Journal de bord du 'Foudroyant'

[ranarana]

 236ème jour de mer.
Avons aperçu une flutte hollandaise �  babord avant. L"avons prise en chasse. Celle-ci s"est rendue, non sans riposter après deux bordées de mitrailles. Le butin est maigre mais nous a permis d"opérer les réparations de fortunes sur le navire. J"ai décidé de libérer les 3 esclaves que nous avions �  bord. L"équipage a très bien accueilli cette décision et l"a fêtée toute la nuit.
   

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 243ème jour de mer. Sommes toujours en route vers Aruba pour la mission que m"a confiée le gouverneur de la Dominique.
Avons pris une flute espagnole de 6 canons chargée de sucre et de marchandises. Le moral de l"équipage est bon.    

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 252ème jour de mer: Sommes arrivés �  Aruba. Avons croisés de sloops de frères de la côte dont nous nous sommes écartés.
J"ai réussi �  négocier la totalité du stock de lingots d"argent que je conservais �  bord. Avons passés trois jours �  la taverne pour que l"équipage puisse se détendre. Quelques nouveaux compagnons se sont joints �  nous. Nous n"avons pu honorer la mission du gouverneur de la Dominique! Il voulait que nous preniions un galion renforcé! C"est impossible avec le "Foudroyant". Dommage pour la prime. Après une visite de courtoisie au gouverneur nous avons repris la mer. Il m"a donné un pli pour le gouverneur de St Bart.
   

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 261ème jour de mer. Avons croisés une frégate hollandaise que nous avons préféré éviter.
263ème jour de mer. Sommes arrivée en vue de St Bart. Avons refait le plein de vivres et d"eau. Le gouverneur m"a offert 914 pièces d"or pour lui avoir remis son courrier. Il m"a proposé d"en livrer un autre �  Maracaibo.
264ème jour de mer. Avons fuit devant une brigantine.
269ème jour de mer. Avons fuit devant un galion espagnol.
270ème jour de mer. La chance nous sourit-elle enfin? Avons pris en chasse une pinasse espagnole de 3 canons. L"avons arraisonnée rapidement mais elle était vide!!! Nous avons perdu 14 compagnons pour rien. La malchance nous poursuit.
272ème jour de mer. Voile droit devant! L"excitation de l"équipage est �  son comble. Malheur! il s"agit d"un galion espagnol. Il est beaucoup trop puissant pour nous. L"équipage grogne.
273ème jour. Avons attaqué un brick anglais de 8 canons �  l"aube. Malgré une canonnade soutenue, nous avons emporté la victoire. Il transportait du coton et des lingots d"argent. Le sourire revient sur les visages malgré les 14 morts suplémentaires que nous déplorons.
274ème jour de mer: Avons échangé des nouvelles avec une goélette française. Je me demande bien comment nous serons accueillis �  Maracaibo.

Modifié par ranarana le 24/01/2006 09:25:52  

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 276ème jour de mer :
 Avons touché Maracaibo. L’accueil du gouverneur a été cordial. Il m’a d’ailleurs remis un courrier pour le gouverneur de St Eustache. Ce sera plus tendu l�  bas.
Avons passé 9 jours de beuverie  �  la taverne ce qui a été très bénéfique au moral de l’équipage et ce qui nous a permis de recruter 31 nouveaux compagnons.
285ème jour de mer :
Nous avons quitté Maracaibo pour St Eustache. 8 jours sans voir une voile �  l"horizon.
   

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 287ème jour de mer :
Avons jeté l’ancre �  St Eustache, juste le temps de porter le courrier secret au gouverneur et d’accepter sa proposition d’aller couler un bateau �  Caracas.
302ème jour de mer :
Avons arraisonné une flutte hollandaise de 3 canons sans même l’aborder. Si le gouverneur de St Eustache voyait ça ! Il serait blême. Elle bien chargée et nous ne déplorons que quelques trous dans la voilure et la coque. Nous avons fêté cette victoire �  grand renfort de rhum.
306ème jour de mer : Je suis furieux ! Je viens de me rendre compte que le maître charpentier et les voiliers n’ont pas réparé nos avaries depuis le dernier combat. Ivres, ils en ont oublié leur tâche sur ce rafiot. Je leur ai fait donner le fouet. La prochaine fois, ce sera la grande cale !
311ème jour de mer : Sommes arrivés �  Caracas. Le bateau que nous devons prendre est un frégate. Je tente une approche mais la première bordée qu’elle m’envoie est telle que je n’ose pousser l’assaut plus avant. Nous faisons demi tour avec quelques tués et de légers dégâts. Le maître voilier et le charpentier se sont mis �  l’ouvrage tout de suite. Comme quoi la discipline a du bon! J’ai libéré l’esclave que nous avions pris sur la flutte hollandaise pour complèter un peu mon équipage.
312ème jour de mer : Je mets le cap sur Antigua. Une bonne nouvelle nous attends peut-être l�  bas.
   

