En fuite pour Guadeloupe

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Le jour se levait sur les flots. A bord du galion, on n'avait pas ou peu dormi. Les réparations avait commencées dès que les anglais furent hors de vue. Les voies d'eau furent colmatées rapidement, et on s'affairait �  écoper l'eau qui était rentrée. Chuck vint voir Corey, sur le gaillard arrière.

-La navigation est plus difficile que prévu. La timonerie a été gravement endommagée. Le navire ne répond presque plus.
-Bon. Essayons de nous rapprocher au maximum de Guadeloupe. Nous demanderons de l'aide l� -bas. Comment avancent les réparations ?
-Les voies d'eau ont été colmatées. Les vergues endommagées ont été réparées.  La quille flotte, malgré les nombreux trous.

Corey se mit �  regarder l'horizon. Le lever de soleil illuminait la surface de reflets orangés. Il savourait cette vue, car il se rendait compte que sa vie aurait pu s'achever cette nuit. Il reprit la parole.

-La quille est secondaire. Concentrez-vous sur les mâts, et voyez ce que vous pouvez faire pour la timonerie. Je sais que ce bateau n'est d'ordinaire pas extraordinairement manœuvrable, mais je ne tiens pas �  naviguer sur un navire qui met plusieurs heures �  virer de bord.

Chuck s'éloigna et Corey se remit à contempler la mer.  

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Le Cannibal Corpse voguait maintenant �  vie allure, une fois que les voiles aient été réparées. La timonerie avait été en grande partie rafistolée, donnant une plus grande maniabilité au navire. Les jours passaient sans accroc. Un vent stable soufflait sur les caraïbes. Corey aidait aux réparations, notamment aux mâts. Plusieurs jours avaient passés, et le navire n'était toujours pas dans un état permettant une bonne navigation. Le voyage durait plus longtemps que prévu. L'équipage commençait �  s'impatienter de ne voir aucune terre. Après avoir étudier soigneusement leur position, Corey vint �  la rencontre de l'équipage.

-Nous aurons sans doutes trois ou quatres jour de retard. Le manque de maniabilité du navire nous a fait dériver vers l'ouest, et nous mettrons du temps �  rejoindre Guadeloupe.

Corey regarda alors le ciel, et vit un amas de nuage s'ammonceler dans les cieux. Le bon temps qui les avait accompagner jusque l�  n'allait sûrement pas durer

   

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Le temps s'était sérieusement dégradé. Un vent fort s'était mis �  souffler, et l'équipage du Cannibal Corpse avait dû amener la voilure. Les réparations sommaires du galion menaçaient de céder. Corey demanda un rapport bref. Ce fut le bosco qui le lui annonça.

- Les réparations tiendront bon, capitaine. Mais il n'y a aucune garantie pour la suite. Si la météo s'aggrave encore, nous risquons de sombrer.

-Bien. Et les mâts ?

-Ils tiendront aussi, capitaine.

La mer était agitée, et la pluie s'était mise �  tomber. Corey et l'équipage mettaient toutes leur force pour que le navire ne dérive pas.  

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Le mauvais temps dura 2 jours. La tempête ne s'était pas aggravée. Les réparations de fortune avaient menacés de céder, mais avait tenu bon. Un immense soulagement parcourut l'équipage. L'apparition du soleil confirma enfin leurs attentes. La tempête s'était bel et bien éloignée. Un vent stable propulsait �  présent le galion. Corey demanda au pilote d'évaluer leur position, car il était le seul �  connaître les Caraïbes. Un instant plus tard, il vint retrouver le capitaine dans sa cabine.

-La tempête nous a rapproché de Guadeloupe capitaine. Nous devrions l'atteindre avant la fin de la journée.
-Bien. Sommes-nous en état de débarquer par le port ?
-Oui capitaine. Mais la manœuvre sera délicate.

Le galion atteignit Guadeloupe �  la nuit tombée. Comme l'avait prédit le pilote, débarquer avait été une manœuvre ardue. Tout l'équipage fut mobilisé. Le Cannibal Corpse faillit s'écraser contre les quais, mais il ne fit que les effleurer. Après une heure d'efforts, le galion était enfin amarré.

HRP : Suite à Guadeloupe