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« Répondre #30 le: 27 Juillet 2008 à 16:30:39 »

L'équipage du Cannibal Corpse aborda tranquillement le navire pirate. Les marins montèrent à bord du Jaguar, afin de les aider �  enlever le filet qui coinçait leur gouvernail. Resté sur le galion, Corey regardait avec anxiété la corvette se rapprocher. Elle allait les bloquer.

Chargez les canons en boulets ! Les couleuvrines en boulet ramés !

La réparation s'effectuait lentement. Le filet était bien emmêlé autour du gouvernail, et l'enlever, même au sabre, était d'une difficulté conséquente. Le combat semblait inévitable.  
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« Répondre #31 le: 27 Juillet 2008 à 17:15:26 »

Les hommes du jaguar virent �  la rencontre des hommes du galion, armes au poing, non pas pour se battre mais par méfiance.

Belénos vit le capitaine du galion sur son navire. L'indien alla voir son capitaine ainsi que six hommes. Prenant les armes certain menacèrent leur capitaine. Mictlantecuhtli leur ordonna de baisser les armes, jouant des muscles.   


- Nous pas pouvoir vaincre bateaux! Fuir comme hirondelle au vent face aux vautours.
- Laissons le galion dans sa merde! Par la sainte vierge on a perdu un chasseur pour tomber devant la flotte royale! Hurla un marin �  la barbe et au visage couvert de marque. Il se gratta le lobe de l'oreille gauche et passa son doigt sur ses deux boucles d'oreilles en or.
- Etharlien a raison! Rajouta tête de pioche.

Bélénos avait le choix entre fuir ceux qui l'avait sauvé ou les aider mais risqué d'être tué ou de subir une mutinerie. Il croisa le regard de l'indien, totalement inexpressif, pas de haine ni de soutien. Il comprit que c'était un moment où l'innocence était inexistante, aider son sauveur ou se sauver. L'indien connaissait peut être la réponse mais il ne dit rien, car il y en avait aucune de juste, mais deux bonnes qui avait chacun leur honneur.

l'air commenca �  se faire plus lourd, le vent se levait ridant encore plus la mer, les creux des vagues gagnèrent plus de dix centimètres, le schooner par moment brisait les vagues de manière violente. L'île était presque hors d'atteinte surtout pour le galion car les récifs y étaient plus nombreux, mais un deux ponts allait se positionner pour bloquer l'axcé. Les marins chargeaient les derniers boulets ramés, car si on ne pouvait vaincre ou pouvait fuir. 
 
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« Répondre #32 le: 28 Juillet 2008 à 15:14:44 »

Les marins du galion parvinrent enfin �  retirer le filet du gouvernail de la goélette. Ils remontèrent rapidement sur leur navire. Les voiles furent hissées rapidement, et le galion s'éloigna peu �  peu. Avec de la chance,  la corvette ne les bloqueraient pas, et ils s'enfonceraient dans la nuit. Le galion prenait peu �  peu de la vitesse. Le vent ne cessait de croître. Corey surveillait la corvette, qui se rapprochait encore, mais plus lentement cette fois-ci. Il appela le maître d'équipage.

-Ecoute-moi bien. La nuit ne va pas tarder. Lorsqu'elle sera l� , je ne veux plus entendre quoi que ce soit, ni ordre, ni cri, rien. Vous éteindrez également toutes les lanternes
-Bien, capitaine.

Déj�  la lumière du jour virait �  l'orange. Le soleil commençait déj�  �  se coucher. Corey jeta �  une dernière fois un oeil �  la corvette. Elle était proche, mais pas assez pour leur couper la route avant la nuit. Dans l'entrepont, le chirurgien soignait encore les blessés que l'ont avait put tirer de la frégate.  
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« Répondre #33 le: 30 Juillet 2008 à 09:36:12 »

Le sloop accouplé �  la frégate fit emmener tout les blessés sur son pont et commença sans perdre un instant �  les soigner, le capitaine chercha le capitaine de la frégate afin de s'informer des pirates.

Il ne le trouve pas, ne remarquant pas le capitaine dans les vêtements tachés de sang d'un medecin.


sur le "jaguar" l'heure n'était pas au réjouissance mais �  l'espoir. Le vent de largue était une bonne allure pour un gréement comme celui du navire. Même l'imposant galion réussissait �  devancer ses ennemis; cela était une ruse?

