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Auteur Fil de discussion: Black Arno, à®le à Vaches  (Lu 8449 fois)
Black_Arno
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« le: 04 Septembre 2007 à 17:51:55 »

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Ile à Vache, côte sud de St Domingue

Une chaloupe s'éloigne du navire qui vient de jetter l'ancre et file en direction du rivage. Eclairés par la pleine lune, deux officiers discutent tandis que les marins rament en cadence.

Sur la côte, de nombreux feux de camp illuminent une faune variée : flibustiers et filles de joie dansent et se saoulent de bon coeur, tandis que d'autres sont attablés et jouent aux dés ou aux cartes. Un orchestre, certainement des musiciens enrôlés de force après une attaque, joue une gigue pendant que les cuistots préparent le repas commun, visiblement un salmigondis �  en juger par la carapace de tortue fraîchement désossée.

Un homme s'avance vers la chaloupe et aide les matelots �  la tirer sur le sable.


- Cap'taine ! C't'un plaisir d'vous r'voir, sacrebleu ! Ainsi qu'toi l'barbier, yarrhahaha !


Black Arno salue le pirate d'un geste de la tête tout en descendant de l'embarcation. Sa jambe de bois s'enfonce dans le sable et il doit faire quelques efforts pour progresser jusqu'au campement situé sur une bande de terre ferme en bordure de forêt. François de Montauban descend lui aussi et s'adresse �  son second :

- Content de te revoir La Buse. Tout s'est bien passé pendant mon absence ?

- Pas d'problem, cap'tain. On s'est t'nus tranquilos et mis �  part une ou deux embrouilles avec ces bandits qu'tu vois tout autour, on n'a pas fait d'boucan.

- Tous les équipages sont arrivés ?

- Non, manque Le Basque et Evans, mais j'sais pas si on les v'rra. Y s'dit qu'on partira p't'être sans eux car ça peut plus attendre ...


Se tournant vers Black Arno, le capitaine français le prend par l'épaule :

- Allons s'amuser un peu, mon frère. Ce soir c'est fête ! Nous nous occuperons de nos affaires demain. Bon sang, ça fait au moins un mois que j'ai pas approché une  gazelle, je commence �  rouiller, hahahaha !

- Je te suis François. J'ai moi aussi grand besoin de rhum et de chair tendre, hahahaha !


Quittant le campement, les trois hommes se dirigent gaiement vers les tables de festin où la bière coule déj�  �  flot et monte �  la tête des marins qui attendent depuis de longues semaines l'heure du départ.  
« Dernière édition: 05 Septembre 2007 à 14:05:47 par Black_Arno »
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Black_Arno
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« Répondre #1 le: 05 Septembre 2007 à 17:33:08 »

Le groupe s'assoit �  une longue table après avoir déniché trois chopes de bière. En bout de table, quatre marins disputent une partie de cartes houleuse. Black Arno avale une bonne lampée de bière et pousse un soupir de satisfaction.

- Dis moi La Buse, depuis combien de temps attendez-vous là ? demande Black Arno au second

- Environ trois s'maines, chirurugien. Trois longues semaines �  rien faire qu'attend'. Les hommes tournent en rond et les duels d'ivrognes commencent �  saper le moral des troupes ... Et toi, content de revenir servir sous mes ordres ? lance La Buse, l'air moqueur

- Ma foi, tant qu'on s'amuse et qu'il y a un peu d'or �  croquer �  la fin, je peux bien supporter tes sarcasmes quelque temps, hahaha !


La partie de cartes du bout de table s'envenime. Un des joueurs jette ses cartes par terre et lance sèchement :
- Tu t'assois pas là l'boiteux

Black Arno dévisage le marin. De Montauban lui pose la main sur bras :
- Ca vaut pas la peine, Pierre-Arnaud. Tous les hommes sont las d'attendre et l'alcool leur monte �  la tête.

S'adressant au marin :
- Va cuver ton vin ailleurs ou tu iras nourrir les requins !


Le joueur se lève, titube et répond :
- Sauf vot' respect, c'est pas �  vous que j'rends des comptes, Montauban.


Puis se tournant vers le chirurgien, il s'empare du poignard qu'il porte �  la ceinture :
- Donc toi tu dégages, tu m'portes la poisse.

- Je n'ai pas de poignard ni de sabre, tu le vois. Je suis estropié et incapable de croiser le fer avec toi, et ça tu le sais bien, lâche !

Black Arno entrouve sa chemise et en sort un pistolet.
- Par contre j'ai un bon remède pour ta gueule de bois : une pilule que je peux d'administrer moi même si tu le souhaites ...

- Oui mais tu n'as qu'un coup, l'estropié. Si tu me rates, je jure de te faire goûter le tranchant de ma lame !


