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Auteur Fil de discussion: Quête : La reconquête de l'à®le.  (Lu 63609 fois)
Taranis
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« Répondre #30 le: 09 Novembre 2009 à 14:57:59 »

   La troupe était donc arrivée �  temps aux abords de la plaine, �  la lisière de la forêt. Les groupes d’assauts s’étaient positionnés en fonction de leurs objectifs et les hommes attendaient maintenant la fin des tirs d’artillerie de leur flotte dans très peu de temps pour fondre sur leurs ennemis par derrière.

   Le bruit sourd et violent des canons résonnaient dans toute l’île. Une pluie de fer s’abattait sur les forts, tandis que les espagnols ripostaient de façon sporadique dévoilant une désorganisation dans leur défense.

  Voyant ça, les hommes furent rassurés de constater que la surprise fut total pour les espagnols et qu’aucune trahison n’avait eu lieu. Leur foi en une victoire les galvanisait encore plus. Malgré la fatigue de cette marche forcée �  travers la forêt, ils étaient près �  en découdre avec l’ennemi et pour rien au monde on ne pourrait les empêcher, telle une horde sauvage voulant tout massacrer dans son élan.

   Le ciel restait couvert comme s’il voulait retarder en vain dans la nuit ce nouveau jour dont la lumière apparaissait timidement �  l’Est. Dans cette faible lueur de l’aube naissante on pouvait distinguer, de loin en face sur la baie, comme une ligne de scintillement continue qui n’était autre que le feu des canons d’une partie de la flotte de libération. Le spectacle était grandiose et les hommes étaient subjugués par cette force destructrice qui était la leur. Personne n’aurait pu imaginer un jour qu'ils auraient été capables de faire cet exploit, celui de fédérer un si grand nombre de pirates pour la même cause.

   Maintenant leurs canons allaient se taire et leur laisser la place pour en finir. Ils allaient enfin démontrer leur courage, surmontant leur peur. Ils allaient montrer eux aussi leur force de vaincre, une même force destructrice digne de celle qu’ils ont eu l’occasion d’admirer, celle de leur flotte. Enfin ils allaient bientôt se battre.
           
   
« Dernière édition: 12 Novembre 2009 à 11:56:21 par Taranis »
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« Répondre #31 le: 09 Novembre 2009 à 17:29:47 »

La tension était monté d'un coup après le calme de la nuit le bataille s'était abattu sur les forts comme la tempête sur le navire.

Les espagnols ne voyaient que par moment leur cible, la chance que leur épais mur les protégeaient de ce feu.

Le commandant du premier fort monta sur l'un des rempart, prenant une longue vu. Il put voir grâce aux éclats des canons dans la baie que le plus puissant navire était un ennemi de poids.


- visez le navire qui mene la marche! il sera plus facile �  atteindre.
- Senor il doit s'agir d'une riposte du roi de France!
- Erreur antonio malgré sa taille le navire amiral est un navire pirate. Tout les pirates francais doivent être ici; il faut les pendre et alors toute menace disparaitra.

Les puissantes bordées du navire de Hyorg furent percuté par les puissants boulet des canons de 24 que les gouverneurs avaient fait installé sur le fort que leur premier gouverneur, Levasseur, fit construire.

Sur le "jaguar" le peu d'homme qui s'occupait des canons tentaient bien que mal �  garder une cadence de tir respectable, visant le fort le plus proche.
Soudain un sifflement retentit suivit d'un choc qui fit trembler la mature, le tillac fut percé ainsi que le sol de l'entrepont d'un boulet de canon, un autre alla percuter l'avant du navire au mat de beaupré. Ce dernier risqua même de s'écraser dans l'eau mais le bois ne lacha pas.


- Des blessés? hurla le canonnier en se relevant.
- Ouai! répondit un des mousses. Son frère avait recut un boulet, qui avait été éjecté par le souffle de l'impact. Sa jambe était birsé, on voyait l'os ressortir.

Il fut conduis ainsi que deux autres hommes dans l'entrepont. aucune perte, on allait riposter!

Plein loin Seth pouvait voir la poudre parler. Il n'aimait pas cela, il avait peur de mourir d'une balle, de mourir sans montrer sa valeur �  son ennemi. Il observa l'homme �  côté de lui.


- Tête de pioche, c'est où l'Est?
Ce dernier fut surpris de la question, il leva son long nez et vit que le ciel était dégagé.
- Si je me trompes pas, c'est l'étoile polaire là! Donc par là. indiqua t il en pointant du doigt au dessus de la ville.

Seth le remercia et s'écarta un peu du groupe. L�  il déposa par terre son cimeterre et s'agenouilla face �  l'est. Face �  la Mosquée.

Il commença �  prier Allah, car c'est dans ces moments qu'on ne doute plus de sa foi. Il espérait que les balles l'épargne et que les innocents ne payent pas de leur vie le fait qu'ils n'ont jamais voulu se battre. Il continue sa prière demandant pardon pour tout ses péchés.

Certains l'observaient étonnés, on discutait nerveux, observant le combat maritime et le commentant.

Quand Seth eut finit, les détonations continuaient, il ramassa son arme et sortit de la grande poche de son pantalon une pierre �  aiguiser. Alors il commença �  se préparer au combat, le regard sombre et froid.
 
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« Répondre #32 le: 10 Novembre 2009 à 11:38:43 »

le Leviatemp reçu une bordée de plein fouet endommageant plusieurs canons et une partie du pont principal. Les hommes couraient dans tous les ponts pour amener munition ,secoure et matériel.

