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« le: 17 Février 2009 à 16:55:43 »

Dans le port souvent paisaible se tenait deux frégates et plusieurs autres petit navires. Tous étaient corsaires ou pirates, quatre au total. Ils avaient tous répondu �  l'appel lancé par le gouverneur Vaughan.

Ce dernier avait été prévenu par un pirate de la prise de la Tortue, il avait tout de suite demandé au corsaire de ne pas partir en chasse.

Il savait que le roi ne ferrait rien, il serait même heureux de se débarrasser de ce trou de vautour des mers. 

Vaughan se tenait dans sa maison, et en maudissait presque le roi. La Tortue et son port, avec sa politique, ces deux ports d'attache des pirates francais avaient permit de garder ses derniers loin des navires de commerce français et de pouvoir profiter �  des prix réduits des pillages.
Il avait prit l'initiative de donner de reprendre l'île, il en donnerait des lettres de marque et serait prêt �  assumer la responsabilité des hostilité devant le roi.

Mais il avait son idée pour afire passer cette attaque et il avait aussi décider de s'auto proclamer gouverneur de la Tortue en échange bien sur pour les pirates d'une amnistie...

Il fallait se préparer mais attendre plus d'effectif. 
 
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« Répondre #1 le: 19 Février 2009 à 14:01:56 »

Le Conqueror entrait lentement dans le port de Petite Goave. On racontait ça et l�  que le gouverneur Vaughan cherchait des capitaines pour reprendre La Tortue, et Corey comptait bien en faire partie.

L'équipage débarqua, après s'être fait payer. Les marchandises présentes �  bord furent débarquées, et vendues. Corey et Chuck se mirent en route pour le palais du gouverneur. Ils frappèrent �  la porte, et un valet les conduisit dans le bureau de Vaughan. Celui-ci se leva �  l'entrée des deux corsaires.


-Vous désirez ? demanda-t-il.

-Il paraît que vous cherchez des capitaines...

-C'est exact, dois-je comprendre que vous voulez participer �  la conquête de La Tortue ? Vous me semblez cependant un peu jeune...

-Peut-être, mais je possède une frégate de 34 canons et de 200 hommes prêts �  se battre. De plus, j'ai mes raisons personnelles de vouloir reprendre cette île.

-Je n'en doutes pas. Veuillez garder votre navire �  quai en attendant mes directives.

Corey acquiesça d'un hochement de tête et se dirigea vers la sortie. Le gouverneur l'arrêta.

-J'oubliais. Pourrais-je connaître votre nom, ainsi que celui de votre navire ?

Corey se tourna lentement vers le gouverneur.

-Corey, capitaine du Conqueror, pour vous servir.  
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« Répondre #2 le: 23 Mars 2009 à 12:56:13 »

Le "jaguar" pénétra dans le port, plusieurs navires avaient répondus �  l'appel, les quais étaient tous occupés, le navire mit l'ancre prêt d'une plage, où les pêcheurs déposaient leurs petites embarcations et étendaient leur filets.

Les pirates mirent les annexes �  l'eau et réquisitionnèrent aux pêcheurs qui voulurent bien quelques une pour aller plus vite. Les marins se dispersèrent pas tout de suite, certains allèrent dans les tavernes mais ils virent qu'elles étaient toutes  occupées par les marins qui comme eux attendaient le signal.

Jaguar courant compte la nombre de navire armé se trouvant au port. plus de six, dont une frégate et une flûte.

Seth lui alla tout de même dans une taverne, toute le stables étaient occupées, le comptoir rempli de monde, il eut du mal �  se frayer un chemin. Une fois devant le comptoir il regarda les personnes se tenant devant lui. L'un semblait tenir que parce qu'il se tenait accouder. Seth lui demanda de se dégager et de lui laisser la place.

- Quoi qu'est ce tu dis répondit l'ivrogne en criant. C'est toi qui va prendre le vent.
Seth sourit puis attrapa par le bras l'homme il tira violemment et mit �  terre l'ivrogne, dont les joues étaient rouge d'alcool et le regard perdu. Il tenta par deux fois de se relever seul, mais il y arriva pas sous les rires moqueurs des marins.

- J'te maudit le maure! hein t'entends! toi et les gens ton espèce!

