Quête : La reconquête de l'à®le.

[Taranis]

Quête : La reconquête de l'île.

   Tous les joueurs seront les bienvenues �  n’importe quel moment de l’histoire en rentrant directement dans l’action selon le plan d’attaque prévu.

   Pour une bonne compréhension de l’aventure il est conseillé de lire « Réunion chez le Gouverneur » dans Petite Goave:
http://forum.ageofseadogs.com/index.php/topic,2499.0.html

   Pour le plan d'attaque voir: « Grand évènement » dans Salle du conseil : http://forum.ageofseadogs.com/index.php/topic,2444.msg76484.html#new

   Dessin de l'île :
http://forum.ageofseadogs.com/index.php/topic,1901.msg71931.html#msg71931

   Le fort La Roche est celui que l’on voit sur les hauteurs, en arrière de la plaine. Il est construit tout en pierre et il est très bien défendu. Il abrite une garnison de 500 soldats.
   Le deuxième fort est plus bas dans la plaine, légèrement sur la gauche �  l’emplacement de la croix. Il n’est pas visible car il n’est pas encore construit �  l’époque de cette carte. Il est plus petit avec des murailles en pierre et des bâtiments en bois. Il est aussi très bien défendu et abrite une garnison de 300 soldats.
   Le gros des troupes espagnoles, c’est-� -dire environ 600 soldats, est réparti en majorité dans la ville et le port.
   Le reste de l’île n’est surveillé que par quelques escouades d’une vingtaine de soldats maximum.
(Informations recueillies par le gouverneur de Petite Goave)

Météo: temps couvert avec un vent d'Est et risque d'averses.
Quartier lunaire: pleine lune.
Pleine mer �  01h00 du matin (marée haute)
Basse mer �  07h00

---

Avec par ordre d’apparition

Taranis dans les rôles de :
Bélénos
Belford Hobbs*
Pierre Cantasbois**

scar dans les rôles de :
Seth Salahadine dit « l’étranger »
Barracuda*
Mictlantecuhtli dit « Jaguar courant »

kevin26703 dans le rôle de :
Kevin Folgoët

mortebus dans le rôle de :
John Fenn dit « Shadow »

hyorg dans le rôle de :
Hyorg

Bike dans le rôle de :
Corey

  * Personnages de Capitaine
** Personnage de psychosocial  

[Taranis]

I

La délivrance

   En face de la côte la nuit au Nord de l’île de la Tortue �  bord du Jaguar au mouillage, la goélette �  hunier du capitaine Bélénos …

_Alors ?
_Alors toujours rien capitaine.
_Bon sang mais qu’est-ce qu’ils fichent donc ! Ça fait combien de temps qu’ils sont partis ?
_Sais pas, mais ça fait un p’tit bout d’temps. Ils se sont peut-être perdus !
_Ne dit pas de bêtise ! On s’est rapproché au plus près pour mouiller. On est �  peine �  quatre ou cinq encablures de la plage, qu’est-ce qu’il attendent pour envoyer le signal ?
_Ouais ben aussi, si y avait cette lune pour éclairer un peu. Y fait nuit comme dans l’trou d’une génisse, on n’y voit goutte !
_En effet ce n’est pas de chance. On choisi exprès une nuit de pleine lune avec une marée montante, c'est-� -dire les conditions idéales, et �  la place il y a un ciel couvert. Tout ce qu’on voit de la côte c’est une hombre sans forme. J’espère qu’on est au bon endroit !

   Bélénos s’impatientait de voir ce signal. Il avait envoyé �  bord d’une chaloupe quelques hommes pour une reconnaissance des lieux où il devait préparer le terrain pour le grand débarquement de l’armée de flibustier, environ trois mille hommes, qui allait suivre dans quelques heures �  peine, celui de la reconquête de l’île de la Tortue prise en commun par les anglais et les espagnols, dont seuls ces derniers étaient restés.

