Quête : La reconquête de l'à®le.

[scar]

Seth leva le bras et planta son arme dans le sol �  côté de lui, puis son bras retomba sur le sol. Il ferma les yeux et monta sa main le long de la lame et la serra quand il tenait la poigne. S'en aidant pour se relever, quand il fut debout, il du se faire violence pour se tenir droit mais ce fut inutile, presque vouté, une jambe trainante il rangea son épée. La pluie battait sur son dos, il vit sur le sol un mousquet s'en servit comme d'une canne, la crosse plaquait entre son bras et son torse.

Il avançait lentement, aidé  par Cantabois.
- Vous pensez qu'il va s'en sortir? Demanda le pirate en regardant Bélénos inanimé, porté par N'Seirig et un autre pirate du "jaguar" allant �  l'intérieur du fort comme les autres blessés, le temps qu'on puisse amener des charrues et de quoi les transporter vite. Il y avait un homme qui pouvait faire office de médecin, mais lui même regrettait qu'il n'y ait personne pour faire office de prêtre car ses compétences étaient restreintes.

ulric apparut aux trois pirates, le sourire au lèvre ouvrant les bras pour serrer ses amis.
-Je veux bien croire que le diable nous protègé! Puis regardant Seth, avec lequel il s'était battu durant tout le combat. Et par dieu tu dois être un de ses protégés. Seth inclina poliment sa tête, souriant un peu �  ce compliment �  la manière d'Ulric.

Mise �  part la pluie et les cris de douleur, le reste n'est que silence.
Lentement ils sortirent du fort, plus enthousiasme. Comme le disait un des corsaires �  leur côté, regretté sont morts mais on va pas regretter d'y faire parti. C'était cela vivre par le fer.
Ce soir ou demain une grande fête aurait lieu, sans doute ce soir vu que le combat s'était fini qu'en après midi.

Soudain des coups de canons retentirent; venant du fort laroche, répondu par ceux du navire du capitaine hyog. Chargés �  blanc ils saluaient la victoire.
Mais �  Fort Laroche, François était nerveux, il fallait convaincre ses confères de ne pas se mettre �  piller la ville afin de ne pas s'opposer aux corsaires, et avoir si possible le soutient des locaux.

Le combat était fini, mais l'enjeu ne commençait que maintenant.  

[Taranis]

   La nuit était maintenant tombée depuis peu. Il ne pleuvait plus et le ciel se dégageait peu �  peu dévoilant par moment, �  travers les nuages poussés par ce vent d’Est qui forçait régulièrement, une pleine Lune encore hésitante �  se montrer. On aurait dit qu’elle écartait discrètement les nuages pour constater la désolation que les humains ont laissés derrière eux, après leur bataille.
 
   Sur les quais régnait une pagaille monstre. Ils étaient remplis de blessés que les équipages avaient regroupés en attendant de les embarquer sur leurs bateaux respectifs. Faute de place pour accoster, seuls les plus gros navires s’étaient amarrés �  couple entre eux et sur les épaves pour avoir accès aux pontons encore debout. Les autres voiliers étaient au mouillage dans la baie. Ils s’étaient rapprochés au plus près pour avoir le moins de distance �  faire avec leurs chaloupes pour rejoindre les plages et le « Jaguar » était l’un d’eux.

   Dans les ruelles autour du port par contre il y avait comme un petit air de fête. De nombreux équipages avaient investi la ville et ses tavernes, sans taverniers, que les habitants n’avaient toujours pas récupérés probablement encore cachés dans les forêts avoisinantes. Pour l’instant les consignes étaient relativement respectées ; pas de pillage sous peine de cour martiale. Mais déj�  les tavernes étaient prises d’assaut, ce que l’on ne considérait pas comme un pillage, pourtant le résultat était le même. Plusieurs rixes entre ivrognes avaient éclatées, ravageant les lieux jusque l�  épargnés par les combats. L’alcool trouvé dans les tavernes enivrait les cerveaux jusqu’�  provoquer des conflits entre des hommes dont la bataille avait rapproché. Quand aux autres, ils fêtaient la victoire en chantant et en dansant dans les rues, entre deux bouteilles de rhum, d’une taverne �  l’autre.
   

[scar]

Le calme revenu, le silence relatif par rapport au vacarme du combat fit revenir les civils.
Ces derniers purent voir les colonies en feu mais aussi flottant sur chaque port et �  certain navires le pavillon de roi de France. Descendant rassurés, mais un peu inquiet malgré tout, leur venue fut attendue par Nelson. Ce dernier leur annonce qu'en tant que sujet du roi de France il était de nouveau libre.
Mais la présence de civil au milieu de pirates et corsaires n'allaient pas arranger les choses, le corsaire appela ces officiers afin qu'ils prennent en charge cette troupe.

Demandant leur aide pour nettoyer la ville mais aussi s'occuper des blessés, le peut qui s'y connaissaient en médecine furent prit de force.

Francois veillait �  ce que les pirates ne firent aucun écart de comportement, dans ces villages en ruine. La fatigue des combats et les blessures gardèrent tout hommes de commencer �  piller ou voler. Malgré les protestations des taverniers rien ne fut fait pour empêcher le pillage de leur breuvage, les corsaires craignaient trop la réaction des démons des mers et même de leur hommes. Sachant que le plus puissant des navires, quoi que bien amoché, était �  un pirate.