Seth lui jeta un regard amusé et mit son coude sur le comptoir de bois de campêche. Une taverne était le meilleur endroit pour connaitre les rumeurs.
- du rhum . Dit seth en posant sa dernière pièce en cuivre sur le comptoir.
 Dis moi personne n'a entendu parler d'un navire arabe qui aurait fait mouillage ici?
- Alors tu es bien l'étranger dit une voix sur un ton sec derrière lui, Seth eut un sursaut et se retourna. Trois soldats se tenaient devant lui, les armes �  la main se méfiant de l'arabe.
- La chance d'avoir prit notre pause ici dit l'un des français à son supérieure, qui acquiesça de la tête.
- Dommage que tu te sois fait remarqué... On s'est levé pour arrêter une brute et on repart avec un des plus dangereux assassin des caraïbes.

A la scène tout les regards se tournèrent vers Seth, plusieurs hommes sortirent leur armes prêts �  aider les hommes de droit contre l'ennemi arabe. Le tavernier prit la pièce de bronze et la mit dans sa poche.
- Non pas ici... répondit il �  l'étranger qui lui tournait le dos, puis souriant de ses dents jaunes et dans tout les sens.

Les soldats sortirent de la taverne avec seth, désarmé, suivit de quelque hommes qui voulaient qu'on le pende sur le champs. Mais le simple chef de patrouille connaissait les ordres du gouverneur, peut être que l'assassin allait pouvoir profiter de l'offre, sinon avant la fin de la semaine il se balancerait au bout d'une corde sans jugement, sa réputation lui finit comme preuve accablante. 
 
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« Répondre #3 le: 25 Mars 2009 à 14:02:29 »

   Pendant ce temps sur le « Jaguar » l’équipe de garde vaquait �  ses occupations quotidiennes. Les autres marins avaient quartier libre et la majorité était descendue �  terre pour se divertir. Certains étaient restés sur le voilier comme Bélénos, d’autres rentraient tranquillement �  bord en utilisant la chaloupe comme navette qui faisait régulièrement des allers-retours de la plage au bateau.

   Parmi celle-ci s’approchant du navire, Pierre Cantasbois et Eric Vermont revenaient du chantier naval pour rendre compte de la situation. Ils étaient partis l� -bas afin de négocier une place pour le carénage, malgré le risque d’être reconnus par d’anciennes connaissances qu’ils voulaient éviter de croiser. Mais leurs tenues vestimentaires les avaient bien camouflés, ils étaient méconnaissables.
   
Bénélos accoudé au bastingage les voyant arriver, attend les nouvelles avec impatience.

_Alors ? Fait-il pendant que la chaloupe s’amarre sur le flan du voilier.
_Je n’ai pas pu voir le maître d’œuvre. Il était parti en ville. Répond Pierre d’un air désolé, tout en grimpant �  bord.
Après avoir sauté du bastingage sur le pont, il enchaîne.

_Mais il sera au chantier ce soir, on me l’a assuré. J’y retournerai le voir. Habillé comme je suis, je passe inaperçu !
_Tant mieux. Il faut que ce carénage se fasse vite. Je n’ai pas l’intention de moisir ici longtemps.
_A ce propos il y a quand même un problème. Il n’y aurait pas de place avant une dizaine de jour.
_Quoi ? Dix jours ? Dix jours �  attendre une place ?
_J’ai discuté avec un gars du chantier. Il y a bien un bateau qui sort demain mais on est deuxième sur la liste d’attente et pendant que je discutais, il y a eu deux autres capitaines qui attendaient que je finisse pour avoir une place eux aussi ! Autant dire que ça se bouscule, donc j’ai quand même réservé pour nous.
_Tu as bien fait. Mais dix jours �  attendre ! Plus le temps des travaux, c’est trop long ! Beaucoup trop long !
_Et on est obligé de rester �  proximité au cas où une place se libèrerait plus tôt que prévu. Si le suivant n’est pas l� , c’est le prochain qui la prend de suite !
_En fait on est immobilisé ici ! Qu’est-ce qu’on va faire pendant tout ce temps ?
_Prendre son courage �  deux mains et patienter ! Lance Eric qui avait suivit toute la conversation.
_Et le « Jaguar » �  vraiment besoin d’aller en cale sèche. Ne serait-ce que pour nettoyer la coque de toutes ces algues qui le freinent. Rajoute Pierre.
_Je sais hélas. C’est bien notre chance que de tomber au milieu d’un rassemblement pour libérer je ne sais quoi d’utopique qui ne nous concerne en rien !

