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Auteur Fil de discussion: Chasse gardée.  (Lu 41866 fois)
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« Répondre #60 le: 21 Octobre 2008 à 19:23:31 »

un des marins alla voir le capitaine, c'était un des anciens du navires mais qui restait un homme discret , semblant être l�  de force, qui s'isoler souvent de ses compagnons mais qui restait un homme aimable, volontaire bon marin et social. Juste un homme discret.

- Bélénos! Laisser jaguar courant s'occuper du feu serait peut être pas la meilleur solution!
- Expliques toi Jules!
- Il sait pas nager Lacha Jules Bucheur après quelque hésitations, rapidement comme de honte, comme si c'tait lui qui le disait. Je préfères le faire!  car comment il va rejoindre le navire après? c'est une force de la nature ca s'rait bête qu'il y passe comme ca
- Va l'aider!

Fit Bélénos, en mettant Bucheur sur la route; l'homme remit son bandeau dans ses cheveux et se gratta les poux de sa barbe. il alla rejoindre l'indien alorq que le reste du navire était en travail.


Sur les navires anglais; les deux deux ponts s'étaient rejoins, restant sans voile ils avaient abandonnés la poursuite du galion.
La corvette vint �  l'aide du sloop; ils s'étaient accouplés, les deux capitaines avaient décidés qu'il fallait laisser le sloop; il était éventré quand la marée changerait il allait quitter le rocher sur lequel il s'était encastré et la mer le noyerait.
L'équipage chargeait tout le contenu du navire dans la corvette et commençait �  démembrer le navire dans les parties les plus vitales et récupérable: gouvernail, timonerie. Le sloop était trop loin des côtes pour être sauvé. 
 
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« Répondre #61 le: 03 Novembre 2008 à 13:56:29 »

   Environ trente minutes plus tard tout le monde était prêt. Chacun �  son poste, l’équipage n’attendait plus que le signal pour déclencher l’explosion qui devrait libérer le « Jaguar » prisonnier de son banc de sable. Bélénos lance les dernières recommandations.
_Voiles parées ?
_Voiles parées !
_Paré �  souquer ?
_Paré capitaine !
_La sonde en place ?
_En place capitaine !
_Prêt pour les canons ?
_Prêt �  déplacer cap’taine !
_Tout les autres sur l’arrière ?
_Equipage prêt sur l’arrière !
_Et la chaloupe incendiaire ?
_Elle est prête �  faire un feu de joie capitaine !

   En ce qui concerne la chaloupe qui servira de leurre pour tromper les anglais, il fut décidé finalement que Jaguar courant ne monterait pas �  bord pour y mettre le feu, mais qu’on lancerait du tillac une torche enflammée dès qu’elle sera larguée. Avec de la poudre éparpillée un peu partout, ça devrait bien bruler. Quand �  Manu, il attendait dans l’autre chaloupe �  une vingtaine de mètres devant l’étrave reliée �  un long bout au « Jaguar », qu’on lui donne le signal d’allumer la mèche de sa machine infernale. Il était confiant, voire même impatient de tester sa grenade sous-marine, une grande première. Après il devra faire confiance �  ses compagnons pour le tirer le plus vite possible �  bord avant qu’elle n’explose. De plus il n’avait aucune idée de la durée de la mèche qui devra se consumer sous l’eau, faute d’avoir eu du temps pour des essais préliminaires !
_Le sort en est jeté. Se dit tout fort Bélénos.
_Aléa jacta est ! Rajoute Marco à côté de lui.
_Quoi ?
_Non rien, c’est du latin.
_Bon… Allons-y cette fois-ci.
Il prend une longue inspiration puis lance le signal.
_A toi Manu !!!

   Manu allume sa mèche. Il attend quelques secondes qu’elle prenne bien �  l’intérieure du fût de l’arquebuse qu’il a démonté, puis largue sa machine qui coule directement au fond. Une petite lueur accompagnée d’un léger bouillonnement s’enfonce rapidement dans l’eau, signe que la mèche fonctionne bien et qu’elle ne s’éteint pas. Manu est satisfait, il est temps qu’on le ramène.
_Ca y est ! A moi les gars !
_Tirez ! Tirez ! Vite, tirez plus fort !

