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Auteur Fil de discussion: Re : journal de bord d'un flibustier  (Lu 23785 fois)
Jacquotte
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« Répondre #15 le: 08 Octobre 2011 à 19:58:03 »

25 Juin 1673: Forte de cette expérience dans les geôles espagnoles, ma détermination �  empêcher leurs gras gouverneurs �  dormir sur leurs deux oreilles est plus forte que jamais. Celle de mon équipage de même, d'ailleurs. A tel point qu'�  chaque port d'amarrage, ce sont les marins ayant une dent contre la couronne d'Espagne qui viennent directement de demander de les embarquer. Il est loin, le temps où je passais avec Johannes des semaines �  boire en taverne pour ramener un équipage peu fiable.

30 Juin 1673: Retour dans les Îles sous le Vent, les Benedenwindse Eilanden comme on dit chez moi. Finies les missions de transmission de missives secrètes nous ayant permis de nous remettre �  flot financièrement, il est grand temps de reprendre notre activité de flibuste et de montrer aux Espagnols qu'ils auraient mieux fait de m'estrangler peu après ma capture plutôt que d'attendre je ne sais quel échange fumeux.
Carlito le petit mousse qui s'en est tiré malgré le danger de nos aventures, est désormais notre mascotte, notre porte-bonheur. Je ne sais s'il est chanceux ou tout simplement malin, mais sa présence est souveraine pour nous. Avant chaque attaque, avant chaque abordage, tous viennent lui passer la main dans sa tignasse. Même moi.

3 Juillet 1673: Flanquée de Hubrecht mon second et Klaas mon quartier-maître, j'entre dans le riche salon du gouverneur van den Linden. Le gouverneur de Bonaire, ce gras porc plein de suffisance, esquisse un sourire malaisé �  mon arrivée. La politique fait mauvais ménage avec des gens comme moi, et il le sait. A ses côté, Heinrich van Haaren, un des fameux Heeren XIX dirigeant la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales. L'affaire est sérieuse et les hostiités envers la France sont oubliées un moment au profit de la menace des navires de guerres espagnols �  l'encontre du trafic commercial de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, désormais au bord de la faillite. Il faut dire que la peerte de la Nouvelle-Néderlande perdue en 1664, puis Cayenne au profit des français avait sérieusement ébranlé la solidité financière de la Compagnie, et que le harcèlement espagnol tombait bien mal.
Plusieurs missions nous sont données et les moyens fournis par la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales conséquents. Il faut faire cesser l'activité de piratage espagnol coûte que coûte. Nos proies sont tous les navires rapides espagnols suffisamment armés pour nuire aux galions et flûtes de commerce hollandaises.
J'accepte le marché contre des terres �  Curuçao et une forte prime pour tout navire ennemi arraisonné et coulé, et une prime double si nous ramenions notre proie en port ami... ainsi que le droit de pillage �  mon seul profit. Marché fort peu �  leur avantage, je l'avoue, mais avaient ils seulement le choix? Les corsaires fidèles aux Provinces Unies se font rares... et c'est jouer de malchance que d'avoir affaire �  un capitaine commerçant et non tête brûlée.

2 Août 1673: Nous menons nos missions �  bien, pillant, coulant ou capturant tout ce qui porte pavillon espagnol. Notre tactique désormais éprouvée consistant �  se mettre hors de portée des canons adverses mais non de nos couleuvrines permet de vaincre sans abordage. Peu de morts dans nos rangs et des prises de guerre plus qu'intéressantes, les navires arraisonnés ayant souvent déj�  pillé un navire marchand de la Compagnie des Indes auparavant. Je doute fort que mon action ne puisse inverser la tendance et permettre d'éviter la banqueroute de la Compagnie des Indes Occidentales, mais j'y trouve clairement mon intérêt.

4 Août 1673: Nous l'avons emporté face �  un brigantin espagnol mais le Golven s'en sort sérieusement endommagé. Il s'en est fallu de peu que nous ne coulions avant que l'adversaire n'entende raison. Klass, mon quartier-maître, y a laissé la vie ainsi que 20 autres gars. Carlito fait partie des blessés et l'équipage doute du bien fondé de notre mission. Faute de chirurgien �  bord, nous n'avons qu'�  nous en remettre �  Dieu.

6 Août 1673: Les réparations en pleine mer ont été faites tant bien que mal. Le Golven, allourdi par son chargement et manoeuvrant mal �  cause de sa coque fragilisée, peut repartir vers Aruba. Carlito n'est toujours pas revenu �  lui.

7 Août 1673: Carlito �  ouvert les yeux en réclâmant un Fricandó et des Mató de Pedralbes. Le rire de l'équipage propageant cette bonne blague du petit mousse Catalan est plaisant �  l'oreille en comparaison au silence de mort qui régnait �  bord du Golven depuis 5 jours, et le moral est revenu comme par magie. J'ai même fait interdire qu'on vienne le visiter sans cesse pour mettre sa main dans sa tignasse.
C'est finalement peut-être vrai qu'il attire la chance, ce jongen!

6 Août 1673: Les réparations en pleine mer ont été faites tant bien que mal. Le Golven, allourdi par son chargement et manoeuvrant mal �  cause de sa coque fragilisée, peut repartir vers Aruba. Carlito n'est toujours pas revenu �  lui.

19 Août 1673: De retour �  Curaçao les cales pleines du produit de nos pillages, j'apprends par un marchand local �  qui j'ai pu revendre marchandises, lingots d'argent et fourrures en quantité, qu'un pirate ayant fait grand tord �  nos colonies vient d'être capturé alors qu'il s'attaquait �  un deux-pont barque avec sa frégate corvette. On parle d'un abordage quasi suicidaire dudit pirate au vu du rapport de force. Aucun survivant, si ce n'est le pirate lui-même, prois dans deux jours �  la pendaison.
Aucun nom n'a été donné, l'affaire est trop récente, mais je n'en ai pas besoin. Scar, évidemment. Sa bravoure a eu raison de lui.
Mais j'ai une dette envers lui, même si je me dois de rester fidèle �  mon pays. Je n'ai que 60 hommes et peu savent manier suffisamment bien le sabre pour tenter quoique ce soit par la violence.
Mais j'ai mon idée...

