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« le: 04 Septembre 2007 à 22:19:29 » |
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Donc, comme le titre l'indique, je vais tâcher d'expliquer le terme de corsaire qui d'ailleurs est � distinguer du pirate.
Pour commencer, je vais donner une définition tirée du Grand Larousse de 1960, celle-ci me semble correct mais je la complèterait tout de même par quelques informations supplémentaires. Je précise d'emblée que je ne suis pas un spécialiste en la matière donc si quelqu'un avait des informations supplémentaires qu'il n'hésite pas � les transmettre.
Le Corsaire selon le Grand Larousse 1960 Alors que le pirate n'était qu'un bandit des mers, attaquant tout ce qui lui tombait sous la main, y compris les navires de sa propre nation, le Corsaire recevait de son souverain une lettre de marque (NB : terme que je n'aurais pas besoin d'expliquer j'imagine) l'autorisant � courir sus aux (� attaquer) navires de commerce ennemis. Beaucoup de corsaires appartenaient d'ailleurs � la marine royale, tels Jean Bart, Duguay-Trouin, Forbin, etc. D'autres, comme Surcouf, étaient des capitaines au long cours. (capitaine au long cours = capitaine d'un vaisseau marchand si je ne m'égare) La légimité des prises devait être reconnue par un tribunal spécial dit cour des prises.
A savoir qu'� l'époque où le RP se situe (du moins selon moi), soit aux XVIIème et XVIIIème siècle, la course* rapporta de si beau bénéfices que la Cour et les ministres y investirent d'importants capitaux.
*Dans le cas présent, la course désigne les opérations des navires corsaires : Faire la course est d'ailleurs une expression employée en ces termes.
Armer un vaisseau (Brick, galion, sloop, etc.) en course signifie que le navire en question a un armement particulier destiné � ces opérations si bien pratiquée par les corsaires.
Si un capitaine de navire corsaire est capturé il lui suffit de montrer sa lettre de marque pour être considéré comme un prisonnier de guerre et traité comme tel. Au cours des conflits, les corsaires bénéficient de cartels d’échange : des personnes du gouvernement des deux pays se rencontrent et échangent leurs prisonniers.
Du partage du butin
Comme vous vous en doutez, � l'inverse du pirate, le corsaire doit obéir selon certaines règles en particulier en ce qui concerne le partage du butin que je vais préciser en plusieurs étapes (l'utilisation du butin sera montrée selon l'ordre de priorité) :
- Le corsaire doit d'abord donner une partie du butin au gouvernement qui lui a fournit la lettre de marque, en ce qui concerne la part gardée par le gouvernement, je dois préciser qu'elle diverge suivant les sources, j'imagines donc que ce devait être en fonction de plusieurs facteurs dont je n'ai pas connaissance (bon, bien sûr il y a également la fiabilité des sources). Scar me disait récemment qu'un tier du butin était remis au gouvernement mais de mon côté j'ai deux chiffres différents, sur wikipédia (j'ignore si cette source est totalement fiable) il est dit qu'entre 20 et 40 % du butin était remis au gouvernement. Sur le site d'une académie que je ne citerai pas (de toute manière tant que c'est sur une académie il n'y a nulle raison que ce soit une fausse information il me semble) il est dit que 3/4 du butin était remis au gouvernement. - Venait ensuite les dépenses que nous dirons de "ravitaillement" (entre autres, la nourriture, la poudre, les munitions et les réparations apportées au bâtiment...) - Après une part est reversée aux veuves et aux blessés (pour les blessés la somme versée est proportionnelle � la blessure ou au membre manquant) - Sur ce qui reste 50% du butin est remis � l'armateur (donc � la (ou les) personne(s) qui financent le navire. - En dernier lieu chaque homme de l'équipage recevait sa part en fonction de la place qu'il occupait.
Voil� , pour le moment c'est tout ce que j'ai � dire...
Je précise que cet article n'a pas toute forme de vérité, si vous avez une correction � faire ou quelque chose � rajouter, � partir du moment où c'est expliqué correctement je ne vois pas pourquoi vous ne pourriez pas nous donner une information que j'aurais oublié ou dont je n'aurais pas eu connaisse.
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