-Quels sont les dommages hurla le capitaine du navire.  

-Nous avons perdu des hommes, une dizaine de canons et le pont est difficilement praticable mais devrait tenir grâce au dernier renforcement. dit un des vieux matelot.

-Armando met nous en position on va calmer tes compatriotes espagnol! met nous en position pour tirer en plein dans le fort et nous retirer le jour pointe.    

Hyorg quitta le poste de pilotage en courant et se précipita au pont inférieur.

-Canonnier préparer vous a la riposte contre le fort tout les canons en batterie deux salve sans interruption , puis nous nous replions et la vous devrez tirer sur tout navire ennemis qui pourrais nous gêné. hurla le vielle homme.

Les hommes rechargeaient les canons du plus vite qu'ils pouvaient et une fois tout préparer le tir de riposte commença les canons ouvrir le feu en direction du fort espèrent faire assez de dommage pour calmer un peu les canons de 24 de ce dernier.              
« Dernière édition: 10 Novembre 2009 à 17:23:55 par scar »
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« Répondre #33 le: 12 Novembre 2009 à 14:31:22 »

   Pendant ce temps et en attendant l’assaut imminent, les hommes commentaient le spectacle dans le vacarme assourdissant de ce combat d’artillerie. On pouvait voir les explosions que provoquaient les impacts des boulets espagnols sur les navires, ainsi que les incendies qui s’en suivaient. L’horreur était �  bord de leur bateau et ils étaient impatients que tout ça finisse, pour leurs camarades qu’ils ne reverront peut-être jamais.

_Oh ! Bonté Divine ! Qu’est-ce qu’ils prennent les copains ! T'as vu ça ?
_Ouais ! Et pourtant ils continuent de tirer ! Ca c’est des gars ! Tu crois que c’est les nôtres ?
_Mais non. C’est un deux ponts celui-l� .
_A quoi tu vois ça toi ?
_Il y a deux rangées, on voit les flammes des canons.
_L� -bas regardez ! Y en a un qui tente de manœuvrer !
_Il s’est approché trop près, il cherche �  fuir !
_En plus on dirait que le feu a pris dans ses voiles !
_Les pauvres !... Ils sont fichus !
_J’aimerai pas être �  leur place ! Les voiles en feu c’est la fin du bateau ! On peut pas éteindre et ça se propage sur tout le pont sans qu’on ait le temps de faire quoi que ce soit !
_Eh mais y en a un qu’a viré de bord ! Il est fou, il se rapproche trop !
_Cré-bon sang ! Lui aussi va se faire massacrer !
_Nom d’un homme ! Y va au secours de l’autre, y cherche �  le couvrir !
_Alors l� , je lui tire mon chapeau �  c’capitaine !... Il en a dans l’ventre ce gars !
_Et celui-l� , l� -bas �  gauche, on dirait qu’il est stoppé !
_Il s’est p’être échoué sur les coraux !... Ca l’empêche pas de cracher ses boulets en tout cas.
_C’est mare basse maintenant. Il a tapé du caillou !
_Ah ouais ! Ben si y bouge pas vite ses fesses de l� , y va s’faire tirer comme un lapin !
_Parle pas du cousin du lièvre comme ça toi, tu vas nous amener la poisse !
_On est �  terre ! On risque rien idiot !
_J’aime pas c’est tout !
_Arrêtez de vous chamailler vous deux ! C’est pas le moment !
_Eh les gars ! Regardez, nos bateaux ont cessés de tirer !
_C’est le signal ! Ca va être �  nous !

   Effectivement la flotte venait de stopper son tir d’artillerie. Seuls les canons espagnols continuaient de tirer leurs boulets meurtriers sur les voiliers dans un bruit sourd qui allait même jusqu’�  faire vibrer le sol sous les pieds des trois mille pirates qui attendaient �  huit cents mètres des forts, cachés �  la lisière de la forêt. Les bateaux, quand �  eux et malgré leurs blessures, allaient rouvrir le feu mais cette fois-ci sur les navires espagnols bloqués �  quai, tout en se mettant �  l’écart du mieux possible des tirs des canons ennemies en attendant que ceux-ci se taisent �  jamais. Après seulement ils pourront venir dans le port et faire la jonction avec les troupes terrestres, et ainsi parachever une mission, la mission de libérer toute l’île.

   Puis soudain ce fut le signal, celui que tout le monde attendait, celui de la délivrance :

« A L’ATTAAAAAAAAAAAAAAAAQUE !!!!! »
 
   
« Dernière édition: 16 Novembre 2009 à 14:51:52 par Taranis »
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« Répondre #34 le: 12 Novembre 2009 à 14:53:54 »

Bien avant cet appel �  l'assaut une explosion déchira la nuit, une lueur de lumière éclaira un instant le ciel. Les morceaux de pont et les canons volèrent avant de s'écraser dans la mer soulevant d'énorme germe d'eau.

Le ponton espagnol s'était saboté voyant qu'il allait être abordé. Ramant comme des fous l'équipage du galion avait prit la fuite sur des barques et annexes. Mais sortant de la fumée le navire corsaire de Nelson apparut, virant de bord pour mettre dans son axe les annexes.