21 Août 1673: L'exécution de Scar n'aura pas lieu. La veille, lors d'un "transfert", son escorte l'a laissé seul sur une barcasse en pleine nuit. Hubrecht a embarqué devant lui, masqué, et l'a emmené au loin �  la voile, sans un mot. Cinq jours plus tard, il le libéra de ses chaînes sur le port St Kitts et s'en est retourné.
J'ignore si Scar a compris qui était derrière tout ça... et je me doute qu'il le sait. Mais il doit �  tout prix ignorer comment j'ai pu arriver �  cela. J'ai utilisé les armes �  ma disposition. Chantage, corruption et sexe font souvent des miracles si correctement utilisés. Que Dieu me pardonne pour mes péchés.

  

   
« Dernière édition: 08 Octobre 2011 à 23:29:51 par Jacquotte »
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« Répondre #16 le: 11 Octobre 2011 à 10:53:22 »

16 Septembre 1673: Fin de la saison des cyclones, les lourds navires reprennent la mer, même si les vents restent fort. Les gouverneurs ne s'y trompent pas: j'ai passé la saison des cyclones �  silloner les mers afin de livrer des missives secrètes, plus rarement pour arraisonner des navires ennemis. le Golven est probablement le plus rapide des navires corsaires des Antilles, et s'avère parfait dans de telles conditions et pour de telles missions, ne mettant que 9 jours �  rallier Saba �  Bonaire.

21 Septembre 1673 : Comme je l'avais prévu, une large flotte Française a tenté de prendre Curaçao, accompagnée de pirates mercenaires de La Tortue allégés par la perspective du pillage de la perles de Antilles Néerlandaises. J'avais avertis le gouverneur Matthias Beck qui a sû prendre les dispositions nécessaires en mobilisant une flotte de guerre qui a livré una bataille indécise mais salutaire tandis que j'ai pu mener ma mission �  bien: le Golven, attirant une partie de la flotte Française et surtout les pirates mercenaires de la Tortue, s'est fait pillonner dans relâche et nous avons perdu une quinzaine d'hommes, mais nous sommes passés sans encombre grâce �  notre faible tirant d'eau alors que les lourds deux-ponts se sont échoués sur les hauts fonds, aidé par les grandes marées actuelles. La ruse l'a emporté sur la force des canons, pour une fois. Comme quoi un sloop des Bermudes peut s'avérer utile même dans ces grandes batailles navales.
Je crois que cela met un point d'arrêt aux incessantes guerres entre Néerlandais et Français pour un moment, au vu de la honte que la Royale doit éprouver désormais.
Nous nous sommes saoulés toute la nuit avec l'équipage �  Curaçao, au vu de notre exploit qui a permis de sauver la faible flotte de guerre rassemblée en urgence par le gouverneur de Curaçao de la destruction, et donc de la prise de l'île. Un exploit connu de nous seuls et de ceux que nous avons bernés, mais je doute qu'ils aillent le claironner.
Mais le plus grand exploit �  mes yeux, c'est que ces damnés Français, en planifiant cette attaque, m'ont donné sur un plateau d'argent les moyens de sauver Scar de la potence.




Le Golven attirant les lourds navires de guerre français sur les hauts fonds...

HRP: ceci est un fait historique que j'ai repris �  mon avantage dans ce récit! Et le lien avec Scar est expliqué plus largement dans le RP "Ce que Scar ne saura jamais"!
Bonne lecture!
 
« Dernière édition: 11 Octobre 2011 à 16:25:03 par Jacquotte »
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« Répondre #17 le: 11 Octobre 2011 à 14:30:55 »

Excellent !!! :P14:Bien que je sois corsaire François. L'image représente une göellette et non un cotre mais elle est fort belle  
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« Répondre #18 le: 11 Octobre 2011 à 16:24:14 »

HRP: C'est sloop des bermudes, en fait!
je corrige dans le texte..; sachant qu'en plus, c'est réellement un sloop des bermudes avec lequel je sillonne les mers!  
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« Répondre #19 le: 11 Octobre 2011 à 21:03:46 »

Hum, j'ai bien cru voir 2 mats sur ce navire, un sloop ou un cotre n'en ont qu'un.  
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« Répondre #20 le: 11 Octobre 2011 à 21:15:22 »

c'est exacte. C'est ce que je me disais. Mais bon ce n'est qu'une femme :p déj�  bien qu'elle sache faire la différence entre le mat et la coque XD 

faut pas provoquer Saskia!!! y a que moi qui peut!  On peut en reparler devant un sabre hein? ^^

ps: faut que je pense �  remplir mon carnet de bord moi aussi... Mais rien de fou �  raconter ces temps ci.  
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« Répondre #21 le: 11 Octobre 2011 à 22:58:18 »

3 septembre. Deux miracles se sont produits.

Ma libération étonnante après un échec cuisant, après un abordage contre une frégate hollandaise. Mais aussi sur les côtes De Suriman où j'ai vogué j'y ai retrouvé ma frégate. Cela faisait presque un mois que l'équipage y était.

Pendant l'abordage une partie de mes compagnons a réussit �  fuir repartant alors que tenant vaillamment nous avons tenus en respect les hollandais assez longtemps, nous battant jusqu'�  la mort. Je ne peux pas leur en vouloir, ils n'ont fait que suivre notre code, en cas d'abordage virant �  notre défaveur, les hommes doivent tout faire pour permettre au bâtiment de se libérer et fuir. Les délaissés devront alors se battre pour sauver leur destin.

Je peux me féliciter d'avoir une bonne étoile qui veuille sur moi!

Le navire est en bonne état, ils ont put changer le mat qui s'était fragilisé et refaire les vivres.  

5 septembre après deux jours de fête nous repartons en direction de la tortue.

17 septembre et voyage a été rude, devant tirer des bords pour remonter aux vents, pendant une semaine nous sommes arrivés �  destination pendant la nuit.

Deux prises sur notre chemin, une espagnole et une hollandaise.