   Bélénos était contrarié. Il se sentait piégé dans une situation qui ne le concernait pas. Cela faisait déj�  plus d’un mois que le « Jaguar » n’était pas parti en chasse, depuis Trinidad et la livraison d’arme en Jamaïque, et il fallait encore patienter des jours et des jours pour faire ce carénage dont le voilier a tant besoin. Comment l’équipage allait-il réagir et comment lui-même allait-il supporter cette longue attente ? Telles sont les questions qu’il se pose �  l’instant.
   
« Dernière édition: 25 Mars 2009 à 20:16:09 par Taranis »
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« Répondre #4 le: 26 Mars 2009 à 03:17:43 »

Bélénos était contrarier, Pierre le voyait bien. Le capitaine allait tourner les talons quand Cantasbois eut une idée :

-« Dis moi Bélénos, quelle pièce importante non immergée d’un navire est la plus facile � …disons la plus fragile ?
-Hé bien la mature, une bordée de boulets ramés bien ajusté et le navire est immobilisé…
-Non,non je veux dire à main nue.
-Heu…la timonerie serait sans doute la plus facile �  endommager, mais �  main nue sa reste difficile, mais pourquoi tu me demande ça ?
-Ho pour rien, comme ça par curiosité… »

Lorsque le capitaine comprit les intentions de l’ancien soldat, ce dernier avait déj�  disparut. Il était partit retrouver Simon qui vérifié l’affût du nouveau canon :

-« Hé Simon pas trop occupé avec ton nouveau jouet ?
-Bah pour l’instant faut attendre de passer en cale sèche et du même  coup faire renforcé la structure du pont avant…toi t’as quelque chose en tête, vas y expose.
-Je voulais savoir si tu pouvais me faire de petite charge de poudre capable de faire de gros dégâts sur une zone très concentrée.
-Qu’est-ce que t’entend par « une zone très concentré » ?
-Et bien disons une barre de timonerie par exemple…
-Je veux même pas savoir dans quoi t’es encore fourré…Jim devrait pas tardé �  remonter �  bord, ta commande sera prête dans la soirée.
-J’te remercie, ha heu dernier petit truc, faudrait qu’elles soit étanches…
-Alors là par contre j’te garantis rien…tiens justement v’la Jim. »
   
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« Répondre #5 le: 26 Mars 2009 à 16:24:40 »

Seth fut amené dans le fort, qui servait aussi de prison, c'était un bâtiment pas bien grand mais, les murs donnant sur la mer étaient épais de plusieurs mètres et armée de dix canons de gros calibre, quelque autres canons dans une tour ronde donné sur la ville.

La cour du fortin était vide, juste un petit groupe de soldat qui jouaient aux dès. Ils regardèrent le nouveau venu, tenu par deux hommes. Seth fut mené �  travers la cour de terre batue, où un vent descendant de la terre soulevait par moment un petit nuage de poussière.

On le mena dans un sous sol, prenant un escalier de pierre, froide et sale.

On le jeta dans une cellule, seul, pas comme la cellule des gêneurs qui étaient l�  souvent le temps qu'ils décuvent leur alcool ou que leurs nerfs se calment. Heu avaient au moins la chance d'avoir une lucarne.

Seth était dans une cellule assez étroite, au sol de pierre, sans autre ouverture que les barreaux qui donnaient sur le couloir. Il s'assit sur la paille sèche, la seule lumière lui venait d'une bougie dont la cire coulait lentement pour former comme les plis d'une robe blanche. Il resta un moment sans rien faire, puis s'allongea il n'avait rien �  faire. il espérait que la promesse d'une amnistie était pas un leurre et qu'il pourra rejoindre son équipage.

Le sous officier qui avait capturé l'étranger vint faire son rapport au capitaine du fort, capitaine en effet car le fort ne comptant moins de cent hommes l'officier chargeait de sa maintenance ne fut qu'un capitaine.

L'homme en question, assez grand, un peu ventru par l'inactivité mais au bras musclé, s'entrainait au tir avec quelque soldats.   

- Capitaine Martin Branfi! appela le sous officier en courant vers son capitaine heureux de lui apporter la nouvelle. Ce dernier se retourna et attendit que l'homme se trouva devant lui.
- Ce n'est pas ainsi qu'on se tient devant un supérieur! grogna i il avant de faire un signe de tête pour donner repos à son interlocuteur.
- Qu'est ce qu'il y a?
- J'ai réussit �  capturer "l'étranger".