- Ce n'est pas glorieux mais ce qu'ils ont fait aussi! Rendons �  César ce qui est �  césar et donnons leur du canon. Le corsaire était en état de rage son navire et ses hommes ainsi que lui avaient failli mourir dans un sabotage. Les boulets s'écrasèrent sur les faibles esquifs, partant en morceaux les corps volant seule la barque la plus loin fut épargnée de la bordé, le capitaine espagnol put voir ses hommes impuissant être réduit au silence, il avait réussis pourtant �  sauver une bonne partie de ses hommes, mais pas tous.

Un autre navire, celui de Francois se planta sur les pierres, raclant le fond en voulant fuir. son second décida de tout mettre en œuvre pour faire sortir le navire mais les quelques canons qui le prenaient pour cible faisaient mouche �  chaque coup si bien qu'on abandonna le navire allant se réfugier sous l'allure puissante du navire de Hyorg.

Le signal fut donné, les navires se rapprochaient des quais afin de pouvoir soutenir leur compagnon et d'être prêt �  décharger leur hommes.  Les forts étaient dans un salle état, plusieurs salle en feu et de nombreux canons détruits.

Le commandant de la garnison fit passer l'ordre qu'il fallait appliquer en cas de problème. La ville était renforcée par trois baraquements fortifiés, on mit de force les habitants cherchant refuge au fort dans les églises, espérant que les démons épargneraient ces lieux. Car les habitants craignaient malgré tout qu'ils s'agissent d'anglais ou de pirate venu tout piller et non de sauveur.

Seth cimeterre �  la main courait �  toute vitesse, dévalant avec ses compagnons la pente en direction de La Roche.

Plus loin dans l'île, Fransesca et l'autre groupe attendait toujours les espagnols.
   
« Dernière édition: 16 Novembre 2009 à 17:50:31 par scar »
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« Répondre #35 le: 12 Novembre 2009 à 17:32:04 »

John courait �  perdre haleine vers la ville, contrairement �  la plupart des pirates il n'avait pas encore sorti son arme. Il attendait de rencontrer un ennemi pour tirer de son foureau son sabre, la vitesse du geste lui permettait de frapper l'ennemi avec une force incroyable. Personne ne semblait remarquer l'arrivée des pirates, la ville était absorbée par le combat qui faisait rage au niveau du port, par l'incroyable armada qui le prenait d'assaut. Dans l'apparente désorganisation des pirates l'on pouvait tout de même constater la formation de plusieurs groupes. Celui de John était chargé d'investir la ville. Ils pénétrèrent dans la ville facilement. Une fois �  l'intérieur, après avoir franchi quelques murs, le groupe se fit plus discret. John était �  l'avant du groupe, les autres le suivaient. Il lui fallait repérer les bâtiments de vie de la garnison espagnole, celle qui restait �  l'intérieur de la ville. Après de longues minutes de marche �  travers un dédale de ruelles, le bâtiment était en vue.

- On va le prendre d'assaut, par le côté droit, vous voyez cette petite fenêtre en bas �  droite, dit Charles, c'est par ici qu'on va rentrer. Les hommes acquièserent.

Le groupe se mit en action, très vite tous avaient gagné la fenêtre. A l'intérieur pas une lumière allumée, le bâtiment était-il vide? John brisa un carreau, un léger bruit de verre retentit, puis plus rien. Les hommes se dévisagèrent, ce calme apparent n'annonçait rien de bon. Ils pénètrèrent tout de même au sein du bâtiment. Ils s'aperçurent très vite qu'ils étaient dans l'arrière cuisine. Devant eux se dressait une lourde porte. Pas moyen de voir ce qu'elle cachait, pas un jour ne la traversait. Charles fît un signe de la main afin de rassembler les hommes autour de lui.

- Shadow tu ouvres la porte et tu files le plus vite possible te mettre �  l'abri, deux tireurs dérrière la porte, les autres ils se planquent, ok? Les hommes opinèrent du chef .

Shadow ouvrit donc la porte et s'engouffra dans la pièce voisine, il était maintenant dans la cuisine, il se mit alors �  ramper, masqué par d'énormes tables et par un fratras d'objets en tous genres. Il se dirigea vers une ouverture dans le mur qui semblait donner sur une vaste pièce. Il se mit alors �  l'abri, dérrière une pile de caisses. Il pouvait pouvait maintenant voir ce qu'il y avait �  l'intérieur de cette pièce, il pouvait entendre le bruit des hommes courant dans tous les sens, les cris d'agonie des blessés. Un sourire de satisfaction courait sur ses lèvres, ils avaient trouvés le bâtiment qui servait de replis aux troupes espagnoles. Il retourna alors vers le groupe. Une fois de retour tous les regards étaient posés sur lui, son sourire sardonique intriguait.

- Nous avons trouvé un trésor, nous avons trouvé les demis-morts, �  votre bon coeur messieurs.

Les visages s'illuminèrent de cette expression diabolique que l'on voit sur le visage des pirates lorsque s'annonce un bain de sang. Sans un bruit, furtivement la troupe pénètrait dans la cuisine, tapis dans l'ombre elle attendait l'ordre du capitaine pour se ruer sur l'ennemi. Après un échange de regards entre Charles et John, le signal fût donné.  
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« Répondre #36 le: 13 Novembre 2009 à 17:09:56 »

Le Monstre des Mers faisait feu sur le port ennemis,la bataille faisait rage et la riposte des espagnols étaient craints de tous.

- Nous avons des blessés ? demanda Kévin �  au bosco.

