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Auteur Fil de discussion: préparation avant l'assaut  (Lu 17023 fois)
Taranis
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« Répondre #15 le: 04 Juin 2009 à 14:10:06 »

   Bélénos était enfin dehors. A la grande surprise il était avec l’étranger qu’il soutenait par l’épaule. Seth était dans un état lamentable. Ses blessures lui faisaient souffrir et il avait du mal �  marcher correctement, mais comme �  son habitude il ne laissait rien paraître de sa douleur.

  Francesca et Jaguar courant qui attendaient en face que leur capitaine sorte, se précipitèrent vers eux �  la fois enthousiastes d’avoir les nouvelles et intrigués par l’apparition soudaine de Seth qu’ils ne s’attendaient vraiment pas �  voir sortir du palais avec Bélénos.

   Pendant que Mictlantecuhtli avait prit en charge Seth et que toute l’équipe prenait le chemin du retour, l’espagnol inondait de question Bélénos.

_Alors ? Que s’est-il passé ? Pourquoi l’étranger est avec toi ? Qui l’a mis dans cet état ? Et l’amnistie, tu l’as ou pas ?
_Une seule question �  la fois s’il te plait. Répond Bélénos songeur et encore préoccupé par le cas de Seth. L’amnistie la voici.
 Il sortit de sous sa chemise un parchemin enroulé sur lui-même attaché par un petit ruban de soie et le tendit vers son second.
_Tu la montreras �  tout l’équipage, puis tu la mettras en lieu sûr.
_Bon mais l’étranger, qu’est-ce qu’il faisait �  l’intérieur du palais ?
_Il s’était fait attraper et torturer.
_Torturé !? Pour qu’elle raison ?
_Pour qu’il parle et qu’il leur dise sur quel bateau il était. Il leur servait d’otage.
_Mais dans quel but ? C’est insensé !
_C’était dans le cas ou je refuserai de participer �  leur plan. Ca n’a pas été le cas alors ils l’ont relâché.
_Les salopards ! Tous les mêmes, il n’y en a pas un pour relever l’autre ! Au fait et pour le carénage, tu en as parlé ?
_Oui. On passe prioritaire. Il faudra amener le bateau dès demain matin �  l’ouverture du chantier. Le gouverneur a réquisitionné des équipes de charpentiers d’un peu partout pour l’occasion, car on n’est pas les seuls sur la liste !
_Très bien ! Sinon on fait quoi dans l’affaire ? Leur plan �  l’air fiable ?
_C’est un bon plan, précis et qui tient la route. Nous, nous somme en charge d’installer des filets sur la falaise pour un débarquement.
_Des filets ? Un débarquement ?
_Je t’expliquerai tout ça en détail plus tard. Pour l’instant tu ne dis rien �  l’équipage au sujet de l’étranger. Il s’est fait tabasser par les soldats sans plus. Ca aussi je t’expliquerai plus tard, avant il a quelques explications �  me donner.
_Comme tu veux. En tout cas les hommes seront heureux de voir ce papier !
_En effet, et quelque chose me dit que ça va être la fête �  bord !
   
« Dernière édition: 05 Juin 2009 à 14:02:57 par Taranis »
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« Répondre #16 le: 05 Juin 2009 à 13:56:24 »

   Plus tard, �  bord du « Jaguar » toujours au mouillage dans le port, la nouvelle de l’amnistie générale avait fait l’effet d’une bombe. Tout l’équipage s’était mit �  hurler de joie. On chantait, on dansait, les musiciens avaient sortis leur instrument et le rhum commençait �  chatouiller les esprits de ses vapeurs enivrantes. Bref, c’était la fête.
 
   Pendant ce temps Seth se trouvait dans l'entrepont avec François Quederat. Ce dernier s'occupait �  le soigner avec toute l’attention d’un bon médecin pour ses patients.


_On dirait que tu as une côte cassée. Lui dit-il avec un sentiment de compassion.
Seth acquiesça de la tête sans savoir vraiment ce que cela représentait pour sa santé. Il avait l’habitude de faire face �  la douleur et de la combattre comme un ennemi, ou de simplement l’ignorer. Le coq fit un ultime bandage et donna ses recommandations en nettoyant une dernière fois les plaies de l'arabe. Il avait bien remarqué que les blessures de Seth n’étaient pas uniquement le fait d’avoir été tabassé, il y avait eut quelque chose de plus grave derrière.