Les hommes sur le tillac étaient caressé de la brise du soir, faisant danser les vêtement déchiré et les cheveux dans des mouvements frénétique. L'indien alla �  la poupe du navire pour observer les navires et leur position. Il regarda le sillage d'écume que laissait leur navire.

Les hommes bordaient les deux voiles aurique pour profiter d'un meilleur vent, faisant grincer les poulies et les halebas des voiles aurique.. Bélénos prit la parole.


- Mes frères vous êtes de bon marin mais nous allons être mis �  l'épreuve. Ce soir quand la nuit sera tombé, je veux aucune lumière sur le pont. Nous empannerons et irons cap sur l'île!
- Sur Montserrat en pleine nuit? mais nous allons laisser les anglais nous couper la route et on pourra pas fuir. S'écria un homme.

Sa phrase fut suivit de nombreux commentaire, Belénos regarda "jaguar courant" toujours silencieux, ce dernier ferma les yeux et lui fit un signe de tête. Le capitaine eut un sourire et un soutient.
Le second se fit entendre.


- Capitone a raison! Mais la manœuvre serit dangerous, si réussit'e nous nouss en sortirons sti'non c'est la moerta...
- Il a riason! Ce'st tout jouer sur un jet de dè Grogna tête de pioche. Bélénos et regarda et fit une grimace avant de répondre sechement sur un ton rapdie et fort.

- Pas un jet de dé mais sur vos talents? pensez vous être moins bon que la chance et le destin?
- non!!! répondirent plusieurs marins.
bélénos reposa sa question qui fit suivit d'un non collectif, même jaguar leva son bras en l'air et hurla, plusieurs pirates tirent leur balles en l'air.

Tous partirent s'activer pour les manœuvres attendant sagement que la nuit soit totale. derrière eux le ciel était teinté d'orange et de rouge, les nuages semblait être d'énorme coup de pinceau colorié dans le ciel qui virait au mauve.
 
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« Répondre #34 le: 30 Juillet 2008 à 10:32:53 »

Alors que la nuit tombait peu �  peu, un silence pesant s'installait sur le galion. Les hommes ne devaient parler qu'a voix basse.

Sur le pont, Corey était confiant. La corvette ne pourrait pas les rattraper avant la nuit, et retrouver un navire plongé dans la nuit, aussi imposant soit-il, relevait du miracle. Le capitaine du Cannibal Corpse se dirigea vers le pilote.


-Cap sud-ouest.
-Mais, capitaine... Je croyais que nous allions �  Guadeloupe...
-Laisse moi finir. Tu fera route vers Guadeloupe juste avant la tombée de la nuit, ce qui ne devrait pas tarder.

En effet, le soleil disparaissait �  l'horizon. La nuit ne tarderait pas.

Sur la corvette, on tentait tant bien que mal d'accélérer, mais l'équipage commençait �  se rendre compte qu'ils ne rattraperaient pas les français.
 
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« Répondre #35 le: 23 Août 2008 à 18:55:07 »

La course commença et le soleil allait se masquer pour ne pas voir la suite. Comme toujours le ciel fut peint d'orange et de rouge et la mer devint �  l'horizon jaune sous le soleil couchant et violet sombre sur la ligne d'entre deux mondes.

les pirates n'étaient pas très anxieux leur ennemi ne pouvait pas tenir la vitesse. le vent changea d'allure pour le schooner et devint en bon pré plein; tout l'équipage s'activa �  border les écoutes pour gonfler les voiles afin de gagner en vitesse; sans voir la beauté de la nature, du feu sur la mer et le ciel.

Le soir tomba rapidement; le ciel était couvert de nuage fin qui caché les étoiles et le quart de lune. Il y avait sur la mer comme seul lumière celle du navire Amiral et d'un des deux ponts qui devait se faire voir afin d'éviter un abordage involontaire entre les deux navires. Il y avait par moment des éclats argentés sur la mer venant des étoiles et le ciel devenait clair le moment de voir l'île et des silhouettes de vaisseaux.

Bélénos décida de changer de cap et d'aller sur l'île; cella les enfermés entre la flotte et l'île; mais il aurait l'effet de surprise personne ne penserait �  chercher des pirates ici et grâce �  la masse de l'île leur navire serait invisible �  l'horizon.

Le navire dans un grincement de cordes et de bois chevaucha la vague et changea de cap l'étrave vers l'île; on fit relever toute les voiles sauf la grande voile la brigantine et le grand foc. Alors que un quart était au repos le reste restait vigilant.

Le noir total régnait; le quart de nuit était silencieux et vigilant; une vigie et un sondeur avec la biture se tenait �  l'avant du navire. le silence était le mot d'ordre.