Le capitaine haussa les épaules, le sous officier rappela �  Branfi qui était le prisonnier et comment il l'avait attrapé. Ce dernier posa son fusil et félicita l'homme.
- Belle prise! que dieu nous garde de ne pas lui donner la corde!  Enfin je pense qu'on puisse.
- Pourquoi mon capitaine?
- C'est un pirate et un meurtrier mais l'amnistie de notre gouverneur est pour tout crime commit par un pirate pas uniquement pour les actes de piraterie.
- Expliquez vous.
- Si tu viens de le capturer c'est sans doute qu'il est venu sur l'île y a pas longtemps. Je pense qu'il fait parti d'un équipage d'un des navires arrivé dernièrement. Il suffit de lui demander.

L'officier eut un sourire, il avait l'intention de lui demander mais était sûr que l'arabe lui opposerait une résistance ca sera toujours cela pour lui faire payer ses crimes.  
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« Répondre #6 le: 27 Mars 2009 à 14:34:21 »

   Tandis que sur le Jaguar, Jim venait de rentrer d’une petite balade en ville. Simon qui est avec Pierre l’interpelle rapidement.
_Hé ! Jim viens voir ! On a besoin d’tes conseils.
_Salut les gars ! Qu’est-ce que j’peux faire pour votre service ?
_Vas-y expliques-lui ! Fait Simon à Pierre.
_Et bien voilà…
Pierre expose son idée. Au fur et �  mesure qu’il la développe Jim est de plus en plus intrigué.
_Donc si j’ai bien compris, t’as besoin d’un truc pour faire sauter un gouvernail pour bloquer un navire dans l’port, c’qui nous ferait gagner sa place au chantier, et tout ça cette nuit, c’est ça ?
_C’est ça ! Répond Pierre avec un grand sourire.
_Ben c’est la machine infernale de Manu qu’il te faut !
_Machine infernale ?
_Ouais c’est vrai ça ! Lance Simon.. Il nous a sorti d’un sacré merdier �  Montserrat avec sa machine !
_Qu’est-ce qu’il y a eu �  Montserrat ? Demande Pierre à Simon.
_On était échoué, y faisait nuit et y’avait toute la flotte anglaise qui nous cherchait. Ben notre Manu il a fait péter l’récif au fond de l’eau et on est parti juste avant l’jour ! On s’rait qu’un tas d’os pendu au bout d’une corde sans lui ! *
_Si on allait l’voir ? Il est peut-être à bord ! Suggère Jim �  tout le monde.

   Nos trois compères partirent sur le champ chercher Manu. On aurait dit trois enfants excités �  l’idée de faire un sale coup. Simon et Jim étaient admiratifs devant l’idée de Pierre. Saboter un navire pour prendre sa place et ainsi gagner du temps, c’était tout simplement génial. Mais ils n’avaient sûrement pas évalués toutes les conséquences qu’il pourrait y avoir !


* Voir Montserrat > Chasse gardée  
« Dernière édition: 27 Mars 2009 à 14:57:30 par Taranis »
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« Répondre #7 le: 03 Avril 2009 à 19:30:39 »

Corey marchait sur les quais de long en large. Il observait chaque navire �  quai. Il essayait d'imaginer avec quelle armada les Anglais et les Espagnols avaient pris la Tortue, et il se demandait si ce regroupement de capitaine en tous genres ferait le poids. Il préféra cependant éviter la question et reprit sa marche.
Il remonta �  bord de son navire retrouver Chuck et ses officiers. Le Conqueror s'était fait livrer en boulets en tout genre, armes et munitions. Jérémy avait été chargé de l'approvisionnement en arme, et s'occupait de la livraison. Corey vint �  sa rencontre. Jérémy prit les devant :


-Nous recevons exactement 250 boulets de 12, 146 boulets ramés et quelques livres de mitraille.

Corey le regarda, surpris.

-Ce qui porte nos munitions totales � ...
-416 boulets, 265 boulets ramés.

Il devina la question du capitaine

-Ce qui porte nos stocks �  840 boulets, 400 boulets ramés, soit 77 bordées au total.

Corey était impressionné. Jérémy avait toujours en mémoire le stock de munition du navire. Il descendit �  nouveau sur les quais et observa �  nouveau les navires. L'un d'eux attira son attention. Un schooner, qu'il avait l'impression d'avoir déj�  vu quelque part. Il resta planté devant ce navire en essayant de se rappeler où il avait bien pût le croiser.  
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« Répondre #8 le: 03 Avril 2009 à 19:57:07 »

La journée passa, aucun des marins avaient des nouvelles de Seth mais ce dernier s'était comporté de manière étrange ces derneirs temps, restant souvent seul et distant. plusieurs pensaient que c'était �  cause de la rumeur sur un navire arabe, dont plusieurs avaient eut vent et l'avaient soufflée dans l'équipage.