L'équipage du jaguar se voyait réduit de moitié, sans compter ses blessés. Son capitaine et son matelot étaient hors de danger, leur blessure grave mais pas mortelle allaient les immobiliser quelque temps. C'était le chirurgien du bord qui s'en occupait.
Le schooner était en bon état, ayant subit que quelque tirs, son mat de beaupré s'inclinait dangereusement vers la mer et de nombreuses bordés, ainsi qu'un canon étaient détruite mais il n'avait eut que deux blessés sur le pont. Le reste, tête de îoche, Yoan, N'Goula, Sanglebouc étaient les membres les plus appreciés de l'équipage qui étaient �  regretter.
Seth ne pouvait aider �  rien, boitant, épongeant le sang de sa plaie sur le quai du port, il attendait calmement. L'agitation ne cessait pas, des hommes venaient et allaient sans arrêt, les civils arpentaient la ville, constatant les combats qui avaient laissé des corps mort et des rues pleine de sang un peu partout.

La nuit pourtant se passa sans encombre.  

[Taranis]

II

L’indépendance

   Au lendemain de la bataille, dans la matinée le chao de la veille s’était en parti résorbé dans la nuit. Les blessés avaient pu rejoindre leurs navires pour ceux qui le pouvaient, les autres avaient été transférés dans des locaux aménagés avec les moyens du bord pour la circonstance, en attendant que soient réparés leurs bateaux pour les accueillir. Le reste des équipages, en grande partie valide et en vadrouille, cuvait sa nuit d’ivresse un peu partout en ville. Quand aux habitants, ils commençaient peu �  peu �  revenir de leurs cachettes et constataient avec horreur les dégâts que l’incendie avait provoqués pendant le combat.

   Sur le Jaguar au mouillage dans la baie, tout le monde n’était pas encore rentré et un petit nombre manquait encore �  l’appel. Les blessés avaient été pris en charge par Marco et Belford qui avaient de bonnes compétences en médecine, tandis que François Quederat, le coq et chirurgien du bord s’occupait personnellement de Bélénos encore �  demi inconscient et gravement touché par de la mitraille �  la hanche et �  une jambe. Tout le reste des hommes valides, sous les ordres de Louis Angmar le maître d’équipage, s’évertuaient �  remettre de l’ordre et �  réparer le bateau qui par chance n’avait pas trop souffert.

   Un peu en dehors des autres, Francesca était songeur. Accoudé au bastingage, regardant vers le port, il ne cessait de penser �  l’avenir de l’île et du projet secret que l’idéaliste, un autre François et un des instigateurs de la reconquête de l’île, avait mit au point avec Bélénos avant le départ de Petite Goave. Son capitaine étant blessé et incapable de prendre des décisions, il se demandait si ce projet n’allait pas tomber �  l’eau, d’autant que ce François ne s’était pas encore manifesté depuis la veille au soir.
   

[scar]

Une dure journée de labeur fut entreprise, en premier lieu il fallait soigner les blessés et nettoyer les rues.

Les cadavres des espagnols furent entassés �  l'extérieur des colonies, les pirates avaient l'intention d'y mettre le feu. D'un point de vu médical mise �  part l'odeur immonde de chair brûlée cela pouvait évité de développer des maladies. Mais les prêtres de la ville rappelèrent que les brûlés ne pouvaient être reconnu par dieu. Ce débat quoi qu'inutile ne permit pas encore de prendre de décision.

On ramassa le corps des aventuriers après avoir creusé près des églises sur les collines afin de les y enterrer. Ce fut non pas sans tir de canon �  blanc cette fois ci célébrant la mort des pirates et corsaires et sans musique qu'ils furent mis en terre.

Sur les bords des trous de fosse commune où chaque équipage avait le droit �  sa fosse les hommes se tenaient. Droit et fier, fier d'être encore en vie mais aussi d'avoir combattu avec bravoure aux côtés de ceux tombés. Le son d'un violon et même d'une cornemuse retentirent quand les corps furent jetés, après avoir été dépouillé de leur or et armes. Chaque navires saluaient leur hommes de plusieurs salves.

sur le jaguar malgré le calme de la mer les gens s'agitaient. Simon et Jimmy courraient sur le pont donnant leur ordre aux peu d'hommes avec eux, étant souvent ceux qui préférérent rester �  bord, comme le coq, ou qui étaient légèrement blessés et ne se sentaient pas d'aller �  terre.

La poudre parla encore.
Quand ce fut le tour de mettre �  terre le capitaine, tout les navires pirates et le port saluèrent cet homme. Il eut droit �  une tombe dans le cimetière, comme un gentilhomme, offerte par son équipage et la croix fut même payé par Nelson.

Le respect et l'honneur de ce corsaire ennuyé assez le pirate Francois, qui s'en voulait presque d'aller lui faire un mauvais tour. Mais ce dernier renforcait son ardeur en se disant que ces manies étaient celles des nobles qui pouvaient se permettre l'hospitalité et la générosité puis qu'ils prendraient �  quelqu'un pour donner �  un autre sans toucher �  sa bourse.

Après deux heures de labeur avec les habitants des lieux les rues furent propre, mais les bâtiments qui les bordaient tombés eux en ruine, encombrant parfois le passage après s'être effondrés dans un fracas de bois et de pierre. Certains quartiers encore habitable durent accueillir la population s'entassant le temps qu'elle put se construire meilleur abris. Dès leur retour la population ne sembla pas aux départs célébrer cette liberté. apprenant que c'était des pirates �  qui ils devaient leur chaines brisées ils furent surpris de voir lors des funérailles que ce n'étaient pas les démons que l'Eglise leur montrait et que la nuit passée avait aussi montrés. Leur respect de leur compagnon mort faisait d'eux des aventuriers et non des pillards.