Le maitre d'équipage alla voir un homme bien bati au cheveux roux et au patronyme Ecossais: Sullivan O'Connells. Un homme attentif mais borgne et la main couverte d'une large cicatrice qui ne le gêné pas pour autant taper. Il avait été recruté comme volontaire lors d'une prise anglaise du capitaine Bélénos, étant écossais il n'avait aucun scrupule et se plaisait �  tuer des anglais.
Les deux hommes étaient étonnés de la fraicheur de la nuit. 


- Alors le chanceux que penses tu du plan? murmura l'écossais.
Le maitre d'équipage regarda le gréement et émit un grognement qui semblait être un signe favorable.

- Sullivan donne moi un peu de ta pipe.

Sullivant s'exécuta, le français tira sur la pipe rallumant les braises et le tabac dans une lumière rouge qui éclaira le visage du maitre d'équipage. Ce dernier après souffler l'air chaud de ses poumons et souriant de réconfort alla �  l'avant du navire. Un gabier se tenant sur les haubans dit au maitre d'équipage, d'une voix légère et calme mais amical.
- Alors ca réchauffe?
- De quoi?
- le tabac chaud de la pipe!
- Comment tu le sais Voisin? demanda inquiet Angmar. Il fait nuit et on était à l'autre bout du navire.
Le jeune gabier souria et dit en pointant de l'autre côté du navire la silhouette de Sullivan; légèrement éclairé par la lumière de la pipe.
- Votre lumière...

Louis angmar coupa voisin en le laissant finir seul sa phrase; il courut sur le tillac et arrivé �  la dunette regarda l'horizon. Il se tourna vers Sullivan qui barrait tenant d'une main la barre circulaire de l'autre sa pipe.
- éteint là!!!
- Pardon?
- Obéit!!!

Le quartier maitre avait presque crié et prit la pipe et frappa sur les lattes de bois pour éteindre la pipe. Il tendit l'oreille un moment puis se retourna.

Il entendit dans le noir des tonnements et vit une lueur orangé; il hurla.


J'en étais sûr!! tous à terre!!!

12 boulets virent vers le navire; des gerbes d'eau volèrent partout mais trois sifflements se finirent par les craquements des lattes de la poupe et du gréeement, trois boulets avait fait mouche.
L'un pénétrant dans la salle du conseil, qui était la chambre du capitaine; faisant voler les vitres en éclat et le réveillant de force. Il attrapa par réflexe son sabre et monta sur le tillac suivit de nombreux hommes torse nu arme au point.

Louis angmar sur le tillac, silencieux et calme vint voir le capitaine.

- Ils nous ont repérés par une erreur de ma part! Mais il y a aucun blessé; la grand voile est percé!
- On verra pour ta faute plus tard; on vire pas de bord ca va faire trop de bruit!! Le capitaine resta silencieux vingts secondes puis murmura comme il l'avait fait avant. 15 degré babord!

Une erreur qui pourrait leur être fatal.  
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« Répondre #36 le: 24 Août 2008 à 14:13:37 »

Le galion s'éloignait de plus en plus, en direction de Guadeloupe. Malgré la taille imposante du navire, il était impossible de le voir dans l'obscurité. La corvette ennemie n'avaient pas éteint ses feux, ce qui la rendaient aussi voyante qu'en plein jour.
Corey savait que l'attaquer dans ces circonstances lui donnerait un avantage certain, mais son équipage avait subit de lourdes pertes. De plus, les hommes étaient épuisés. Ils respectaient �  la lettre les indications de leur capitaine. Un silence pesant s'était installé, laissant uniquement entendre les clapots de la coque sur la mer et le grincement des mâts. Les manœuvres s'effectuaient lentement, sans faire le moindre bruit.
Au loin, des détonations retentirent. Un murmure parcourut l'équipage. Le schooner devait s'être fait repérer. Déj�  la corvette commençait �  virer de bord pour se diriger vers l'île, ce qui permit au galion de fuir définitivement.
 
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« Répondre #37 le: 25 Août 2008 à 15:23:21 »

L'indien s'était réveillé en sursaut comme tout ceux qui se tenait dans l'entrepont. Surpris par le bruit des boulets et des éclats de bois. Il sortit de son branle et attrapa son arme; étant déj�  vêtu de son seul vêtement, un pantalon déchiré de toile bleu devenu marron de crasse.

