a bord de l'albatros V

[laGueuse]

Mahault aquièça simplement d"un signe de tete.le bateau se pencha soudain.la tempete grondait et des vagues gigantesques venaient lecher les paroiens du batiment.une voix au dehors se mit a crier"LE NAVIR EST ENGAGé SUR BABORD!!!L"EAU S"ENGOUFFRE DANS LES CALES!"Mahault enfila rapidement une sa chemise et son pentalon et sortit sur le pont."qu"est-ce qui se passe?""le bateau est engagé a babord m"amselle.quelqun est alé lacher toutes les ancres de ce coté la.mais il faut encore quelqu"un pour monter dans la voilure et abatre le grand mat de hune!vous feriez mieu de vous metre a l"abris,on va regler ça!""j"y vais!"hurla mahault a travers la tempete."mais mamselle...""laisse la faire,je l"accompagne!"hurla un second matelot.elle se mit a monter au mat,tandis que le capitaine de chollet,qui etait lui aussi sorti,lançait des ordres a l"equipage.il avait vite pris les choses en mains et l"equipage s"evertuait a suivre ses ordres a la lettre.jetant un rapide coup d"oeuil vers le sol,mahault eu le temps de l"apercevoir,et fut impessionée par ce qui se degageait de lui.elle vit soudain en lui le grand capitaine qu"il etait."faut monter,m"amsel!et restez a votre affaire ou vous allez vous rompre le cou!"lui lança le matelot a travers le bruit assourdissant du fracas des vagues.mahault repris son escalade.l"eau ruisselait sur son visage et sur sa chevelure.sa chemise etait maintenant aussi trempée que dans la bassine,et lui collait a la peau,gênant ses mouvements.elle attegnit pourtant le sommet du mat sans grande difficulté,ce qui prouvait qu"elle n"en etait pas a sa 1ere escalade.

Modifié par laGueuse le 29/03/2006 16:29:53

Modifié par laGueuse le 29/03/2006 16:39:09  

[calvin]

 Le vent tempètueux faisait gémir la matûre, les vagues augmentaient de taille et leurs crêtes éclataient sur la coque de L"Albatros V. Le capitaine Etienne De Chollet donnait ordres �  ses compagnons qui s"affairaient , renforçant les amarres des canons, pompant sans cesse pour vider les cales de l"eau qui les envahissait...Dans les éléments en furie, il savait Mahault en danger, les officiers avaient pris soin de réduire la voilure, il pensait qu"elle prenait trop de risques..il maudissait le ciel, la tempète devenait ouragan et les ténèbres enveloppaient le batiment.L"air était saturé de saumure et irrespirable d"humidité. Debout près de la barre Etienne ne voulait pas perdre confiance, après tout il en avait vu d"autres...la voie d"eau fut rapidement colmatée et déj�  le vent féblissait. la proue s"élancait en avant et le batiment montait �  l"assaut d"une muraille d"eau pour s"écraser dans le creux suivant ou la coque tout entière était secouée de craquements...navire et équipage luttaient. Cramponné au bastingage, Etienne tentait de situer Mahault, sans succès..il se retourna :"Hounsou ! avec moi...". Les deux hommes se précipitèrent �  sa recherche...  

[laGueuse]

 la mer se calmait et les pertes n"etaient pas trop importante.ils auraient le temps de faire les reparations necéssaires avant d"arriver a la tortue,se dit mahault tout en déscendant dans les calles afin de voir si les matelots avaient besoin d"aide pour le pompage."vous en faites pas m"amselle,vous en avez deja fait beaucoup"lui repondit un mousse aux visage rond comme une lune bien pleine et au large sourir.mahault quitta la cale et entrepris de se rendre dans l"entrepot des munition afin de voire si les chargement de poudre n"avaient pas trop souffert de l"innondation.quand soudain,dans le couloir sombre,5 ombres l"encèrclairent.5 matelots a l"allure imposante lui barraient la route"alors mademoiselle"lui dit un des hommes massifs en lorgnant ses seins apparaissants netement sous sa chemise trempée qui lui collait a la peau"c"est pas un endroit pour une si jolie jeune fille..."il ricana,suivit par les quatres autres hommes"c"est dangereu,toute seule dans ces couloir sombre"ses yeux brillaient dans l"obscurité et il passa sa langue sur ses grosses levres humides.il fit un pas en avant"on va vous accompagner,il vaut mieu avoir une escorte,on ne sait jamais..."rencherit un autre des geants,un sourire libidineu s"etalant sur son enorme visage a la barbe naissante."fichez le camp et laissez moi tranquil,ou vous taterez de mon sabre"dit mahault en fronssant son museau,avant de se rendre compte qu"elle etait sortie sans armes,ce qui n"etait pas le cas du colosse qui se dressait devant elle.elle avança et tenta de se tenir le plus droit possible devant l"imposant bonhomme"jai dit:laisse moi passer"dit elle d"un ton sec en retroussant ses levres sur ces gencives,découvrant ses petites dents blanches.le bonhomme rigola et lui dit "atention mademoiselle,faut pas nous parler comme ça.."ses yeux etaient maintenant braquéa sur les larges hanches et le ventre plat de mahault"on pourrait bien ne pas aprecier"rencherit il en plissant ses petits yeux porcins"mais je suis sur qu"une femme de bonne education comme vous sora se faire pardonner,héhéhé"le cercle se ressérait autour de mahault et les hommes ricanaient,des goutes de sueur perlant a leur front,leur yeux fixés sur le corps de la jeune fille.mahault fit un pas en arriere et l"homme qui se trouvait derriere elle lui enssera la taille de ses enorme bras,l"attirant violament a lui..