Il n'eut pas le temps de répondre qu'un boulet passa �  5 mètres d'eux et toucha un jeunne mousse au ventre,il y eu une projection de sang ,les jambes étaient de la bouillie,un marin s'appprocha de lui pour voir comment il allait mais le blesé demanda :

- Je vais crever hein c'est ça ?!

- Non , tout ira bien .

Puis il mourut.
Une salve de tir toucha Le Monstre des Mers,touchant le pont du navire et détruit une dixaine de pièce environ,les têtes tomba sur le pont,mais ils continuèrent de se battre sans se poser de question.
Le navire répliqua comme tout les autres navires tuant certains espagnols et touchant certains endroit du port.

- Capitaine ! Il nous reste assez de pièces pour le combat mais elles ne sont pas assez puissantes que celle du léviatemp ! informa le second .

- Continuons de tirer si nous ne voulons pas finir comme ce navire en flamme...

Après le signal la bataille repirt aussitôt faisait autant de dégats.  
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« Répondre #37 le: 16 Novembre 2009 à 00:00:18 »

Les espagnols marchaient, cela faisait depuis longtemps qu'on entendait des coups de canons. Ils avaient attendu quelque temps armant les deux pierrettes et le canon de pont qu'ils avaient �  leur dispositions de mitraille. Mais l'attente confirma bien que l'attaque était de front. Les espagnols avaient marché au pas de course, la nuit était sombre, le ciel couvert ne laissant voir que quelques étoiles.

Dans un chemin de forêt un homme les attendait, les espagnols furent méfiant mais devant un homme fatigué qui faisait des grands gestes et s'exprimait dans leur langue un soulagement se fit sentir même dans la poitrine du chef d'escadron.


- Venez vite le port est attaqué! Dit l'espagnol devant eux pressé de leur montrer le chemin, ils ne le distinguaient �  peine. Des bruits des branches qu'on écartait, mais il y avait aucun vent, cela surpris un espagnol qui se retourna, il vit alors quatre hommes se mettre sur le chemin. Il voulut crier mais la poudre parla avant.

De tout les côtés, dans les ténèbres de l'épaisse verdure des flammes apparurent, des bruits sec et sifflant dans l'air retentirent. Les balles déchirèrent la peau et percèrent les organes. Derrière et sur les côtés, impossible de voir leur ennemi, l'homme qui leur avait parlé espagnol avait disparu.

Les soldats paniqués ripostèrent se serrant laissant les corps de leur compagnon �  leur pied, certain ramassaient les armes des morts pour tirer encore un peu �  l'aveugle. Leur chef demeurait sur le sol une balle en pleine tête.


- Par le diable! Ces porcs d'espagnols ont faillit m'avoir! hurla une voix dans les fougères.

En face Manu prit le fusil de boucanier, posé sur son pied, il vissa et tira, la balle de plusieurs grammes alla directement briser la cage thoracique d'un soldat qui s'écroula raide mort, l'autre boucanier du jaguar fit éclater une tête. On sortit les sabres et les pistolets et on alla réduire �  la soumission les survivants sans qu'aucune perte ne fut �  compté chez les aventuriers qui avaient sut choisir et aménager leur terrain d'attaque. Des vingt espagnols seulement, quatre vivaient encore, se rendant on les tua sans pitié car ils n'en auraient eut aucune pour eux. Mes au fond le second se demandait si Bélénos, son supérieure et ami aurait approuvé.  

Seth avait dévalé comme tout ses amis la pente légère, débroussaillée, qui mène au port il se trouva dans la ville sans rencontrer la moindre résistance.

Ce fut dans les rues étroites ou parfois très larges que les choses se compliquèrent, les occupants avaient fortifiés plusieurs points de la ville et s'y réfugiaient, cerclant les rues, les bloquant avec des charrettes et autre barricade de fortune.

Tête de pioche et dix autres marins suivaient Seth quand ils virent devant eux huit fusiliers, baissant ensemble le canon de leur arme et tirant en même temps. Seth s'était caché derrière une porte et plusieurs baissé. Quand la fumé s'éleva des canons le pirate put voir que son compagnon de fortune tête de pioche s'écroulait la gorge en sang, une balle dedans. Les yeux vides il était mort. Seth n'eut pas le temps de le pleurer avec les six autres survivants ils foncèrent sur les ennemis.

Un combat bien inégale commença. La ville était envahit de bruit de sabre s'entrechoquant, de poudre hurlant de blessé criant et d'hommes appelant �  l'aide ou �  la vengeance. C'était un vacarme d'enfer que les pirates connaissaient mais jamais d'une telle ampleur.

Bélénos menait son groupe vers le fort d'Oregon, la victoire dépendait de lui.
Seth se détendit, son adversaire s'écroulait un bras sectionné et le ventre ouvert. Il en avait eut trois, et les espagnols un. La rue donnait sur une place renforcé, où les soldats étaient sur les balcons au milieu de la place autour d'une fontaine, protégé par des moyens du bords. Le sang coulaient et plusieurs pirates s'étaient cassés les dents �  s'être frotté �  telle place forte.