Il monta sur le tillac et muscle tendu prêt �  agir attendit les ordres. Bélénos regarda le large, il vit comme tout les hommes de l'équipage, que le deux ponts non amiral s'était accouplé avec le frégate et restait inactif. Bélénos comptait sur la légèreté du navire qui se briserait pas trop la vague avec le faible vent.

Ils étaient entre le marteau et l'enclume, face �  Montserrat, et ses récifs et devant une flotte qu'ils ne pouvaient ni éviter ni vaincre.

Sur le frégate de Gordon tout était revenu �  l'espoir. Les blessés avaient été transporté dans la cuisine et la salle de chirurgie du deux ponts où le chirrugien et ses aides purent sauver une grande majorité des blessés et mettre hors de dangers la vie de Gordon.

le capitaine du navire avait décidé de rester en retrait sa force n'était pas nécessaire �  ce combat, les hommes forcés de travailler de nuit pour permettre �  la frégate de retrouver une mature respectable de fortune avant le levé du soleil.


sur le schooner tout le monde tenait ses armes �  porté de main, sans aucun bruit réduisant encore plus la voilure le navire semblait en fantôme, recherché par deux  navires, une corvette et un bateau amiral avec ses feux allumés.

Un sloop avait comme "le jaguar" prit le partie de se fondre dans la masse de l'île et sans le savoir faisait route vers le schooner. 
 
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« Répondre #38 le: 27 Août 2008 à 16:51:04 »

   Pendant que le reste de la flotte anglaise tentait de poursuivre dans la nuit le « Jaguar » et le « Cannibal Corpse » qui partaient dans des directions opposées, le premier vers l’île et le second vers le large, sur le « Royal Falcon » on s’acharnait �  réparer le plus vite possible avec l’aide des renforts, afin de rejoindre Montserrat dans un premier temps pour des réparations provisoires plus solides et après repartir sur Antigua où l’on pouvait mettre le navire en cale sèche, seul moyen de réparer correctement la coque qui était sérieusement endommagée.

   Les voix d’eau avaient été enfin colmatées. Les blessés se faisaient soigner sur le sloop, �  couple de la frégate. La mâture allait de nouveau être en partie opérationnelle, en tout cas le minimum indispensable pour naviguer en sécurité, le temps de rentrer au port. Le seul gros problème qui restait, et pas des moindres, était l’évacuation de l’eau dans les cales qui faisait pencher le voilier dangereusement sur tribord et cela risquait de prendre toute la nuit.

   Gordon était parmi les blessés sur le sloop. On l’avait allongé sur le sol dans une coursive, un peu �  l’écart des hommes de troupe et de l’équipage tous plus ou moins gravement blessés. Les autres, moins gravement atteints, étaient regroupés sur le tillac faute de place.
   Avec lui il y avait quelques officiers que l’on avait soignés en priorité et parmi eux il reconnu dans la pénombre un visage quelque peu familier. Il eut soudain un grand moment de lassitude. En effet, son voisin d’infortune était tout simplement le correspondant de guerre que Londres avait envoyé pour le surveiller. Désappointé, Gordon maudissait les dieux d’en être arrivé l� . C’était pour lui incroyable que parmi tous ces morts, il n’y eu pas une balle perdue pour le débarrasser une fois pour toute de ce gêneur prétentieux et hautain, qui était sans connaissance certes, mais bien vivant !
   C’est alors qu’une idée lui traversa l’esprit. Dans la confusion qui régnait �  bord, personne ne faisait attention �  lui et l’occasion était trop belle de tenter quelque chose. Il se pencha sournoisement sur le correspondant, toujours sans connaissance, puis après un dernier regard autour de lui, Gordon attrapa le cou de celui-ci de ses deux mains et serra de toute sa haine, quand soudain une voix l’interpela.

_Non Sir ! Ne le touchez pas !
L’officier chirurgien était derrière lui, Gordon ne l’avait pas entendu venir. Surpris, il sursauta et lâcha prise en espérant que son geste ne fût pas repéré pas son interlocuteur.
_Com… Comment va-t-il ? Se demande Gordon dans un sentiment de crainte pour lui-même et d’hypocrisie pour son voisin.
_Une balle l’a touché �  la tête mais sans gravité. Il s’en sortira très vite, soyez-en rassuré Sir !
   Une fois l’officier reparti, Gordon retomba une nouvelle fois dans une profonde lassitude. Non seulement c’était raté, mais en plus il avait bien failli se faire prendre. Cependant il se jura maintenant de profiter de toutes les occasions pour recommencer… mais avec beaucoup plus de prudence.   
   