   Parti la veille, tôt le matin avant tout le monde de « Port de Paix » au Nord-Ouest d’Haïti, juste en face de l’île de la Tortue, le Jaguar avait commencé �  naviguer sous une allure de pré contre un vent d’Est, contournant au large la pointe du Portugal �  l’Est de l’île, puis dans des vents portants en direction de l’Ouest, tout en évitant soigneusement par quelques détours les routes maritimes fréquentées par les navires espagnols et anglais. La traversée dura une quinzaine d’heures et fût sans surprise.

   Le voilier arriva dans les temps �  l’endroit prévu, de nuit vers les 21h au Nord de l’île l�  où les falaises seront les plus faciles �  franchir avec des filets, puis ensuite de s’enfoncer dans la jungle pour surprendre les espagnols sur leurs arrières �  Basse-Terre dans le Sud au petit matin. Le temps est couvert avec par moment quelques averses masquant la pleine lune, ce qui �  rendu difficile une approche plutôt hasardeuse.

   Sitôt arrivé Bélénos avait donc envoyé une équipe �  terre qui aurait dû lancer le signal de la plage depuis longtemps. Toutes ces longues minutes d’attente retardaient l’installation des filets, ce qui pouvait compromettre le débarquement prévu au alentour de minuit, car ça ne laissait plus que deux heures environ �  l’équipage pour tout préparer.

  
   

[Taranis]

   Bélénos était sur le point d’envoyer une deuxième chaloupe en reconnaissance, quand soudain du haut du mât de misaine deux voix aigues retentissent :
_Là-bas ! Ils sont là-bas !
_C’est le signal capitaine !
Surpris, il lève la tête en leur direction. On ne voit rien, la nuit est trop sombre pour distinguer les deux mousses Pierre et Franck Louche, deux frères inséparables qui ne ratent pas une occasion de grimper dans la mâture.
_Encore là-haut ceux-là ?

   Dans un premier temps tout le monde cherche des yeux ce signal en face sur la côte mais en vain. Au mouillage le bateau s’était mis dans le lit du vent, il était donc parallèle �  la plage.
_Et d’abord où ça là-bas ? Demande Francesca le second.
_A gauche… Loin à gauche !
Les têtes se tournent dans la direction indiquée et en effet…
_Ca y est ! Moi j’vois l’signal !
_Ouais moi aussi ! Font des matelots à la proue du navire.
_Nom d’un ver �  soie ! Y sont pas �  coté les copains !
_On n’est pas au bon endroit ! S’exclame Bélénos qui venait de les rejoindre sur l’avant, puis enchaîne directement des ordres sur un ton énervé.
_Branle-bas ! Au poste de manœuvre ! On change de place ! Et on s’active !... Gros-pied !
_Oui cap’taine ?
_Fais-moi descendre tout de suite ces deux oiseaux ! En parlant des deux mousses. Je ne veux pas les voir l� -haut pendant qu’on manœuvre !
_Bien cap’taine !

   Il était en colère. Pas contre ses hommes mais contre lui-même. Il se sentait responsable de cette mauvaise estime dont les conséquences pouvaient être dramatiques pour la suite des événements. A cause de lui, pensait-il, les hommes devront mettre les bouchées doubles pour combler le retard avant que la flotte du débarquement arrive.
   

[Taranis]

   Plus tard, le Jaguar était replacé au bon endroit au mouillage, cette fois-ci en face de la bonne plage que surplombent les falaises �  franchir. Mais le temps était compté. Le retard accumulé ne laissait �  l’équipage moins de deux heures avant de tout mettre en place. Il était évident que cela ne suffirait pas et qu’il fallait parer au plus urgent, c'est-� -dire la pose des filets avant tout. Après on dégagera comme prévu la forêt en haut des falaises pour y recevoir l’armée de flibustier prévue �  partir de minuit, quitte �  terminer le travail pendant le débarquement.

   La cause de cette erreur d’estime est due principalement �  un courant, longeant la côte d’Est en Ouest pendant la marée montante, qui avait fait dériver le voilier pendant son approche, de même que la chaloupe partie en reconnaissance qui elle, de part son faible tirant d’eau, avait encore plus dérivée vers l’Ouest, s’éloignant d’autant de son point de chute. Les hommes avaient ensuite été obligés de remonter plusieurs centaines de mètres �  pied pour trouver le bon endroit. Faute de pleine lune personne �  bord, pas même dans la chaloupe n’avait remarqué cette dérive, ni même l’imaginer.