20 septembre La nouvelle de mon retour a surpris plus d'un homme. J'ai y recroisé Jean De Montaron. Le maitre canonnier qui travaillé avec Michel le Basque. J'ai été surpris qu'il ait arrêté de naviguer avec le Basque mais il m'a expliqué. Il a perdu une main lors de leur dernier combat, Michel lui a payé plus que ce qu'exige la chasse partie et lui a donné congé. Mais il en redemande. L’œil et le cerveau de ce noble sont des armes redoutables. Il sera compenser et combler mes lacunes dans ce domaine.

24 septembre
avec un équipage de 240 hommes j'ai eu vent de la part du gouverneur d'Oregon qu'un navire transportant la fille du gouverneur de Santo Domingues devrait partir pour le vieux contient. Il m'a chargé de l'intercepter, il espère qu'il pourra empêcher les espagnols �  tenter une attaque sur l'île. il ne compte pas maltraiter cette fille, ni la garder captive trop longtemps.
Je m'en fiches comme des sabots du diable! Nous appareillerons demain!

30 septembre.
après un trajet de 4 jours où nous avons croisé un navire de commerce anglais que nous avons abordé nous avons trouvé notre proie, nous avons mouillé deux jours en bordures du port de Santo dominges. Nous faisant passer pour des hollandais. La ruse �  marcher et le 30 septembre la flûte quittait le port.

Nous l'avons intercepter et après un court combat elle s'est rendu.

Nous avons du faire des réparations de fortunes et faire route le plus vite possible. Trois voile sont quitté le port pour tenter de nous rattraper mais nous avons réussis �  les distancer.


3 octobre Le vent s'est levé et nous avons put rapidement rejoindre La Tortue. Oregon s'est montré généreux...



   
« Dernière édition: 25 Octobre 2011 à 15:21:24 par scar »
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« Répondre #22 le: 12 Octobre 2011 à 23:16:16 »

20 Octobre 1673: Bien que fatigué, mon équipage semble vouloir continuer �  mes côtés. Comme le précédent. Mais je saurai le préserver, cette fois. Les missions qui nous sont confiées sont souvent le transport de missives d'une île néerlandaise �  une autre. Le Golven est idéal pour cette mission qui, finalement, s'avère plus lucrative que certains pourraient le penser. Notamment quand nous croisons sur notre route une proie facile... et espagnole de surcroit.

28 octobre 1673: L'argent gagné par nos activités est investi quasi intégralement dans l'achat de terres �  St Eustache, où les marins de mon équipage fatigués de cette vie d'aventurier peuvent s'installer et récolter le fruit de leurs efforts. Beaucoup d'esclaves affranchis y ont trouvé refuge, notamment femmes et enfants.
L'esprit trop pris par le quotidien d'un capitaine corsaire, je n'ai pas pu voir son développement. Tout au plus ai-je pu faire amener des coffres d'or ou de biens capturés sur nos prises, comme des vêtements ou des produits manufacturés trop rares dans nos colonies.

6 Novembre 1673: Crise de paludisme. J'ai du mal �  écrire sans trembler. Faute de médecin digne de ce nom �  bord, je dois serrer les dents et endurer ce mal débilitant et incapacitant. Hubrecht, mon second, a pris la décision de venir appareiller au large de St Eustache, devant mon domaine que je connais finalement si peu pour n'y avoir quasiment jamais posé les pieds.

18 Décembre 1673: La maladie m'a forcé �  cesser un temps mes activités de corsaire, ce qui ne semble pas domageable pour les Provinces Unies qui semblent vivre une paix relative avec ses concurrentes coloniales.
L'équipage, sous la direction d'Hubrecht, s'est transformé en hommes de labour et d'élevage. J'ai enfin pu me lever et faire le tour du domaine, et j'ai été émerveillée. Coincé entre deux fonds au creu de l'unique volcan de l'île, il semble isolé du monde. La seule manière d'y arriver est par voie de mer, ce qui me convient assez. Mes hommes l'ont appelé "Golvengeval"... l'écrin des vagues. Je trouve cela joli, et symbolique aussi.  
Nous comptons plus d'une centaine de gens sur le domaine. Majoritairement des esclaves affranchis, qu'ils soient originaires d'Afrique ou du Brésil. Certains sont arawak issus d'Aruba qui ont décidé de me suivre librement. Le fait que je sois uen femme semble être �  leurs yeux gage de confiance et je le leur rend bien.
Beaucoup de naissances �  Golvengeval, et chaque fois je suis la marraine du nouveau-né! Je n'ai pas tenu de comptes précis, mais je crois bien être liée �  plus d'une vingtaine d'enfants vivant désormais sur le domaine acquis par mon activité. Des nègres, des métis, des mulâtres, des blancs... une sorte de parenthèseen ce monde si violent où tout voyage est synonyme de danger, que ce soit sur terre ou sur mer, dans les colonies ou sur le continent.

4 janvier 1674: Je suis désormais complètement remise de la maladie. Hubrecht a décidé de rester �  golvengeval afin de s'occuper de l'intendance du domaine. Il est certainement celui qui est le mieux taillé pour cette lourde tâche. J'ai donc accepté cette requête avec un pincement au coeur, car je sais d'avance que je regretterai son absence �  bord dans les moments critiques.
Une vingtaine d'hommes d'équipage en ont fait autant. Je ne peux les blâmer, mais cela m'oblige �  aller de nouveau traîner mes guêtres dans les tavernes mal famées de St Eustache, Saba ou St Martin afin de renouveler mon équipage navigant.
Les adieux furent joyeux et poignants. Les enfants n'ont cessé de m'appeler "peettante"... "marraine"... tout en agitant des étoffes de couleur afin que je puisse les voir depuis la haute mer. Ont ils jamais cessé de les agiter, d'ailleurs?

15 Janvier 1674: Pour mes 24 ans, mon équipage m'avait réservé une surprise de taille: un sabre d'excellent facture avec "Peettante" gravé sur la lame. Il fut bien difficile de ne pas verser uen larme en cet instant. Cela me fait chaud au coeur et me terrifie en même temps, car je sais que chacun de ces gestes me rendra la perte de mes hommes plus douloureuse qu'elle ne l'est habituellement. Et que le confort est l'ennemi du corsaire, car il amollit l'instinct de survie.
Il va falloir que je reprenne cela en main, aussi cruel que cela puisse sembler.