Modifié par laGueuse le 30/03/2006 21:03:48  

[calvin]

 Un coup claqua dans l"air...et un filait de sang coulait le long du visage de l"homme qui était face �  Mahault, elle fut constellée, ainsi que l"homme qui la maintenait par derrière, de goutelettes de sang...le géant O"Harty tomba �  genoux, il n"avait pas eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait...les hommes s"étaient retournés, au fond de la coursive, ils virent leur capitaine approché le pistolet encore fumant. Derrière lui Hounsou, espignole �  l"épaule. Un deuxième coup arriva, et un jeune matelot au visage d"ange se plia en deux, dans une ultime grimace, il s"écroula face contre terre. En quelques secondes, Etienne De Chollet et Hounsou se trouvaient �  la hauteur du petit groupe...  

[laGueuse]

l"homme lacha mahault qui pu reprendre son souffle"et bien capitaine,vous arrivez a point nommé!merci hounsous"dit mahault en souriant au grand noir.elle s"approcha du capitaine et deposa un baisé sur sa joue bronzée"tout est réglé la haut?"lui demanda elle tout en lui prenant discretement la main.puis elle se retourna vers les 3 matelots survivants"j"ai bien envie de vous atacher a l"ancre et de vous laisser trainer derriere le navir!"dit elle d"une voix menaçante.puis,en se retournant a nouveau vers etienne"Aissa c"est elle révéillée?jaimerais aller la voire"  

[calvin]

 Au même instant quelques hommes en armes , venant de la proue, arrivèrent de l"autre côté de la coursive. Ils emmenèrent les trois survivants. Ceux-ci allèrent rejoindre aux fers la mulatre Aïssa. Mahault attendait sa réponse. L"homme couché ventre �  terre respirait encore, un râle s"échappa de sa bouche, il tentait de se relever. Le capitaine Etienne De Chollet fit un signe �  Hounsou. Le noir emjamba le corps meurtri et, de ses deux mains, il souleva légèrement la tête du matelot puis, dans un mouvement sec, lui brisa les cervicales. Tout était silencieux �  présent. Sans qu"elle s"en soit aperçu, Etienne tremblait...étrange sensation. Ils remontèrent sur le pont et saisissant par le bras Mahault, il l"emmena �  l"écart. Des murmures parcouraient les hommes attroupés autour des deux corps que l"on remontaient. La pluie avait cessé, mais des éclairs zebraient le ciel, et au loin l"ouragan s"éloignait. Etienne n"avait pas encore ouvert la bouche depuis la coursive. Face �  Mahault et parlant �  voie basse il lui dit :" Par tous les Diables des Enfers ! Mahault ! Tu aurai pu te faire tuer...je..j"ai eu si peur...bon sang, il y a quatre cent marins sur L"Albatros..et ce ne sont pas des gentilhommes, crois moi....". Il cherchait les yeux de Mahault et ajouta :" Regarde moi...". Il tremblait �  nouveau et repeta ces mots :" Regarde moi Mahault.. je ..je..". Un silence.. puis le grondement sourd du tonnerre. Etienne comprenait ce qui lui arrivait :" Je ne veux plus te voir quitter le carré des officier sans escorte !". Puis s"adressant �  Hounsou :" La planche servira....garde les corps comme appâts...". Ils regagnèrent la poupe. Etienne était fatigué mais heureux du dénouement...il comprenait. Un sourire au lèvre, il pensait au  rhum qui l"attendait dans sa cabine...et au goût des lèvres de Mahault.  