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 317ème jour de mer :
Sommes arrivé �  Antigua. Malheureusement, le galion qu’un frère de la côte m’avait signalé hier n’est plus �  vendre. L’équipage n’a pas compris ce que nous venions faire l� . Du coup, j’ai du inventé que c’était sur la route de la Dominique. Avons mouillé �  la Dominique le surlendemain.
319ème jour de mer :
Grand virage dans notre vie de pirate. Après une longue discussion avec le gouverneur de la Dominique pour qui j’avais déj�  travaillé, il m’a convaincu de travailler pour la couronne.
Il n’avait aucun grief contre nous car, de ma vie , je m’étais toujours refusé �  attaquer les navires compatriotes. Par contre, ma notoriété aidant, il cherchait �  se concilier mes bonnes grâces. J’ai ainsi accepté de prendre officiellement une lettre de marque. Me disant qu’il nous  fallait désormais un puissant soutien, je lui ai fait cadeau de 2000 pièces d’or. Nos relations avec la couronne française en sont grandement améliorées.
Je ne sais pas encore comment je vais parler �  l’équipage de ce cadeau que j’ai fait au dépend de leur part sur le trésor. Le gouverneur de la Dominique m’a donné ma première mission pour la couronne : Aller couler un navire espagnol �  Coro.
A mon retour sur le « Foudroyant », j’ai du employer toute mes ressources de meneur d’hommes pour expliquer ma démarche:

« Frères de la côte !
J’ai une grande nouvelle �  vous annoncer. Je viens d’accepter, en votre nom �  tous, une lettre de marque du gouverneur de la Dominique !
Nous ne somme désormais plus des pirates, mais des corsaires au service de la France !
Les trois-quarts d’entre vous sont français d’origine  et comme vous le savez, je me refusais déj�  �  attaquer nos compatriotes. Ca ne changera donc rien �  notre façon d’agir.
Nous opérerons par contre désormais, en toute légitimité et avec l’appui du gouverneur !
C’est pour vous que j’ai fait ça !
Nous ne risquerons plus la pendaison en cas de capture mais juste la prison en tant que prisonniers de guerre.
Je tiens aussi �  vous préciser que la Charte-Partie que nous avons rédigée quand j’ai formé cet équipage tient toujours. Tout le monde conservera les mêmes parts de butin.
Le gouverneur a accepté un modeste cadeau en échange de sa part sur nos prises.
Il vient aussi de nous accorder notre première mission sous ses couleurs ! »

Sans grande surprise, mon discours ne fut pas très bien accueilli.  
Une question jaillît : « Capitaine ? Et si on croise des pirates ? »
« Ce sera alors �  notre discrétion, nous sommes dorénavant en droit de les pourchasser s’ils s’en prennent aux intérêts de la France ».
Il fallait que je reprenne le contrôle immédiatement avant que d’autres questions plus embarrassantes ne fusent.
« Premier maître, faites lever l’ancre s’il vous plaît ! Gabiers ! Montez dans les huniers ! Tenez vous parés �  larguer les voiles ! Pilote,  nous mettons le cap directement sur Coro.»

332ème jour de mer :
Nous sommes en route pour Coro. L’équipage est septique quand �  travailler pour la couronne française. L’équipage est superstitieux. Du succès ou de l’échec de notre mission  dépendra mon avenir de capitaine sur ce navire. Je vois bien que le second lorgne sur mon poste.

336ème jour de mer :
Nous sommes arrivés �  Coro �  la nuit. Notre cible est l� . Il s’agit d’un brick de 10 canons, 62 hommes d’équipage. C’est �  notre portée. A moi de manœuvrer pour avoir le minimum de pertes. Nous allons tenter de le prendre au mouillage �  la faveur de la nuit.
Victoire ! Victoire ! Il n’a rien eu le temps de faire. Il a tenté de prendre la fuite en nous voyant approcher mais nous avions l’avantage du vent. En trois volées de mitrailles lâchées sur lui �  bout portant, nous avons vaincu l’équipage ! Le brick désemparé n’avait même  pas eu le temps d’ouvrir ses sabords ! Nous avons pris toute sa cargaison sans même un blessé chez nous. Notre nouvelle vie de corsaire commence sous les meilleurs hospices ! L’équipage exulte de joie !
Je ne vous cache pas qu’il s’agit d’un profond soulagement pour moi. Je vais pouvoir me faire un nom en toute respectabilité.


