V"l� une traversée intéressante, que j"viens d"effectuer, mon gars !
A peine étions-nous sorti du port, qu"une frégate espagnole se présente � nous. Hélas, le temps que nous changions les munitions, celle-ci eu la couardise de fuir le combat. Ne pouvant la poursuivre, nous continuâmes notre route vers Sainte-Lucy. Mes pirates étaient enragés d"avoir manqué cette prise, aussi, ce fut avec une véritable furie, que nous avons pillé notre proie suivante :
25 juin : Le capitaine Niles le Balafré (Niles) � bord de son sloop de 77 marins et 14 canons pillent un galion de 83 marins et 28 canons.Un bon butin
nous a fait oublier l"amertume d"une bataille par trop inégale : l"ennemi, � peine supérieur en nombre n"avait aucune chances, et la bataille, � peine commencée, était déj� terminée. :w|
Mais ce n"était pas fini : � peine venions-nous de repartir après ce pillage, que nous rencontrâmes une proie beaucoup plus satisfaisante :
25 juin : Le capitaine Niles le Balafré (Niles) � bord de son sloop de 73 marins et 14 canons pillent une frégate de 283 marins et 78 canons.Cette bataille-ci fut des plus intéressantes, malheureusement cela s"accompagne aussi comme souvent d"un certain nombre de morts � déplorer. Nous repartîmes avec 45 marins seulement, et une bonne demi-douzaine de lingots, sans compter les autres marchandises.
Nous avons ensuite maintenu le cap vers Sainte-Lucy pendant une bonne centaine de milles, avant de tomber sur un manowar anglais.
Malgré notre équipage réduit, et un stock de munitions bien entamé, je décidais tout de même de tenter le coup. La bataille fit rage pendant longtemps, chacun faisant parler la poudre � qui mieux mieux. Heureusement, nous avions un bon artilleur, et nous arrivâmes � causer beaucoup de dégats au manowar.
Nous l"immobilisâmes, puis tentâmes de décimer son équipage. Hélas, si nous voulions détruire l"adversaire � coups de mitrailles, il nous fallait nous mettre sous le feu de l"ennemi. Nous le fîmes un temps, mais même si lui nous touchait moins souvent, et moins rudement que nous le faisions � son égard, il vint un temps où j"estimai mon équipage trop réduit pour continuer ainsi.
Aussi prîmes-nous un peu de champs, � fin de tirer au boulet. Nous réduisîmes ainsi l"effectif de l"ennemi de 397 au départ, � 125, ainsi que sa coque � 7.
A ce stade, si nous voulions piller sa cargaison, il fallait de nouveau tenter le coups � la mitraille. Hélas, pendant que nous changeions les munitions, un boulet ennemi vint faucher mon artilleur en même temps que 5 de mes hommes. Privé de ses compétences, et n"ayant plus que 4 marins en plus de l"effectif minimum pour manoeuvrer mon bâtiment, je dû me résoudre � abandonner le combat.
J"ai donc laissé derrière moi un manowar n"ayant plus de voilure, avec 125 matelots � son bord, et risquant au moindre choc de sombrer corps et âmes. Puissent-il n"avoir rien pour réparer, eux qui me résistèrent (oo) Si c"est le cas, je ne suis pas sûr que leur sort soit plus enviable que celui de leurs compagnons déj� morts (oo)
Après avoir fait quelques réparations sur mon sloop en pleine mer, nous nous dirigeâmes vers le port le plus proche, afin de reconstituer un équipage.
J"ai trouvé les matelots qu"il me fallait, tous attirés par l"appât du gain, et connaissant un peu ma réputation, mais je n"ai trouvé hélas, aucun artilleur digne de ce nom pour prendre la place de son illustre prédecesseur.
Aussi, si vous qui m"écoutez êtes bon artilleur, et intéressé par l"aventure, n"hésitez pas � vous embarquer avec nous. La vie y est dangereuse, certes, mais tellement plus passionante que les guerres stupides auxquelles vous pouvez participer !
En tous cas, même sans artilleur digne de ce nom, je repris tout de suite la mer, et fit une nouvelle victime :
25 juin : Le capitaine Niles le Balafré (Niles) � bord de son sloop de 76 marins et 14 canons pillent un galion de 145 marins et 20 canons.Proie facile, mais avec un bon butin � la clef !
Modifié par Niles le 25/06/2006 23:38:31