Son absence dans un port où les pirates étaient la bien venus étonna les marins du "jaguar" mais les inquiéta pas.

Cependant dans une des salles, sans aucune ouverture, du sous sol, avec comme seule issue une porte en fer et en bois, Seth était attaché au mur par deux chaines.

La salle était éclairé par deux braseros, la porte s'ouvrit et deux hommes entrèrent, l'officier du fort et un homme torse nu, musclé mais un peu ventru.

L'officier tête nu regarda l'arabe.

- Comment es tu venus sur l'île?
- A la nage... répondit Seth.
- Répond! ordonna l'officier en frappant au ventre Seth, qui eut envie de vomir sous l'impact au foie puis relevant la tête avec un sourire narquois.
- * Désolé je parler pas votre langue! mais j'aime bien regarder le soleil se coucher avec un verre de rhum. *
- Je sais pas ce que tu racontes mais ne me fais pas croire que parles pas notre langue! tu viens de le faire.
-* Par allah ca m'apprendra �  être trop bavard.* grogna Seth dans sa langue. A la nage.
- Quel navire? redemanda l'officier.

les deux hommes se regardèrent, en silence, le temps apssa lentement, seth ne vit pas le bourreau venir sur son côté avec une barre en fer, il frappa aux jambes deux fois. Seth, s'il n'avait pas été de forte constitution grâce �  la mer aurait eut les jambes brisées. Mais elle saignant déj� .
- Très bien, je suis venus �  pied de Léogane où j'étais caché depuis quelque mois avec des boucaniers. J'y ai appris qu'on pouvait avoir une amnistie.
- Je voudrais bien te croire, mais un homme affirme t'avoir vu dans les quais. T'y faisais quoi?
- je regardais les navires.

Un autre coup sur l'épaule, où Setha vait déj�  eut un os brisé, ce dernier hurla de douleur.

Mais il ne voulait pas trahir ses compagnons, l'amnistie était peut être qu'un leurre pour les piéger. Il devait sauver ceux qu'ils l'avait sauvé.

La torture dura plusieurs heures sans relache, l'officier avait quitté la pièce. Le bourreau devait garder Seth en vie, il avait rarement vue une aussi grande constitution mais l'homme faiblissait, il parlerait avant de mourir il en était sûr, si on lui laissait le temps de reprendre des forces pour souffrir de nouveau.

La torture prit fin quand le soleil avait quitté le ciel, Seth avait cru être resté des journées entières, on quitta la pièce le laissant seul sans lumières le dos en sang, la peau déchirée.
 
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« Répondre #9 le: 05 Avril 2009 à 16:32:50 »

Seth passa la nuit seule, dans le silence attaché au mur. Enfin seul très vite il entendit des bruits de pas, des voix familières, il leva la tête et vit quelque de ses anciens compagnons de mer.

Tous l� , le regardant sans bouger. Il sourit, sa poitrine, couverte de son sang, se soulevait �  chaque respiration.


-* Alors Les caraïbes sont accueillantes?
- Heureux de te voir Enophis!
- Moi de même frère d'arme! répondit son ancien second en le saluant d'un signe de tête.*

Seth salua ses compagnons mais aucun ne s'approchaient.


- Pourquoi restez ici, plantez là? venez m'aider!
- On peut pas répondit Arken, se frottant ses mains couverte de coupure.
- Pourquoi?* demanda Seth dans un murumre de peur, ses muscles tremblaient.

Les huit arabes se regardèrent en souriant puis fixèrent Seth. Une voix venant de derrière le groupe se fit entendre, résonnant dans la silencieuse pièce.

- C'est toi qui nous a abandonné!
- akbahnwesif appela Seth, essaiyant de mieux voir dans le noir.

L'Imam Déchu, s'avança sa toge couverte de sang, la gorge ouverte, d'où s'échappait un filet de sang qui semblait pas se sécher, la barbe devenue rouge.

- * C'est faux! J'ai disparu dans la mer! j'ai tout fait pour vous retrouver!
- Non! Nous avons disparu mais toi la mer t'a rejeté! rétorqua l'Imam.
Les huit marins se tournèrent vers Seth, leur vêtement était devenu loque, leur corps dévoré par le temps, la chaire pourrie des marques d'un combat fatal sur eux.