Vingt hommes, dont Bélénos, s’acharnent sur le bout ramenant Manu dans sa chaloupe. Elle glisse sur l’eau avec une rapidité surprenante. Arrivé �  hauteur du flan bâbord du navire, sortant de la pénombre, on commence �  le distinguer tout joyeux, comme un enfant qui a découvert un nouveau trésor.

   Moins d’une minute c’est écoulé, soudain l’explosion. Une gigantesque gerbe d’eau, soulevée par la violence de la déflagration, que l’on ne voit pas mais que l’on devine, dans un grondement particulier s’effondre sur elle-même et en parti sur le pont avant balayant tout sur son passage, puis engendre une puissante déferlante qui ébranle tout le bateau. Au contacte de celle-ci la chaloupe se renverse, envoyant par-dessus bord Manu qui disparaît dans l’eau.

 _Manuuu !!! Il est tombé �  l’eau !
_Un homme �  la mer ! Un homme �  la mer !
_Les voiles ! Les voiles �  contre, vite !
_Lancez des bouts !
_On ne l’voit plus ! Manu ! Manu !
_On a plus de focs ! Ils sont arrachés !
_Rattrapez cette poulie ! Elle va tuer quelqu’un !
_L’amarre de la chaloupe incendiaire s’est rompu ! Elle dérive !
_Lance la torche vite ! Mets-y le feu ! Elle va être trop loin !
_La sonde ! Elle racle le fond ! On bouge ! Le bateau bouge !!!


   C’est la confusion. Les cris se mélangent aux ordres. On ne sait plus qui fait quoi. Des craquements inquiétant se font entendre dans la mâture déj�  fragilisée des combats avec la corvette anglaise. Mais il faut absolument garder le contrôle des évènements si on veut suivre le plan pour se sortir enfin de ce guêpier diabolique.
   
« Dernière édition: 03 Novembre 2008 à 14:03:42 par Taranis »
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« Répondre #62 le: 03 Novembre 2008 à 14:10:05 »

C'est la panique sur le navire, personne ne semblait comprendre que le navire était enfin libre de son lit de vase et de sable.
Sur le tillac tout le monde s'activait �  chercher un moyen de remonter Manu et certain commençait �  hisser les petites voiles mais ne les bordant pas  afin qu'elle ne prend presque pas de vent.

La torche fut lancé par Jean, elle tourna dans les airs décrivant des O de feux avant de tomber par chance sur la barque, la poudre eut dsu mal �  brûler, la barque était humide et rongé par les mites, l'eau s'y infiltré mais par chance Jules avait rajouté quelque morceaux de toiles trop usés et petits pour servir dans le gréement ou comme bandage.
une petit flamme surgit de la barque qui commençait �  prendre feu  dégageant une terrible fumée noire.


Bien plus loin la corvette refaisait voile vers sa proie; le cile devenait d'une bleu argenté et le soleil allait comencer �  se montrer quand un étrange bruit comme une explosion étouffée retentit dans les airs un drôle de bruit mais il faisait trop sombre encore pour voir se qu'il se passait près de l'île, et il fallait agir prudemment les récifs étaient pas loin de la coque.
 
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« Répondre #63 le: 07 Novembre 2008 à 13:51:29 »

   Le bateau était secoué par les remous de l’explosion. Sur le tillac on s’activait avec précipitation et désordre. Il fallait profiter que le voilier se décolle du banc de sable pour se dégager une fois pour toute en culant, sans s’échouer �  nouveau sur les récifs alentours, tout en essayant de récupérer Manu tombé �  l’eau.
    N'Goula et Sierig, deux anciens esclaves noirs évadés, de leur propre initiative ils eurent l’idée de s’attacher un bout autour de la hanche et de plonger pour récupéré Manu qui avait réussi �  s’agripper �  la chaloupe renversée. Malgré les vagues et en dépit du navire qui reculait doucement, ils réussirent �  attraper Manu un peu sonné par ce qui lui arrive.

_Ca y est on l’a ! Tiwez nous ! Lance N’Goula.
_Ils ont Manu ! Ramenez-les !… Doucement, il ne faut pas qu’ils lâchent !

   Pendant ce temps dans l’entre pont, Simon organisait la remise en place des canons.
_Allez les gars, plus vite, plus vite !... Virez-moi ces tonneaux d’l�  bon sang ! Voyez pas qu’ça gène ?...  Ceux-l�  avec les autres sur bâbord, ces trois l�  sur tribord !