   Finalement, vers les minuits après un travail épuisant, tous les filets furent posés et fixés. Les grosses échelles fabriquées pour l’occasion, qui ont servis �  les installer, resteront en place pour y faire monter les grosses charges, comme les munitions et le matériel d’assaut, en les faisant glisser dessus, tirées par des cabestans placés tout en haut.

   Les deux grands feux sur la plage, encadrant les installations, qui doivent servir �  guider la flotte furent allumés. Malgré un début chaotique, l’équipage a réussi �  combler le retard en finissant juste dans les temps, au moins le plus urgent. Le débarquement peut avoir lieu, mais il reste quand même �  dégager le haut des falaises pour y faire le plus de place possible.   
   

[scar]

Quand le signal fut donné les chaloupes, yoles furent mise �  l'eau remplies de marins armés jusqu'au dents.

C'étaient que des pirates et des corsaires de pur métier, aucun ancien soldat devenu corsaire. Pour ce genre de travaille il ne fallait pas se fier �  l'ancienne discipline.

Les plus gros navires ont attendu nerveux; se tenant au râtelier et suivant du regard si on y arrivait les déplacements ardus des embarcations pour amener les hommes �  la plage et escalader. Cela se fit dans un grand fouillis, malgré l'ordre militaire que faisaient régner les maitre d'équipage et second même pirate les équipages se mélangeant bien vite et surtout le courant forcant les chaloupes �  s'éloigner et revenir quand la plage pouvait acceuillir de nouveaux des hommes rendit le débarquement bien long.

en haut des falaises, la moitié des hommes étaient sur leur garde, surveillant les alentours qu'aucun espagnols ne viennent par malheur ici. Car il faudrait plus de temps que prévu �  cause du courant, forçant les allés-retours que ne le pensait Bélénos.
Les premiers hommes commencèrent enfin �  escalader et �  atteindre les hauteurs avec du gros matériels et d'énorme aussières pour pouvoir hisser après les caisses de matériels et tonnelet de poudre.


Seth lui restait encore sur "le jaguar" avec les hommes, l'annexe avait déj�  rejoint l'une des chaloupes des frégates et les pirates étaient montés dedans, les rameurs faisaient péniblement avancer la coque de noix vers la goélette.  
- ca à l'air catastrophique sur le terrain.. Dit Ulrick rangeant sa hachette à sa ceinture.
- Pour sûr! Mais ca va vite être dominé. commenta Seth penché en avant et scrutant la falaise pour observer la progression des silhouettes qu'il voyait dessus.
- Il y a aucun doute! détonna Bélénos, qui ne se permettait pas de douter de la réussite de l'opération; le doute est un facteur d'échec et l'équipage devait croire en lui. Le temps que les seconds mettent de l'ordre dans tout ça et tout le monde aura atteint dans les temps et sans bruit le haut de la falaise.

Sur un ton qui ne laissait pas aux deux pirates surpris la possibilité de répondre il leur tourna le dos et alla vers le babord du navire où la chaloupe allait se mettre en couple.
- au second groupe!

Une dizaine d'hommes armés quittèrent l'avant du navire pour aller �  la chaloupe solidement tenu par des amarres au "jaguar"  

[Taranis]

   Sur cette plage habituellement déserte, de rares pêcheurs indigènes y venaient de temps en temps la journée faire griller quelques sardines ou autres poissons fraîchement pêchés. De jour on aurait pu voir, disséminés dans des recoins abrités du vent d’Est, le long des falaises, les restes de petits foyers abandonnés avec leur lot de bouteilles vides parfois cassées, de carcasses de volaille ou de poissons que le temps avait fini de ronger avec l’aide des crabes, maîtres incontestés des lieux.  

