ? Si cet imbécile de voilier voulait bien se donner la peine de bouger aussi, on pourrait le reprendre ce putain de large !
_Calmez-vous capitaine ! Fait doucement Angmar. Faut pas insulter le bateaux, c’est pas sa faute �  lui si on est l� , c’est la faute aux anglais !
_Il a raison Bélénos. En plus ce n’est pas bon de t’énerver devant l’équipage.
Il était rare que Fransesca tutoie et appelle Bélénos par son nom devant l’équipage. C’était plutôt quand ils étaient ensemble, loin des hommes. Mais l� , la situation commençait �  échapper �  tout le monde et les règles de conduite devenaient obsolètes. L’espagnol poursuit.
_Je viens d’avoir une idée ! On va faire remonter tout le monde �  bord et les mettre tous �  l’arrière, les chaloupes aussi, tout ce qu’on peut ! Il faut alourdir au maximum sur l’arrière. Ainsi ça devrait lever l’étrave et la dégager. Qu’en pensez-vous capitaine ?

 De nouveau Fransesca se remit �  vouvoyer Bélénos et il vît enfin une petite lueur d’espoir dans les yeux de son capitaine.

 Vingt minutes plus tard, tout le monde avait réembarqué et s’était regroupé en masse sur l’arrière du navire, aussi bien sur le pont que dans les entreponts. Une équipe réduite au minimum s’occuperait des manœuvres. La poupe s’était enfoncée dans l’eau et on espérait que cela serait suffisant pour enfin se sortir de ce piège infernal.
   Bélénos avait placé « La pioche », avec une sonde, �  la hauteur du maître bau pour contrôler les déplacements du voilier. Tout le monde était prêt, sans dire un mot. Tout le monde attendait.
   Le but de la manœuvre étant de culer* le plus loin possible en dehors des récifs, ensuite abattre** pour récupérer le vent au grand largue et fuir dans la nuit �  travers les navires ennemis. C’est un plan très risqué, mais c’est celui de la dernière chance.

_Ca y est capitaine, tout le monde est en poste. Pourvu que ça marche ! S’inquiète Fransesca.
_Bon… On y va…
Bélénos respire un grand coup, puis lance ses ordres.
_Toutes voiles à contre*** !... Bordez**** tout !


* Culer : reculer
** Abattre : s’écarter du vent
*** Voiles �  contre : voiles contre le vent
**** Border : raidir la toile
 
« Dernière édition: 07 Octobre 2008 à 13:15:27 par Taranis »
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« Répondre #54 le: 07 Octobre 2008 à 13:23:12 »

   Toutes les voiles bordées �  contre, les mâts se mettent �  craquer de toute part, comme si le bateau criait sa douleur. Les hommes retiennent leur souffle. Ils attendent avec anxiété et inquiétude une réponse du voilier.
_Alors ? Demande Bélénos à La pioche.
_Rien capitaine. La sonde est toujours aussi mole et immobile qu’une ligne de pêche sans poisson !
_C’est insuffisant. Choquez* tout ! Ce n’est pas la peine de forcer la mâture !
Bélénos s’adresse directement à l’équipage.
_Nous sommes encore trop lourd sur l’étrave. Il faut alléger. Nous allons déplacer les cinq premiers canons de chaque bord sur l’arrière. Si tout le monde s’y met, on y arrivera !
_Ouais les gars ! Fait Simon, galvanisant son entourage. On y va ! Huit hommes par canon !

   Malgré ce nouvel échec, la solution d’alléger encore l’étrave était si évidente aux yeux de tous que les marins avait subitement repris espoir et s’activait avec enthousiaste �  déplacer les canons. En tout juste une quinzaine de minutes tout était de nouveau prêt pour une nouvelle tentative et l’équipage s’était déj�  remis sur l’arrière. Fransesca fait son rapport �  Bélénos en le tutoyant de nouveau, comme pour bien montrer sa solidarité �  son capitaine.
_Tout est prêt Bélénos. Je n’ai pas fait attacher les canons pour les remettre plus rapidement �  leur place. Tu peux lancer les ordres. Cette fois-ci sera la bonne !
Sans oser répondre, Bélénos fait un signe de la tête pour remercier l’espagnol de son soutien, puis après un long soupir, il lance enfin ses ordres, toujours les mêmes.
__Toutes voiles à contre !... Bordez tout !

   De nouveau les mâts se mettent �  craquer. De nouveau les hommes retiennent leur souffle et de nouveau ils attendent avec beaucoup d’anxiété et autant d’inquiétude la même réponse de leur voilier.