18 janvier 1674: l'occasion recherchée est arrivée. Alors que nous étions en mission commandée par le gouverneur de Saba pour rallier Bonaire avec un pli urgent et confidentiel �  remettre en mains propres �  son gouverneur, nous croisons une goëlette armée pour la guerre battant pavillon espagnol. Un de ces navires dont la mission est de mettre �  mal le commerce des Provinces Unies. Et qui s'attaque au commerce néerlandais ne peut que recevoir les foudres de ses défenseurs. Il y a des choses sacrées, Krijg de klere!
Nous nous préparons �  l'assaut... God waakt over ons.

19 Janvier 1674: Le Golven se réveille avec une sacrée gueule de bois. Nous avons bu, chanté et dansé toute la nuit durant, célébrant notre victoire sur la goëlette pourtant supérieure �  nous en artillerie et en ambres d'équipage. Mais ils n'otn pu déjouer notre tactique désormpais bien rôdée, même si les premières bordées ont été en leur faveur.
Assez rapidement, nous avons pu manoeuvrer afin de rester majoritairement dans leur angle mort, leur tirant des bordées opportunistes sur leur poupe. La perte de leur gouvernail après deux heures de combat nous a rendu la tâche plus facile et nous permis de les approcher sans coup férir... pour réaliser que ces foutus Espagnols étaient en train de déménager des pièces légères en poupe afin de nous accueillir. Nous avons donc fait feu les premiers, bien que quasiment hors de portée  de mitraille, afin qu'ils cessent leur manoeuvre et se rendent. S'ensuivirent quelques échanges de coups de feu et d'artillerie qui, rapidement, ont eu raison de la bravoure de nos adversaires.
Certains de mes hommes parlant espagnol, comme ce cher Carlito, n'ont cessé de leur crier tout au long de l'échange meurtrier qu'ils devraiet se rendre, le capitaine Saskia n'ayant jamais massacré d'équipage. Est-ce la raison pour laquelle la goëlette s'est rendue si vite? Dieu seul le sait!
Quoiqu'il en soit, cette victoire et ce butin nous permettent de reprendre sereinement nos activités de corsaire au service de mon pays.
Saskia des vagues est devenue Peettante, mais cela ne l'empêche pas de refaire parler d'elle jusqu'au bureau des gouverneurs espagnols. Certains prétendent même que ma tête sera sous peu mise �  prix. Quelle consécration pour une patriote néerlandaise!




Le Golven en manoeuvre contre une flûte de commerce espagnole
 
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« Répondre #23 le: 17 Octobre 2011 à 23:05:14 »

23 Janvier 1674: Alors que nous voyageons d'île en île transmettre des missives, nous croisons un navire pirate. Une goëlette barque certes fort bien garnie en hommes et canons, mais manquant cruellement de manoeuvrabilité. Nous étions au sortir de notre domaine de St Eustache, et le voir ici, non loin du patit paradis que je m'efforçais de créer, me contraria. Je n'ignorais certes pas que ma tête était désormais mise �  prix en pays espagnol, et ce simple fait me fit prendre la décision de l'arraisonner.  Outre le besoin de protéger Golvengeval d'une potentielle attaque traitresse de ce pirate possiblement �  la solde de l'Espagnol, j'avais grandement besoin de montrer au gouverneur, aux hommes de mon équipage ainsi qu'�  ceux qui pouvaient nous voir depuis le domaine Golvengeval qu'il ne fait pas bon traîner aux alentours de chez moi.
La première salve fut donnée �  blanc, tirant vers Golvengeval, afin de leur signifier que ce combat leur était dédié. Des coups de feu se firent rapidement entendre, réponse de mes flibustiers �  terre et autres esclaves affranchis de ma propriété. "Peettante" allait leur donner un beua spectacle!
Et en effet, après un long combat où nous nous efforçions de manoeuvrer pour coincer la goëlette dans la rade donnant sur Golvengeval, nous pûmes mettre �  mal l'ennemi sans coup férir et l'obliger �  échouer devant notre domaine. Les hommes �  terre ont vite eu fait de les détrousser, eux et leur navire, et de les renvoyer dans la mangrove tandis que depuis le Golven, nous exultions de joie.
Une belle journée toute à notre gloire.

25 Janvier 1674: un pirate du nom de Cape-Noire nous provoqua en mer alors que nous abordions Saba. Le fou fut rapidement mis hors d'état de nuire, lui et son flubôt, mais je lui permis de repartir sans le piller. Après tout, peut-être a t'il manqué de clairvoyance en attaquant notre navire...

4 Février 1674: Enfin une mission �  la hauteur du Golven: déloger le sloop espagnol qui sème la terreur �  la sortie de la rade de Bonaire, empêchant tout navire de commerce d'en sortir et arraisonnant tout navire néerlandais �  son approche. Il vait déj�  coulé trois navires de tous tonnages et on le disait fort habile �  la manoeuvre. Dès que je l'ai sû, je suis allé chercher chez le gouverneur de Saba la mission d'aller libérer Bonaire. Ce dernier ne s'est pas fait prier et c'est toutes voiles dehors que nous avons vogué vers notre futur adversaire.
Le combat fut rude et nous y avons perdu notre maître canonnier, ce qui laisse présager de sombres jours �  venir, notre force ne résidant pas dans l'abordage mais dans notre capacité �  manoeuvrer et tirer �  longue portée. Mais l'espagnol finit par se rendre, et c'est devant les encouragements des habitants de Bonaire que je fis égorger un par un chacun des marins espagnols rescapés qui ont eu l'audace de venir défier Saskia des Vagues sur son territoire.
Je pus y gagner un grand butin, l'ennemi ayanbt les cales remplies de ses rapines... et cela me permettra
d'agrandir Golvengeval... notre domaine.

16 Février 1674: Peu d'action dans cette période où notre rôle se borne �  la transmission de missives en tous genres. Certains cibles m'ont échappé par manque de chance ou tout simplement par de mauvais choix de manoeuvre. Notre maître canonnier nous manque en de telles occasion. Lui, nous permettrait dès les premières salves, de faire la différence et d'harceler l'ennemi jusqu'�  ce qu'il se rendre.