Francois prit conseil chez Hyorg, lui demandant de garder si possible ses hommes or de l'état d'ivresse et d'armer son navire. il fallait qu'il puisse en cas de conflit couler le bâtiment de Nelson, chose facile pour ce navire qui se trouvait tout juste �  une demie encablure de celui du corsaire.

Le soleil commençait �  descendre dans le ciel et on s'apprêtait �  fêter comme il se devait la libération, invitant les habitants, afin de pouvoir piller leur réserve d'alcool et de nourriture aux banquets qui allaient s'organiser sur les places.  

[Taranis]

   Le soir venu, presque tout l’équipage du Jaguar était reparti �  terre pour se détendre d’une journée bien chargée. Francesca en profita pour faire une réunion avec les officiers du bord dans le carré. Il y avait Marco l’intendant, Jim le maître canonnier, Simon l’ancien le chef de pièce, Louis le chanceux le maître d’équipage et François Quederat le chirurgien et coq du bord. Etaient invités aussi Belford et Pierre Cantasbois pour leurs faits d’arme et leur courage pendant la bataille. Seth aurait pu venir aussi, mais il était introuvable �  bord et pourtant personne ne l’avait vu sortir. Tout ce beau monde s’installa de façon décontractée dans la salle du carré. Francesca avait amené du Whisky, du rhum et de quoi grignoter avec des tranches de lardon fumé, ainsi que plusieurs sortes de tabac �  chiquer ou �  fumer. Après avoir laissé la consigne sur le pont de prévenir Seth si quelqu’un le voyait, Francesca commença par un petit discours de remerciement.
_Mes amis, tout d’abord au nom de notre capitaine et en mon nom je dois encore vous féliciter pour votre héroïsme tout au long de cette glorieuse bataille. Grâce �  votre courage et �  votre audace l’île est redevenu ce qu’elle était, c’est �  dire un havre de paix, ou presque.
_Ou presque ? S’étonne Jim.
_J’ai bien dit « ou presque ».
_Toi, t’as quelque chose �  nous dire !
_Exact Simon, on peut rien te cacher !
_Et c’est quoi ? Demande Marco.
_Et bien voil� . Juste avant d’appareiller de Petite Goave, Bélénos m’a fait part d’un complot.
_Un complot ? Comment ça un complot ? Lance Louis, ne comprenant pas très bien ce que venait de dire Francesca.   
   

[scar]

Seth marchait dans une des rues boitant, sa blessure avait été pansé et la plaie recousue mais la douleur était encore bien l� . C'était peut être la première fois depuis dix ans qu'il se promenait sans son cimeterre, l'ayant laissé sur le jaguar. Ici il se sentait en sécurité, il connaissait vaguement les lieux pour y avoir fait une escale assez langue. Mais l'île avait changée, les flammes l'avait détruite.

Sur son chemin les hommes l'observèrent, certes ils avaient vu des noirs mais jamais d'arabe sauf certains.

- encore un de ses batards de chien! Vont nous ramener la peste! Grogna un civile. Plusieurs réflexions de ce genre, Seth ne les comprit pas. Sa présence semblait rappeler �  quelque habitants de mauvais souvenir. Soudain Seth se souvint, un navire avait été repéré dans les caraïbes, un navire arabe. Il avait du sans doute faire escale ici.

Haussant les épaules aux remarques il décida de rentrer, après avoir aidé du mieux qu'il pouvait �  la remise en place du chantier naval, où pour l'instant sur le quai les corsaires disposaient en parti les pièces de leur navire trop endommagé pour faire face �  un combat mais dont la puissance de feu ainsi placée redevenait un facteur de sécurité important.

avec trois autres marins, dont l'un des jeune mousse, son frère ayant perdu une jambe, il était allé lui rendre visite, ils prirent l'annexe amarrée au quai. Retirant l'aussière et la bordant alors que Seth et les autres ramaient le jeune marin demanda.

- Alors ainsi on est redevenu blanc de tout pêcher?
- Tout crime tu veux dire! lui dit Manu qui se trouvait dans la barque.
- Ouaip à ce qui parait!
- J'suis pas mécontent! dit Seth ramant, regardant �  chaque fois qu'il ramenait la rame vers son buste le ciel sombre et étoilé. L'annexe lentement glissait sur les flots, accumulant de l'erre �  chaque coup de rame. On resta silencieux un moment.
- Je sais pas si je vais continuer avec vous. fit le mousse. Mon petit frère blessé gravement et j'ai l'occasion de me ranger, de m'occuper de lui.
Sage décision dit Manu. Il faut savoir arrêter de vivre avec la mort avant de se coucher avec elle! La corde peut nous atteindre plus vite qu'on le croit! mais au diable risque, mes mains vont sentir couler le sang et l'or encore un moment avant de sentir le pourrie!
- Faudra que tu fasses ta demande devant l'assemblée. rajouta pragmatique un des marins, portant des dreads. Le sielnce s'imposa, l'idée encore qu'une autre personne allait les quitter traversa l'équipage cosmopolite de l'embarcation.


