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Auteur Fil de discussion: Quête : La reconquête de l'à®le.  (Lu 63498 fois)
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« Répondre #90 le: 07 Mars 2010 à 11:53:36 »

La fête battait son plein, les pirates chantaient et dansaient avec leur compagnons. La fraicheur de la nuit n'arrêtait personne �  s'amuser; les feux de bois rappelant tristement ce qui était arrivé �  de nombreux quartier de la ville, lançaient des ombre et des couleurs orangées sur les murs noir de cendre.

Le quai principal lieu de fête était de plus en plus rempli de monde, le monde se rassemblait pour célébrer ensemble l'évènement, mais la fête n'avait rien �  voir avec celles des cours. On avait fit des convenances comme des élégances; sans parler des blessés que l'alcool avait fait. Épargnés par les balles mais pas par les poings de leur amis, qui après avoir fait saigné leur compagnon d'arme, trop soul pour comprendre ce qu'il avait fait, disaient alors fier: "on se bat toujours mieux que les espagnols" leur rire communicatif allait parfois jusqu'�  la victime au nez en sang.

Sur la place où se trouvait Nelson et Francois les pirates étaient nerveux. Seth se leva et partit avec deux autres pirates. Prenant leur armes et allant vers l'avant, pour ralentir toute avancés, tous hormis Seth avaient des pistolets. Leur but étaient de faire croire que c'étaient eux les responsables des possibles bruits de combat, un groupe des pirates du défunt capitaine les attendaient.

Minuit n'allait pas tarder. On attendait juste que les canons retentissent pour commencer la révolte. Ces derniers ne se firent pas attendre. Dans le vacarme des cris de joie et des crépitements des feux, la nuit fut remplis d'un son puissant.
Les coups de canon, un seul pour le moment, sonna aussi sec et puissant qu'un coup de tonnerre. Les marins assez alcoolisés réagirent sortant leur armes croyant �  une attaque mais leur compagnon leur demandèrent de se calmer; comme ils durent le faire avec les civils.
Cet appel fut répondu sur certains navires �  quai, dont on avait déj�  chargé �  blanc les canons pour la cérémonie.  Personne ne le savait mais le bâtiment de Hyorg aussi était armé mais ses canons étaient eux remplis de boulet, les porte du Fort LaRoche furent fermées.


- Un grand évènement! n'est ce pas?
- Je le crois aussi. répondit Nelson au pirate à ses côtés.
- Mais l'évènement ne fait que commencer, capitaine je suis dans le regret de vous annoncer que cette page de l'histoire des caraïbes n'est pas encore finie.
- Que voulez vous dire? demanda courtoisement avec un sourire le corsaire. Comme toute réponse il vit le canon d'un pistolet, d'assez petite taille, pointé sur sa poitrine.
- Veuillez bien vous rendre et déposer votre sabre.

Les pirates se levèrent alors que les officiers du corsaire étaient abasourdis. Soudain l'un d'entre eux sortit son arme et avec lui tout ses compagnons, sauf leur capitaine.
- Inutile de crier et même de faire du bruit! Les canons vont couvrir le combat et nous avons des hommes au bout de la rue près �  faire semblant de se battre. Rendez vous aucun mal ne vous sera fait.

L'espagnol observait la scène sans savoir que faire, mais en lui un sentiment partagé le brûlait, quel parti prendre et que faire? il était bien content de voir celui qui l'avait vaincu ainsi humilié, les pirates restaient des porcs et des criminels sans parole dont il ne fallait jamais croire en faire des alliés, mais les pirates le tuerait sans doute après avoir pendu le corsaire.

Nelson serra les poings et sans prévenir garde frappa Francois en déviant le coup dont la balle alla s'éclater sur le pavé. Mais le coup fut couvert par celui de deux canons, personne ne l'entendit. Le combat allait sans doute commencer mais francois s'écarta et sortit son sabre.

- Ne faites pas l'idiot par tout les saints! Aucun mal ne vous sera fait! ET vous avez aucune chance.  
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« Répondre #91 le: 07 Mars 2010 à 13:57:06 »

Au son des cannons hyorg ce leva de son siège un chope de rhum tendu pour porter un toaste au disparu du combat.   