La scène a déj�  attiré une vingtaine de spectateurs. On parie 30 piastres sur l'un ou l'autre, en se délectant par avance de la distraction improvisée.  
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Black_Arno
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« Répondre #2 le: 07 Septembre 2007 à 18:06:18 »

Les compagnons de jeu désertent la table pour aller se mêler �  la foule qui s'est rassemblée en cercle tout autour. La lueur des feux de camps fait danser les ombres qui semblent vouloir toucher les duelistes.

- 30 piastres sur le boiteux ! crie un spectateur

- Tenu face de crabe ! Et je relance de 10 sur le couteau ! lui répond un autre


Pierre-Arnaud avait armé son pistolet avant de débarquer, il savait que la poudre devait être encore sèche. La balle était engagé dans le canon et bien tenue par la bourre. Il tira sur le pontait pour reculer le chien. Le pistolet était armé, prêt �  servir. Il carressa la queue de détente et lança �  son adversaire :
- Va te recoucher, ivrogne. Il est encore temps avant que tu ne finisses en pature pour les caïmans du coin.


Le marin attrappa un second couteau de sa ceinture, frotta les deux lames l'une contre l'autre et cracha par terre.
- C'est toi que je vais coucher, chien galeux. Mais avant, je vais t'aider �  te raser le barbu, hahahaha.


Des marécages voisins, on pouvait apercevoir quelques naseaux filer silencieusement vers la rive. Il paraît que les caïmans de l'île sont très curieux ...  
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« Répondre #3 le: 07 Septembre 2007 à 19:04:24 »

l'agresseur coura vers Pierre Arnaud, ce dernier surprit par tant de stupidité se voyant déj�  gagnant par le tir qu'il allait effectué, pointa vers son ennemi. il ferma l'oeil et tira. La détonation retenti dans l'air, frte elle résonna et disparu dans l'air mais, durant ce temps un projectile de plomb avait parcouru �  toute vitesse une courte trajectoire avant de se planter... dans une roche.
L'ennemi se releva en souriant.


- Coup raté et tu en avait qu'un! Je vais pas te laisser en retirer
il couru les deux couteaux en avant et frappa, Arnaud n'ayant dans sa main que son arme �  feu para avec le canon de fer de l'arme et attrapa le bras gauche de son ennemi. Mais ce dernier se dégegea du pistolet et entailla la cuisse de Pierre Arnaud qui de rage autant que de douleur hurla et repoussa d'un coup de pied son adversaire.
Qui revint �  la charge


ps: duel gagné black Arno  
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Nombreux sont les vivants qui mériteraient la mort, et les morts qui mériteraient la vie, pouvez-vous leur rendre ? Alors ne soyez pas trop prompt Ã�  dispenser morts et jugements. Même les grands sages ne peuvent connaître toutes les fins.
Black_Arno
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« Répondre #4 le: 09 Septembre 2007 à 18:48:58 »

Pierre-Arnaud avait gardé de sa longue période de captivité en esclavage deux réflexes vitaux : une capacité d'abstraction de la douleur la plus forte pour se concentrer sur les dangers immédiats ; et une vigilance sans faille qui lui permet d'anticiper et de parer ces dangers.

Dans le cas présent, l'estafilade �  la cuisse était déj�  évacuée de son esprit. Il devait rester lucide pour faire face �  son ennemi qui revenait �  la charge. Il était temps de passer au plan B, car il en avait toujours un au cas où les choses tourneraient mal. Pas question en effet de se sauver �  toutes jambes ... vu qu'il n'en avait plus qu'une. Ni d'affronter au couteau ce diable, exultant déj�  �  l'idée d'une victoire qu'il n'imaginait autrement que proche.

Reprenant ses appuis, Pierre-Arnaud enfonce promptement sa main dans la poche de sa gabardine et en tire un second pistolet chargé ...


Pas le temps de vérifier si la poudre est sèche ou pas ! Il arme dans le même mouvement le chien, de sa main gauche.

Son adversaire est déj�  sur lui, portant un premier coup de couteau directement �  la gorge, qu'il évite en se baissant genou droit �  terre.

Avant que l'autre n'ait le temps de porter son second coup, Pierre-Arnaud plaque le canon du pistolet sur la poitrine du marin et appuie sur la détente ...

Un bruit sourd résonne et secoue le corps de l'assaillant. Le dos de sa chemise se tâche de pourpre. Il recule de deux pas en titubant, les mains crispées sur ses couteaux, s'arrête ... et tombe d'un bloc dos contre terre, la bouche ouverte sur un dernier soupir.


Le duel est terminé.

Le silence plane quelques secondes et soudain la foule se remet �  hurler. Les parieurs se dispersent. Les compagnons du vaincu traînent celui-ci par les pieds jusqu'au marécage voisin où, débarrassé de ses bottes et de ses affaires de valeur, il servira de repas aux reptiles du coin. Ca fera toujours un tricheur de moins, s'exclame t'on !