-* Fils d'infidèle tu nous as trahis!
- Oublié même! répondit un des marins. tenant dans sa main un poignard.


Seth hurla pour leur faire entendre raison, qu'il devait vivre mais qu'il les avait jamais oubliés, mais les morts rirent. Seth ne pouvait leur échapper, attaché, quand il fermait les yeux leur visage étaient devant lui, leur voix résonnait comme murmurées dans les oreilles.
Seth hurla �  perdre la voix puis ouvrit les yeux, rien pas un fantôme, aucun trace nul part.
La porte s'ouvrit, il vit l'Imam s'avancer vers lui. Ce dernier alluma un brasero.


- Alors! Tu es prêt à souffrir! parbleu je vais te faire parler.
L'Imam prit une pince et s'approcha de Seth qui la tête baissée dit dans un soupir.
- Le jaguar!
- Quoi?
- Le jaguar c'est le nom du navire!

Le boureau fut étonné qu'on abandonna le combat si rapidement. Il alla prévenir son officier qui envoya quelqu'un prévenir le gouverneur.
Durant ce temps on détacha Seth du mer, les poignets avaient la chaire rongé par le fer maintenant couvert de sang, on lui banda les plaies et le jeta �  nouveau dans son cachot.


Chez le gouverneur, réveillait au petit matin, alors que le ciel était encore teinté d'orange et les nuages bleutés, ce dernier apprit la bonne nouvelle.


- Il sera temps de rassemblez tout les pirates du port et leur expliquer nos projets! Envoyés des crieurs publics annoncer que le gouverneur désire parler �  tout les capitaines envieux de profiter de l'amnistie offerte.  
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« Répondre #10 le: 18 Avril 2009 à 19:52:19 »

Dans le port l'agitation habituelle suivait son cours, les marchands négociaient, les corsaires et pirates juraient en toute direction, les navires arrivaient mais dans un échoppes le ton montaient d'un cran. Un vieux boiteux tenait par le col de la chemise un jeune homme.
-Pour qui te prends tu pour dire que mes marchandises sont pourris, c'est pas un gringalet comme toi qui va m'apprendre mon métier et j'ai pas fait le chemin depuis La Vega pour rien.

Le jeune homme ne savait pas quoi faire car le comportement du veille homme devenait de plus en plus agressif, c'est alors qu'un gros marchand intervient en séparant les deux hommes.

-Veuillez excuser mon fils cher ami mais il débute dans le métier je suis sûr que vos marchandises sont de première qualité et je vais même vous donner une petite information secret, il parait que le gouverneur cherche des navires et comme vous avez commercer sur toute les mers je suis sur que vous l'intéresserez.


Le vielle homme se frotta le visage et réfléchit quelques instants. 

- Très bien mais je veux 5% de plus sur le prix des produits que vous avez commander.
-Mais bien sûr tout se que vous voudrez.


Le vielle homme partit en boitant accompagner des hommes du marchand qui quant �  lui, il expliqua �  son fils qu'avec des transporteurs de ce genre la ca ne l'étonnerait pas qu'il soit dangereux. Une fois au navire les hommes du marchand embarquaient les caisses en discutant.

-Tu as vu ce rafiot c'est pas un navire de commerce ça!
-La ferme! j'ai entendu des histoires pas net sur ce navire et son capitaine, mais je n'en dirais pas plus ici.

   
le vieux capitaine parla a un homme noir de grande carrure tout en surveillant les affaires et une fois les hommes partis il alla voir ce gouverneur qui aurait besoin de lui, sur le chemin il demanda un ou deux fois son chemin puis il entendit un messager crier que le gouverneur cherchai des pirates et des corsaires et murmura.
-information secret mon œil oui.
et il monta vers la maison du gouverneur en boitent de ci del� 
   
   
« Dernière édition: 18 Avril 2009 à 19:58:22 par scar »
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« Répondre #11 le: 09 Mai 2009 à 18:06:55 »

Alors que la dès la matinée Bélénos dût courir chez le gouverneur, ses compagnons eux n'avaient rien �  faire.

Simon et Cantabois étaient en train de mettre au point un petit dispositifs, mit dans une bouteille de verre, comme les grenades artificielles, afin de saboter un navire. Le second arriva dans l'entrepont où les deux hommes s'activaient.