-Messieurs souvenons nous de se jour comme il se doit, car de nombreux hommes ne naviguerons plus sur nos mers alors santer.

Quand le vieux capitaine déposa sa chope les plus ancien des ces hommes avais déj�  quitter la place pour se rendre sur leur navire en récupérant les plus jeunes, leur chef quand a lui se retira lui aussi accusent l'age de le fatiguer de trop et au détour d'une ruelle il fut rejoins par son bosco et son second.    

-Tout est en place les quarante on placer des tonneaux de poudre a diverse endroit de la ville pour couvrir une éventuelle retraite.

-Bien pierre que des groupe d'homme soit dans des chaloupes si nous pouvons prendre un navire corsaire et que nous le fessons tirer sur le port ce ne sera que légitime défense de répliquer sur ce aux navire.

Les trois hommes coururent a travers les rues de la ville pour regagner le Leviatemp, en cours de route une quarantaine d'homme le visage masquer et vêtu de noir les rejoignis descendent des toits, sortent de ruelle sombre et de porche de maison.     
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« Répondre #92 le: 09 Mars 2010 à 15:13:15 »

   Sur le quai un duel s’engagea au sabre entre Nelson et François. Les autres officiers qui composaient son état major étaient, eux, tenus en respect par les hommes du Jaguar qui les menaçaient de leurs armes. Ils ne pouvaient intervenir et regardaient impuissant cette lutte du pouvoir se dérouler sous leurs yeux, des yeux plein de crainte et de doute. Quelle sera l’issue de ce duel et quel sera leur sort ? Personne ne pouvait y répondre �  cet instant. Leurs âmes étaient torturées et ils craignaient le pire pour leur vie.

   Quand �  l’officier espagnol, prisonnier de marque de Nelson et lui aussi tenu en Joux par ces barbares sans foi ni loi, qui ne cessent de chambouler l’ordre établi même après une victoire, il était impassible et semblait même amusé de cette situation grotesque, qui au final ne l’étonnait guère. Au fond de lui-même il avait cette conviction de plus en plus forte d’avoir été dans le bon camp face �  cette mélasse puante d’anarchie et de désordre. Dieu avait peut-être perdu une bataille, mais le diable ne pourrait gagner la guerre. Ce sentiment de fierté le rendait plus fort devant son ennemi qui s’entre déchirait dans des querelles de bonnes femmes pensait-il.

   
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« Répondre #93 le: 14 Mars 2010 à 15:18:16 »

Le duel commença entre les deux hommes, sous le regard témoin mais passifs des deux groupes qui se tenaient mutuellement en joue, même si les pirates avaient un avantage certain sur les officiers.

Cet avantage fut aussi sur le combat d'escrime, non pas que François était un escrimeur de talent mais il n'avait but que deux verres alors que son adversaire était un peu embrouillé par la fatigue et l'alcool. Ce dernier fut surpris par un coup bas, un coup de coude en plein menton, lui explosant la lèvre puis il perdit par une rotation de quart du poignet du pirate son fleuret. Tombant sur le sol, la pointe du sabre du pirate se tenait droite vers son torse. Il avala sa salive, attendant de voir ce qui se passait.


- Ne gâchons pas cette fête. fit Francois souriant malgré sa respiration rapide et la marque d'un coup Alors restez calme et déposez vos armes. après un moment de silence où tout le monde se dévisageait l'ordre de Nelson fut de rendre les armes.

Plus loin dans la nuit et la rue menant vers le groupe quelque fêtard marchaient, titubant et chantant, corsaire et pirate se soutenant par les épaules. Au loin les canons avaient cessé de tonner. A la vue du groupe qui arrivait, les pirates dont Seth se levèrent parlant fortement et montant le ton, titubant sortant leur coutelas et grogant.