Alors que plus loin Barracuda menait avec brio sa marche contre le centre de garde. Avec ses hommes ils avaient réussis �  attaquer cet endroit fortement défendu par plus de trente soldats.
Ce fut affaire de sang froid et de courage, se protégeant et progressant sur les toits de tuile des maisons avoisinantes pour surprendre les soldats juste devant la porte. Une pluie de plomb s'était abattue sur eux, les laissant pour mort mais des fenêtres la riposte faucha plusieurs marins. Il y avait deux canons sur le toit ennemi, un boulet déchira et vit voler en éclat un mur sans causer de perte comme le second. Mais ces deux tirs eurent un impact redoutable sur le moral des hommes.
Barracuda put donner la charge devant ses hommes, qui sans hésiter le suivirent, les balles frappèrent �  leur pied, éclatant sur les dalles de pierres, envoyant de petit morceau coupant dans leur jambes. Mais cette fine douleur n'était rien par rapport �  ceux qu'ils échappaient. Ils firent sauter la porte de fer de l'énorme batisse et entèrent. L�  un combat de salle, d'échange de tir et de coup d'épée s'engagea. Les deux camps étant �  égalité ce fut avec de nombreuses pertes que les espagnols perdirent sans y laisser un survivant leur point fort, les pirates comptaient beaucoup plus de blessés que de mort, seulement quatorze mais plus d'une vingtaine d'homme légèrement amochés; ce qui en faisaient des combattants moins efficace, rare était ceux qui s'en sortait sans blessure .

Le sang et les corps jonchés les salles, le mobilier détruit, les murs ravagés d'impacts de balles et de grenade.

Le sergent se trouvant en ville, voyant ses troupes prisent au dépourvue et la cause perdu, fit sonner la cloche de l'église. C'était un signal les espagnols commencèrent alors �  mettre le feu aux maisons, jetant des torches aux rideaux.
Des colonnes de fumée s'élevèrent dans le ciel, les flammes brulaient les toits et les charpentes de bois qui craquaient et s'écroulaient emportant avec eux les murs.

Seth regarda le spectacle, cherchant où se battre. Cela lui rappelait trop l'attaque qu'il avait connu des caraïbes, où la haine avait poussé �  détruire totalement une ville et �  tuer tout ses habitants. Mais c'était lui l'agresseur, lui qui allait causer tant de mal �  la paix.
 
« Dernière édition: 16 Novembre 2009 à 17:53:57 par scar »
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« Répondre #38 le: 16 Novembre 2009 à 14:49:01 »

   Bélénos et son groupe avançaient dans des rues de plus en plus étroites, propices �  de meurtrières embuscades. Mais finalement ils rencontraient peu de barricade et de résistance. Elles étaient improvisées �  la va-vite par des patrouilles de soldats totalement dépassés par les évènements. Visiblement la surprise avait été totale pour l’ennemi qui s’attentait �  refouler l’assaut des pirates dans le port et non dans la ville sur leurs arrières.

   La technique pour les neutraliser était simple et facile de part la conception même de la ville. Pratiquement chaque maison était séparée par de petites ruelles qui se raccordaient entre elles pour aboutir ensuite �  la rue voisine. Il était donc aisé de contourner la poche de résistance et de l’encercler pour l’éliminer.

   Le groupe de pirate avançait par étape sur une largeur de plusieurs rues. A chaque embuscade ou barricade le front tout entier s’arrêtait et se refermait sur celles-ci pour être anéanties, impitoyablement écrasées par le surnombre de l’adversaire dans des hurlements de rage pour les uns, des cris de terreur pour les autres, les tirs de mousquets ou d’arquebuses, suivit du bruit des lames qui s’entrechoquent avec violence. Ensuite vient un bref silence, celui de la mort, puis le front repartait conquérir les rues suivantes et ainsi de suite. Cette technique limitait les pertes chez les pirates. Les hommes étaient constamment sous couvert de leurs confrères et réciproquement, de ruelles en ruelles, de maisons en maisons.

   Bélénos et ses hommes s’approchait du fort d’Oregon. Cette bâtisse construite en pierre et en bois offrait une très bonne défense pour le contrôle du port. Bien qu’étant en retrait dans les terres, et donc en partie dans la ville, elle offrait aux espagnols un important soutient logistique avec une importante garnison pouvant intervenir rapidement aussi bien sur le port qu’en ville. Il était donc primordial de faire tomber cette position pour conquérir toute la cité.

   Il ne restait que quelques rues �  nettoyer pour atteindre l’objectif quand soudain, venant des toits avoisinant, une pluie de projectiles s’abattit subitement sur les pirates en progression vers le fort…
       
   
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« Répondre #39 le: 17 Novembre 2009 à 20:13:43 »

Le signal était donné, la trentaine d'hommes qui formaient le groupe de John s'était lancé �  l'assaut de la pièce principale. Les cris des blessés apeurés résonnaient dans la voûte. La plupart des blessés étaient désarmés, les quelques-uns qui portaient encore leurs armes avaient toutes les difficultés du monde �  s'en servir pour sauver leurs vies. L'assaut était un véritable massacre, les blessés acculés, démunis voyaient le fer transpercer leurs chaires sans pouvoir bouger un membre. John n'était pas fier de l'acte immonde et lâche que le groupe commettait, il savait cependant que l'ordre était clair : prendre possession du bâtiment. Après plusieurs dizaines de minutes le bâtiment était nettoyé de toute présence espagnole. Un des hommes dans un moment de frénésie assassine ouvrit la lourde porte qui donnait sur l'extérieur. Une salve de plomb pénétra instantanément la pièce, tuant le pirate sur le coup et en blessant un autre. Les espagnols alentours, alertés par les cris des agonisants allaient donner l'assaut sur la bâtiment, l'ouverture de la porte avait facilité le travail. John était tapis dans l'ombre, �  l'arrière de la pièce, il ne voyait aucun des hommes qui formaient le groupe d'assaut. Les espagnols avaient pénétrés la pièce. L'on entendait le bruit des plombs, John sentait l'odeur de la poudre. D'un bond rapide il vint frapper de son sabre un espagnol. Ce dernier, frappé en pleine poitrine tomba raide mort sur le coup. L'officier espagnol qui avait vu son homme tombé sous le coup était éberlué, où était passé cet homme qui avait tué ce soldat? Il s'approcha �  pas lents vers l'homme tombé au combat. Un bruit sourd retint son attention, il se retourna vers l'endroit d'où provenait le bruit, il eut �  peine le temps de voir le visage de son tueur, John avait lancé sa dague de toutes ses forces en direction de la tête de son adversaire. L'officier s'écroula. Il se leva alors, ramassa sa dague et se mit �  sauter par dessus les lits maculés de sang, par dessus les corps éventrés, les têtes arrachées en direction des espagnols. Il se joignit �  ses coéquipiers qui tant bien que mal tentait de repousser les leurs ennemis.