Modifié par ranarana le 27/01/2006 09:23:23  

[ranarana]

 337ème jour de mer:
De retour �  Coro. avons refait le plein de munitions. Le gouverneur m"a remis un pli pour son confrère la Barbade.
341ème jour de mer:
Avons pris une pinasse espagnole de 3 canons qui contenait 4 lingots d"argent.
342ème jour de mer:
Les rats ont encore ravagé nos provisions. J"ai organisé une grande chasse qui a permis d"en tuer 63.
347ème jour de mer:
Sommes arrivés �  la Barbade: j"ai donné son pli au gouverneur mais hors de question qu"il me confie une mission. J"ai bien vu sa répulsion �  me parler moi qui fait tant d"efforts pour être respectable. Je dois reconnaître que je n"ai pas ménagé sa nation depuis 1 an.
349ème jour de mer: Comme par hasard, nous avons été pris en chasse par une brigantine hollandaise de 54 canons. Avons pu lui échapper sans dégâts �  la faveur d"un banc de brume.
351ème jour de mer: Nous sommes �  la Guadeloupe. J"ai rencontré le gouverneur et lui ai montré ma lettre de marque. Il m"a confié un courrier pour le gouveneur de Aruba.
356ème jour de mer:
C"est mon anniversaire aujourd"hui! Voici un an que j"écume les Caraïbes avec ce navire. Voici où j"en suis, c"est mon cadeau d"anniversaire :
Nicolas de la Salle de 21 ans a réalisé 19 missions
pour un score de 2070 points avec
500 ares, 100 pièces d"or et 370 points de renommée.
Possède une lettre de marque de la France.
Navire Le Foudroyant sloop de 14 canons.
Escrime : 3.62, Navigation : 5.17, Canonnade : 4.50, Marchandage : 3.08, Charisme : 3.58

J"ai payé le coup �  l"équipage mais nous avons été interrompu dans nos libations par l"arrivée d"une brigantine espagnole (52 canons et 169 hommes). Avons viré de bord pour éviter de croiser sa route.
   

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 361ème jour de mer:
Avons touché Aruba et la prime pour la missive.
Nous somes immédiatement repartis pour Caracas pour une nouvelle mission:
365ème jour de mer:
N"avons pu accomplir la mission: il fallait couler une frégate de 80 canons avec 259 hommes d"équipage. J"aurais eu �  affronter une mutinerie si j"avais ne serait-ce que tenté de m"approcher.
Nous faisons maintenant route vers Antigua.  

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369ème jpur de mer: Sommes �  Antigua.
370ème jour de mer: Chez mon protecteur, le gouverneur de la Dominique. Je lui fait un cadeau et achète des terres. IL me donne une mission de la plus haute importance: Piller une ville. Je sui obligé de décliner l"offre. Il se montre contrarié. Qu"il me donne une frégate et je serai son homme!
372ème jour de mer: Puisque le gouveneur se moque de moi, je me payerai sur la bête. apris attaqué et pris un brick français de 8 canons et 60 hommes.
Passage par Aruba et Antigua.
390ème: jpur de mer: Je me démène beaucoup et je paye de ma personne pour aller plus loin. Je voudrais être �  Cartagène demain. Avons pris une goélette de 7 canons et 35 hommes.
413ème jour de mer: Avons livré un combat titanesque contre une brigantine. J"ai préféreé fui plutôt que de prendre le risque de perdre mon navire. Il me reste �  peine assez d"hommes pour manoeuvrer. Je pense que je vais procéder au partage du butin avec les rescapés.
392ème jour de mer: Encore des problèmes avec les rats. J"ai augmenté la prime pour chaque capture.
   

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 393ème jour de mer: Nous sommes arrivés �  Curaçao. J"ai décidé de partager le butin. Après avoir vendu la totalité de notre cargaison. Nous avons procédé au partage. J"ai perçu 11250 PO et chaque homme 1125. Ils m"ont quitté avec regrets.

4 mois que je suis �  terre. L"inactivité me pèse. Je vais voir tous les jours le "Foudroyant" au radoub. C"était un bon bateau.