_Bon évite tout effort durant notre escale. Je te conseille de rester �  bord pendant le carénage. Je parlerai au capitaine pour qu’il te dispense de corvée… Je ne voudrai pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais tes blessures sont dues �  des tortures c’est clair. Je serai obligé d’en parler �  Bélénos. Pour le reste c’est entre toi et moi.

   Seth ne répondit pas. Il le remercia et se leva avec quelques douleurs puis monta lentement l'escalier qui mène au tillac. Il vit �  ce moment Bélénos qui venait de quitter le second pour se rendre dans sa cabine. Il le suivit pour aller le voir. Il était temps pour lui d’avouer certains secrets qui le hantaient depuis trop longtemps.

   La pièce où était rentré Bélénos n’était pas très grande et servait aussi bien de carré des officiers comme de la cabine du capitaine. De chaque côté de la porte, des armoires fixées sur les parois abritaient les affaires personnelles de Bélénos. Sur les flans bâbord et tribord une bannette dont il se servait pour dormir selon la gîte du bateau. Au-dessus de chacune, des casiers remplis de livres, de cartes et de documents maritimes de toutes sortes. Au milieu se trouvait une grande table �  rallonges, fixée au plancher par un seul pied massif. Une fois dépliée elle couvrait tout le fond de la pièce où il y avait un banc servant aussi de coffre reliant sur toute la largeur les deux bannettes, avec au-dessus trois fenêtres �  petits carreaux, donnant sur l’arrière du voilier.   

L’étranger s’arrêta sur le pas de la porte. Il était hésitant et on pouvait même deviner comme de la timidité dans son action, ce qui n’était pas coutume de sa part.

_Hum, capitaine... Bélénos qui ne l'avait pas entendu arriver se retourna et lui fit un signe de la tête pour lui dire d'entrer.
   Sur la demande de son capitaine Seth referma la porte derrière lui. Bélénos semblait chercher un coffre pour y ranger l'amnistie en attendant de la confier �  Francesca.
 
_Je devais vous dire quelque chose. Vous vous en rappelez ?
_Bien sûr que je m’en rappelle. Assis-toi. Tes blessures ne te font pas trop souffrir ?
_Ca ira capitaine, merci. Mais celles qui me font souffrir sont dans ma tête, elles sont des fantômes qui me hantent depuis bien trop longtemps.
_Bon je t’écoute. Ne me cache rien cette fois-ci. J’ai besoin de savoir… de tout savoir.
   
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« Répondre #17 le: 05 Juin 2009 à 19:16:50 »

Seth respira un grand coup, mais ne dit rien, il alla s'assoir sur la table, avec une légère grimace de douleur.

Il regarda un instant Bélénos sans parler.


- Bon tu parles où je te fais parler! Il parait que tu es assez sensible... Dit Bélénos sur un ton de colère mais on sentait dans son regard, juste de l'ironie et un désir de savoir rapidement.

Seth commença �  rire suivit de son capitaine. Mais Seth ne put �  peine se détendre que les contractions de son torse lui provoque des douleurs lui rappelant ce qu'il devait faire.

-* Bon on a suffisamment rit! Et moi suffisamment souffert!* Conclu dit il presque sur un ordre dans sa langue natale pour lui même.

- Bon , si j'ai quitté les océans et mers de ma jeunesse c'est pour fuir.
Bélénos le regarda perplexe, l'étranger qui semblait se vanter de n'avoir jamais fuit et avoir toujours fait face au danger était aux caraïbes justement pour éviter un ennemi...
- Tu sais que j'ai été capitaine.
- On sait tu nous as raconté plusieurs anecdotes et surtout �  simon au sujet de tes dons de canonnier qui font froid dans le dos. Les deux hommes sourirent, se comprenant parfaitement.
- Mais quand j'ai été capitaine je me suis fait de nombreuses ennemis. Deux notamment. Le premier était mon ancien matelot, mon ancien compagnon de emr et ami. Aussi proche que toi et jag'.
- Qu'est ce qui vous a poussé �  devenir frère ennemi?
- Mon père était notre capitaine, quand il est mort j'ai revendiqué le poste de capitaine ainsi que le second. On s'est battu et je l'ai tué. Il était le frère de mon matelot. Ce dernier a juré qu'il me ferrait payer ce crime car si le combat était juste je ne méritais pas ce poste.
* Et je me dis qu'il a raison, je n'aurais jamais dut faire cela. Je ne suis un combattant pas un capitaine.* murmura Seth pour lui même.
- Et mon deuxième ennemi rajouta Seth devançant la question de son capitaine. est un Moghol, l'équivalant d'un roi. Il a mit une énorme prime sur ma tête après que j'ai pillé une de ses polacres. Je sais que mon ancien compagnon était encore en vie �  ce jour. Pour ne pas risquer de mener �  la mort mes hommes ont a fuit jusqu'ici.
- Mais tes hommes t'ont abandonné... Mutinerie ou tous mort?
- Non séparation forcée.. .J'ai une sacrée chance on peut le dire! durant un combat un impact de canon m'a envoyé �  la mer et mon corps �  dérivé sur une plage �  quelque brasses de l� ...
J'ai jamais revu le navire.
- Mais quel est le rapport avec tout ça! tu m'as dit que tu avais un pressentiment.  Dit Bélénos rapidement, curieux de tout connaitre mais se doutant du dénouement.
- A notre dernière escale à Dési.. Désir
- Désirade.
- Merci capitaine fit Seth. J'ai apprit qu'un Chebex rodait aux caraïbes. C'est un navire typiquement arabe, même si vous, français, l'utilisez aussi. C'était aussi mon navire. Mais je ne sais pas s'il s'agit de mes anciens compagnon ou de mon ancien matelot qui viennent me chercher...