- J''interdit parler de ma mère ainsi!
- Gar! c'était la vérité!
- Je sais mais ma mère était plus qu'une catin.
- Tu vas me faire rendre gorge pour ç? hahha minable je voudrais voir cela. fit l'un des pirates sortant son sabre. Seth tenant toujours �  la main une bouteille vide, le regard perdu, se tenant au mur dit d'une vois faible rauque et froide.
- Du calme! j'ai pas envie de vous tuer tout les deux...

La dispute s'ensuivit de nom d'oiseaux et autres insultes. Le groupe voyant cela, tourna sur ses talons et retourna vers les quais où il y avait encore de l'alcool. Les pirates se rassirent content de leur mise en scène. Au bout de la rue, les corsaires, �  part Corey, était �  la merci des pirates et se soumettaient �  eux. Cela sans que personne ne puisse le soupçonner.  
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« Répondre #94 le: 16 Mars 2010 à 12:25:54 »

   Pendant ce temps dans la baie, il régnait un calme apaisant. On pouvait entendre les doux clapotis des vaguelettes léchant timidement les coques des bateaux au mouillage. Le vent était tombé et avait laissé la place �  une petite brise légère et tiède qui transportait par moment les saveurs de l’île, comme pour rappeler �  tous ces mortels qui s’entre-tuent, que les douceurs du paradis ne seront jamais vaincus quoi qu’il arrive. Elle contrastait avec la froideur de la journée, cette journée qui avait été fortement mouvementée avec plein de rebondissements inattendus. Par endroit le ciel se dégageait et laissait apparaître les scintillements des étoiles entre les masses noires et sans relief que formaient les nuages restant dont la Lune éclairait par intermittence.
   Plus loin on devinait l’agitation de la ville et son port. On arrivait �  distinguer de la musique, des chants, des cris et régulièrement des coups de feu qui trahissait le désordre régnant dans la cité. Mais tout ça était loin, comme si la vie de la baie avait repris son cours normal avant tout le monde.

   Sur le Jaguar l’activité avait pratiquement cessée. Il ne restait plus qu’une petite trentaine d’homme valide qui gardait le voilier. Certain s’occupaient des blessés, d’autres finissaient tranquillement de mettre un peu d’ordre �  bord ou étaient tout simplement partis se reposer dans leur hamac, profitant d’un repos bien mérité. Le reste de l’équipage avait débarqué, monopolisant toutes les annexes sur la plage. Il ne restait �  bord plus rien pour regagner la terre ferme.
   François Quederat le chirurgien était resté �  bord pour soigner les blessés et plus particulièrement Bélénos qui maintenant s’était mit �  délirer pour cause d’une forte fièvre due �  ses blessures. Il avait rejoint le pont, juste pour prendre l’air, respirer un peu et profiter de cette douceur nocturne qui avait prit possession du bateau et de la baie toute entière. Il s’accouda au bastingage, regardant le large, sans penser �  rien d’autre qu’�  l’instant présent. Il fut tiré de ses songes par Yoan qui arriva en silence et s’accouda aussi �  côté de lui, sans un mot. Ils étaient tous les deux �  contempler cette baie qui s’ouvrait sur une mer calmée, que le vent avait agité ces derniers jours.

Finalement Yoan engage la conversation le premier.

_Tu penses que le capitaine va s’en sortir ?
_Il va s’en sortir. Mais il va être long �  s’en remettre, très long. Je crains que pour lui la navigation s’arrêtera ici, comme pour bien d’autre.
_Fichue bataille ! C’est moche de finir comme ça. Moi je n’aimerai pas. Que va t’il devenir ? Qui s’en occupera ? Il ne connaît personne ici !
_Je demanderai �  Simon. Il connaît bien cette île. Il trouvera bien quelqu’un pour accueillir Bélénos et les autres.
_Bon sang, fichue bataille ! C’était vraiment une fichue bataille !      
   
« Dernière édition: 17 Mars 2010 à 07:32:59 par Taranis »
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« Répondre #95 le: 23 Mars 2010 à 08:57:43 »

Une heure après la reddition du corsaire la fête ne s'arrêtait pas. Si certain rentraient chez eux assommé par l'alcool le reste faisait encore plus de bruit; mise �  par les pirates sous les ordres de Hyorg, François et Bélénos qui avaient arrêté de boire pour voir ce qui allait se passer.