« Dernière édition: 27 Août 2008 à 16:54:25 par Taranis »
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« Répondre #39 le: 27 Août 2008 à 17:58:54 »

Sur le Cannibal Corpse, le silence était pesant. On entendait au loin les détonations des canons anglais, qui tentaient d'atteindre le Jaguar. Corey s'était retiré dans sa cabine et relatait les évènements de la journée dans le journal de bord. Sur le tillac, ils ne restait que les hommes qui était de quart, dont le second, Chuck.
L'homme était accoudé au bastingage lorsqu'il entendit des cris proches. Un autre navire les poursuivait. Bien que ceux-ci aient éteint leur feux, ils ne prenaient pas la précaution de se taire. Chuck fit appeler le capitaine.
Une fois sur le pont, Corey tendit �  son tour l'oreille. Il entendit lui aussi les cris des officiers anglais, qui ne se retenaient pas de donner leurs ordres, et de s'assurer qu'on les entendent. Corey se tourna vers les officiers


-Réveillez les hommes. En silence. Je veux qu'ils soient près �  combattre. Dites aux servants de pièces de charger les canons. En boulets. Fabriquez des barricades dans l'entrepont. Aussi je  veux que personne ne monte sur le tillac. Si ils abordent, on se défendra mieux dans l'entrepont. Et faites le moins de bruit possible. Ils s'attendent �  une résistance moindre. Ils vont rencontrer des soldats près �  se défendre.

Si le tillac du galion était totalement désert, �  l'exception de la vigie, l'entrepont en revanche, grouillait dans les préparatifs. Des barricades étaient fabriquées avec se qu'on pouvait trouver comme bois (tables, chaises, ect...). Les moucheurs se postèrent derrière chacune d'entre elles, en priorité derrière celle qui se trouvait juste avant l'escalier menant au tillac. L'obscurité empêchait l'identification du navire, et donc d'évaluer le nombre d'hommes �  bord.  
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« Répondre #40 le: 01 Septembre 2008 à 13:05:18 »

   Tandis que les français se préparaient �  un éventuel abordage, malgré les manœuvres audacieuses de leur courageux capitaine pour tenter de lâcher leurs poursuivants dans la nuit, la situation du « Jaguar » n’était pas meilleure, voire même critique depuis qu’il s’était fait repéré après la maladresse de Louis soit disant le chanceux !
   La corvette s’était mise dans son sillage, le navire amiral bloquait toute tentative de fuite au large sur tribord et l’île n’était plus très loin avec ses récifs et ses hauts fonds sur bâbord. Seul échappatoire possible, longer la côte en espérant prendre l’ennemi de vitesse dans un silence absolu, entrecoupé régulièrement de salves tirés des canons de poursuite de la corvette.
   Par chance les boulets se perdaient maintenant en mer et tombaient assez loin dans l’eau, tantôt d’un côté, tantôt de l’autre, ce qui indiquait �  Bélénos qui les anglais ne les voyaient pas et visaient donc au hasard. Mais ce qui était sûr, c’est que les pirates étaient toujours �  portée de tir et le navire pouvait être localisé rien que par le bruit de l’impact d’un seul boulet sur celui-ci.

  Soudain la lune apparue entre deux nuages laissant dévoiler une vision d’angoisse devant sur l’eau. Ce n’était ni la côte, ni des récifs, ni des hauts fonds, c’était pire.
   Sur le tillac du « Jaguar » les hommes restaient silencieux et immobiles, comme pétrifiés �  l’idée d’être tombé dans un piège infernal. En effet, la seule issue possible pour se sortir de ce guêpier venait subitement de se refermer devant eux. Sur Tribord avant, les voiles d’un navire non identifié et sans lumière dansaient lentement sur l’eau, telles les ombres chinoises d’un tableau posé sur un horizon bleu nuit nappé d’une lumière scintillante.
   Ces ombres se dirigeaient en droite ligne sur le sloop des pirates.