- Moi je vais me faire une beauté pour célébrer cette victoire! Dit manu pour casser le silence.
- Parbleu va falloir te refaire tout le visage dans ce cas. s'exclama moqueur son voisin. ce dernier reçut un coup sur l'épaule et riant cette fois lanca �  Manu.
- Tu tires mieux que tu frappes j'espère qu'avec les femmes c'est pareils.
- Va au diable bougre d'âne! Moins au moins je me noie pas dans mon verre!
- Oui mais tu te noies dans l'eau! fit le noir, aux dents jaunes, qui lui fit un sourire. Remarque y a plus de place dans la mer que dans une verre et toi il t'en faut de la place pour y mettre tes fesses!
- Rho du calme les gars! Vous allez nous faire chavirer et  fit Seth tranquillement d'un ton à imposer le calme. Au moins ca sera une occasion de vous laver! Car avec votre odeur c'est pas la femme que vous attirez mais la jument.
- Sacrebleu voila que l'étranger ose se rire de moi. Cria énergiquement Manu se dressant puis prenant des airs de noble exagéré. Je vous défies en duel! Sachez très cher ami étenrel de mon coeur que je n'ose pas oublier que je vais vous tuer! En tout amitié bien sûr. Il fit un signe de tête courtois que Seth ui rendit.
- Dans ce cas je suis d'accord de vous rendre l'offense devant Allah. rendit Seth reprenant son accent arabe lui se moquant des califs. Je choisie l'arme et vous le lieu, cela vous va votre grandeur?
- heu... non pas vraiment c'est bon merci bien au revoir. fit Manu se rasseyant puis regardant seth ils se remirent �  ramer avec un sourire, une joie de vivre.

Les pirates avaient de quoi être fier, ils étaient en vie, ils avaient participés �  une page de l'histoire des caraïbes, sans savoir qu'ils allaient en écrire une autre sur la piraterie.

quand ils furent monté sur le jaguar un des marins, la main dans des bandages pour éponger le sang qui avait coulé de la perte de deux doigts de la main gauche, vint �  Seth.
- Seth on veut te voir dans le conseil! bizarre que tu dois y aller normalement c'est les officiers et les élus, mais y en a un qui est mort... Seth ne prêta plus d'attention �  l'homme qui continuait de parler du focntionnement du conseil.
Il pénétra dans le carré des officiers. Un silence avait suivit son entrée.  

[Taranis]

   Après que Francesca eu félicité Seth pour ses exploits au même titre que Belford et Pierre Cantasbois, il résuma la situation et développa ce qu’il connaissait du complot. Tout le monde était stupéfait de cette nouvelle.
_Donc si j’ai bien compris, on s’empare de la Tortue et on lui redonne son statut d’avant ?
_Tu as bien compris Belford ! Lui répond Francesca.
_Et Bélénos était dans le coup ?
_Exact Simon !
_Mais qui d’autre encore ? Demande Seth.
_A part ce François qu’on surnomme aussi « l’idéaliste », je crois qu’il y a le capitaine Hyorg. Les autres je ne sais pas. C’est pour ça que je vous mets tous au courant. Je voudrai savoir si on poursuit ce projet, puisque Bélénos ne peut plus rien faire, ou si on l’abandonne sachant que je n’ai aucune autre information pour l’instant et que je n’ai toujours pas de nouvelle de cet idéaliste qui tarde �  se manifester.
_Nelson et ses corsaires vont s’y opposer ! S’inquiète Pierre. Nous allons rentrer en conflit avec eux au risque de déclancher une nouvelle tuerie, et cette fois-ci entre nous ! Les hommes ne voudront jamais !
_C’est juste, il y a un risque en effet. C’est pour ça que je demande votre avis.
_Pourquoi tu nous mets au courant alors que nous ne faisons pas parti du conseil Belford, Pierre et moi ? Demande Seth.
_Parce que vous avez combattus de façon remarquable et que j’aurai besoin de vous si nous poursuivons ce projet.
_Moi j’suis pas d’accord pour une nouvelle tuerie ! Lance soudainement Simon. On sort tout juste d’une bataille et faut remettre ça ! L’bateau il est même pas prêt ! On a plein d’blessés qu’on sait pas où les mettre, c’est pas pour en avoir d’autres sur les bras !
_D’accord avec lui ! Rajoute Louis. Moi non plus je ne suis pas chaud pour me lancer dans un projet qui va nous plonger dans un massacre ! Si ça tourne au vinaigre on ne pourra même pas fuir. Simon vous l’a dit, le bateau n’est pas encore prêt !
_Je sais et moi non plus je ne voudrai pas d’une nouvelle tuerie. Alors voil�  ce que je vous propose. On attend qu’il se manifeste…
_Qui ça ? Demande Simon.
_L’idéaliste. Lui répond Seth.
_C’est ça, lui. S’il ne se manifeste pas c’est que le projet n’est plus d’actualité et on n’en parle plus.
_S’il se manifeste ? Lance Marco qui jusque là n’avait trop rien dit.
_S’il se manifeste nous lui imposons un plan que nous aurons élaboré ensemble avant. S’il refuse on se retire du projet.
_Et as-tu une idée sur ce plan ? Lui demande François Quederat le coq et chirurgien du bord.
_Oui, mais ça reste �  développer. L’idée serait de prendre en otage Nelson et son état major pour les forcer �  signer un acte d’indépendance ce qui devrait éviter un conflit armé contre les corsaires et éviter une nouvelle tuerie.
_Rien que ça ! Fait Belford. Et comment comptes-tu t’y prendre ?
_J’avoue que je n’ai pas encore étudié la question. Mais si on intervient au moment d’une assemblée par exemple, les chances de réussite seraient les plus élevées sans aucun coup de feu au risque de blesser un membre de l’état major ou Nelson lui-même.
_Bravo petit ! Yaoooo !!! Crie brusquement Simon en applaudissant d’enthousiasme. Bravo ! Ca c’est une idée ! Moi j’suis avec toi p’tit gars !
_Allons, du calme Simon ! Tu vas nous faire chavirer ! Rétorque Marco en rigolant.
_C’est vrai que c’est une bonne idée finalement. Je ne vois pas mieux comme solution. Rajoute Pierre. Le tout c’est de savoir s’il y aura cette assemblée et quand !
_Ca, ça sera le boulot de l’idéaliste. S’il n’y en a pas de prévu, �  lui d’en provoquer une. Nous on se bornera �  intervenir au moment voulu et on s’en tiendra l� . Conclu Francesca en finissant son verre de rhum.