* Choquer : contraire de border
   
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« Répondre #55 le: 08 Octobre 2008 à 14:19:58 »

   La lune �  disparu derrière une masse nuageuse depuis quelque temps déj� . La nuit est tiède et sombre, comme pour cacher le malheur qui s’abat sur le « Jaguar ». Plus loin au large on distingue les lumières des différents navires anglais qui continuent de patrouiller, celles du « Royal Falcon » toujours immobiles et plus près sur la gauche les lumières de la corvette �  couple du sloop en difficulté.

   Trois longues minutes se sont écoulées après avoir bordé les voiles et Bélénos hésite �  interroger La pioche avec sa sonde. Pourtant il se décide enfin.

_Alors ?
La pioche le regarde d’un air désolé, puis timidement lui répond.
_Toujours rien capitaine.
   Les hommes restent silencieux, s’attendant au pire. Après un petit moment de réflexion noyé dans de l’amertume mélangé �  une grande lassitude pleine de désespoir, Bélénos se rend �  l’évidence.
_Allez choquez tout ! C’est encore raté.
_Que fait-on Bélénos ? Demande Francesca. Je crois qu’on a tout essayé.
_Et si on n’avait pas tout essayé ? S’il restait une solution, cachée quelque part ?
_Mais on n’a plus le temps maintenant ! Le jour va se lever dans �  peine plus d’une heure, c’est tout juste le temps de rejoindre le rivage en chaloupe et de s’enfoncer un peu dans les terres avant que les anglais lancent leur troupes ! En plus on a des blessés et ça va nous ralentir. Crois-moi Bélénos, il faut que tu donnes l’ordre d’évacuer. C’est notre seule chance qui nous reste d’avoir un peu d’espoir de s’en sortir sans trop de dégâts. On volera un bateau après si on en a l’occasion. Mais il faut que tu décides maintenant. Les hommes attendent une réponse.
_Bon sang ! Mais le diable est avec ou contre nous ?
_Ne blasphémez pas capitaine ! Lance Marco juste derrière lui. Il faut garder la foi. Dieu est toujours avec nous et nous allons avoir besoin de lui plus que jamais !
_Avec nous ? Tu parles ! Il se planque oui !
_Que décides-tu Bélénos ? Redemande Francesca pour couper court et ne pas rentrer dans un débat religieux.

   Désespéré �  la pensée de perdre pour toujours le « Jaguar », son meilleur voilier jusqu’�  présent, Bélénos se résigne enfin �  admettre l’inévitable et se décide enfin.

_Mettez les chaloupes à l’eau. On abandonne le bateau.
   
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« Répondre #56 le: 10 Octobre 2008 à 11:34:18 »

Miclantecuhtli était remonté sur le pont lorsque Bélénos demanda le déplacement des lourdes pièces des canons.
Les marins les détachèrent des palans de rechargement et d'armement, l'indien avec quelque hommes, parmi les plus fort, s'attaquèrent aux pièces de chasse, plus lourded et éloigné que les autre de la poupe.
Tous, sauf le capitaine qui avec le timonier tentait d'équilibrer le navire, ainsi que le maitre voilier qui avait finit son épissure et rendu au haubans toute sa solidité, s'activaient �  cette tache.

Les énormes canons, glissé sur leur affût, allant lentement vers l'arrière du navire. On avait fermé la lumière du quartier de vie, afin d'éviter qu'un canon ne glisse et ne ravagea ce qui était la cabine du capitaine et le lieu d'intendance et de faire la route du du navire; mais la porte en bois ne résisterait jamais �  un choc d'un canon de plus d'une tonne...


Sur le "Royal Falcon" les hommes valident et quelque uns du deux ponts manœuvraient la frégate pour l'amener au premier port. Son capitaine allongé sur son lit, dans son étroite cabine regardait demandait des nouvelles du tillac �  son quartier maitre de manière fréquente.
Le second avait prit les commandes du navire, qui avait hissé toute ses voiles basses afin d'aller lentement dans cette mer noire vers Montserrat.

Vers les récifs le sloop s'était totalement échoué, les œuvres mortes percées et le bâtiment encastré dans un rocher. Les marins avaient glissé une voile sous la coque au niveau du trou, qui s'était élargie afin de freiner l'arrivée d'eau. Son maitre charpentier et son maitre calfat s'activaient �  combler la brèche, chose impossible en haute mer car trop grosse. Tout les marins avaient cargués les voiles et s'étaient mis �  la pompe.
La corvette sous un vent de pré léger, s'approcha difficilement de son allié, qui en voyant ses feux éteignit les siens.