18 Février 1674: Un flibustier arborant les couleurs espagnoles, un certain Cormac le Gallois, mercenaire sans foi ni loi �  ce qu'on a dit, m'a pourchassé sur quinze bons miles marins. J'ai bien tenté de feinter, rien n'y fit. Ce damné Gallois, malgré un équipage visiblement diminué, ne voulait pas lâcher l'affaire. Nous avons donc dû ferrailler, ce qui me fit perdre un temps précieux dans ma mission. Après quelques salves et manoeuvres de mon secret, nous avons pu vite fait lui montrer ce qu'il en coûte de venir se frotter au Golven.
Mais alors que nous nous éloignons, le laissant sombrer lentement, lui et sa poignée d'hommes, un doute m'assaille soudain. Ai-je eu raison de le laisser ainsi en vie? Certes, il ne me semblait pas réellement dangereux, mais mon inconscient ne cessait de tambourinner �  mes oreilles que j'ai probablement eu tord.
C'est bien la première fois que cela m'arrive. Ce Gallois serait-il finalement plus dangereux qu'il n'y parait?

11 Mars 1674: Pluseurs missions ont échoué faute de décision au canon. Seule une yole espagnole et une barge française ont fait les frais de ma frustration. Quand les choses ne cessent de tourner �  votre désavantage, il faut savoir tourner casaque et attendre des jours meilleurs... quelqu'en soient les cris de son ego blessé.
 
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« Répondre #24 le: 19 Octobre 2011 à 17:29:46 »

26 Avril 1674: La chance a tourné. Nul ne sait pourquoi, mais les gouverneurs des Îles du Vent, les Bovenwindse Eilanden, comprenant Saint-Martin, Saint-Eustache et Saba, ont décidé de harceler l'Espagne... ce qui n'est pas pour me déplaire.
Et cette fois, ils veillèrent �  ne pas me donner de mission hors de propos, comme arraisonner et ramener un deux-pont ou un galion armé pour la guerre. Tout au contraire, ce sont deux pinasses et quatre goëlettes que l'on me charge de couler ou de ramener en port néerlandais. Certes, les pinasses ne furent que menu fretin, mais les goëlettes furent une toute autre affaire, notamment une goëlette armée pour la guerre qui faisait le blocus du port de St Eustache.
Son capitaine devait être fort compétent, car nous ne l'avons emporté que de très peu par un duel au canon. Le Golven était dans un état lamentable après que l'adversaire se soit rendu. J'y ai perdu plus de vingt hommes dont notre vigie, Nijland-oeil-de-faucon, et notre maître voilier, Jacques-les-doigts-de-fée. Lourdes pertes suite �  celle de notre canonnier que nous n'avons pu encore remplacer. Cela se ressent cruellement lors de nos combats en mer, comme je l'avais craint �  juste titre, mais aussi dans l'atmosphère �  bord.  Nous avons passé plusieurs jours en cale sèche de Saba, après y avoir été remorqué par mes compatriotes soulagés que le blocus ait été levé. L'alcool coula �  flot dans les tavernes de Saba où tous mes hommes furent invités par les câtins les plus belles du port �  leur conter fleurette �  l'oeil. Tant mieux, cela les divertira et leur sortira l'idée que nous sommes poursuivis par le mauvais oeil.
Pour ma part, je pus librement vendre tous les biens dont les cales du Golven regorgeaient: plusieurs lingots d'argent, des fourrures, des objets précieux du continent... mais aussi de la toile ou du bois de superbe qualité pris dans les cales des goëlettes espagnoles. Il faut dire que ces derniers ont la main-mise sur le commerce du bois et des fibres de qualité pour la construction navale, ayant de fait des colonies continentales pouvant supporter une telle production et non des îles volcaniques où toute culture est une gageure.
J'y ai rencontré un ami de Scar... un Français nommé Beauchêne. Un bel homme au caractère bien différent que j'aimerais revoir.

3 Mai 1674: Un galion de commerce anglais transportant énormément d'esclaves et de lingots d'argent est tombé dans nos mains au large de Charlestown. Mission rondement menée, même si nous veons d'y perdre une troisième vigie. La chance a certes tourné et nous sourit de nouveau, mais il ne faut pas oublié que c'est un rude métier que celui de corsaire, et que le danger rôde dès que l'on prend la mer.  

   
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« Répondre #25 le: 24 Octobre 2011 à 19:32:51 »

13 Mai 1674: A quelque chose malheur est bon. Notre dernière mission a été un véritable fiasco. Pourtant, arrivant aux alentours de La Vega, nous avons tous poussé un soupir de soulagement �  la vue du gras galion de commerce espagnol que le gouverneur de St Martin nous a chargé de ramener. Une mission certes difficile au vu du lourd bâtiment et de son équipage du double le nôtre... mais nous savions comment manoeuvrer pour l'avoir �  l'usure.
Mais ce diable de galion l� , malgré ses huit pièces d'artillerie seulement, nous faisait plus de dégats que nous avec nos huit couleuvrines et nos deux canons. Pas moins de quatre cent boulets ont été tirés sans nous donner l'avantage nécessaire. Bien que ne possédant aucune couleuvrine, le galion arrivait �  faire mouche souvent, bien trop souvent, et notre frèle esquif ne saurait être ainsi malmené trop longtemps avant que nous ne nous retrouvâmes au fond de la baie de ce port espagnol.
Je me souviens des conditions qui ont mené �  mon arrestation par les Espagnols en ce lieu même. Mon entêtement nous avait mené �  notre perte, et l'ennemi a tenu bon jusqu'au bout, nous coulant �  bout portant alors que nous le noyions sous la mitraille.
Et l� , étrangement, le même scénario s'est joué. A court de boulets, mon équipage amputé d'une vingtaine de vaillants compagnons, notre seul espoir de l'emporter résidant �  arroser leur pont de mitraille et prier qu'ils ne nous envoient pas par le fond avant.
Nous nous sommes éloignés un moment, afin de nous laisser le temps de réfléchir. Nous faisions face �  un ennemi certes peu armé, mais bénéficiant des grâces de Poséidon, ou tout du moins d'un maître canonier fort compétent, alors que nous n'en avions point. L'équipage, bien qu'endurci, semblait hésitant. Certains disaient même que ce navire était celui qui nous coula par le passé. Balivernes, mais cela en disait long sur el moral des troupes.
Alors que le galion, se traînant péniblement avec ses voiles déchirées, se lançait �  notre poursuite, je décidait d'abandonner. Après tout, nos gouverneurs auront d'autres galions de ce type �  se mettre sous la dent, et la récompense �  la clef, certes alléchante, ne valait pas le risque encouru. Je suis commerçante, pas pirate. Et la survie de mon affaire n'est pas une chose que je traiterai �  la légère, surtout après ma première expérience des geôles espagnoles d'où Scar m'a extirpé de la plus héroïque des façons.
Baste! Le gouverneur en avalera peut-être son chapeau, mais peu me chault. Mon navire, mon équipage et mon avenir passent avant tout.

