|
|
« le: 10 Mai 2010 à 11:05:20 » |
|
Le "flex" avait fait route sans encombre durant quatre jours, suivant avec péril les côtes de la grande île, risquant la nuit de frapper contre des haut fonds et de croiser des patrouilles de garde côtes. Mais sans doute la nouvelle des évènements passées avaient chez les francais d'Hispaniola donné d'autres préoccupations.
Le navire s'aventura alors dans une petite baie poussé par un vent violent venant du Nord. Avec une voilure réduite et sur une mer ridée d'écume le "flex" commença le plus lentement qui lui était possible de s'approcher de la baie. En y entrant par un petit canal naturel de roche dont la pointe ne dépassait � peine la surface agitée de la mer. Sans être en tempête la situation pouvait être critique si elle continuait, car pour sortir en vent contraire toute les chances étaient de dériver et de s'écraser sur les rochers. Voyant une plage blanche dorée par la lumière du jour qui faiblissait, le soleil commençant sa plongée dans l'horizon, le navire vit aussi deux mats.
Le capitaine prit alors sa longue vue pour les examiner. Seth avec deux marins du flex et un de ses amis étaient en train de tenir une écoute, la laissant filer un peu pour mieux la choquer. Le maitre d'équipage, un homme solidement ancré dans ses bottes en cuir, observait leur manœuvre.
- Tu crois que c'est ici qu'on va nous laisser? - J'en sais rien répondit Seth. - J'crois bien les gars! vous nous avez demandé de vous déposer sur l'île! Et que diable on prend la chasse en mer après avoir fait ce qu'on a demandé. dit un marin qui passait près d'eux.
Les deux pirates haussèrent les épaules, c'était un endroit loin de tout mais au moins ils ne tomberont pas dans les griffes des autorités. La voix du capitaine retentit sur le pont, l'ordre était de lever les couleurs de sa voix nasillardes mais puissantes il commanda le séance. On chargea deux pièces de canons. Quand le pavillon noir fut en tête de mat, sur la plage et les navires l'agitation cessa, on pouvait voir des petites formes attendre, sans doute en agitant les bras. Les navires répondirent au salut du pirate qui au final refit charger � blanc toute les pièces pour honorer comme il se doit la rencontre.
Les deux navires, dont un sloop, étaient bien les anglais que Francois, l'idéaliste qui gouvernait la Tortue, avait réussis � convaincre de se lier � l'utopie pirate.
|
|
« Dernière édition: 10 Mai 2010 à 13:33:59 par scar »
|
Journalisée
|
Nombreux sont les vivants qui mériteraient la mort, et les morts qui mériteraient la vie, pouvez-vous leur rendre ? Alors ne soyez pas trop prompt Ã� dispenser morts et jugements. Même les grands sages ne peuvent connaître toutes les fins.
|