   La réunion se poursuivi encore un peu de façon bon enfant. Puis un peu plus tard tout le monde se quitta de bonne humeur, les uns restant �  bord, les autres partant en vadrouille dans la ville continuer la tournée de rhum ou de Whisky  qui avait commencée dans le carré. Tout le monde s’était mit d’accord sur le plan qu’ils allaient imposer �  François l’idéaliste s’il se manifesterait. En attendant on ne ferait rien d’autre que de réparer le voilier qui en avait besoin.
   

[hyorg]

Depuis la fin des combats la seul chose que l'on pouvais voir se passer sur le Leviatemp étais les réparation effectuer sur son pont principale et le va-et-viens des chaloupes qui embarquais du matériel ou débarquais des blesser et les morts.
-Que dit le capitaine pour la suite ? demanda un des jeunes matelot à un plus anciens.
-Comme il a dit on répare et ont attend. répliqua ce dernier. 
-Quoi c'est tout ont a risquer nos vie pour rien.
-Parle pas comme sa le bosco est dans le coin. interviens un autre jeune 
-Et alors je donne mon avis c'est tout je fait rien de m...

Il ne put finir sa phrase qu'un colosse noire se planta devant lui avec un bout de bois surmonter de clous ,de chaine et autre chose poser sur son épaule le géant le regardais avec un regard mauvais.
-Toi qui te plain, va dire a soldat français que le capitaine veut sa récompense mais toi prendre bain.

Le colosse attrapas le jeune marin par la peau du dos en le traina jusqu'au  bastingage avent de le faire passer par dessus bord et de pointer le port du doit, il se retourna vers les hommes qui avais stopper leur tache ce qui u pour effet de leur faire reprendre leur travaille puis il se dirigea vers la cabine du navire.
-Que dise nos hommes a terre Pierre???
-Rien de bien nouveau capitaine les soldas on pris leur poste les autre pirate et corsaire soigne leur blesser, enterre leur mort, repart leur navire rien de bien dangereux.
-Bien fait surveiller les pirates et les corsaires c'est de eux que les information viendrons.

La porte de la cabine s'ouvrit laissent voire Machoux apparaitre ce dernier ferma la porte et s'approcha des deux autres hommes.
-J'ai fait comme vous avez dit capitan.
-Bien on va voire si il tienne parole si non on fait comme prévus.     

 
 
   

   

[scar]

Francois mettait en place les préparatifs, prétendant assurer la sécurité du port il s'assurait que le fort LaRoche puisse avoir un angle de tir sur les navires corsaires.
Pour l'instant le second fort était délaissé, en sale état, trop dévasté pour pouvoir offrir une sécurité optimal.

Les heures défilaient, la ville se relevait lentement du conflit dont elle venait de sortir, et l'idée d'une fête enflammait les esprits, n'attendant que cela pour enfin jouir de la victoire.

Francois fit mettre une barque �  l'eau et fit le tour des pirates, s'informant au près de l'équipage du pirate défunt si le projet était toujours pour eux. La réponse fut favorable, malgré le dégout quand le pirate leur annonca que pour y arriver ce soir il fallait ne pas couler dans l'alcool.

Quand il arriva sur le "jaguar" il fut accueillit par le second ravi de le voir enfin. Ce dernier allait savoir si le projet était encore de rigueur.

- Évidemment et on agit ce soir! lui répondit le capitaine, dans le carré.
- Comment? avant la fête?
- Non après mais il faut tenir les équipages pour y arriver!
- attendez voila ce que je vous propose. Fransesca expliqua le plan établit et accepté par le conseil de son navire. L'idéaliste l'écouta attentivement et �  la surprise de l'espagnol il l'accepta.
- Prendre en otage le corsaire Nelson sera une sécurité! surtout que cela devrait être chose aisée. Voici mon plan et comment ce dernier se marie parfaitement au votre. Cette nuit sera sous le signe de la débauche et la joie, alcool amitié et j'en passe. Le réveil sera dur surtout avec un fusil braqué sur vous. devant le regard curieux du second il l'expliqua plus clairement. Nous allons pour une fois profiter des effets nefaste de l'alcool. Pour une fois ca sera pas comme certains de nos plus illustre confrère qui se sont fait avoir après jour de fête. Alors que les corsaires seront trop fatigués par une nuit écourtée et imbibée on les forcera �  rendre les armes. Mes hommes seront au fort et le navire de hyrog est mouillé �  côté de celui du corsaire. Rien de plus simple!
- Certes mais comment empêcher d'avoir nos compagnons dans un pire état!
- C'est la seule grosse difficulté mais avec votre idée on s'assure même la victoire avec des hommes morts! La nuit sera agitée, mais pour capturer le corsaire il faudra agit assez tard pour que son absence ne soit pas remarquée. ca ne sera pas très dur de le faire dormir �  terre. dit il devançant la question que l'espagnol allait formuler.Ainsi lui demandais de se rendre pourra être rapide. Ca ne sera pas chose simple pourtant c'est un homme d'honneur il faut trouver un moyen pour qu'il puisse repartir avec "son honneur" il mima les guillemets.. J'ai conscience que la chose sera difficile dit il regardant le barrot du plafond. Mais j'ai deux contacts avec des navires anglais, un sloop et un brick, des pirates je sais où ils mouillent attendant justement qu'on agisse. Rien ne vous obligera �  rester sur l'île mais dans ce cas je vous demanderais juste d'aller les prévenir. Leur bras seront bien nécessaire.