Je crois que je vais reprendre du service. J"ai été faire un tour �  la taverne, j"ai retrouvé 10 de mes anciens compagnons. Tous m"ont acclamé en me voyant entrer. Tous mes officiers ont trouvé �  s"engager sur d"autres navires mais il doit y avoir moyen d"en recruter d"autres.

6 mois �  terre, je n"en peux plus! C"est décidé je monte un nouvel équipage. Je suis jeune et il y a encore beaucoup �  gagner sur ces mers.
Le "Foudroyant" a été gréé �  neuf. J"ai mes 10 fidèles compagnons. Nous nous répartissons les tâches pour écumer les tavernes. J"ai repris 5000 pièces d"or de ma fortune personnelle pour monter cette expédition.
En 17 jours, j"ai réussi �  retrouver un équipage complet (79 hommes et la plupart des officiers. Certains sont de piètre valeur mais ce sera suffisant pour commencer.
Le gouverneur ma reçu et a écouté mon projet attentivement. Il m"a confié une mission �  Montserrat.

3ème jour de mer: L"équipage commence �  s"habituer au bateau. LE maître d"équipage est trop dur avec les hommes. Le moral a beaucoup baissé  depuis que nous somes partis. Il faudra que je m"en débarasse.  

[ranarana]

4ème jour de mer:
 Monserrat.
5éme jour de mer.
Avons pris un xloop espagnol de 12 canons et 62 hommes. Combat acharné �  quasiment 1 contre 1. Sommes tombés �  cour de munitions avons fini �  la hache d"abordage.
Ce sloop transportait 3 lingots d"argent seulement.
7ème jour de mer:
Avons pris une pinasse anglaise. Avons récupéré 2 lingots de plus.
11ème jour de mer:
Retour �  Monserrat. Complèté l"équipage (charpentier et m"aître d"équipage). Refait le plein de munitions.

17ème jour de mer:
C"est le jour le plus héroïque et le plus honteux de ma carrière. Mon équipage vient de réussir l"exploit de prendre un galion de 112 hommes et 24 canons �  l"abordage.
La honte vient que rien n"a été transféré �  notre bord �  cause d"une fausse manoeuvre. Il regorgeait de tellement de richesses qu"il aurait fallu plusieurs sloops comme le "Foudroyant" pour tout emmener. La malchance est sur nous, tant de morts pour rien!  

[ranarana]

 Voici plusieurs jours que je n"écris plus dans ce journal de bord. La routine sans doute.

Aujourd"hui, j"amorce un virage dans ma vie de pirate. J"ai revendu "Le Foudroyant" pour acheter une lourde brigantine "La Balourde".
Elle m"a permie de prendre un sloop �  l"attaque mais nous avons échoué �  prendre une autre brigantine �  l"équipage supérieur en nombre et avec 16 canons de plus que nous. Cruel destin que d"être ainsi jeté en prison après un sommaire procès. J"ai perdu mon équipage et la moitié de mes biens. Ce séjour a aussi affecté ma résistance. Je me donne quelques mois avant de réarmer ce bateau que je rebaptise "Lla Maudite".  

[ranarana]

 20 jours de plus �  recruter un équipage digne de se nom. "La Maudite" n"attire pas les hommes et en particulier ceux de valeur.
Je fais de fréquentes visites au gouverneur. Je vais être obligé de lui emprunter de l"argent afin de finir de gréer mon vaisseau.  

[ranarana]

 Je peine �  recruter ce damné équipage. Il n"y a aucun officier compétent �  Leogane... et voici que maintenant je n"ai plus d"argent pour lever de nouveaux hommes. Il va nous falloir partir en l"état. Je pourrais bien emprunter au gouverneur mais je crains que cette histoire d"argent ne ternisse nos relations.
C"est décidé, nous partons demain. Le gouvernuer m"a demandé d"aller couler un bateau �  San Juan de Cartagena. Si nous y parvenons il m"accordera une prime de 1400 pièces d"or.

13 Jours de mer pour rejoindre sans Juan. Nous avons pris le bateau. J"ai bien touché la prime promise mais impossible d"écouler la marchandise. Le capitaine de Chollet ayant pillé la ville.
Nous allons recruter quelques hommes de plus et repartir. J"ai libéré les esclaves, ça fera 4 hommes de plus pour manier le navire.

19ème jour de mer: Avons pris un sloop hollandais de 7 canons et 43 hommes. Il transportait 2 lingots. Faisons route vers St Barts pour remettre un dépêche au gouvereneur de l"île.