Sur "le Jaguar" on avait finit de mettre en place les canons, sauf un bruit les marins attendirent un signe du navire. Dans les cales le maitre calfat et ses aides entendirent des raclements sourdes venant du pont, les canons glissant sur les lattes.   

- Ulrick? on a comblé les vides.
- Bien joué Lamotte! Tu feras un bon calfat!

Les artisans continuèrent leur travail sous la lumière de quelque bougie posaient au dessus d'eux sur quelque baux. Soudains ils sentirent un léger déplacement du navire, le navire glissait sur la vase et le sable en arrière. Ce mouvement s'arrêta, le navire semblait encore bloqué.
sur son tillac l'ordre de mettre la chaloupe et l'annexe �  l'eau fut donnés. 
 
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« Répondre #57 le: 15 Octobre 2008 à 13:35:49 »

   L’équipage résigné se mettait sans conviction �  la tache en vue de quitter le navire. Une première chaloupe fut remise �  l’eau, les autres n’allaient pas tarder �  suivre.
   Jaguar courant était avec Bélénos. Il réconfortait, sans trop le montrer, son capitaine et ami avec qui il avait vécu toutes sortes d’aventures, des plus horribles au plus belles, avec leur plus beau voilier jusqu’�  présent ; le « Jaguar » qui leur avait été fidèle jusqu’au bout. Ce bateau avait une âme. Il était vivant. Le quitter et le perdre était inconcevable… et pourtant !

   Soudain Bénélos, qui discutait toujours avec Mictlantecuhtli, est interpelé par Simon se précipitant vers lui, suivit de Manu et Jim.

_Capitaine ! Capitaine !
_Qu’y a-t-il Simon ?
_Avec Manu et Jim on a p’t’être une idée pour l’bateau.
_Pour le bateau ?
_Ouais, enfin j’veux dire pour s’sortir d’l�  !
_Expliques-toi mieux parce que… Parce que ce n’est pas très clair.
_Vas-y toi ! Fait Simon à Manu. C’est ton idée après tout !
_Ben, voil� … C’est simple. Suffirait qu’on fasse sauter le banc d’sable et l’tour est joué !
_Faire sauter le récif ? Mais tu vas nous faire sauter avec ! Et comment vas-tu t’y prendre ? Se demande Bélénos.
_On pose une machine infernale au fond d’l’eau �  une bonne distance, ni trop loin ni trop près et boum ! Plus d’récif, le bateau s’en va ! Fait Manu tout contant d’avoir trouvé cette idée.
   Bélénos est perplexe. Il interroge du regard jaguar courant qui attend plus de précision pour donner son avis.

_Mais pour la mèche, comment vas-tu l’allumer au fond de l’eau ? Et c’est quoi cette machine infernale ? Combien de temps ça va prendre de la faire ?
_On en a discuté cap’taine. Explique Jim. On a tout c’qui faut. Ca prendra une vingtaine de minutes, guère plus. Pour la mèche on utilisera le fût d’une arquebuse démontée qu’on va bourrer de poudre bien tassée, qu’on va enfoncer jusqu’au fond d’un tonnelet de poudre, qu’on va couvrir de goudron avec du tissus pour isoler et qu’on va alourdir avec une gueuse pour bien qu’ça tombe au fond ! On allume la mèche, on jette la machine dans l’eau… et on s’sauve !
_J’ai encore du goudron chaud moi ! Fait Guric, le Maître calfat qui s’était rapproché avec d’autres, intéressés par cette idée.
_Et mèche, pas s’éteindre dans eau ? S’inquiète Jaguar courant.
_Normalement non. Répond Simon.
L’espagnol qui lui aussi s’était rapproché du groupe grandissant de curieux, interroge �  son tour Manu.

_Mais tu as déj�  fait un truc pareil ?
_Ben… non.
_Et tu es sûr que ça va marcher ?
_Euh… non.

   A ce moment un ange passe au dessus du groupe. Personne ne sachant quoi dire. Tout le monde est perplexe et pourtant c’est vraiment la toute dernière chance de pouvoir se sortir de ce piège mortel où est tombé le « Jaguar » et son équipage.
   
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« Répondre #58 le: 15 Octobre 2008 à 20:44:17 »

Marc qui de son pas toujours clame de moine s'approcha du groupe, il avait tout entendu.

- Si nous faisons ca! nous serons enfin si dieu est avec nous! Nous allons abandonner le navire nous n'avons rien �  perdre �  tenter cela. Si nous partons il sera trouvait et couler ou utiliser par ceux nous avons toujours combattus.
Faites!