- Personne ne recule, hurla Charles.

Le sang giclait des poitrines, les hommes étaient au corps �  corps quand un boulet vint fendre le groupe en deux. John et Charles se retrouvèrent encerclés par un groupe d'espagnols. D'autres vinrent les aider, cependant les espagnols étaient bien plus nombreux. Les pirates étaient en bien mauvaise posture, ils luttaient de toute leur force. Sous le choc des armes et la puissance espagnole le groupe de pirate reculait, lentement il était repoussé vers la cuisine. John se demandait si les autres avaient fait mieux, si un autre groupe pouvait encore venir leur prêter mains fortes. Il avait pu lire la peur dans les yeux de Charles. Les bruits du plomb retentit encore une fois, des hommes tombèrent, épuisant leur dernier souffle. Les pirates étaient de moins en moins nombreux. Il faudrait qu'ils soient sauvé ou ils mourraient.  
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« Répondre #40 le: 18 Novembre 2009 à 12:39:18 »

   En même temps, de l’autre côté de la ville, dans une rue proche du fort d’Oregon, la situation n’était pas meilleure :

« Une embuscade ! Tous à couvert ! »

   Plusieurs pirates avaient été fauchés net, tués sur le coup. Les autres s’étaient retrouvés bloqués dans la rue sous le feu nourri des soldats espagnols qui tiraient du haut des toits et des fenêtres aux étages supérieurs.


_En arrière ! En arrière !
_On peut pas ! Ils nous tirent dessus !
_Tirez ! Mais tirez, qu’est-ce que vous attendez ?
_Sur qui ? On les voit même pas !
_Dans les fenêtres ! Tirez dans les fenêtres bon sang !
_Faut sortir de l�  ! On va tous y passer si on reste ici !
_Va chercher les autres, c’est notre seule chance !
_Vas-y toi ! Moi j’bouge pas d’l�  !


   La panique commençait �  s’emparer d’eux. Ils s’abritaient comme ils pouvaient sous des porches, des charrettes, derrière des tonneaux ou des caisses, même allongés derrière les corps sans vie de leurs camarades gisant par terre, et pourtant régulièrement un des leurs tombait sous les balles ennemies.

   Bélénos était plus loin dans une rue parallèle et fut prévenu rapidement que la situation devenait critique.

_Bélénos ! Ils sont bloqués l� -bas ! C’est une embuscade, il y a des soldats partout sur les toits et on a plusieurs morts déj�  ! Ils ne tiendront pas longtemps !
_Sur les toits tu dis ?
_Oui, et on n’arrive pas �  les atteindre d’en bas !
_Vous avez essayés par l’intérieur ?
_Impossible, les soldats ont tout barricadé, ils contrôlent les étages.
_Bon… Et bien on va faire comme eux. On va monter sur les toits avoisinant et on va les moucher un par un s’il le faut. Ca pourra au moins dégager les nôtres en bas. Heureusement que les habitants ont fuis la ville, ça simplifie les choses.
_Ouais, ils ont dut se réfugier dans la forêt la plus proche au premier coup de canon !
_Maintenant va chercher Belford et ses hommes, ils s’occupent de la rue �  côté, on aura besoin d’eux. Dis-lui de nous rejoindre dans ces maisons l� . Moi j’y vais.
_D’accord, on vous rejoint le plus vite possible !
   
« Dernière édition: 18 Novembre 2009 à 12:45:28 par Taranis »
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« Répondre #41 le: 18 Novembre 2009 à 16:32:18 »

  Les tirs entre le fort de la Roche, bien connu des hommes du Monstre des Mers et celui-ci font rage.
Le Monstre des Mers ressemblait un peu plus �  une épave comme les autres navires �  chaque riposte du fort,la dernière salve de boulet avait touchait les cordages ,ce qui fit tomber une poulie sur la tête d'un pauvre homme agonisant sur ce qui reste du pont.


- On va finir au fond de l'eau pour tombe une épave si ça continue comme ça ! hurla le bosco

- Il a raison les artilleurs restent �  leurs places les autres descender les chaloupes et essayez de vous y entasser le plus possibles dedans,on va lancer un aussaut contre le fort ! comanda Kévin.