   
« Dernière édition: 02 Septembre 2008 à 10:20:29 par Taranis »
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« Répondre #41 le: 01 Septembre 2008 à 15:01:35 »

Sur le Cannibal Corpse, les préparations étaient terminées. Les hommes se tenaient près à combattre. Corey, était monté sur le tillac, pour guetter l'arrivée du navire ennemi. Soudain la lune apparut. Son arrivée permit alors d'identifier l'ennemi : une corvette, 3 mâts, 20 canons répartit sur bâbord et tribord. Ils comptaient sans aucun doutes aborder, car leur puissance de feu réduite ne pouvait pas rivaliser avec celle du galion.
Malheureusement, elle se trouvait beaucoup plus proche que prévu, et elle ne tarderait pas à leur tomber dessus. De plus, l'apparition soudaine de la Lune avait permis aux anglais de les localiser.
Peu de temps après, les deux navires se trouvèrent bord à bord. Si un calme impressionnant régnait sur le galion, on commençait à s'agiter sur la corvette. Ils devaient faire vite, car l'effet de surprise était indispensable à une victoire.
 
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« Répondre #42 le: 01 Septembre 2008 à 17:18:24 »

La chance, si on peut appeller cela de la chance, était sur le jaguar courant. Un sloop qui faisait voile vers eux, du réduire sa voilure et changer de cap �  cause d'une barrière de corail. Mais la lune était visible éclairant la mer de reflet d'argent et laissant voir au loin une corvette.

L'indien marcha sur le tillac et regarda le ciel.

- L'oeil de la nuit veut voir notre mort! Les esprits vont venir
- fermes ta gueule l'indien répondit nerveux un des marins. n'attires pas le mauvais sort.
- ouai à dire ca, ca va arriver. rajouta un marin qui bordait une voile, entre deux efforts.

L'indien comprit ce que disait les hommes blancs, le croyance d'une entité supèrieure pouvant choisir qui doit vivre ou mourir. absurde, seul les hommes tiennent leur vie entre leur main. Il alla aider les hommes �  border, dévoilant sa montagne de muscle et fit seul l'effort de trois hommes.

Le schooner courait vers le destin, vers les récifs, les deux deux ponts ne pouvaient l'attendre, étant trop loin et leur tirant d'eau trop élevé mais ils firent voile vers le galion dont ils voyaient la forme grace �  la lune.
 
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« Répondre #43 le: 02 Septembre 2008 à 17:41:20 »

L'abordage ennemi avait commencé sur le Cannibal Corpse. Les anglais arrivèrent en silence sur le pont. Constatant qu'il n'y avait personne, ils crurent leur plan réussit. Ils se dirigèrent alors le plus silencieusement possible vers l'escalier qui menait �  l'entrepont. Des coups de feu se firent alors entendre. Les moucheurs avaient commencé le combat. Étant donné la concentration d'anglais près de l'escalier, un marin tombait �  chaque coup de feu.
Dans l'entrepont, les servants de pièces attendaient les ordres de leur capitaine. Celui-ci vint les voir au début du combat.


-Visez les canons ennemis. Qu'ils ne nous coulent pas.

Les anglais ne s'attendaient pas �  trouver une résistance organisée. Ils avaient subit de lourdes pertes, et ils étaient maintenant aux prises avec l'équipage du galion, qui était monté �  la charge.  
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« Répondre #44 le: 05 Septembre 2008 à 19:30:29 »

Le capitaine vit la situation, il se gratifia d'avoir été méfiant. Il jeta un œil sur le navire ennemi, qui avait semblait désert. La supposition du canonnier fut juste.

il le regarda et fit un signe de tête; le second ordonna le retrait des hommes qui montèrent apeuré et surpris en dehors de l'entrepont laissant derrière eux les moins rapide, qui firent fauchés dans le noir par les balles des mousquets annonçaient par des détonations éclairant l'obscurité de l'entrepont. La défense "tait bien monté, les seuls lumières éclairés les hommes descendant et non les défenseurs.

les hommes tentèrent de se reformer sur le tillac; plusieurs pirates gratifièrent leur capitaine de son plan et se levèrent pour continuer la charge. Un des canonniers hurla. Des détonations sourdes et graves résonnèrent dans l'air. Les canons de la frégate crachèrent des germes de feux et des balles de mitraille.

Ces dernières traversèrent les bordées de l'entrepont sans soucis, fauchant les hommes, traversant la chair des plus proches pour se planter dans les entrailles de celui de derrière. Le coup fut dévastateur,  on ne pouvait en déduire les dégâts mais �  entendre les cris des mourants, le fait que les hommes pieds nus sentaient le sang de leur compagnons sous leur pas, laissaint �  prévoir des pertes monstrueuse.   
 
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Nombreux sont les vivants qui mériteraient la mort, et les morts qui mériteraient la vie, pouvez-vous leur rendre ? Alors ne soyez pas trop prompt Ã�  dispenser morts et jugements. Même les grands sages ne peuvent connaître toutes les fins.
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