- Salut Francesca! Fit Cantabois, heureux que son initiative lui permettait de mieux s'intègrer dans l'équipage.
- Arrêtez ce que vous faites!
- Quoi? s'exclama Simon en reniflant.

Manu arriva avec quelque mèches longue de la sainte barbe. Le second les regarda.


- Mieux vaut éviter de saboter les navires?
- Quoi? pourquoi je me fatigue toute la nuit alors? grogna le moucheur.
Le second le regarda, les yeux cernés et creux, la mine fatiguée, ses cheveux étaient en bataille et son haleine sentait l'alcool �  deux coudés.

- Moya aussi figurez vous!
- C'est ça! par tout els saints tu pues le tafia! répondit le canonnier.
- Parcoué j'ai fait mon enquête!
- Sur quoi?
- Les navires qui sont en attente avant nous! L'un est �  un corsaire; il prendra part au combat.
- Pas bon en effet dit Cantabois haussa les épaules. Le saboter revient à nous ralentir.

Le second fit un signe de tête pour valider les dires.
- Mais l'autre?
- Pas bon je pense. enfin pas comme cela. fit une voix venant de la lumière qui menait au tillac.
Un marin tête de pioche descendait l'escalier.

- Faut viser le gouvernail pas la timonerie. Si on touche cette partie l�  tout le monde verra que c'est du sabotage et y aura une chasse au saboteur!
- on nous ferra jamais confiance et on aura pas cette maudite amnistie qu'on veut par tout les vents! grogna Simon dans sa barbe.
- Mais le gouvernail? si on l'endommage légèrement le navire sera plus manœuvrable. mais on peut faire passer ça pour un accident!
- En plous ca s'est réparé facilmenta s'exclama l'espagnol.

-On va changer une peu l'idée dit Cantabois avant de rire. Le second releva son pantalon qui commençait �  lui tomber des fesses.
- Yé vais dormir! restez discipliné
- T'inquiété l'espagnol pas plus d'un verre �  la fois! répondit Simon en riant.

Le second alla dans le quartier des officiers, baillant fatigué de son enquête.

le soleil se levait, le vent matinal venant de la mer encore fraiche et froide apparaissait les esprits, surtout ceux qui découvrait le nouveau arrivant.

Mictlantecuhtli regardait abasourdit un tel bâtiment, quelques marins vinrent prendre le collation du matin, deux biscuits et un gobelet d'eau �  ses côtés.
Lui était assis sur les enfléchures, ses énormes pieds, pourtant agile et pas maladroits, posé sur le râtelier entre les pieds de moutons, il avait le regard contemplatif devant cetet montagne de mat. Il n'en avait jamais vu autant.


- Sacré montre ce navire hein jag'!
- lui être maitre des eaux!
- Et combien d'a'b'e ête neccessai'e? Demanda Seirig.
- Vous pouvez être certain qu'on a ravagé des forêts pour faire flotter ce navire. informa Ulrick qui s'étendait sur le tillac. pour se dégourdir de la nuit passait dans son étroit atelier. Le torse nue le ventre gras et les bras épais il bougeait avec quelque difficulté, rien de comparable avec le matelot du capitaine.
- M'en vais savoi' qui est le capitaine de ce navi'e s'exclama Seirig avant de sauter �  l'eau et de nager �  toute vitesse vers l'imposant batiment sous le rire de ses compagnons.  
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Nombreux sont les vivants qui mériteraient la mort, et les morts qui mériteraient la vie, pouvez-vous leur rendre ? Alors ne soyez pas trop prompt Ã�  dispenser morts et jugements. Même les grands sages ne peuvent connaître toutes les fins.
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« Répondre #12 le: 16 Mai 2009 à 12:01:52 »

Seirig arriva vers le navire, il héla les marins qui se tenaient �  vaquer sur le tillac. L'un regarda avec surprise le noir qui nageait dans l'eau.

- Bonjou' je peux monter?
- Pourquoi pas. fit le marin en haussant les épaules. avant qu'un autre mit sa main sur son bras pour l'empêcher de jetter l'échelle de corde.
- Fait pas ca pour tout les diables! C'est sans doute un piège!
- Qu'es tu racontes? répondit l'autre en lui lançant un regard noir. Un autre marin, au visage grelé intervena.
- Arrête Goerge avec ça! c'ets un nègre on risque rien.
- Cette race devrait pas monter sur le navire
- On a plus d'un homme nègre George! j'te comprend on est supérieure �  eux mais ils sont des hommes. Si tu veux pas lui parler tu as qu'�  la fermer! conclua le premier en hurlant avant de rejetter en arrière le dénomé George, qui était pourtant plus gros que lui, et de faire monter Seirigg.