   Pourtant cette nuit l� , il régnait une agitation bien particulière au grand dam de nos amis les crabes, comme si on avait donné un coup de pied dans une fourmilière. Mais en guise de fourmi, c’était des géants �  deux pattes qui avaient investis leur plage sans se soucier un seul instant de leur tranquillité. Quand �  la flotte de débarquement, elle était si nombreuse qu’un certain nombre seulement de bateaux pouvait s’approcher et jeter l’ancre �  proximité pour débarquer les hommes. Les autres navires attendaient leur tour plus loin en faisant des ronds dans l’eau.

   Il y avait un va-et-vient incessant de chaloupes et de yoles entre la plage et les voiliers au mouillage, puis entre ceux-ci, qui avaient terminés de débarquer les hommes ou le matériel repartant plus au large et les autres navires qui s’approchaient pour prendre la place. Malgré toute la vigilance et la maîtrise des capitaines, il y eu quelques abordages involontaires entre bateaux mais sans gravité, ainsi qu’entre des chaloupes et des yoles. Le plus grave incident fut la collision entre deux yoles qui se sont renversées avec toutes leurs marchandises et leurs hommes. Fort heureusement il n’y eut aucun blessé ni noyé, mais tout le matériel fut perdu au fond de l’eau.

   Ce manège dura jusqu'�  3h du matin, soit une heure de plus que prévu. Tous les hommes étaient maintenant débarqués avec leurs armes, munitions, matériels divers, vivres, et attendaient l’ordre de marche pour s’enfoncer dans la forêt. Seul restaient en bas sur la plage ceux qui ne participeraient pas au combat. C’était en partie les équipages des navires qui attendront au large l’issue de la bataille qui s’engagera contre les espagnols au petit jour, puis aussi une petite troupe pour garder les installations dans le cas d’une éventuelle retraite que personne ne souhaite.
   

[kevin26703]

Kévin était pret ,avec ses hommes �  l'attaque,il sera chargé avec d'autres corsaires français d'attaquer le port en le bombardant puis surement en le prenant pour le mettre hors d'usage après que les alliés eurent commencé le débarquement.

Ils savaient ce qu'ils devaient faire mais ils ne étaient inquiets car personne savaient si l'opoération allaient reussir ou si les espagnol allaient transformé les troupes françaises en morceau de viande...
L'équipage étaient pret ils se disaient qu'après tout puisqu'ils étaient l�  autant mieux se battre même si c'est pas eux qui prennaient le plus de riques.

Certains artilleurs vérifièrent sans cesse si tout était pret pour le bombardement.

- Pourvu que nous reprennions La Tortue pensa Kévin.

En regardant en l'air il voyait les nuages gris qui annonçait surement la pluie.

-Au fait ont a un signal avant d'attaquer ? demanda l'un des marins .

Kévin ignorait si il y avait un signal... Ils verraient bien si la flotte bombarde ça veut dire que c'est bon...


Kévin demanda a tout le monde si ils étaient pret,les canons étaent pret �  faire des ravages dans le port espagnol et les marins pret a reprendre la ville �  ces chiens d'espagnols.
   

[mortebus]

