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« Répondre #378 le: 17 Septembre 2007 à 21:43:23 » |
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Pendant que Mad Ethel et Agonie se remémorraient de vieux souvenirs, Cayenne était sorti pour profiter de la fraicheur nocturne et pour réflechir. Tout en déambulant dans les rues, il fit la liste des pires crapules, des voyous, des aventuriers sans fois ni lois ni paroles, les voyageurs que le trio pourrait évuentuellement recruter pour reformer un équipage. D'abord il y avait Trinita, qui tenait l'auberge de La Veuve Joyeuse � la tortue; ensuite il y avait Le Barracuda touche-� -tout, le chef d'une bande de boucaniers créole qui sévissaient dans les environs de Marie-Galante; puis il y avait Paddy Postelwaite, un vieux marin irlandais qui avait échoué Dieu sait où; il avait encore en tête quelques noms, mais il voulait d'abord voir Trinita, malgrè ce que pensait Rackman pensait de lui. Il souffla un nuage de fumée, et toussa un peu. Il gagna le enfin le port, et sentit le vent se lever. Il adorait ca. Il scruta les ténèbres du large, sortit sa longue-vue et sans chercher quelque chose en aprticulier, il observa. La lune percait les nuages de ses rayons qui éclairaient faiblement la surface de l'océan. Malgrè la brume, Cayenne distingua la proue d'un navire au loin, un galion. Il abaissa sa longue vue, se décidant � retourner � l'auberge pour presser Rackman et Agonie de mettre les voiles. Il se retourna mais son regard fut attiré par une lueur autre que celle d'un rayon lunaire, beaucoup plus loin dans les terres. Il la voyait monter dans le ciel sans arriver � voir d'où elle partait, mais pour lui ca sentait le roussi, et cette lueur provenait surement d'un batiment en feu. "Des pirates", songea-t'il. Il ne voyait pas d'autres explications qui justifieraient qu'un village cotier soit incendié en plein nuit, sur une ile anglaise de surcroit. Il retourna en courant � l'auberge, bousculant au apssage un étrange homme vétue de vêtements en tissus rouge et de type oriental qui semblait marcher lui aussi en direction de l'"Indomptable". Il ne prit pas le temps de s'excuser et bientot franchit le seuil de l'auberge. Agonie la Belle semblait dans une position inconfortable face � la belle jeune fille qu'il était pret � parier comme étant sa fille d'après ce que Rackman sous-entendait sans cesse. Essouflé et paniqué, il débala précipitament: -Ecoutez-moi les gars!...arhhh...heurrh...y a le feu..pffff....le feu � un village voisin....c'est peut-être des collègues, plus nombreux et mieux armés et ils doivent maintenant se diriger ici...Faut pas rester plus longtemps! L'adolescente � la longue crinière noire bouclée sembla ne pas comprendre, et regarda � nouveau Agonie pour lui cracher: -Si c'est encore un de tes plans pour foutre le camp et me laisser en plan, cette fois ca ne marche pas! Mais Agonie semblait s'nquieter d'autre chose que des protestations de lajeune fille. Il se leva effaré et dit: -Ou alors c'est Le Barracuda! Il m'a retrouvé grace � des espions, et veut me faire la peau définitivement! -Encore ?! fit Rackman, presque outré par ce que disait le français. Je croyais qu'on s'était acquitté la dernière fois! Il se leva également et saisit sa malle de marin, aidé par Cayenne, et tout deux sortirent sans plus attendre. Agonie se tourna vers l'adolescente et lui dit: -Aurora, comment es-tu venue jusqu'ici ? -En embarquant clandestinement, pardi!répondit-elle effrontément. Agonie eut un sourire de dépit et lui posa la main sur la joue. -Tu es bien la file de ton père! Bon, ma chérie tu viens avec nous, on reparlera de ton éducation plus tard, pour le moment y a plus urgent! Il l'entraina par le bras vers la sortie quand elle demanda: -C'est sur, tu m'apprendras ? Il s'arreta, et prenant son air le plus grave fixa ses yeux ahuris dans ceux, grands et noirs, de sa fille et dit: -Tu as ma parole, Aurora! Il tira son couteau de sa ceinture et levant sa main droite près du visage de sa fille, fit glisser la lame dans sa paume. Lorsque le sang coula en abondance, il prit les deux mains d'Aurora et les entourant des siennes déclara: -La parole d'un pirate. Le Hollandais et le Roi des Rois peuvent couler, notre serment pour l'éternité peut durer. Et devant les yeux intrigués de sa fille, il alla vers Caroll-Ann et lui dit-: -Et bien ma chère Mad Ethel, nos routes se séparent une fois de plus. Tu peux venir avec nous si tu le souhaites, tu es la bienvenue si tu n'as pas d'embarcation. Seulement nous pouvons pas attendre plus longtemps, alors! Agonie la Belle empoigna une bouteille de wisky encore pleine, et l'envoya se biser sur une lanterne. Bientot l'alcool se répandit sur le sol, lequel prit feu. Le français entraina sa fille et Caroll-Ann dehors. -A plus, ma grande! lanca t-il à Mad Etehl avec un clin d'oeil et un sourire de requin. Avec sa fille il talonna Rackman et Cayenne qui avaient prit la route du port. -Pourquoi t'as mis le feu à l'auberge, espèce de vieux fou ? lui demanda sa fille haletante. -J'en sais trop rien, disons que je voulais partir sur une note théatrale, et que quand j'improvise dans ces moments l� je mesure pas très bien ce que je fais. mais on discutera plus tard! Et ils forcèrent l'allure vers le port. Arivés l� -bas ils virent les silhouetes de Rackman et Cayenne leur faisant signe. Ils avaient requisitionné une baleinière, la voile était déj� hissée. Le père et la fille les rejoinrent, et Cayenne largua les amarres. Une fois l'eqsuiffe lancé, Rackman et Agonie sortirent des rames plutot innapropriées pour cette embarcation, et entreprirent de gagner de la vitesse en souquant. Au bout de 10 minutes , ils était suffisament éloignés. Agonie et Cayenne se détendirent un peu, totu en restant vigilant. Les trois hommes établirent des quarts de tours, et Rackman, par précaution, distribua des pistolets � silex qu'il gardait dans sa vieille malle. Et petit � petit, ils prirent le large.
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