20 Mai 1674: Transports de missives entre Bovenwindse Eilanden et Benedenwindse Eilanden. Les gouverneurs de Bonaire et St Eustache y ont leurs petites affaires, �  ce qu'il me semble. Du moment qu'ils paient gras pour cette course, qui se plaindrait?

23 Mai 1674: Certains hommes engagés il y a peu parmi l'équipage d'un flubôt espagnol arraisonné ont essayé de mener une mutinerie. Cela m'apprendra �  faire confiance �  ces diables d'hommes. L'équipage ne s'y est pas laissé prendre et a rapidement dénoncé et livré les importuns que nous avons proprement pendu �  la bôme du matunique du Golven. Je remarque que la fidélité de mes hommes reste intacte malgré certains aléas de la fortune... ce qui me conforte dans mon projet. Un jour, je cesserai cette vie d'aventure et me consacrerai �  mes gens qui m'appellent "Peettante" si affectueusement.


   
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« Répondre #26 le: 25 Octobre 2011 à 15:47:34 »

8 Octobre Que dieu me craigne lui même!!! Que les rois tremblent en entendant mon nom.

Alors que le soleil se levait pour être témoin de cet évènement nous avons après une course rapide réussis �  aborder un vaisseau de ligne, un deux ponts avec plus d'une soixantaine de canon et plus d'homme que nous. Profitant de notre vitesse nous l'avons rattrapé par l'arrière remontant lentement sur son bord.

Nous avons subit des pluies de plomb mais chaque coup était rendu avec encore plus d'intensité et de justesse. Quand nos deux gréements se sont entrecroisés et qu'il nous était plus possible de fuir alors cela a donné encore plus de courage que si j'avais promis �  tout les marins autant d'or qu'ils en voudraient toute leur chienne de vie! Nous sommes montés �  l'abordage passant par les sabords, le gréement et remontant le long des bordées jusqu'au tillac. Certains sont même passés par la proue escalada par les bossoirs.

Nos ennemis ne s'attendaient pas �  voir autant de talent et de  rage leur tomber dessus; ils auraient préférés affronter les démons du dernier cercle des enfers! Démons j'ai entendu ce terme dans la bouche d'un anglais. Le combat a duré plusieurs heures, ils ont tenus la dunette et le château arrière ainsi que le dernier pont alors que nous nous rendions mettre du tillac.

Montant dans les gréements et se cachant derrière les canons un échange de tir a commencé sur le navire rouge du sang versé.

Je me suis rendus dans l'entrepont et c'est après une attaque sauvage que nous avons pris le controle de la sainte barbe.

Ces idiots d'anglais la place �  l'avant du navire. Une fois en sa possession nous avons put forcer l’honorable capitaine de se rendre. Il y avait l�  de nombreuses pertes surtout anglaise. Mettant les talents de nos chirurgiens respectives nous avons put en sauver énormément pendant que je faisais piller le navire et mettre sous fer les hommes.

Nombre de marins que j'avais recruté une semaine avant  sont venus me demander de prendre le contrôle du navire. avec un tel monstre nous serions les rois des mers le seigneur des caraïbes. L'idée me plait mais les sots pas avec un tel navire.
- Les a t il rendu invincible? j'ai répondu. Qui en est maitre maintenant! Et je gage qu'avec un sloop j'oserais le refaire et par la barbe du vieux Davy Jones ce n'est pas moi qui resterait en retrait! C’est avec le talent l'art de manier la lame et les vents qu'on se fait maitre pas avec un navire!

Et j'ai raison. Même si la chance a eut son mot �  dire, ils ne leur avaient pas été possible de changer de bord rapidement, leur gouvernail est cassé et le capitaine, Thomas Twien barrait avec les voiles. Une telle chose demande du talent.

J'ai rendu son navire le déshonneur de revenir ayant subit une telle défaite en temps de guerre devrait suffire comme peine.  

18 Octobre  Nous sommes allé mouiller près du grand port de Bonaire. En y passant quelque heures dans une des tavernes avec un de mes bons amis Franz main furtive pour y écouler certaines pièces de notre butin il m'a parlé d'un blocus �  Saint Eustache qui a été mis �  mal par le capitaine de la Golven. Sacrée Saskia elle arrive �  faire parler d'elle! Un brin de femme qui a bien des ressources et du talent �  sa disposition.



   
« Dernière édition: 04 Novembre 2011 à 23:49:12 par scar »
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« Répondre #27 le: 27 Octobre 2011 à 21:28:52 »

Je suis de retour �  Martinique. Le Chevalier de Méricourt, gouverneur de l’île et mon ami, nous �  reçu �  bras ouvert. Je dis nous car j’avais emmené avec moi LeBaron, mon second. Les deux hommes se sont bien accordés je crois. Il a cependant fallu partir après quatre jours d’agapes, notre état de corsaire étant d’être sur mer.
Le Chevalier �  bien voulu me confier une mission, porter une missive au gouverneur de Tobago. Nous avons rencontré sur notre route un sloop de guerre espagnol dont nous nous sommes emparés. Nous avons du nous transporter �  son bord car notre vaisseau était fort endommagé �  l’issue de cet engagement.
Croquefesse, notre chirurgien a reçu un très mauvais coup �  la tête. Outre qu’il est assez compétant, meilleurs que beaucoup tout juste capable d’arracher une dent, de réduire une fracture où de couper un membre, c’est un excellent compagnon de bord et tout l’équipage est fort inquiet de sa santé. J’ai donc décidé de mettre le cap sur La Tortue, aussi vite que faire ce peu, pour le confier aux bons soins d’Alexandre Oexmelin le célèbre chirurgien de la flibuste. C’est un vrai médecin, Bachelier, diplômé d’une grande faculté de médecine, venu dans ce pays pour ce qu’il ne peut exercer dans le Royaume depuis la révocation de l’Edit de Nantes. Si Oexmelin ne peut le sauver, nul ne le pourra.
Nous avons quitté La Tortue fort marri de ne plus avoir Croquefesse �  bord. 