John était maintenant assis dans une chaloupe qui l'emmenait vers la plage. Il y avait avec lui d'autres hommes, de vieux loups de mer �  la barbe épaisse et �  la peau dure comme une cuirasse. Tout était allé très vite depuis son arrivée sur l'île de la Tortue. Il y avait eu une attaque, lui avait suivi des hommes dans leur retraite. Il y avait une partie de l'équipage d'un bateau et leur capitaine anglais. Tout se fit dans le silence, comme si les hommes se comprenaient sans avoir �  s'exprimer. Ils en étaient tous au même point, fuir vers le bateau et prendre le large pour ne pas être tué, pour le reste on verrait après. C'est ainsi que John se retrouva sur un navire dont le capitaine n'avait qu'une idée en tête, libérer l'île. John n'avait de toute façon pas le choix, c'est lui même qui s'était embarqué dans cette quête. Cela ne le gênait pas, il n'avait pas peur. Le combat c'était �  peu près la seule chose qu'il connaissait. La nuit était bonne, il sentait le vent courir sur son visage et refroidir les extrémités de ses doigts, cela état bon pour lui car ainsi la sueur ne gênerait pas la tenue de sa dague. Il aimait le froid qui crispe les doigts sur le manche de l'arme. Il fixait son regard sur la plage et pouvait sentir le souffle de ses compagnons de voyage sur sa peau. La chaloupe débordait d'hommes et de matériel. Autour d'eux il y avait des centaines d'autres chaloupes qui s'activaient en tout sens, et pourtant l'atmosphère était étonnement silencieuse. Ils arrivaient maintenant sur la plage. Avec les autres ils commencèrent �  s'installer sur la plage attendant que l'équipage se reforme. Le capitaine arriva et regroupa ses troupes, il était survolté et n'aurait manqué pour rien au monde cet assaut. Il s'adressa �  ses hommes:
- Pirates de tous bords, renégats, déserteurs, vils manants vous êtes réunis sous la coupe de mon épée qui ne tolère ni faille, ni manquement. Ici j'en fais le serment nous vaincrons ou nous mourrons. Ces chiens galeux qui dorment paisiblement ne souffriront aucune pitié, aucun ménagement. Mes compagnons d'infortunes c'est dans mes pas que vous marquerez l'histoire. Ce que vous raflerez, faites le vôtre. Au sang qui coule dans nos veines, au sang qui coule dans la haine. Pour le moment reposez-vous et attendons l'heure de l'assaut.
- Par notre sang nous vaincrons. S'écrièrent la plupart des marins en brandissant leurs armes vers le ciel, dans la lumière de la nuit le scintillement de leurs armes paraissait n'être que la continuation de leurs bras, tels de grands membres mécaniques prêt �  s'abattre impitoyablement sur l'ennemi.
John s'installa sur la plage, faisant craquer ses doigts alternativement. Un homme dune robustesse incroyable vint se mettre prêt de lui.
- On me surnomme Goliath. Dit le géant.J'aimerais bien être �  tes cotés pendant la bataille, j'ai besoin d'un homme agile pour assurer mes arrières, je serais ton bouclier tu seras mes yeux. Qu'en dis-tu?
-Ca me va, mais ne crois pas que je pourrais tout pour toi. Il y avait de l'agacement dans le ton qu'utilisait John pour s'exprimer, il n'aimait pas s'attacher aux autres, d'autant plus avant un combat. Cependant cet homme avait l'air d'être un bon guerrier et son surnom en disait long sur ses probables exploits.
- Content de faire équipe avec toi compagnon, dis moi ton nom et notre arrangement sera scellé.
- On me surnomme Shadow.
- Très bien Shadow buvons en attendant le signal. Il y eut un bref silence, puis la voix de l'homme se fit douce. Si je t'ai choisi c'est que je voulais être épaulé par un anglais comme moi.
Les deux hommes se mirent �  boire du rhum dans de petites écuelles métalliques. L'agitation régnait alentour, la tension était palpable, tous les hommes présents attendaient le signal pour en découdre avec l'ennemi. Ce serait une grande nuit pour la piraterie, une nuit comme on n'en connait pas tous les jours, un moment historique qui pouvait aussi bien sceller le sort d'une partie de la piraterie comme faire la gloire de celle-ci. Pour le moment c'était l'attente, dans un premier temps que les filets soient installés, ensuite il faudrait traverser la forêt, et enfin lorsque les tirs de canons auraient cessé il serait temps de donner l'assaut, John se répétait inlassablement la manoeuvre �  suivre dans sa tête. Il ferait parti du groupe d'assaut sur la ville, il était prêt, calme, serein, froid. Ce soir il ne tremblerait pas, il sera rapide, précis, efficace, un meurtrier dans toute sa splendeur.  

[scar]

Seth était avec la majorité de l'équipage, dont le capitaine, le maitre d'équipage et le quartier maitre ainsi que le second. Le pilote, le maitre canonnier et le canonnier étant resté pour manœuvrer le navire avec une poignée d'homme; enfin une grosse poignée d'une quinzaine. Le navire étant trop petit pour supporter un slave ennemi il ne participera presque pas �  l'assaut.