Dans une petite battisse abandonnée �  l'environnement de bois du parquet �  la charpente qui soutenait le plafond si bien qu'on aurait dit des barrots et qu'il ne manquait que le tangage pour se croire sur un navire, Nelson signait sa défaite.
Le pirate avait su utiliser de bon argument, rappelant que le fort était sous son contrôle, que le batîment de Hyorg pouvait envoyer par le fond le sien �  tout moment et que leur hommes avaient mis fin �  la beuverie s'amusant toujours mais serraient prêt le lendemain matin ou même maintenant �  étriper n'importe qui.

c'est vrai que les pirates étaient les plus nombreux, leur équipage composé de cinq navire dont l'un était le plus gros de la flotte et surpassé en puissance et en équipage tout les autres. Les pirates avaient par contre subit énormement de blessé, un tier de leur effectif mais moins de mort proportionnellement aux corsaires, seulement un sur quinze, contre un sur dix.
La bataille avait été sanglante, cela se voyait dans le nombre de prisonnier espagnol réduit �  une poignée qui devait partir sur la frégate de Monfort.

Ce dernier se disait pendant qu'il écrivait avec une plume de mauvaise qualité les conditions des pirates qu'il y avait rien �  perdre en ravalant son orgueil pour sauver ses compagnons et que peut être la bataille pour la Tortue n'était pas finie. Les anglais ou les francais reviendraient. Mais l'idéaliste semblait l'avoir prévu en demandant que la bordée de l'entrepont du corsaire et de Corey soient déposés sur le quai dans leur intérêt.

Après un long moment le document fut écrit, lu �  haute voix et signée dans un grattement du papier. barracuda témoin de la scène s'approcha, son bras en écharpe �  cause de la balle reçue, vers l'idéaliste.

- Que le diable m'emporte et vous aussi! Vous semblez un fieffé coquin rien n'échappe �  vous!
- Cela vient de l'éducation des perruques de haute cours...répondit froidement sans sourire le pirate; son interlocuteur le regarda avant de comprendre de qui il parlait.
- Vous semblez encore plus les haïr que nous! Le ton de sa déclaration faisait office de question "et pourquoi?" Francois sortit sans rien dire et observa la nuit écoutant le son de la mer et le vacarme des hommes quand le pirate passa près de lui il articula.
- c'est que je suis de ce milieu... En effet je suis d'origine noble. Mais j'ai grandi avec le fils et la fille des serviteurs. De gens sympathique de véritable amis. Mais au fil des années leur amitié s'est transformé en soumission. Je revois leur regard, un regard que je déteste. il serra ses poings de colère puis se calma. Dans ma jeune innocence je me demandais pourquoi moi j'avais le droit au savoir et eux �  apprendre comment me servir �  manger. Je voyais mon grand frère les traiter avec dédain, sans les mépriser ni les ignorer mais les considérer comme inférieure. On peut pas le blamer, c'était ainsi qu'il fut élevé, on peut juste regretter qu'il a oublié qu'ils avaient été amis.
Mes questions et mon indignation sur le sort de mes amis a vite choqué ma famille. Je ne comprenais pas et j'étais révolté que mes parents qui en avaient les moyens ne paye seulement pour mon avenir et n'offre rien aux enfants de ceux qui leur rendaient la vie plus simple. Cela sous prétexte qu'ils étaient de sang impur.
- Tu es sûr? il parait que maitre et serviteur... fit Barracuda avec un grand sourire pour partager le mot d'esprit et la complicité avec Francois. Ce dernier leva le doigt et l'agita lentement pour indiquer que son idée était fausse. 
- si mon père était quelqu'un de méprisant envers les classes inférieures, autoritaire et satisfait de lui. Jamais il aurait bafoué les lois divines encore moins avec du sang bleu... Bref mes idées et le fait que j'étais le cadet me réservaient l'église comme avenir. Je m'y suis opposé j'ai renié ma famille et mon héritage et je suis allé l�   où il y a de l'avenir pour tout les paria et rejeté du vieux Monde.
- Bienvenu au paradis! S'exclama le pirate en saluant d'une révérence grossière le noble, enfin le déshérité. Puis il ria lourdement.
- Mon vrai nom est Francois Benjamin de Cours. Maintenant c'est Francois l'idéaliste! Chacun son surnom pas vrai?