Bélénos et Seth ne dirent plus rien, Bélénos sortit sur le tillac un moment, puis revint. Seth restait toujours très distant vis �  vis de cet homme et le considérais toujours comme son capitaine, l'appelant par des "capitaines" alors que tout l'équipage, sans parler de l'indien qui considérait son capitaine comme un simple ami, lui donnait du cap' voire Bélénos...
- Je comprend
- Je ne veux prendre aucun risque pour vous. J'ai trop de mort sur la mémoire!  
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« Répondre #18 le: 16 Juin 2009 à 16:24:44 »

Les deux hommes discutèrent un peu, puis Seth quitta la cabine de son supérieure et alla voir un marin qui l'appela; curieux de savoir ce qu'il lui était arrivé.

Bélénos resta seul un moment, il était vrai qu'il avait �  bord un homme de talent et très efficace mais ce dernier venait de lui relever qu'un ennemi plus puissant qu'eux était �  ses trousses. Bélénos n'était pas du genre �  trahir un de ses hommes.

il sortit et regarda un moment l'activité sur le tillac. Plusieurs marins faisaient des noeuds le plus rapidement possible pour s'entrainer. Simon était �  la veille de son nouveau jouet, heureux de pouvoir le tester bientot. Il vit les "saboteurs" remonter �  la lumière par l'écoutille.

Tous étaient des hommes valeureux de grave type , même si la société les jugés comme des tueurs, ce qui était vrai, des bandits, vrai aussi et des dangereux serviteurs du diable, chose fausse. Bélénos et ses hommes ne faisaient couler le sang que de ceux qui voulaient se battre ou leur refusaient leur or. Certes beaucoup avaient tués pour rien, violé même, blasphémé pour sûr tous sans doute; mais ils croyaient encore en dieu. Ils ne trahiraient pas Seth, tant qu'il y a de l'or du combat de l'alcool �  n'en plus pouvoir en boire sur leur chemin.
 
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« Répondre #19 le: 03 Juillet 2009 à 19:36:02 »

la nuit passa sans soucis, la forêt de mat se balançait lentement dans des grincements des haubans et des étais, au rythme du vent et des vagues qui allaient lentement s'écraser sur les coques des navires.

Tout était calme, le gouverneur lui ne dormait presque pas, Il vérifiait encore et encore le plan.

Quand les rayons du soleil colorièrent le ciel d'un bleu-violet puis d'un bleu azur les hommes étaient déj�  sur pied. Ils s'activaient �  leur travaux. Un grand nombre continuait le carénage qui serait finit le jour même. Mais le navire "jaguar" n'était que le deuxième, le corsaire Nelson passait avant lui.

Simon et Lorage était �  leur travail. Le maitre charpentier les rejoignit au gaillard avant.

- Ulrick faudra vraiment que tu renforce la muraille, car je pense pas que ca tienne! Fit Jimmy Lorage avant de racler sa gorge et cracher dans la mer.
- Faudra dans ce cas un autre bois! Plus solide! Car sinon la muraille sera trop épaisse.
Simon regarda les câbles qui reliaient leur pièce aux murailles.
- Le palan de manœuvre tiendra suffit de voir l'essence du tillac!
- T'as raison l'ami! Mais ceux de rechargement seront arraché avec la puissance! Putain qu'est qu'on fout avec un tel truc! hurla le maitre canonnier en posant avec force sa main sur le fut du canon, qui en tira un son grave et métallique résonnant et sortant de la bouche du canon.