Les marins étaient presque tous autour de Jean qui dans ses pouvoirs de prêtre, devenu protestant par la force des choses étant excommunié de l'Eglise Catholique, il bénissait les croyants et les confessaient. il est étonnant de voir combien parmi ces malfrats, ces tueurs il y a de croyant une large majorité comme dans toute communauté de cette époque.

Seul quelque récalcitrant comme Seth et Mictlantecuhtli attendaient au bord de la falaise. Seth s'étirait calmement avec presque un sourire.
- Faut se tenir échauffer avant de battre le fer!
- Toi trop aimer combattre, mort sera par les armes!
- Je sais qui vit par les armes doit mourir par elles, mais je préfère ça �  mourir dans mon lit dit il sur un ton moqueur.ou noyé rajouta t il après avoir jeté un regard impressionné aux vagues se brisant en bas sur les récifs.

Il se recula un peu sortit son cimeterre, l�  il commença lentement �  l'aiguiser avec une pierre faite pour cela. L'herbe du sol était sèche, il y avait une terre cassante et pauvre en végétation mais une fine pluie aller arroser et préserver. Un peu plus loin �  quelques yards du bord de la falaise une végétation plus dense quoi que encore aride.

Angmar les rejoignit, voyant les deux étrangers assis .
- Salut Seth! dkit il fier de connaitre enfin le nom de celui qui avait longtemps était qu'une rumeur, une ombre, un doute qui frappe vite et fort. Ce dernier leva la tête et salua d'un signe de tête son supérieur.
- Mais bordel!! Grogna Angmar sortant un nerf de boeuf quand il vit plusieurs marins boire.

Il se présenta de sa masse, avant bras large et puissant en avant �  shadow et goliath dont il ne connaissait pas les noms.

- Et vous deux! Oaui vous, par tout les diables et les catins de Liverpool vous êtes inconscient! Boire avant un combat et le meilleur moyen de perdre la discipline et la présence d'esprit! Il y avait de la colère dans ses yeux, à telle point qu'il en oubliait de murmurer.
- Personne ne touchera de l'alcool avant le combat! Pendant c'est votre soucis avant c'est le notre! il montra le nerf deboeuf.

Le capitaine qui avait sous son commandement shadow, qui était charles ce pirate violent et opportuniste arriva afin de connaitre la raison de cet échange vif; savant très bien qu'il avait �  faire �  un officier.

La petite troupe était nerveuse et difficile �  gérer pour les officiers, mais la conscience de tous et le désir de vivre permettaient de limiter les erreurs stupides et le manquement au rappel �  l'ordre. Nelson avait été formel �  ce sujet: les plus indisciplinés passeront devant. Par cet méthode il espérait surtout garder au calme les marins.

seth comme beaucoup de curieux se rapprocha pour voir.  

[mortebus]

L'homme qui vociférait, nerf de boeuf en main semblait être un officier. Les cris de l'officier avait alerté le capitaine Charles qui vint voir de quoi il en retournait. Goliath voulu prendre la parole mais Shadow d'un geste brusque de la main l'en retint. John se leva tranquillement, il faisait maintenant face �  l'officier qui les réprimandait.
- Monsieur l'officier a raison, nous ne devrions pas boire avant d'agir. Il dit cela d'une voix monocorde, le ton était des plus sérieux.
Après qu'il eut prononcé ces mots il y eu un moment de silence puis le Capitaine Charles prit la parole.
- Je réponds des actes de mes hommes l'ami, excusez leurs mauvaises manières et leur haleine fétide, ce sont de bons guerriers. Maintenant que l'on vous a sous la main, qu'attendez-vous de nous? Tous mes hommes ici ont jurés fidélité �  mon épée, ne nous narguez pas, n'ordonnez pas mais indiquez-nous ou se tient l'ennemi. Par ma barbe parlez l'officier, ne faites pas le fier.
Les marins attirés par les voix fortes qui résonnaient dans la nuit c'était amassé et formaient un cercle autour des quatre hommes. La tension était palpable, un rien aurait pu faire tourner cet échange en bagarre générale, les hommes étaient terriblement nerveux, certains avaient peur, d'autres grisés par l'envie de se battre n'attendait qu'un prétexte pour sortir leurs lames.  