A Tobago, son Excellence le sieur de Florimont m’a confié pour mission de ramener �  Tobago un navire qui croisait au large de Barbade. C’est la première fois qu’on me confie une telle mission. Est-ce parce que l’on me fait d’avantage confiance qu’il fut un temps, où ce navire transporte t-il une cargaison qui intéresse particulièrement son Excellence ?
J’ai équipé « Caribou » en conséquence.
En conséquence pour m’en prendre �  un vaisseau �  ma mesure mais … Un Deux Ponts !!!
Le sieur de Florimont a perdu tout sens de la mesure.

Nous avons un temps navigué, tantôt pour notre compte, tantôt chargés de missions au profit de gouverneurs. L’un d’eux – au moins aussi fou que le sieur de Florimont, sinon d’avantage, nous a demandé d’aller piller une colonie Espagnole. Avec un équipage de soixante hommes !

A Léogane, �  peine amarrés le long du quai, nous vîmes monter �  notre bord Croquefesse ! Nous l’avions débarqué presque mourrant trois mois plus tôt �  La Tortue - je n’avais trouvé �  le remplacer depuis - et il nous revenait. Tout ceux qui se trouvaient encore �  bord et l’avaient connu – �  peine le tiers de l’équipage actuel ! – s’en réjouirent beaucoup. Croquefesse avait échappé �  la mort grâce �  Oexmelin. Il en conservait juste une paralysie du côté gauche du visage.
Nous avons fêté en ville quatre jours durant son retour parmi nous jusqu’�  ce que le  gouverneur me convoque pour me faire savoir qu’il souhaitait que je quitte au plus vite la colonie si je ne voulais pas que mon navire soit mis sous séquestre et l’équipage serré dans les geôles de la forteresse. Il était harcelé de multiples plaintes contre mes hommes –  viols, tentative de meurtre, rixes, vols etc … - il m’accordait délai jusqu’�  la prochaine marée. Soit … six heures !

Nous avons donc levé l’ancre avec un équipage incomplet – deux étaient emprisonnés pour meurtre, un autre pour viol et trois étaient aux soins des sœurs de l’hospice pour des blessures assez sérieuses pour que Croquefesse m’interdise qu’ils soient embarqués.
Nous avons navigué un temps allant d’une colonie hollandaise �  l’autre et effectuant des missions au profit des gouverneurs locaux.

Nous avons plus tard fait escale �  Martinique où l’accueil du gouverneur, le Chevalier de Méricourt ne s’est pas départi de notre solide amitié. Un matin �  l’aube, un garde du palais est venu me sortir du lit, son excellence me convoquait toute affaire pressante. Je me rendis donc au palais sans même prendre le temps de déjeuner.  Il me reçu immédiatement. L’affaire était donc sérieuse.
Un corsaire était entré au port fort tard la veille. Son capitaine prévint sur l’heure de la présence au large de Guadeloupe d’une goélette de commerce espagnole. Elle était échouée, profondément engagée, sur un banc de sable �  l’embouchure Nord de la rivière salée. D’après ce capitaine, elle ne pourrait s’en sortir avant la marée de pleines eaux de demain. Aucun navire n’était présent l�  bas pour s’en emparer et le capitaine qui rapportait l’information avait un équipage si réduit qu’il n’avait pu envisager de la prendre. J’avais le seul vaisseau assez rapide pour tenter de l’arraisonner avant qu’elle ne flotte �  nouveau et s’enfuie.
Nous avons filer le câble par le bout et fait force de voile tout le jour et la nuit qui suivit. Au matin, nous avons surpris la goélette. Elle s’était déséchouée et son équipage récupérait �   bord de la chaloupe, les ancres dont ils s’étaient servi pour sortir leur navire de sa mauvaise posture. Nous nous en sommes emparés et l’avons ramené �  Martinique. Le Chevalier de Méricourt me laissa tout ce qu’elle contenait comme part de prise, la colonie ne gardant que la goélette (où le prix de sa vente si elle trouvait preneur). Quand �  moi, j’offrit une prime – prise sur ma cassette personnelle – au capitaine ayant apporté le renseignement.         
   
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« Répondre #28 le: 31 Octobre 2011 à 10:39:33 »

24 Octobre Nous somme repartis de Bonaire rien �  signaler. Vent établi, venu de l'Ouest, nous allons en distraction de Campêche. L'équipage est motivé.


26 Octobre  Quelle chance! Nous sommes tombé sur une goèlette espagnole et malgré une longue course poursuite nous l'avons rattrapé avant la nuit.
A la vue des gueules de fer sortant des sabords les espagnols se sont rendus sans se battre. Il y avait dans ses cales la collection privé d'un évèque espagnol, plusieurs vases d'or et des des diamants!!

28 Octobre Je pense avoir embarqué la chance avec moi! Un sloop battant pavillon espagnol a été capturé avec des peaux de bonnes qualités, des tonneaux entiers d'objets de valeurs!

L'équipage ovationne mon nom!   La fortune est déj�  faite pour ce voyage.

4 Novembre Un grand malheur a frappé l'équipage. Trois hommes se sont disputés au sujet d'un femme laissé sur l'île de la tortue. L'un d'eux, Dent"rouge a poignardé les deux autres. Du beau travail, car le chirurgien n'a pas put les sauver, frapper de plusieurs coups de coutelas dans l'estomac et le foie. Le bosco a fait appliqué sa sentence pour le meurtre du bon bill et de l'anglais Thomas Brown.
Dent' Rouge se balance au bout de la grande vergue. J'espère que la vue de son corps et de la corde rappellera �  tous ce qu'ils risquent s'ils s'entretuent et surtout ce qu'on risque tous s'ils ne sont pas capable de gérer leur dispute. Qu'ils gardent leur haine contre les espagnols! Et surtout en ce temps de guerre contre les anglais et hollandais!