François de Montauban et son second aident Pierre-Arnaud �  se relever, se fraient un passage et tous repartent vers leur campement.
 
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Black_Arno
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« Répondre #5 le: 10 Septembre 2007 à 18:33:27 »

Arrivé au campement, Black Arno s'assied dans la chaloupe échouée sur le sable. Du sang frais coule de sa jambe gauche. Une plaie juste au dessus du genou, heureusement sur la jambe déj�  amputée.

Il interpelle deux hommes de Montauban assis près du feu :


- Va me chercher ma malette, matelot ! lance-t-il au premier

- Et toi, met ce tison au feu et apporte-le moi dès qu'il sera rouge vif ! dit-il au second



Tandis que le premier matelot arrive en courant avec le coffret de chirurgie, Pierre-Arnaud déchire un pan de sa chemise et garote la cuisse pour limiter l'hémorragie.

Il élargit l'entaille dans le pantalon pour bien dégager la plaie et ausculte en silence ... Heureusement l'artère n'est pas touchée, constate-t-il avec soulagement. Pas même la veine fémorale, ce n'est que la saphène externe qui pisse �  gros flots.


- Alors ce tison, ça vient sacrebleu ?


Le marin sort le bout de fer du feu et se précipite en courant.

François de Montauban, qui avait gardé le silence jusqu'alors, demande �  son compagnon :

- Puis-je faire quelque chose pour t'aider Pierre-Arnaud ?

- Oui, tu me tiendras le tison une fois que j'aurai fait mon affaire. Il ne s'agirait pas que je mette feu �  l'embarcation si la douleur me fait perdre conscience. Et trouve moi un peu d'eau de vie pour me donner du courage.


Montauban sort une fiole de sa gabardine et la tend �  Pierre-Arnaud. Ce dernier en avale une gorgée, pas la peine de se saouler non plus, puis prend le tison des mains du marin et l'approche de sa jambe.

" Allons, tu as vu bien pire quand tu étais 'engagé' chez ton ignoble maître de la Tortue " se dit-il pour se donner du courage.

Le tison fait un bruit crépitant au contact de la plaie et une odeur de chair brulée se dégage aussitôt. Le marin venu apporter le tison perd connaissance �  la vue de la fumée qui se dégage de la plaie.


- Arrghhhh ! hurle Pierre-Arnaud avant de lancer le tison dans le sable. Sa main se plante dans le bras de son ami, les doigts crispés par la douleur ...


La douleur s'estompe enfin légèrement. Pierre-Arnaud se penche pour attraper sa malette et en sort un pot �  onguent bouché de cire.

- François, veux-tu m'ouvrir ça s'il te plait.

- Qu'est-ce donc ? s'étonne celui-ci

- Un onguent �  base de lys et de larves bouillies. Je fais venir ce lys de France et les larves de ces insectes ont la faculté d'empêcher la suppuration des blessures, même celles vieilles de plusieurs jours. En peu de temps ceci ne sera plus qu'un vague souvenir, tu verras.  C'est bon mes braves, vous pouvez vous en aller maintenant. Et ranimez ce pauvre hère, que diable !


Tandis que chacun retourne �  ses affaires, Pierre-Arnaud applique soigneusement sa préparation sur la plaie. La chaleur du tison a complètement cautérisé la veine et l'hémorragie est jugulée. Un mauvais souvenir en somme ...  
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Black_Arno
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« Répondre #6 le: 11 Septembre 2007 à 17:30:05 »

Une fois seul avec Montauban, Pierre-Arnaud se tourne vers lui, l'air vaguement inquiet.

- Qu'est-ce qui t'inquiète Pierre-Arnaud ? Est-ce que la blessure est plus grave que tu n'as voulu le laisser paraître aux autres ?

- Non, non. Je guérirai comme je l'ai dit, en peu de temps. Ce qui m'inquiète, c'est que je vieillis mon ami.

- Tu vieillis ? Hahahahaha, c'est bien la première fois que je t'entends te plaindre de ce genre de sottises, allons donc.

- Oh, ce ne sont pas les rides qui me font peine, François. Non, mon souci est tout autre : je l'ai raté ...

- Tu veux dire que tu t'inquiètes parce que tu n'as pas touché au but lors de ton premier tir ? Laisse donc, il fait nuit noire et seule la lumière des feux de camps t'éclairait. Même la meilleure gachette n'aurait pas fait mieux.

- C'est fort probable, et je te remercie de ton indulgence, mais le problème est que je n'ai que ce don pour me défendre, vois-tu. Je ne peux ni compter sur une agilité hors paire pour me sauver, faute de jambe valide, ni sur ma main gauche pour porter sabre ou poignard pour me protéger. Je suis entièrement dépendant de la justesse de mon premier tir, sinon je m'expose plus que de raison ... et je manque d'y passer, comme ce fût le cas ce soir.