Sur le tillac, les marins eux confectionnaient des renforts pour les filets. C'était ce que devait faire l'équipage du "jaguar" et il comptait pas rater sa tache. Attachant avec des épissures des brins de cordage usé et goudronné afin de renforcer les filets acheté la veille chez des pêcheurs.

seth leva la tête, après avoir nettoyé ses mains devenu noir sur son cou, il se piqua encore le doigt avec une des épaisses aiguilles. Il prit son couteau et trancha les fils du brin qui dépassaient. On apporta sur le tillac une lampe de bougie de suif avec laquelle on brulait les bouts et consolidait le lieu entre les cordages.   


- On part quand demanda Seth �  Angmar. ce dernier qui surveillait que tout se passait bien, s'arrêta et dit en haussant les épaules.

- Pas avant une ou deux semaines! Alors soyez pas pressé et on prend son temps pour finir le boulot.

L'équipage allait vite en avoir marre de l'inactivité surtout qu'il n'avait pas d'or �  dépenser et qu'il ne fallait pas chercher querelle aux autres marins car ils étaient leur compagnon.

Le pirate Francois arriva, cette fois si mieux vêtu, quoi que pied nu. Il retira son chapeau pour saluer le maitre d'équipage, qui lui retira une de ses mitaines noires, un geste moqueur. Il appela d'un  hurlement

- Bélénos!!! Cap y a du monde pour toi!!
Bélénos arriva �  son tour, les deux hommes discutèrent et entrèrent dans le quartier des officiers, où le second se reposait de sa nuit passée �  sur un autre navire, celui avec un pilote afin de vérifier que les tirant d'eau ne serait pas une menace pour le bon fonctionnement de l'attaque.

Francois, le regard vif et la voix légère, sourit �  Bélénos qui lui dégageait la table de son écuelle et sortit un parchemin vierge.

- Je vais écrire pour vous! Il faut donc déterminer les tarifs de notre chasse partie! Dit sans respirer le pirate sortant de sa poche une vieux morceau gribouillé. Voila ce que j'ai convenu avec les autres pirates.
- Bon je vous laisse la place et donnez moi ça! Fit Bélénos se levant et prenant des mains, presque arrachant, le papier qui lisait.
- Je peux voir votre chasse partie? demanda l'idéaliste. si vous en avez une...rajouta �  voix basse le pirate. Bélénos lui jeta un regard de travers et lui montra le journal de bord.
- C'est au début!
- Merci, au tout cas malgré le fouillit tout est bien organisé vu la vitesse avec laquelle vous trouvez vos marques. Ou vous avez très bonne mémoire! Bélénos fut flatté, car en effet �  chaque halte dans un port le quartier des officiers devenait vite un amas de papier de nourriture et d'arme bibelot où l'on se perd vite.  
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« Répondre #20 le: 11 Août 2009 à 12:03:34 »

Après une longue conversation Bélénos commenca �  recopier la chasse partie de cette expédition. Après un long moment, où seul le bruit de quelques oiseaux bagarreurs ou chapardeurs et le bruit de l'encre glissant sur le papier venaient déranger le ton monotone de la voix qui dictait.

- Et pour l'affaire on fera comment? On en parle aux corsaires
- Pas �  Monfort! il est trop proche du gouverneur, je ne sais pas si on peut faire confiance �  l'autre
- De toute manière il va falloir travailleur avec eux pour réussir notre mission ajouta Bélénos, toujours assis sur la chaise mais tachant de ne pas se vautrer dans le cousin du dossier.
- Ce sont des corsaires pas de stupides soldats. Ils ont le sens des vies humaines et l'art de sa battre. Faire équipe avec eux sera pas trop dépaysant.
- En effet... Bélénos resta un moment sans rien dire puis se levant d'un coup. Qu'on aille au diable si les espagnols nous chassent!
- Que le démon me brûle si je n'arrive pa s�  rendre �  cette île sa liberté clama L'idéaliste.

La porte s'ouvrit et Fransesca apparut, il était étonné de cette monté de ton. Il vit dans la salle encombré les deux visages radieux des capitaines.

- Ca va cap'?
- Bien allez viens boire avec nous! fit Bélénos joyeux, accompagnant son invitation d'un geste du bras.