Les deux capitaines partirent alors un peu plus complice d'avoir partagé ce super coup bien mené et un peu du passé. La fête continuait encore et la nuit aussi.  
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« Répondre #96 le: 23 Mars 2010 à 14:31:02 »

   Sur le pont du Jaguar, François Quederat le chirurgien et Yoan continuaient tranquillement de bavarder. Pas loin de l� , Gros pied avait plus ou moins entendu des brides de la conversation. Il s’était rapproché, intrigué par ce qu’il avait entendu. La nouvelle du probable débarquement du capitaine l’avait surpris. Sa curiosité le poussa �  s’initier dans la discussion.
_Le capitaine, il va débarquer ?
_Pour ma part, en tant que médecin du bord, il ne pourra pas se rétablir correctement avant longtemps.
_Ouais mais qu’est-ce t’appelle longtemps ?
_Plusieurs semaines, voire plusieurs lunes. Donc il faudra le débarquer avec les autres et je doute qu’on attende leur guérison complète pour appareiller. Les blessés graves ne pourront  pas rester �  bord, c’est une question de bon sens.
_Les autres ? Qui c’est ?
_Les mousses. Franck a perdu une jambe et son frère voudra sûrement rester avec lui. Jaguar courant, je voudrai le faire débarquer aussi…
_Jag ? Mais il avait l’air de s’en remettre pourtant ?
_Sa blessure s’est infectée et ça peut se compliquer. Le connaissant, il ne voudra jamais rester tranquille s’il reste �  bord. Sa santé risque de se détériorer rapidement. Il y aura aussi Eric Vermon. Sa blessure est profonde et il a perdu beaucoup de sang. Avec eux, une bonne douzaine devra aussi quitter le bord. Les autres, ça ira, ils se rétabliront vite.
_Où vont-ils aller ? Chez qui ?
_On en discutait avec Yoan. Simon trouvera bien une solution. Je lui demanderai.
_C’est vrai ça ! Il connaît tout l’père Simon. J’me suis toujours demandé comment il faisait. On l’voit jamais sortir en escale et pourtant, il sait tout sur tout !
_Il a un troisième œil, c’est pour ça. Lance amusé Yoan.
_Un troisième œil ? Mais où ça ? Je ne l’ai jamais vu son troisième œil !
_Ah Ah ! C’est une façon de parler Gros pied ! Explique François en rigolant. Son œil on ne le voit pas, il est invisible, ah ah ah !

   Sur cette plaisanterie innocente, tous les trois se mirent �  rire de bon cœur. Cela faisait longtemps qu’ils n’avaient pas ressentis le bonheur d’une bonne rigolade entre confrère. Ils s’éloignaient progressivement de l’horreur des combats de ces derniers jours. Dans leur tête ils étaient loin de l’agitation de la ville et de ses complots.
   
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« Répondre #97 le: 01 Avril 2010 à 15:57:45 »

La fête se termina dans la joie et la bonne humeur; petit �  petit l'alcool et la fatigue calmant les hommes ces derniers s'endormaient, pour les plus ivre �  même le sol tenant avec amour une bouteille.

Ce fut avec surprise que les corsaire se réveillèrent et virent mousquet pistolet braquaient sur eux et la lame de coutelas et sabre sous leur gorge. Ne pouvant cacher leur surprise ils clamèrent leur indignation. Plusieurs pirates trop soul pour se rappeler ce qu'ils devaient faire ou pas au courant de ce qui se passaient se dressèrent �  leur tour mais l'appel de leur capitaine les firent changer de camps.

Les corsaires étaient en mauvaise position. Venant vers Corey François tenant sous le canon de son pistolet Nelson. Avec un grand sourire ce dernier s'adressa au corsaire. 