Donc en agissant de nuit on bénéficie de beaucoup d'avantage. Il y aura beaucoup d'animation cette nuit, des bagarres peut être, mais du bruit c'est certain, des coups de feu, donc si l'on venait �  devoir tirer il se peut que ca passe inaperçu. Il va juste falloir faire le sacrifice de ne pas trop boire. Mais qu'est ce que des verres �  côté de la révolte qui se lève?    

[Taranis]

   Dès qu’ils se quittèrent, Francesca se précipita vers la cabine de Marco qui était resté �  bord. Il le croisa dans l’entrepont.
_Marco !... Marco !
_Qui y a-t-il ? Qu’est-ce qu’il se passe ?
_François vient de passer !
_François ? Mais c’est impossible ! Je viens de le quitter �  l’instant, il s’occupe du capitaine !
_Non pas lui, l’idéaliste !
_A bon, je me disais aussi !
_C’est pour cette nuit !
_Qu’est-ce qui est pour cette nuit ?
_Le complot, le plan, il a décidé de passer �  l’action cette nuit !
_Quoi ? Mais tous nos hommes sont �  terre ! Même Belford, Pierre et Simon sont partis en ville après la réunion !
_Simon aussi ? C’est rare ! Il faut retrouver tout le monde au plus vite avant qu’ils ne s’enivrent trop.
_Et le plan, c’est quoi maintenant ? Il a accepté le notre ?
_Accepté, approuvé sans discuter, ça rejoignait en partie le sien. Il va profiter de cette fête et de l’agitation pour prendre Nelson en otage en l’attirant �  terre. Ses hommes vont s’emparer du fort Laroche.
_Et l’état major ?
_Eparpillé en ville dans les tavernes, donc inoffensif. Le capitaine Hyorg s’occupera du navire de Nelson, le Leviatemp est mouillé juste �  côté.
_Tu ne trouves pas que c’est un peu précipité ? Il aurait pu nous prévenir plus tôt, ou au moins nous laisser le temps de nous organiser. Tu lui fais confiance �  ce type ?
_Précipité et improvisé, tout ce que je n’aime pas. Je me suis toujours méfié des idéalistes, ce sont de doux rêveurs qui entraînent facilement leur entourage dans leur chute. Mais apparemment Bélénos lui faisait confiance alors faisons autant.
_J’espère que tout se passera bien… sinon on courre �  la catastrophe !
_Je l’espère aussi. Bon maintenant il faut y aller, ne perdons pas de temps. Seth est �  bord ?
_Je ne sais pas.
_Trouve-le et rejoins-nous au bout du quai principal. Moi je vais chercher les autres en espérant qu’il ne sera pas trop tard et qu’il ne faudra pas les dessouler ! 
   

[scar]

Alors que le soleil commencait �  bien décliner pour s'enfoncer comme une boule de feu dans l'horizon par del�  les collines de l'île. Seth et quelques autres de ses amis s'étaient déj�  rassemblés pour fêter la victoire, moment tant attendu. Prétendant être en tenu d'apparat le pirate gardait son cimeterre �  sa ceinture de tissus sachant qu'il en aurait besoin. La place petit �  petit devenait peuplée, de plus en plus d'homme, des marins mais aussi quelques habitants de la ville qui avaient accueilli avec plus de joie et de conviction leur libérateur, offrant leur victuailles de fête �  ce repas.

Francois avait donné une autre indication, attendre minuit pour agir, attendre que l'alcool ait fait son travail, �  minuit pour célébrer le premier jour de paix de la tortue nouvellement liberé Francois ferrait tirer �  blanc les canons du fort. il faudrait profiter de ce vacarme qui couvrirait et rendrait inaperçu des coups de feux pour mettre la main sur Nelson; ce dernier avait fait libérer en homme d'honneur le chef de la garnison espagnol, l'invitant �  la fête.

chez les pirates cet acte inspira le respect ou la moquerie, sans comprendre pourquoi.

Le ciel devenait couvert mais un vent fort et frai chassait les nuages loin des côtes et de la ville rafraichissant au passage les gens, dont le front coulait de sueur. Les places étaient un mélange de couleur et étaient remplis d'animations et de vacarme.

Seth qui s'apprêtait �  lever sa chope avec simon et quelques autres �  la santé de leur capitaine fut interrompu par leur second.
- buvez pas trop! Faut agir ce soir et demain matin! Donc tachez �  ce que l'alcool ne vous détruise pas! avec son accent espagnol, parlant �  voix basse, il leur expliqua le plan. Les marins l'approuvèrent, chose inutile et stupide car il était féj�  mis en place et rien ne l'arrêterait.