- Tu dis vrai, mais ma foi, tout ceci est passé. Tu reprendras l'entraînement dès demain si cela peut te remettre de meilleure main. Et puis je compte sur toi avant tout pour sauver mes hommes, pas pour partir �  l'abordage le premier !

- Tu as raison, je vais m'astreindre �  exercices tous les jours dorénavant, il me faut récupérer de l'adresse en tir. Sur ce, bonne nuit mon frère, je n'ai plus le coeur �  aller faire des folies de mon corps pour ce soir.

Et Black Arno s'éloigne vers le campement pour y dormir.  
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Black_Arno
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« Répondre #7 le: 12 Septembre 2007 à 17:48:39 »

Le soleil se lève sur l'île �  Vaches.

Les feux de camps sont consumés depuis belle lurette. La plage est jonchée des restes de ripaille de la nuit.

Black Arno est assis au bord de l'eau en train de nettoyer sa plaie.


- Déjà debout ? lui lance Montauban, l'air à peine réveillé.

- J'ai le sommeil court et je veux profiter de la journée pour partir en chasse. Tu as bien quelques anciens boucaniers dans ton équipage, non ?

- Oui, oui. Mais comment comptes-tu chasser avec une jambe de bois et une blessure �  la cuisse ?

- As-tu déj�  vu les boucaniers espagnols chasser ?

- Ma foi jamais. Je suppose que tous font de la même manière de toute façon.

- Détrompe toi. On les appelle les matadores de toros, c'est à dire les tueurs de taureaux. Ils montent chevaux et envoient leurs engagés rabattre le taureau. Dès que celui-ci les aperçoie, il file en direction opposée, si bien que les espagnols peuvent le faire aller où ils veulent. Et ils le dirigent vers la clairière où l'attend leur maître. Celui-ci, armé d'une seule lance, parvient �  abattre la bête ; ces hommes sont d'une agilité prodigieuse. On dit que certains prennent même le taureau �  la course et lui coupent le jarret pour l'immobiliser avant de le tuer.

- Bon, merci pour le cours de culture générale, mais tout ceci ne me dit pas ce que tu comptes faire, Pierre-Arnaud.

- Et bien, trouve moi un fusil de boucannier, un de ceux qui tire des balles de seize �  la livre, et deux ou trois boucaniers de ton équipage. Ils rabattront les vaches ou les sangliers dont cette île regorge. Cela m'entraînera au tir et complètera les provisions que tu as déj�  prévues.

- Je t'accompagne, vieux frère. La réunion dont je t'ai parlé ne sera pas avant ce soir car James Cook n'est pas encore arrivé visiblement.


Montauban hèle trois hommes �  lui, tous anciens boucaniers, et fait préparer les armes. Ayant laissé ses ordres �  son second, il part avec les quatre chasseurs en direction de la forêt.  
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Black_Arno
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« Répondre #8 le: 25 Septembre 2007 à 19:02:27 »

L'un des boucaniers marche devant, �  environ cinquante pas du groupe. Il connait bien la région et se dirige tout droit vers une clairière dégagée.

- C'est l'endroit idéal pour l'embuscade ! s'exclame Pierre-Arnaud.

Désignant à ses compagnons un escarpement rocheux qui s'élève en lisière de savane :
- Voici un point de tir idéal qui commande toute la clairière. Suffisamment protégé de par sa hauteur, il ne craint pas les assauts d'une bête blessée. C'est l�  que je me posterai.

Pierre-Arnaud prend un des fusils de boucaniers, ces fusils au canon long de quatre pieds et demi et qui peuvent tirer des balles de seize �  la livre. Leur précision et leur puissance sont légendaires. Il prend également soin d'emporter une calebasse de poudre, bien bouchée par de la cire pour éviter l'humidité ambiante. S'adressant aux boucaniers :
- Partez chacun dans une direction et tâchez de me rameuter des sangliers ou des vaches sauvages. Forcez leur fuite vers ici et tirez en l'air dès que vous approchez. Si nous nous débrouillons bien, nous pourrons faire �  nous cinq plus de viande qu'une troupe de vingt boucaniers.

Les boucaniers s'éloignent, tandis que Pierre-Arnaud et Montauban se dirigent vers l'escarpement rocheux. L'escalade du monticule n'est pas des plus aisée pour Pierre-Arnaud, mais il parvient �  se hisser sur le sommet avec l'aide de son compagnon.

Les deux hommes préparent chacun leur fusil et se postent en position de tir. Le soleil est déj�  haut dans le ciel, mais la savane leur offre une protection bienveillante. En attendant le retour des boucaniers, ils bavardent en mâchant un peu de tabac. Soudain un coup de feu retentit sur leur gauche ...  
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