- Nous prenons possession de l'île, inutile de lutter le fort La Roche est sous notre contrôle et nous avons le contrôle de la baie. Toute résistance serait puni de l'extermination totale de vos hommes.
- c'est une trahison! Cria le corsaire, ce �  quoi Nelson répondit en échos qu'il était aussi de cette avis mais qu'il ne pouvait rien empêcher. Il avait signe un document qui lui ordonnait de rendre les armes et de mettre �  la disposition des pirates ses canons et de prendre dans son navire les prisonniers espagnols. Il espèrait que les deux corsaires se rendraient aussi.
- Une trahison? Non! Vous en êtes loin! c'est une révolution! Rétorqua Francois après la demande de son prisonnier. il montra le papier.
- Vous êtes seul à vous de choisir entre la honte ou la mort!

C'était dans les restes d'une fête inoubliable pleine d'abondance de promesse d'amitié, pleine d'excés et de luxure qu'une nouvelle ère pour l'île allait commencer.  
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« Répondre #98 le: 06 Avril 2010 à 14:28:05 »

   Le jour venait de se lever depuis peu. Le soleil apparaissait lentement au-dessus des collines boisées de l’Est et inondait progressivement la baie d’une douce chaleur annonçant une belle journée ensoleillée. Dans le ciel quelques nuages retardataires paraissaient immobiles comme figés par le temps, tandis que sur terre le calme des lendemains de fête et d’agitation n’était troublé que par les chants d’oiseaux exotiques qui avaient repris possession des lieux autour de la cité, cette citée maintenant livrée �  son propre destin.
   La ville et le port étaient encore relativement silencieux. Mais cela n'allait pas durer. Les derniers habitants, qui s’étaient cachés dans les forêts aux alentours, revenaient en masse pour se mettre �  l’œuvre et reconstruire leurs demeures ravagés par les incendies des derniers combats. Ils allaient repartir sur les même bases qu’ils avaient connus avant l’invasion anglo-espagnole.

   Sur le Jaguar, tranquillement au mouillage dans la baie au milieu de tous les autres voiliers qui ne purent, eux non plus, accoster faute de place, l’organisation �  bord allait quelque peu être changée. Quelques uns seront débarqués d’office pour se faire soigner �  terre. Leur longue convalescence ou leurs blessures de guerre ne leur permettront pas de retourner �  bord avant longtemps, voire même jamais. Parmi ceux-l�  il y aura Yoan, Manu, Franck Louche un des deux mousses, puis Eric Vermont, Seth qui tous les trois avec Pierre Cantasbois restèrent �  bord après avoir été libérés lors de l’attaque d’un sloop anglais par le Jaguar et enfin Mictlantecuhtli dont sa blessure s’est dangereusement infectée, qui de toute façon ne quittera pas son meilleur ami le capitaine Bélénos lui aussi sérieusement blessé et sera débarqué avec tous les honneurs de son équipage.
   Certains par contre voudront débarquer volontairement comme le prévois la charte du bord. Il y aura Seth Salahadine surnommé « L’étranger », malgré sa blessure le chirurgien l'avait autorisé �  rester s'il le souhaitait. Ce farouche guerrier, craint par ses ennemis et apprécié de ses amis, voudra prendre du recule sur lui-même, sur sa vie mouvementée et restera quelques temps sur l’île avant de repartir vers de nouvelles aventures.
   Pierre Louche, le frère cadet de Franck, voudra rester �  terre pour soigner et s’occuper de son grand frère. Tous les deux resteront longtemps sur l’île �  travailler dans les plantations, l’un comme cueilleur et l’autre comme commis �  la cantine.
   Et enfin Pierre Cantasbois, lui ne voudra pas laisser seul son ancien lieutenant et ami Eric Vermont. Après le rétablissement de ce dernier, ils repartiront vers d’autres horizons et peut-être pourront-ils retourner dans la marine royale française. Mais �  ce jour, nul ne le sait.

   Par la suite Francesca Dy Mondelia surnommé « l’espagnol » qui était le second de Bélénos sera élu capitaine par la grande majorité de l’équipage. Il désignera pour son second Belford Hobbs. Cet homme imposant et charismatique fut déj�  second sur un bâtiment de la Compagnie des Indes Orientales il y a longtemps. Après un vécu chargé en péripéties diverses autant que variées, il arriva sur le « Jaguar » comme simple passager pour une traversée dans les Caraïbes et finit par rester �  bord renouant avec son passé nostalgique de flibustier.