[scar]

angmar haussa un sourcil quand il vit les manières de charle, c'était loin d'être un violent au final. Ses bras tombèrent las le long de son cour, il eut un haussement d'épaule et en se retournant il déclara sur un ton presque ironique et désespéré.

- j'attends rien vous! Parbleu il cracha sa chique. Juste que vous soyez prêt à combattre.
Bélénos arriva il était chargé de mener avec Barracuda le groupe jusqu'au port.

seth, rangeant son sabre �  sa ceinture eut presque envie de rire en voyant son maitre d'équipage être aussi vite découragé.
- allez Christophe! on va boire avec eux au banquet des vainqueurs.
- Esperons et que ce soit pas �  Vahalla qu'on fête. Fit sullivan fier de trouver enfin moyen de placer toutes ces légendes stupides que son oncle lui racontait.
- Hein? fit Seth sans comprendre, angmar eut un râle de désespoir.
- J'espère que les espagnols sont moins cultivés.. ce soupir fit rire les personnes présente.

Marc quant �  lui avait fini son office et tout le monde prit ses armes prêt �  suivre leur deux guides.  

[mortebus]

La tension était retombée au milieu des hommes. Charles paraissait énervé d'avoir réagit si complaisamment, seulement il savait que de s'élever contre un officier dans une telle situation n'aurait pu que lui porter préjudice. Pour ne pas perdre la face devant ses hommes il se mit �  vociférer sur ceux-ci:
- Bandes de chiens, vous n'êtes qu'un tas d'ivrognes, tâchez de vous battre avec honneur. Il avait hurlé ces mots, des rires sarcastiques se firent entendre.
Le capitaine repris son poste et n'en bougea plus, arme en main. Les pirates se levèrent et se mirent en marche derrière les hommes de tête. Shadow, suivit de près par Goliath, allait d'un pas rapide afin de rattraper l'officier qui venait de lui parler. Rapidement il l'aperçut et se plaça derrière l'homme entouré d'un pirate �  la face sombre, celui-ci semblait être un rude gaillard. Goliath que le silence gênait ne put se retenir de prononcer des stupidités sur la victoire certaine car les dieux étaient présents, on pouvait sentir leur odeur disait-il. Les hommes étaient calmes, il fallait pour le moment marcher afin d'atteindre les fortifications.  

[Taranis]

   Le signal avait été donné avec une heure de retard sur le plan initial, et déj�  les premiers groupes s’enfonçaient dans la forêt, guidés par d’anciens esclaves connaissant comme personne tous les recoins de l’île pour y avoir vécus ces dernières années de liberté, �  l’abri des nations esclavagistes qui les avaient d’abord exploités comme du bétail. Ces évadés de l’enfer étaient prêts �  aider, par tous les moyens dont ils disposaient, cette armée de libération pour jouir encore de ce précieux privilège ; celui de vivre libre.

   Il était temps que les hommes se mettent en mouvement. Plusieurs bagarres entre équipage avaient déj�  éclatées. Les officiers avaient peine �  contrôler cette tension qui grandissait au fur et �  mesure que le temps s’écoulait �  attendre l’ordre de marche. La peur, l’angoisse, le stresse de l’inconnu ou tout simplement  l’impatience d’en découdre avec l’ennemi, faisait un cocktail détonnant chez des individus qui ont toujours vécus en petite communauté comme dans une meute.  

   Le groupe de tête était composé surtout de gros bras réquisitionnés un peu dans tous les équipages, dont faisaient parti Sullivan l’écossais et Ulrick Guric un germain charpentier, deux compères inséparables vivant sur le « Jaguar ». Ils maniaient tous la hache ou la sagaie avec une dextérité surprenante pour dégager un passage sur une largeur de cinq �  six mètres. Ils avançaient �  la lueur des flambeaux avec les guides au travers de broussailles et d’arbres de taille moyenne, lentement certes mais dans un rythme endiablé par l’excitation et la perspective d’une bataille historique dans quelques heures seulement.