[laGueuse]

 Mahault et lui se dirigèrent vers la cabine.Mahault se sentait heureuse qu"etienne attache tant d"importance a sa securité,mais elle n"aimait pas sa façon de la proteger."il n"est pas question que je doive me déplacer avec une escorte collée a mes basques"dit elle a etienne.elle le fixa dans les yeux avec attendrissement"je sais que tu as peur de ce qui pourrait m"arriver,mais jai besoin de ma liberté de mouvement.je te promet de ne plus sortir sans armes"lui dit elle.etienne ouvrit la porte de la cabine et ils entrairent.elle caressa tendrement sa joue et vint se blotire entre ses bras.le pont etait redevenu calme et le soleil fesait son apparition a l"horizon.les premiers rayons orangés qui apparaissaient au dessu de la mer fesait briller la peau mate d"etienne,lui donnant une couleure de peche.mahault le dévisagea comme si il s"agissait de la chose la plus appétissante qu"elle ait eu entre les mains.dans son regard brillait une lueure d"envie,de désire..

Modifié par laGueuse le 02/04/2006 21:38:28  

[calvin]

Le jour se levait et des hommes allaient mourir, mais il étaient vivants.
 La fatigue pesait sur les épaules du capitaine Etienne De Chollet.Il referma la porte et emmena Mahault sur le grand lit défait..et baignés des premiers rayons de soleil il entreprit de la devetir entièrement. Comme hyptnotisé, Etienne dévorait son corps. Elle était offerte, lumineuse....il embrassa son ventre, arracha sa propre chemise, se coucha sur elle...lui saisissant des deux mains le visage, il écrasa ses lèvres sur les siennes, et les yeux mi-clos lui dit trois mots...  

[laGueuse]

 Mahault,sentant sa fatigue,soulagea le corps las de son amant  en se mettant au dessu.ses meches brunes effleuraient  le visage d"etienne.il ferma les yeux et soupira.la petite langue de la jeune fille caressait ses levres,tandis-que ses doigts redéssinaient le contour de ses muscles,donnant des frissons a sa peau dorée.la tete enfoncée dans l"oreiller de plume,etienne observait sa jeune compagne qui s"appliquait a le détendre,a le calmer,a lui donner tout son amour..  

[calvin]

 Ils se donnaient l"un �  l"autre...quand vint le moment de rendre les armes, ce fut une explosion de douceur. Ils s"endormirent.
Des coups forts �  la porte de la cabine réveiilèrent les deux amants, la voix d"Hounsou se fit entendre :"Cap"tain, c"est l"heu"e !...". Etienne De Chollet caressa le dos de Mahault comme une brise légère, il l"embrassa dans le cou tendrement ." Allons ma belle...viens....l"heure �  sonné..". D"un bond il se leva et enfila quelques vêtements, sa redingote bleu roy et se coiffa de son tricorne, ses bottes aux pieds il se diriga vers la porte et se retourna vers Mahault :" Je t"attends auprès des officiers...". Il referma derrière lui.  

[laGueuse]

 Mahault bailla,encore dans le brouillard.elle avait de la peine a comprendre de quoi il etait question.elle se leva,passa de l"eau fraiche sur son visage.le souvenir de leurs dernier ebats la fit rayonner.elle enfila son corsaire,sa chemise qui avait perdu sa blancheur original et qui santait bon le sel marin,sa sceinture a laquelle etait accrochee ses armes,son sabre.elle noua un foulard rouge dans ses cheveux et coiffa son tricorne,posé a coté du lit.elle monta sur le pont et se fraya un chmin a travers l"equipage qui avait tous le visage tournés vers la meme direction.arrivé pres d"etienne,elle lui dit d"un air interrogateur"que ce passe t"il?"  

[calvin]