   Pour l’heure, les blessés seront évacués plus tard après les premiers soins �  l'Hospital de la ville, dans les anciennes terres de Taranis tout �  l’Ouest de l’île sur les conseils et recommandations de Simon, qui a bien connu jadis ce célèbre pirate pour avoir navigué avec lui sur le Clipperton. L� , ils seront accueillis comme des héros et seront bien soignés jusqu’�  leur complète convalescence.
   Les morts de l’équipage seront aussi enterrés l� , �  côté de la tombe de Taranis pour faire honneur �  leur courage et �  leur dévouement. Il y aura entre autre Christophe Lanver dit « la pioche » et Sanglebouc dont son corps n’a toujours pas été retrouvé.

   Quand au Jaguar, une fois réparé, il repartira en mer. Son instinct de prédateur lui fera encore vivre de belles chasses dangereuses mais enrichissantes et exaltantes. Il sera encore et toujours comme le vent, ce vent qui transporte toute l’ivresse de la liberté dont il se nourri.
 
   
« Dernière édition: 07 Avril 2010 à 14:01:20 par Taranis »
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« Répondre #99 le: 06 Mai 2010 à 12:29:39 »

John n'avais pas très compris les derniers évènements, il avait toujours de grandes difficultés �  comprendre les manigances des dirigeants.
Peu lui importait de toute manière, il n'était que spectateur, ce n'était pas réellement son combat c'était sa vie qui était ainsi. Sa vie faite de combats qui ne le regardaient pas, il errait sur cette terre tel un être sans but, il laissait sa vie se dérouler au gré des événements. Il n'était pas pirate par choix ou encore par conviction c'était le destin qui l'avait conduit l� .
L'heure n'était déj�  plus aux considérations sur la vieil lui fallait maintenant trouver un équipage ou un groupe de pirates qui voudraient bien l'enrôler. Il se mit donc en quête d"un équipage parcourant la ville �  la recherche d'un capitaine ou d'un second hurlant que l'on rejoigne son équipage. Comme il avait marché longtemps et qu'il ne trouvait point d'équipage il se mit alors en tête de regagner la plage. Une fois arrivé �  destination il vit qu'il y régnait une grande agitation. Bon nombre de pirates blessés étaient débarqués, cela semblait de bonne augure pour lui, un pirate blessé que l'on débarque est un pirate �  remplacer. Il rejoignit donc un petit groupe de pirate qui attendait sur la plage, très vite il avait compris que ces derniers comme lui attendaient un équipage. Il lui restait �  attendre, si personne ne venait le recruter alors il aviserait.  
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« Répondre #100 le: 17 Mai 2010 à 21:01:18 »

Kévin et ses hommes avaient fini leurs boulots �  La Tortue ils devaient apporter une aide militaire ce qui est fais.
Maintenant ils voulaient repartir mais les dégats étaient considérables.


- Vous pouvez faire un état des perteset du navire M Marquez ? demanda Kévin à son second.

- Le bilan des morts n'est pas définitifs mais il serait de plus de 200 victimes dont 125 morts et 75 bléssés. répondit Luis.

-Des officiers parmit eux ?

- Le pilote et certains cuistot,après les autres j'en sais rien.

- Et le navire ?

"Le Monstre de Mers" avait était très amoché depuis les combats contre le fort, le vent n'arrangeais pas l'affaire, le navire ressemblais �  une épave...

- Ca m'étonnerais qu'il s'en sorte ça nous couterais moins cher de le remplacer. proposa le bosco.

- Hors de question !! Il restera sur flots il est immense et résistant ! protesta Kévin

- Rendez vous à l'évidence...

- On peut toujours essayer...

- Allez y essayer et réparer le ! grommella Kévin.

Ils se mirent en route pour réparer l"Le Monstre des Mers" les prochains jours risquent d'être très long...  
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