Les hommes prirent mousquets,sabres fusils, bombes, munitions, puis il descendirent une chaloupe, 23 hommes partirent en direction du fort suivit par trois autres chaloupes qui comportaient �  son bord 17 et 15 marins.
Les pièces du Monstre des Mers continuait �  faire parler la poudre,essayant de masquer le départ d'une 4ème et 5 ème chaloupes, avec 20 marins dans chaque chaloupes, "Le Monstre des mers" fit partir en tout en abordage 95 marins plus le bosco qui mènerait les opérations �  terre pour le moment.

Sur le pont du navire, les canons faisait feu, il restait certes du monde sur le navire mais si cette abordage échoue il y a peu de chance que la bataille continue,les baux furent touchés ainsi que le pont qui devenait presque impraticable,la tension était �  son comble car malgré l'acharnement des canons de la flotte , le fort tenait bon, les chaloupes ne semblait pas pour le moment inquiéter par les tirs espagnols.

Sur la mer, les chaloupes allait  atteindre la terre, puis il faudra que les hommes courent afin d'atteindre l'enceinte du fort sans se faire tuer.
Ca y est les hommes débarquent, les espagnols eurent la même idée que les pirate, prendre les navires, ce fut le premier affrontement qui ne sembla pas déranger les espagnols du fort qui était plutôt concentré sur la flotte qui leur tirer dessus depuis un certain temps qui sembalit infinnissable.
Les deux groupes se foncèrent droit dessus, mais les pirates fusillèrent une dixaines d'espagnols avant d commencer un combat au corps �  corps.leur bosoc chef de l'expédition n'eut �  peine le temps de crier :


- Chargez les amis !! Prenons le fort !!!  
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« Répondre #42 le: 23 Novembre 2009 à 13:43:46 »

   Tandis que du côté du fort d’Oregon, les hommes se déployaient sur les toits environnants, bientôt rejoint par ceux de Belford venus en renfort. Les espagnols continuaient de tirer sur les pirates, toujours bloqués en bas dans la rue, sans s’apercevoir qu’ils allaient tomber dans leur propre piège. Ils  étaient maintenant �  portés de tir des moucheurs et Bélénos n’attendait plus que les derniers tireurs se mettent en place pour lancer la contre offensive qui allait délivrer leurs camarades de cette embuscade mortelle.

   En haut, la vue était effrayante. Ils avaient bien aperçus des colonnes de fumée plus loin s’élever entre les toits des maisons, mais ils n’avaient pas réalisés l’ampleur des dégâts. De l�  où ils étaient on pouvait voir toute la partie Est de la ville sous les flammes. La pensée que peut-être les leurs étaient pris dans ce gigantesque incendie les horrifiait encore plus.

_Non mais tu as vu ça ? Tout un quartier en flamme ! Fait Belfort qui venait de rejoindre Bélénos sur un toit après avoir placé ses hommes.
_J’ai vu. C’est le secteur du Barracuda, répond t’il sur un ton inquiet, et en plus le vent pousse le feu vers nous !
_Tu penses que c’est lui qui l’a provoqué ?
_En d’autres circonstances il en serait bien capable. Mais l�  j’espère qu’il n’a pas fait cette stupidité ! C’est impossible de se battre dans un enfer pareil.
_Il faut en finir au plus vite. Les espagnols sont totalement désorganisés et si ça dégénère trop on va perdre cet avantage.
_Tu l’as dit, il faut en finir. Après ça on s’occupe du fort puis on file sur le port, on aura plus rien �  faire ici. La flotte s’apprête �  venir, il y a déj�  le « Monstre des Mers » qui a débarqué ses hommes.
   
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« Répondre #43 le: 23 Novembre 2009 à 14:46:49 »

Les flammes dévoraient le bois et avançaient poussé par le vent comme un navire.

L'odeur de la chair brûlé envahissait certaine quartier où les corps des morts au combat étaient consumé.

Seth était avec plusieurs pirates devant cette place, il fallait la faire tomber ou mourir mais il fallait agir vite.  


- Pour l'instant ils sont pas assez nombreux pour défendre la place mais s'ils ont des renforts ca va être impossible!
- Je connais le quartier! Y a aucun moyen d'y pénétrer que par les rues. dit un homme en reniflant. Les maisons sont en pierre et ne donnent que sur la place, c'est comme une arène.
- Maudit! Les espagnols sont partout, ils vont pouvoir se couvrir.
- Ils sont divisés en petit groupe fit le second de Francois. Il va falloir faire de même choisir qui attaque qui.
- Je m'attaque au groupe dans la place c'est le seul facile �  atteindre au corps �  corps. dit Seth en faisant irruption dans la conversation.
- Ils vont nous exterminer avant qu'on l'atteigne...
- Justement où va les forcer �  vider leur fusil puis on attaque, tandis que certains montent dans les maisons les plus proches de la rue pour y déloger les espagnols et avoir un pied de défense dans la place.
- Ca me parait pas mal, mais il va falloir être nombreux!
- Par tout les diables ont est bloqué! Hurla un pirate arrivant son sabre à la main.
- Quoi? demanda le second surprit.
- Le feu nous sépare du reste des groupes on est entre les flammes et le fort la roche.
- C'est très mauvais comme situation ça.

Le second resta un moment sans rien dire. Puis voyant des vieilles charrues et brouettes sur le côté il s'adressa �  tout ses compagnons d'arme.
- Cette fois c'est la fin pour nous si on bouge pas! Ca doit être les seuls forces de ce côté avec ceux de l'Eglise! On va attaquer et tout de suite avec ces brouettes et autres objets pour défendre ceux qui vont attaquer la place en premier!