La musique s'élevait devant l'église tandis que sur les quais le banquet se mettait en place, on piochait dans les provisions mise �  terre le temsp de l'occupation.

Nelson en grande pompe avec son état major fit grande impression, avec �  son côté, bien vetu quoi que mal rasé au niveau de sa moustache, l'officier espagnol qui semblait ne montrer aucun signe de honte, comme pas atteint par la défaite, voyant devant lui le ramassis de brigand et des corsaires qui avaient mis �  mal les glorieux soldats de la couronne d'Espagne.  

[Taranis]

   Francesca était maintenant au bout du quai principal. Il avait réussi tant bien que mal �  regrouper une petite trentaine d'homme dont beaucoup étaient encore dans les vapeurs d'alcool d'un début de soirée bien arrosé, même pour Simon qui sortait très rarement.

   Sur le quai régnait une ambiance de fête et de débauche. Des bagarres entre ivrognes  se produisaient souvent et des coups de feu éclataient régulièrement. Marco était aux côtés de l'espagnol. Il était inquiet de la tournure que prenait les évènements. Pour lui l'alcool et les armes ne faisaient pas bon ménage, surtout avant une opération délicate.
_Les hommes sont excités et le moindre dérapage risque de tourner mal dit-il discrètement à Francesca.
_Je sais, il faudra faire avec. On les a un peu dessoulés, ça devrait aller.
_Même Simon, il est dans un tel état qu'il n'arrête pas de chanter avec Sullivan et Ulrick !
_Pas grave, ils font couleur locale comme ça ! Lance Belford en rigolant, qui avait entendu la conversation.
_Toi aussi tu m'as l'air en forme on dirait ! Lui répond Francesca en souriant.
_Ne t'inquiète pas pour moi, j'ai les oreilles chaudes mais la tête froide ! Au fait qu'est-ce qu'on attend ?
_Que Nelson pointe son nez dehors et on lui tombe dessus.
_Et bien on dirait que ton Nelson est au rendez-vous. Ça ne serait pas lui l� -bas qui provoque un attroupement ?
_C'est lui en effet ! On dirait qu'il est avec son état major et un espagnol. Bon c'est �  nous les gars ! Simon, Ulrick, Sullivan, arrêtez de chanter on y va !    

[scar]

Les pirates s'avancèrent vers le corsaire au milieu d'une foule animée et joyeuse.

La noirceur de la nuit était éclairée par de nombreux feu de joie des lanternes en fer accrochées au mur, où dansaient les moustiques et les papillons.
De partout une animation festive régnait, on entendait le rire gras des marins, les rythmes rapides et virevoltants des musiciens et le rire fin des femmes. Les terriens n'étaient pas de reste et ne s'étaient pas fait prier pour y participer.

Fransesca alla arriver dans le dos du corsaire, armant le pistolet �  silex que sa ceinture tenait dans son dos, quand Marco le retint par le bras.
- il a dit qu'il fallait agir à Minuit!

Le murmure ne fut entendu que des deux hommes. L'espagnol put remarquer que dans le cercle que formait le corsaire son prisonnier, bien vêtu et profitant de la conversation de son faible francais comme si de rien n'était pour lui, il y avait aussi Francois. Ce dernier sortit une montre, peu précise mais les sabliers se trouvant dans le fort la Roche étaient cadrés sur elle.
Il fit un petit signe de tête pour dire aux pirates de se joindre au groupe et d'attendre.

- Mais voila le second d'un de nos fiers compagnons! Un excellent stratége qu'est votre capitaine! s'écria Nelson en se retournant tout souriant, tenant à la main un verre de vin. Venez nous rejoindre!

Ailleurs profitant de la fête il y avait hyorg et Corey qui présidaient en grande pompe l'un des banquets, assis �  des tables et buvant de bonne lampée.
Dans le fort l'ambiance était aussi �  la fête, les quelques hommes de gardes se relayés assez souvent et ils avaient avec eux un musicien,d es jeux de cartes et de l'alcool et la nourriture, certes peu gouteuse mais �  profusion, du fort.
La prochaine reléve serait celle des hommes de Francois.

Dans moins d'une heure il faudrait agir.

Seth était assis avec simon, laissant leur officiers faire les mondains; vautrés avec de nombreux des leurs et des hommes de Hyorg, sur une petite place. Sullivan assis sur un des tonnelet que la trentaine d'hommes avait déj�  vidé, levait sa tasse �  leur succès. Entamant alors un nouveau tonneau. Des morceaux de viandes furent apportés, pour être cuit sur un des barbuc qu'un des hommes de Hyrog, avec une jambe de bois, avait déj�  entretenu.
- dis moi l'ami! Fit Simon de sa voix grosse et grave, qui devenait de plus en plus faible à force de crier. tu seras pas un boucanier par des fois?
- Tu vois aussi juste que je tires bien! lui répondit l'homme dégoulinant de sueur, les braises chauffant toute la place. J'étais boucanier mais un lanceros m'a planté avec sa lance! on m'a dut m'amputer, je dois m'a vie �  mon matelot comme on dit aussi dans notre boulot! dommage que ce cavalier s'en ait sortit indemne! Un sacré espagnol de malheur qui s'était égaré sans doute de sa patrouille mais on lui a pas résisté.
- Que fais tu sur un bateau alors, s'étonna un des hommes du "jaguar"
- simple! en pleine savane être avec la jambe d'une marionnette c'est impossible. Donc fallait que je laisse mon métier.
- Mais comme il tire comme personne il n'a pas tardé �  trouver sa place dans notre équipage! continua un des pirates de Hyorg, aussi torse nu, le buste traversé d'une cicatrice, au regard clair et la carrure frêle.
- Il tire comme personne! fit une voix de manière autoritaire.