 Le capitaine Etienne De Chollet fit signe �  Mahault de le rejoindre sur la dunette ou il se tenait entouré de ses officiers. L"équipage silencieux, faisait cercle autour des trois matelots enchaînés, ainsi que de la belle Aïssa. Plusieurs marins fixèrent �  babord un madrier qui, surplombant  les flots, dépassait de quelques pieds le plat-bord. Quatre hommes passèrent par dessus bord les corps des deux canonniers Pierre Laffite et Tim O"Harty. Les premiers requins apparurent, l"un deux fut harponné, dépecé et rejeté sous forme de morceaux sanguinolent. En quelques minutes les abords de L"Albatros V en panne, furent le théâtre d"un balai d"ailerons.Roulement de tambour… Etienne De Chollet s"avança :"Mes frêres ! Le conseil réuni cette nuit �  délibéré et condamné �  mort les matelot Jean-Baptiste Lesage…  Désiré Dos Santos Meireilles… ainsi que le Quartier-Maître Louis Gay pour avoir attenté �  la vie d’un officier supérieur ". Roulement de tambour…Le jeune matelot Lesage tomba �  genou et le Quartier Maître cracha en direction de son Capitaine. Etienne de Chollet se retourna vers le Lieutenant Bellefontaine : " Lieutenant, la sentence est applicable immédiatement… le dénommé Gay passera en dernier… exécution ! ". L’Officier rejoignit les suppliciés. Deux fusillés-marins portèrent leur camarade Lesage sur la planche, les jambes tremblantes et le pantalon maculé d’urine, il avançait �  petits pas, suppliant de lui faire grâce. Ses jambes ne le tenant plus, il perdit l’équilibre, et tomba. A sa suite, on fit monter le second matelot. Le Lieutenant Bellefontaine sortit son sabre pour faire avancer le condamné. La lame s’enfonça dans sa chair et la douleur le fit basculer en arrière. Le dénommé Désiré réapparu �  deux reprises pour hurler, puis plus rien…
Puis vint le tour du Quartier-Maître, ce dernier bouscula son escorte, il vocifera : »Laissez moi ! Bande de chiens galeux.. ». Il transpirait par tous les pores de la peau et les pupilles dilatées de ces yeux lui donnait un regard fou. Debout sur la planche, il se mit �  rire et s’en alla d’un pas lourdeau dans le vide, il fut déchiqueté en quelques secondes. Il ne restait qu’une nappe de sang. Etienne De Chollet n’aimait pas particulièrement ce genre de spectacle, trop de mauvais souvenirs…
   

[laGueuse]

 mahault se contenta de grimacer.durant sa vie de pirate,elle en avait vu bien pire,mais ce n"etait jamais un spectacle agreable.ramarquant l"expression du visage d"etienne,elle serra sa main dans la sienne"voila qui est fait.oublie sa maintenant et va te reposer,nous accosteront bientot sur la tortue.je m"occupe du reste,et je dois encore aller parler a Aissa.je viendrai te rejoindre tout de suite apres"elle souhaitait le ménager.la recherche de son ami de la salle ne serait peut etre pas chose facil pour lui,et il fallait qu"il soit reposé.elle se retourna et se dirigea vers Aissa,ordonnant d"un signe de main a ses geoliers de deguérpire"Aissa,ce que tu viens de voir est le sort qui t"etait réservé.mais j"ai pu convaincre ton capitaine de t"epargner,et il m"a offert ta vie.tâche de t"en souvenir et de me servire au mieu.je ne souhaiterais pas devoir revenir sur ma décision.iwan va te conduire a ma cabine ou tu pourra de laver et manger"un petit mousse blond comme les blés au nez couvert de tache de son s"approcha timidement avec un sourir"tant que tu me montrera respect et devouement,je te protegerai"dit mahault en levant les yeux vers la servante.puis,elle tourna les talons tendis qu"iwan escortait Aissa.l"equipage s"etait dispercé mais les murmures allaient bon train."parait qu"ils les ont tués a cause de cette donzelle"murmura un peu trop fort et d"un air mauvais un matelot a l"un de ses compagnons.mahault s"areta net et s"approcha des deux hommes qui se turent aussitot"sachez,matelot,que ce qu"on tenté de faire ces hommes est digne de la mort quel que soit le rang de leur victime.personne n"a le droit de traiter ses congenaires comme des bouts de viande tout juste bon a se soulager.je pourrais ordonner qu"ils se servent de toi la prochaine fois,l"on verra ensuite ce que tu en pense"dit elle d"un ton cassant.le matelot baissa les yeux et aquieça,l"aire penaud.mahault se dirigea d"un pas rapide vers la cabine d"etienne.  

[calvin]

 Sortant de la cabine du capitaine Etienne De Chollet, le Docteur Ernst Morgenstein salua le capitaine Jack Mahault. Le docteur, petit et tout en rondeur, lui sourit, derrière ses lunettes, son regard se porta sur la poitrine de Mahault qu"il avait �  hauteur de son nez.., il posa son doigt sur sa fine moustache :" Ach ! Capitaine..gut morgen... je me prézent, Herr Morgenstein..Doctor Morgenstein..je fiens de m"entretenir avec le capitaine..je me dois de vous préfenir..je penze que la mulatre Aïssa est "malade"...elle délire beaucoup....vous devoir vous séparer d"elle ? vite..si vous avoir besoin de mes services..ich bin votre zerviteur..". Il claqua des talons et disparu dans l"une des cabines sur laquelle était inscrite "Boucherie-Charcurterie "...    

[laGueuse]

 mahault poussa doucement la porte de la cabine..."etienne?on m"a prevenue pour Aissa..de quoi sagit-il exactement?"elle semblait inquiete et fatiguee."nous arriverons a la tortue dans 3heures..veux tu que je te fasse porter quelque chose a manger,avant que notre cher medecin au fort accent germanique ne vide notre reserve?"demanda elle en lui adressant un petit sourir.