Les pirates étaient nerveux mais ils n'avaient aucun temps �  perdre et commencèrent �  entasser les objets.
Sur la place les espagnols ne voyaient plus la présence de leur agresseurs, ces derniers avaient sans doute préféraient reculer devant la dangers. Divisé en petit groupe de trois �  quatre, plus un bastion de cinq hommes, la mise en place avait permis de tenir l�  où quarante voire cinquante hommes disposés en régiment au milieu de la place auraient été taillés au pièce.


Charles pensait que c'était sa dernière heure. Il se tenait enfermé dans une pièce, voyant par la fenêtre les feux que ses ennemis allumaient.

- Ces porcs veulent nous briller! grogna t il aux hommes qui étaient encore avec lui, dont John.
Par l'enfer on va y rester! Allez les gars on va leur montrer ce que c'est de se battre!  il arma ses deux pistolets.

Dans le couloir les bruits de pas se firent entendre, ceux qui ouvraient le feu �  travers la porte en bois forgé depuis quelque temps se décidèrent alors �  entrer. La porte se cassa sur le coup, des deux camps les balles sifflèrent, la fumée blanche envahit la pièce alors que les détonations bruyante perçaient les tympans. Plusieurs pirates tombèrent alors qu'aucun des espagnols qui venaient d'entrer pourra se vanter d'en avoir tué. Mais leur corps furent chevauchés par d'autre bottes et le combat s'engagea au corps �  corps.

Juste devant le bâtiment les espagnols quittaient la place pour se réfugier et livrer bataille, les hommes de corey, corsaires de métier, avaient débarqué. Laissant derrière eux un navire salement amoché et un capitaine légèrement blessé qui malgré tout sortir sa plus belle lame et descendit, un bras saignant.

Charles reçut une balle et deux coups de sabre avant de tomber, sa lame se planta dans le parquet. Les survivants pirates au petit nombre de cinq dont John sautèrent par la fenêtre, maintenant que la rue donnait lieu �  une mêlé, pour fuir leur ennemis.

Les soldats virent des charriots foncer vers eux.

feu, cassez les roues!! hurla le commandant de la place, sentant venir la technique du brulot.

pénétrant dans la place, salie de quelque corps et surtout des cendres qui retombaient volant dans le vente, les pirates divisés en petit groupe choisissant leur cible tirèrent, blessant, tuant par fois. Les éclats de murs, la poussière de roche volant dans les airs, la riposte fut aussi efficace.

seth sauta du charriot où il se tenait avec trois autres pirates tous de l'équipage du jaguar. L'un deux blessé par les balles appuya sur la gâchette de son arme puis sauta au combat.

Seth comme un ange de la mort se trouva sur la fontaine face �  deux soldats et un chef, qui le regard médusé se reprit et sortit sa rapière. Un combat ardent commença.
Les pirates montaient dans les maisons, se livrant bataille �  coup de hache, de baïonnette, de sabre et de poingard. Les coutelas rentrèrent dans la chair comme le balle juste avant. le son du choc du fer et des cris remplit la place. Seth planta sur place un soldat et attrapa l'autre par le col. D'un geste rapide le jeta un mètre plus loin.

Le chef monta aussi sur le rebord de la fontaine, son maintien était celui d'un aristocrate, la moustache fine et le regard impressionnant. seth le regard et fonca sur lui. Le coup fut paré et la riposte aussi.  
 
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Nombreux sont les vivants qui mériteraient la mort, et les morts qui mériteraient la vie, pouvez-vous leur rendre ? Alors ne soyez pas trop prompt Ã�  dispenser morts et jugements. Même les grands sages ne peuvent connaître toutes les fins.
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« Répondre #44 le: 25 Novembre 2009 à 16:28:35 »

   Pendant ce temps de l’autre côté de la ville, le combat sur les toits s’était engagé. Les tireurs que Bélénos avait placé, encerclant les espagnols, avaient été particulièrement efficaces. Un bon nombre de soldats se retrouvant �  découverts furent tués. Ils roulaient et glissaient sur les tuiles en bois mouillées par une petite pluie fine que le vent emportait entre les cheminées, bien souvent fragilisées par le temps et les embruns des tempêtes tropicales.  Les autres soldats furent obligés de se réfugier �  l’intérieur des maisons, libérant enfin les pirates pris au piège en bas dans la rue.

   Les blessés purent être évacués et transportés en arrière dans une bâtisse, une vielle grange transformée en échoppe où l’on devait vendre des babioles et des objets, tous plus ou moins bizarres et insolites, dont l’utilité réelle restait bien mystérieuse. Quand aux morts, on en dénombrera plusieurs dizaines parmi les pirates. Il était hors de question de les évacuer eux aussi car on ne pouvait pas réquisitionner des hommes uniquement pour ça. L’effectif s’était brusquement réduit avant même d’attaquer le fort et personne ne savait vraiment combien de soldats il y avait pour le défendre. Il fut donc décidé de les laisser sur place pour l’instant. 

   Ce n’était pas terminé pour autant. Les espagnols s’étaient barricadés dans les étages supérieurs, bloquant les accès en jetant tous les meubles ou objets qu’ils pouvaient trouver, dans les escaliers sombres, étroits et tordus. Certains même s’étaient écroulés sous le poids de grosses armoires en bois massif. Autant dire que ça devenait impossible de les déloger, et pourtant il fallait bien le faire pour atteindre le fort sans laisser d’ennemis dans son dos.

   
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