   Le « Jaguar » se rééquilibrait tout doucement. Il reculait progressivement dans la nuit, poussé par un petit vent qui gonflait ses voiles mises �  contre. Les hommes s’agitaient dans tous les sens, telle une fourmilière secouée par un séisme. Dans toute cette confusion Manu fut ramené �  bord grâce �  N’Goula et Sierig. Encore sonné de sa mésaventure, il était content de lui-même. Il avait réussi l’impossible et sauvé le bateau avec tout son équipage, grâce �  sa machine infernale sous-marine, une grande première ! Bélénos pouvait être fier de lui, ainsi que tous ses compagnons.

   Soudain le bruit sourd et inquiétant d’un récif raclant la coque résonne sur tout le navire.

_On touche encore !
_Manu est �  bord ?
_A bord et sain et sauf capitaine !
_Alors �  contre bordez tout �  fond ! Il ne faut pas que le bateau s’arrête !
Le raclement sinistre perdure sur toute la longueur de la coque. A l’intérieur les hommes son inquiet, mis �  part Simon qui en a toujours vu d’autre dans ces situations l� .
_Allez continuez ! Qu’est-ce qui m’a mis c’te bande de trouillard, nom d’une chique molle ! Ne me dites pas qu’vous avez peur d’un ronflement de verre �  bois enrhumé ?

   Mais le voilier ne s’arrête pas et continu de reculer sur sa lancée en prenant progressivement un peu de vitesse. Bientôt il allait rejoindre des eaux plus profondes pour manœuvrer afin de prendre le vent au grand largue et fuir en silence vers des régions plus sûr. Mais pour l’instant il fallait quitter cet endroit maudit et échapper �  la corvette anglaise qui, après avoir tenté en vain de secourir le sloop, lui aussi échoué, revient sur le lieu ou elle avait laissé le « Jaguar » en perdition.
   
« Dernière édition: 08 Novembre 2008 à 12:24:11 par Taranis »
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« Répondre #64 le: 17 Novembre 2008 à 13:38:30 »

   Moins de dix minutes plus tard le « Jaguar » avait rejoint des eaux plus sûres en dehors des récifs qui l’avaient retenu prisonnier toute la nuit. Il avait réussi sa manœuvre de retournement sans être repéré et prenait maintenant une allure « grand largue » plus confortable et surtout plus rapide, échappant ainsi �  la corvette anglaise se rapprochant du lieu de l’échouage, leurrée par la chaloupe laissée sur place brûlant dans la nuit.

   La route du large était barrée par les autres navires dont leurs lumières se reflétaient sur l’eau. Il fallait passer entre eux et la côte sans trop s’y rapprocher pour ne pas s’échouer de nouveau. Plus loin devant le voilier on pouvait distinguer le « Royal Falcon » se diriger vers le port. Il n’était plus une menace. Il rentrait doucement pour y faire réparer un minimum d’avarie afin de rejoindre plus tard la base navale d'English Harbour �  Antigua pour les grosses réparations. Le « Jaguar » passerait tout simplement derrière lui �  une bonne distance pour ne pas être vu.

  A bord, le moral était remonté au beau fixe. On s’activait fébrilement mais sans désordre. Chacun trouvait quelque chose d’utile �  faire de façon spontanée et pour le bien de tous. Certains s’occupaient des blessés, d’autres de la manœuvre ou des avaries, mais tous étaient fiers de participer �  la bonne marche du navire en général, ce navire qu’ils ont faillis abandonner et que Manu �  sauvé grâce �  sa machine infernale.

  Maintenant le « Jaguar » était libre. Certes, il était blessé de son combat avec les anglais mais il avait réussi �  échapper aux mailles du filet en luttant toute la nuit pour sa survie. Il allait maintenant fuir en silence vers la Guadeloupe, vers des eaux françaises pour ne plus croiser de navires anglais et ainsi pouvoir réparer en sécurité. Le « Jaguar » avait un équipage que rien au monde ne pouvait lui enlever. Même dans les situations les plus critiques, les hommes trouveront toujours une solution pour rester avec leur voilier, ce voilier qui est leur protecteur, leur raison de vivre et d’exister en tant qu’hommes libres.
   Ils sont fiers de leur bateau, le « Jaguar » est fier de son équipage.

   
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