Seth qui n'avait pas bougé de son sac de céréale qui lui servait de ce qu'on appellera plus tard "pouf" (en tant que meuble ne confondez pas) leva le regard pour voir emmanuel se tenir avec un air de défis.
 
- du calme Manu! grogna Jim, le cannonier, seul officier présent dans tout le groupe. Tout les hommes du jaguar appréhendé l'évènement, certains posèrent leur chope et regardaient la scène ahurit. Manu avait le regard en parti blanc et en parti violent, un sourire provocant sur son visage. Il prit un mousquet �  côté de lui. Le boucanier se dressa et plusieurs de ses compagnons firent rempart �  ses côtés.
- un duel? fit Manu qui titubait légèrement. Jim se leva, prenant son pistolet �  silex par le canon prêt �  s'en servir comme une masse. il ne fallait pas que les préparatifs soient gâchés maintenant.
- Celui qui réussira à toucher cette pomme à vingt yards! Fit le pirate en souriant levant alors une pomme.
Tout le monde respira, on commença �  rire, seth avec un grand sourire, planta le poignard qu'il avait sortit dans son "fauteuil" qui alors se vida comme un sablier, enfonçant jusque cul �  terre l'arabe qui semblait être tétanisé de surprise et trouver cela amusant; l'alcool aidant un peu.

Un des plus jeune marins placa la pomme et alors qu'on mangea les paris commencèrent, chaque équipage misant sur son compagnon. Les deux hommes chargèrent leur fusil. Le premier coup ne fut pas en faveur de Manu qui �  l'inverse de son adversaire était en parti soul. ce dernier après avoir détruit la pomme observa Manu.
- Par le diable voila un duel peu équitable! Apportez moi �  boire que je me balances sur ma jambe de bois!  buvant une bonne lampée, dont une partie dégoulina le long de son cou poilu.

l'échange de balle suivant n'eut pour effet que de faire des trous dans le mur et faire rire tout le monde. C'était maintenant le dernier coup. Manu tenta de se concentrer, mangeant un bon morceau de viande et fit quelque pompes avant de prendre son arme. Il visa calmement, puis après un long moment retint sa respiration et tira, la balle éclata un petit morceau de la pomme. Le pirate observa le boucanier avec un sourire de victoire; le chasseur fermait les yeux fatigués, il vit que même ses compagnons pariaient sur Manu. Titubant il prit son arme il visa. Il secoua sa tête et rit un bon coup d'un rire qui était justement pas et sonore comme on pouvait s'attendre. il respira et tira après quelques secodnes de calme. La pomme éclata.

Il observa Manu.
- Saches que je te bats aussi au jeu de celui qui boit le plus! Manu cracha par terre et mordit dans la viande dégoulinante de sauce qu'il tenait dans sa main, pour pas hurler de colère. alors il n'était pas le meilleur! il lanca un regard si sombre �  Seth que ce dernier évita de le faire remarquer. Mais cette contrariété lui fut vite passé et le repas continua.

Francois observa sa montre, dans moins d'un quart d'heure il faudrait agir. Il toussa pour s'éclaircir la voix.
- promenons nous un peu, cette ville doit avoir un charme la nuit. savourons ce pour quoi nos amis sont morts! fit il galamment. Son but était d'attirer Nelson et son second vers la place où était la bande de soiffard. a chaque pas le pirate faisait des "flop flop" ses bas trempés d'alcool qu'il jetait par terre faisant semblant de boire. Voulant garder ses esprits mais pas se faire remarquer, c'était le seul moyen qu'il avait trouvé.  

[mortebus]

John se réveilla dans le navire de son équipage. A ses cotés il y avait beaucoup de blessés, très vite il ressentit une vive douleur �  la jambe, il était blessé. La scène revint alors �  lui. Il était avec cet arabe, et dans la lutte il avait été touché pour une balle perdue. Il se leva malgré la douleur pour se rendre sur le pont. Le navire était désert, hormis un homme qui regardait les lumières de la ville.

-Par ma foi on a gagné? Demanda John.

-Oh que oui, fit l'autre.

-L'heure est �  la fete alors!

 -Non, l'heure est �  la guerre, répondit le pirate un léger sourire aux lèvres.

C'est alors que le pirate fit part du complot qui se tramait en cette douce nuit de victoire. Il pensait en lui même que cet épisode n'en finirait jamais de le surprendre. Cependant, l'heure était �  la réflexion. Son capitaine était mort, qui avait le contrôle de ce rafiot? De quel coté du complot se tourner? Il souria légèrement, du coté des vainqueurs biensur. Comme �  son habitude il attendrait de voir la tournure qu'allait prendre les choses, de son œil d'espion il allait contempler le spectacle de la nuit et ensuite il aviserait.

-Personne pour rejoindre la terre �  mes cotés?

-Tu as de la chance matelot il reste une chaloupe �  l'arrière, je vais chercher de l'aide et nous allons la mettre �  l'eau.

Une fois �  terre John profita des derniers instants de fête pour festoyer, il but raisonnablement car il savait que la nuit serait longue. L'alcool aidant sa blessure le faisait moins souffrir. Il se sentait bien,  le ventre plein, la douceur de l'alcool dans sa gorge. Il contemplait les étoiles, attendant le prochain combat, peut être bientôt, pourquoi pas.