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GorRilLa
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« le: 29 Décembre 2008 à 17:26:20 » |
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La terre était en vue, et je prévint les hommes qui ne réalisait pas encore notre arrivée � Montserrat qu'ils devraient se préparer et armer leurs pistolets, car nous n'étions pas l� pour festoyer. Chaque homme se prépara du mieux qu'il put et un peu en catastrophe, mais tous étaient près � notre entrée au port. Tous étaient armés, mais il était normal d'être armé en ville, surtout � cette époque où le vol et la rapine avait autant lui en mer que sur terre.
Le capitaine Dorian monta sur la dunette. Il regarda un instant l'île volcanique, puis demanda aux hommes de se rassembler devant lui. Après qu'ils soient tous devant ses yeux, il prit la parole.
- "Chers amis, il y a encore quelques jours, ce n'était qu'une supposition, maintenant on peut en être sûr ! Certains de ceux qui faisaient partie de cet équipage de marins de pacotille de pourfendeurs de liberté, de vieilles morue mal dessalées, ceux-l� même qui ont tué feu notre capitaine Deker, on m'a apprit a La Tortue que depuis l'attaque ils s'étaient réfugiés ici, � Monserrat ! Ce n'est pas seulement par vengeance que nous allons faire ça, c'est aussi par devoir, pour tout ce que nous devons � Deker ! C'est grâce � lui que nous sommes ce que nous sommes aujourd'hui, nous sommes libres, rattachés � aucun roi, aucun gouverneur, aucun de tous éléphants vautrés dans leur richesse qui les pourrit � en mépriser jusqu'� leur propre mère. Oui mais amis, si aujourd'hui nous ne sommes rattachés � personne de cette espèce c'est grâce � lui, mais � présent nous sommes tous orphelins et ce que nous allons faire ne changera en rien ce qui est arrivé, mais désormais, avant de s'en prendre � n'importe quel membre de cet équipage, de son capitaine � son mousse, de la vigie au charpentier, nos ennemis y réfléchiront � deux fois, et ils sauront qu'ils ne seront alors plus jamais sereins et qu'� chaque instant où ils pensent être tranquilles, nous pourrons leur faire payer ! A présent, c'est aux hommes baleines � qui je veux m'adresser ! Comme je l'ai dit au jeune Achab, rien ne vous force � venir avec nous, et cette action ne nous rapportera aucune gloire car nous allons être plusieurs fois supérieurs en nombre face � ceux pourritures de cadavres décomposés, mais cela sera un symbole, choisissez, suivez nous et vous serrez désormais des nôtres, où restez ici, je ne peut pas vous promettre de ne pas vous en vouloir mais se serait compréhensible ! Maintenant, pour tous ceux qui le souhaitent, en avant, et trouvez moi ces rats puants qu'on en finisse ! - Baleiniers nous ne le sommes plus mes amis, armez vous et préparez vous � la chasse aux assassins, pirates!"
Les anciens baleiniers hurlèrent en s'armant de leur sabres et pistolets. Dorian réfléchit quelques instants, puis déclara.
- "Stringfelow, tu pars avec cinquante cinq hommes. Achab, vous emmènerez un autre groupe. De combien d'hommes avez vous besoin? - Mes baleiniers me suffiront, si les traitres ne sont qu'une vingtaine. - Une quinzaine d'hommes vous accompagnerons. Ils vous aideront � identifier les couards. Un troisième groupe de cinquante cinq hommes partira lui aussi avec moi. Ratissez moi cette foutue ville et trouvez moi ces raclures ! Il est hors de question qu'ils s'échappent !"
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