Son ton était celui, qu'il avait perdu depuis longtemps, celui d'un prêtre concluant son sermon par un ordre �  ses croyants. Jaguar courant rajouta.

- Si raté nous rien perdre! Ennemi peut être croire navire coulé et nous mort et pas poursuivre mort!  
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« Répondre #59 le: 21 Octobre 2008 à 16:44:40 »

   Sur le tillac du « Jaguar » les discutions allaient bon train. Une bonne partie de l’équipage s’était regroupée autour de Bélénos pour suivre l’évolution de l’idée de Manu, avec des commentaires plus ou moins simplistes.
_C’est vrai ça qu’on a rien à perdre après tout ! Jaguar courant a raison ! Fait un marin.
_Ouais les gars ! Fait un autre tout excité d’impatience. Qu’est-ce qu’on attend pour le faire sauter ce putain d’récif !
_Oh ! Du calme toi ! Tu cries dans mes esgourdes, imbécile ! S’énerve son voisin.
_Tes esgourdes j’vais t’les faire sauter avec l’récif p’tite tête !
_Ca suffit vous deux ! Intervient Bélénos. Ce n’est pas le moment de vous chamailler bon sang !... Ok les gars, on va le faire sauter ce récif ! Manu, Simon, Jim et Gulric…
_Ulrick Guric capitaine !
_Ah oui ! Excuse-moi !
_Pas d’mal capitaine !
_Donc vous vous occuperez de cette machine infernale poursuit Bélénos… Louis, prends une équipe et prépare une chaloupe attachée �  un bout*. Nous halerons** Manu vers nous le plus vite possible dès qu’il aura largué sa machine.
_D’accord capitaine !
_Francesca, tu t’occuperas des voiles. Tu les mettras �  contre sitôt après l’explosion. Attention �  la retombée de l’eau sur le pont, ça risque de faire mal !
_Ne vous en faites pas capitaine. Nous ferons attention.
_La pioche, �  la sonde.
_Oui cap’taine !

   Bélénos s’adresse maintenant à tout l’équipage.
_Mes compagnons ! Nous allons donc faire sauter le récif pour nous dégager. Ce n’est évidement pas sans risque. Nous risquons même de couler le bateau si l’explosion est trop puissante ! Pour cela, tout l’équipage n’ayant pas de tache particulière se regroupera sur l’arrière. Sitôt après que le « Jaguar » bougera, en espérant qu’il bouge, il faudra remettre le plus vite possible les canons en place pour le rééquilibrer, au risque de s’échouer de nouveau sur l’arrière cette fois car nous sommes trop enfoncés. Si le dia…
Bélénos sentant qu’il risque d’offenser Marco en profanant, il lui jette un petit regard discret plein d’excuses, puis se ravise.
_Si Dieu nous vient en aide nous devrions culer suffisamment loin pour rejoindre des eaux plus profondes. De l�  nous rejoindrons le large en nous faufilant sans bruit entre les navires ennemis qui patrouillent toujours. Des questions ?
_Et si ça marche pas ? Se demande un matelots.
_Si ça ne marche pas ? Et bien nous rejoindrons la côte en chaloupe, si possible avant le jour qui devrait se lever dans moins d’une heure.
_Et anglais ? S’interroge Jaguar courant.
_Quoi les anglais ?
_Si anglais pas voir flamme après explosion, eux pas croire nous mort !
_De toute façon ils croiront plutôt que nous avons sabordé le navire et rejoint la côte. Mais tu as raison, nous allons les tromper le plus longtemps possible. On va laisser une chaloupe enflammée sur place, ça donnera l’illusion. Veux-tu t’en occuper Jag ?
_Oui moi d’accord !
_Bon, plus d’autre question ?... Bien maintenant allons-y ! Tout le monde s’y met !
Bélénos s’adresse maintenant à Francesca son second.
_Espérons que cette fois-ci c’est la bonne ! Parce que si ça rate, on est vraiment mort. On ne tiendra pas longtemps avec tous nos blessés avant que les troupes anglaises nous rattrapent, même en forêt !
_Ca marchera cette fois. Répond Francesca avec un grand soupir. De toute façon il faut que ça marche. On n’a pas le choix.
_Que… Que les dieux t’entendent ! Qu’ils nous entendent !

* Bout : cordage
**Haler : tirer, amener
 
« Dernière édition: 21 Octobre 2008 à 16:47:35 par Taranis »
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