D'ailleurs j'ai refusé qu'on s'attaque au hollandais, cela n'est pas très bien vu. Tous dis que je pense plus �  vouloir m'attaquer aux culottes de la marchande qu'au trésor des gouverneur.
Ca conspire, ca grogne il va falloir de l'action pour leur faire oublier leur vilain mot d'esprit.

6 Novembre. Dieu m'écoute!! Au petit matin une voile a été signalé: celle d'un vaisseau de ligne anglais lourdement armé et perdu de sa flotte.

En nous voyons il a hissé les couleurs et engagé le combat, faisant toute vers nous. Impossible de tenter de s'en approcher: il a l'avantage du vent et le double de notre armement dans des calibre supérieur.

Jouant du canon et de la barre nous avons réussi après plus de deux heures d'échanges de tirs �  lui faire une avarie sous la ligne de flottaison. L'anglais, fin navigateur et maitre de guerre, a viré de bord pour faire changer le bord de gite et sortir le trou hors de l'eau.

Mais il ne pouvait plus virer de bord et profitant de cette faiblesse, alors que notre mat de misaine s'était rompu juste au dessus de la voile de misaine, nous avons piqué sur lui. Après avoir essuyé une bordée nous avons réussis �  nous coller �  son  bord, lui envoyer une volée de mitraille avant de nous lancer �  l'abordage.

Le combat a duré une heure mais les anglais se sont rendus!
Nous avons eu lus d'une cinquantaine de mort et autant de blessé, dont le maitre canonnier Tim! Sa perte est grande pour le navire, ainsi que le charpentier Bolgen. L'anglais a eu environ cent vint morts et blessés.
Je me suis entretenus avec le capitaine du vaisseau, après de longue discussion nous avons décidé de rester �  couple le temps que nos deux navires puissent être aptes �  reprendre la mer.

J'ai fait cloué tout les canons hormis ceux de muraille, bien moins puissant et nombreux je ne veux pas laisser tel homme sans défense. Nous avons donné un ultime �  nos morts, même ceux anglais. Cela a moyennement plu �  l'équipage mais quant les anglais ont rendu au double nos dix coups de canons pour Tim, de son vrai nom Louis Timbrame, ils ont poussé un  hourra. Il est possible d'être galant et honnête même entre ennemi.

9 Novembre Arrivé �  Campêche! L'équipage plus qu'heureux de voir les côtes verdoyantes et boisées de la régions. L’atterrissage a été difficile mais j'y suis arrivé avec l'aide d'un mulatre du coin. Notre frégate a été accueillie par tout les boucaniers et trafiquant content de voir un frère de la côte.
Michel les basque est �  campêche! Un festin s'impose!

10 Novembre Las!!! par tout les saints j'ai appris que le sloop été en faite un navire de contrebandier, attendu �  campêche, battant pavillon espagnol croyant que j'étais moi même espagnol. Sa cargaison appartient �  un autre frère de la côte le flibustier et corsaire Jean De Boiserein! Honneur et fraternité obligent  j'ai fait décharger la cargaison et mise sous la protection du paradis.

 
« Dernière édition: 04 Novembre 2011 à 23:49:28 par scar »
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« Répondre #29 le: 31 Octobre 2011 à 12:19:30 »

29 Octobre.

Le sieur de la Joletière, Gouverneur de Léogane, m’a confié comme mission de m’emparer d’un navire qui devrait se trouver proche des sondes de Santiago de Cuba. J’ai accepté et nous avons fait force de voile vers cette colonie espagnole toute proche.

Quand nous avons été en vue des atterrages de Santiago de Cuba, la vigie a signalé la présence d’un sloop �  deux lieues �  notre vent par tribord. Ayant l’avantage du vent nous nous sommes approchés et avons découvert qu’il arborait les couleurs des Provinces Unies.

Je m’étais promis - depuis ma rencontre avec le capitaine Saskia - de ne plus m’en prendre aux vaisseaux de sa nation. Nous avons cependant continué �  nous en approcher mais sommes passés sous son vent pour lui montrer que nous n’avions pas d’intention belliqueuse �  son égard.

Lorsque nous fûmes tous proche et alors que nous allions entamer un salut, les effluves nauséabondes, caractéristiques des galères et des négriers nous sont parvenues.
Je savais le capitaine Saskia opposée �  l’esclavage. La découverte que nous avions affaire �   un négrier m’ôta tout scrupule �  tenter de m’en emparer malgré son pavillon.
Cela me fournissait aussi un alibi – l’équipage ronchonnait quelque peu �  laisser passer une part de prise – et je n’y étais pas insensible.
   
Nous étions �  présent sous son vent. Notre manœuvre nous avait fait perdre cet avantage. Fort heureusement, elle avait quelque peu désarçonné le capitaine Hollandais. Avant qu’il ne se reprit, je jetai « Caribou » contre le flanc de son sloop, lui envoyai une bordée de mitraille et me projetai �  son bord suivi de toute mon équipe d’abordage.

Le combat fut violent mais nous nous rendîmes maître de son pont et ils jetèrent leurs armes.
J’ai fais pendre le capitaine Hollandais et passer les neuf survivants de son équipage au fil de l’épée.
Secrètement, je pensais qu’il était préférable qu’il n’y eut pas de témoin. Par leur colportage, Saskia aurait pu apprendre que je m’attaquai sans vergogne aux Hollandais et je l’appréciai trop pour risquer de lui déplaire.

Le sloop transportait vingt quatre esclaves. Ayant transbordé sa cargaison �  notre bord et fait sur les deux bâtiments les réparations nécessaires, nous sommes retournés �  Léogane pour y remettre notre prise �  son Excellence et toucher la récompense.

Une partie des esclaves – une dizaine -  a complété mon équipage. J’ai du me résigner �  livrer les autres ne pouvant que m’assurer qu’ils tombaient aux mains de maîtres n’ayant pas trop mauvaise réputation quand �  leur manière de les traiter.     
   
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