   Derrière cette bande de bras cassés que personne n’oserait arrêter, au risque d’être découpé en rondelles en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, suivait la première troupe d’assaut, celle qui devra prendre la ville et le port. Elle est composée d’une dizaine d’équipage avec leurs capitaines, leurs officiers et leur matériel sous la conduite du Barracuda et de Bélénos. Sans se mélanger pour autant, certains discutaient avec leur voisin pour mieux faire connaissance et juger de la valeur de chacun, exception faite des équipages de Bélénos et du Barracuda qui prenaient soin d’éviter toute dispute entre leurs hommes, surtout avec Belford depuis qu’il était sur "le Jaguar". Derrière s’enchaînaient les autres groupes, toujours �  la lueur des torches, comme un courant de lave glissant lentement vers sa destiné en dévorant tout sur son passage.
   

[kevin26703]

Sur Le Monstre des Mers  la tension était �  son comble,personne savait se qui se passé sur terre,tous le monde avait peur de voir une save de boulet tuer ses frères de la Cote ou eux même.

- Qu'est ce qu'il font ?! Que se passe t'il ?!

- On ne sais pas ! Mettez vous ou alors restez en position si vous y êtes deja ça ne devrait plus durer

Le silence qui regnait sur le navie plombait l'atmosphère personne n'osa copuer le silence sauf un marins qui au bout d'un instant demanda :

- Pourquoi on fait cela capitaine ?

Kévin arriva il fixa le port des yeux et il répondit aux marins sans cesser de fiser le port:

- On couvre les navires de ceux qui sont sur terre et empecher les espagnols de fuir je pense ... Ca te vas ?

Plus personne n'osa parler �  ce moment même ,et puis tout ce le monde se disait,faut bien mourir un jour autant que ce soit pour une bonne cause...
  Plus le temps passé plus la terreur  et l'angoisse regnait sur la mer de la baie de La Tortue.  

[mortebus]

Shadow continuait �  avancer dans la forêt, il aimait l'odeur de la nuit qui entrait dans ses narines dilatées par le froid. Comme tous les hommes présents cette nuit l�  il s'orientait dans la forêt �  la lueur des torches. Le rythme de marche était élevé, les hommes étaient décidés �  en découdre. Goliath semblait perturbé, il avait les sourcils levés haut sur son front et il ne quitait pas des yeux un pirate qui le précèdait. Goliath connaissait-il cet homme? Par quoi cette masse de muscle pouvait-être préocupée? La peur de combattre? Certainement pas, cela se voyait il était rompu au combat. Mais John fut vite tiré de ses pensées, en effet au loin il pouvait apercevoir une lueur qui n'était pas celle de leurs torches. L'on avait pas marché assez pour être déj�  en vue de la ville. Shadow fit alors un signe de la main aux marins qui le suivaient et s'arrêta net tout en s'accroupissant. La troupe s'arrêta. On fit passer le message aux hommes de tête.Toute la troupe semblait être figée, comme sile temps était supsendu. Tous les regards étaient posés sur Shadow, pourquoi cet homme s'arrêtait-il ainsi? C'est alors que le message véhiculé par Shadow courut dans les rangs, l'on avait apercu de la lumière, il fallait attendre les ordres d'un officier pour ne pas risquer la catastrophe en cas de désorganisation totale. Il fallait donc que les hommes fussent en parfaite adéquation pour ne pas risquer de mettre en péril la mission. Les hommes attendaient, béats. Quelques-uns très tendus mordillaient de petites branches, d'autres jouaient avec leurs armes. Les visages pour la plupart étaient crispés. Il fallait que l'ordre arrive vite. Enverrait-on un homme seul en reconnaissance? La troupe continuerait-elle sa marche sans tenir compte de la remarque de Shadow, après tout il aurait très bien pu se tromper?