Ce dernier monta il discuta et ria avec quelques marins, qui étaient énervés de rester �  bord alors que leur compagnon profitaient de la terre ferme. Le noir apprit que le navire était sous le commandement d'un dénomme Hyorg. Il avait déj�  entendu ce nom comme celui d'un ancien pirate.

Sa présence �  leur côté allait être bénéfique
 
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« Répondre #13 le: 16 Mai 2009 à 21:54:32 »

depuis que leur capitaine et plusieurs membres des officiers avaient débarqué les marins du leviatemp ne prétèrent plus attention aux consignes données lors de leur débarquement, les hommes effectuaient leurs taches sans autre motivation que d'éviter le fouet de leur bosco.
-Assez de ses taches inutiles on n'utilise plus que rarement ces maudits canons.
-Tais toi si on t'entend moi aussi je vais y avoir droit.
-De quoi as tu peur depuis quelle que temps se vieux fou de capitaine ne fait plus rien.
le jeune marin s'approcha de son compagnon du même age et lui dit a voix basse
-Peut-être mais c'est pas une raison le capitaine est vieux certes mais si tu savait ce qu'il trafiquait avant tu ne dirais pas sa.
-Quoi ses histoires a dormir debout ha laisse moi rire.
les deux jeune marin continuèrent leur tache tout en continuant a parler  
« Dernière édition: 16 Mai 2009 à 23:20:14 par scar »
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« Répondre #14 le: 27 Mai 2009 à 14:10:08 »

   Pendant ce temps l’espagnol et Jaguar courant étaient partis �  la rencontre de Bélénos et s’étaient installés en face de la grande porte, assis sur des barriques �  l’ombre d’un portique, surveillant la sortie de leur capitaine.
   A bord du « Jaguar » on attendait les nouvelles de cette réunion chez le gouverneur et on surveillait avec impatience le retour de Bélénos. Accoudés au bastingage �  la hauteur de la coupée, quelques uns échangeaient leurs opinions qui n’étaient pas sans quelques inquiétudes.


_C’est long… C’est trop long.
_Ouais ben moi j’vous dis qu’c’est du pipo cette armistie.
_Amnistie, pas armistie !
_Ils se sont peut être entretués. Il paraît qu’il y a le Barracuda avec eux.
_Mais non dis pas d’bêtise, on verrait des soldats partout !
_N’empêche que c’est p’t’être un piège. Autant de capitaines �  la fois, c’est une aubaine pour ces fumiers d’soldats !
_C’est vrai ça, si ça s’trouve c’est un piège et après y vont tous nous tomber d’sus !
_Arrêtez les gars, si c’est long c’est que Bélénos négocie pour nous. Puis si c’était vraiment un piège l’espagnol et Jag nous auraient prévenus.
_Ben justement, y r’viennent pas non plus. C’est comme l’étranger, on l’a pas revu depuis hier matin. C’est pas normal tout ça !
_Il est sûrement avec une fille, une p’tite bien roulée, t’aimerais pas rester avec, hein ?
_C’est pas son genre de rester avec. Demandes �  Simon c’est son protégé, même lui il est inquiet.
_Si on n’a plus de capitaine ni de second, qu’est-ce qu’on va d’venir nous ? En plus on ne pourra même pas fuir en mer quand on serra en carénage ! On devrait peut être dire aux autres d’arrêter de préparer leur sabotage.
_Quel sabotage ?
_T’es pas au courant ? Simon, Pierre, Jim et Manu veulent faire sauter le gouvernail du bateau qui est avant nous pour l’immobiliser et qu’on prenne sa place au chantier.
_A ouais ? C’est génial comme truc !
_Oh les gars c’est fini ça ! Francesca ne veut pas d’explosion. Il dit que ça va attirer les soldats et il a raison. A la place ils vont emmêler un filet dans le gouvernail tellement fort que ça serra aussi efficace et bien plus discret.
_Et c’est pour quand ?
_Cette nuit. C’est pour ça qu’il est encore temps de renoncer.
_C’est sûr, si on va en carénage, pour être bloqué on s’ra bloqué !
_Moi j’vous dis qu’ça sent mauvais tout ça !
   
« Dernière édition: 28 Mai 2009 à 15:46:48 par Taranis »
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Tant qu'à faire, que de faire, autant bien faire.
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