L'espagnol connaissait ce ton de voix, cela démasquait chez Bélénos une complicité. qu'avait il décidé avec le dénomme Francois. Fransesca ne se posa pas plus longtemps la question, acceptant l'inviation qui était pour lui un bon moyen de rendre sa gorge moins sèche il avança en passant de manière automatique un doigt sur sa moustache noire.

son teint mat faisait contraste avec la légère blancheur de peau que l'autre pirate avait malgré ses années passées aux caraïbes.

Bélénos ouvrit sa vieux armoire et sortit une bouteille presque vide et trois verres dont il souffla dedans pour chasser la poussière.


- Un reste de porto?
- Je refuse pas.. dit Francois poliment et interessé.
- Que de bon souvenir répondit le second le sourire aux lèvres.
Bélénos s'arreta et le regarda avant �  son tour d'illuminer son visage.

Exacte! Il nous vient d'une prise espagnol il y a deux ans! Une hourque. C'est un miracle cette prise pâs une perte ni un coup de feu donné, mais peu de butin.
- Remarque si tout nos faits d'armé était ainsi, nous serions au dessus des lois de ces patins! Car au moins le sang d'aucun innocent �  couler.
- Et ouné miraclè qu'elle est ouncore pas vide!
- Simple ça répondit Bélénos en servant. Je viens de la retrouver...

les trois hommes levèrent leur verre et trinquèrent.
- au sucé de notre projet!
- A nous! déclara Bélénos.

Ils vidèrent leur verre, et Bélénos sortit une autre bouteille qui allait rejoindre, une fois les verres plein l'autre cadavre, posé négligement sur la table.

On informa le second du plan dans sa totalité.

- Et qu'en pense les autres?
- Tout ceux �  qui j'ai parlé son d'accord! Il reste que les corsaires et un autre qui ne s'est pas prononcé.
- A ce que j'ai compris le capitaine Robert a été réticent..
- Ca été dur... mince j'ai oublié de m'entretenir avec celui du deux ponts
- Hyorg?
- celui la! Je devrais y aller après avoir finit mon verre.
- Faites faites. conclu Bélénos alors que son second s'écoulait épuisé sur une autre chaise regardant devant lui le journal de bord qu'il commenca machinalement �  consulter. Se remémorant de grand moment et parfois de grande douleur.  
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« Répondre #21 le: 02 Septembre 2009 à 14:02:40 »

Quelques jours ont passés…

   Sur les bateaux en cale sèche, les travaux avançaient bien malgré l’accident d’hier où un charpentier marine du chantier naval, qui travaillait sur le Jaguar, s’était fracturé le bassin en tombant d’un échafaudage. Il faut dire que grâce �  Pierre Cantasbois qui connaissait le Maître des lieux, un soin attentif dans la mise en œuvre des améliorations du voilier était fait avec une rapidité surprenante, ce qui mettait les ouvriers sous pression en leur faisant prendre quelque fois des risques.

   Bélénos était satisfait et son équipage avait le moral. A bord on s’activait �  préparer le matériel pour le futur « débarquement de La Tortue ». Les hommes étaient occupés en permanence et une activité fébrile régnait sur le navire, une activité débordante comme celle du chantier qui n’en avait pas connu depuis longtemps.

   
« Dernière édition: 08 Septembre 2009 à 14:59:21 par Taranis »
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« Répondre #22 le: 30 Septembre 2009 à 20:55:50 »

Plus de deux semaines se firent écoulées quand �  l'aube on décida de lever l'ancre pour aller mouiller une nuit de plus dans un petit port francais �  moins de deux heures de navigation de la tortue. Il n'avait pas fallut moins de deux semaines pour acheminer l'armement nécessaire �  la flotte en canon mais aussi en arme personnel afin de permettre �  chaque membre d'équipage d'être efficace.

Les pirates ne refusèrent pas les quelques pièces misent �  leur disposition mais pour ce qui était des armes la plus part se vantaient des leurs et se moquaient des forges de l'île; même si bien souvent l'arme était prise sur un mort et dont certain avait été équipé par les mêmes forges. Le fait que le voyage était court et soutenu par un bateau marchand aida grandement les préparatifs: personne n'eut �  s'occuper de fournir un ravitaillement sur le long terme.

Les navires, allant du plus rapide au plus lent, quittèrent doucement mais pas silencieusement le port de la Petit goave. Sur les ponts des navires on entendait les maitres d'équipage et les seconds hurler les ordres, alors que le capitaine surveillait de manière continu avec le pilote les navires voisins et son équipage.
Il fallut deux heures �  toute la flotte pour quitter le port une fois que les lourdes amarres furent détachées et remontées pour être lovées et déposé dans le carré avant ou arrière.   
 
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