*La Bonne Boucane*

[MorganeVanCleef]

 Ce soir l� , les quais étaient calmes et quelques saoulards cuvaient encore sur les docks, adossés �  de quelconques bariques vides. D"autres, plus frais semblaient en charmantes compagnies et s"affaraient sous les jupons de quelconques arpenteuses.

La mer était calme, si calme, une mer d"huile et si profonde, si noire, pareille �  de l"encre.
Quelques remous balançèrent nonchalament la cloche de la balise flottante...

Une fois...

Les gloussements de ces catins suivit du rire gras de ces marrins repus et ivres sous les lampes �  huiles qui longeaient le quai...

Puis la cloche, une seconde fois...

Les couinements de deux rats se chamaillant les restes de la taverne chaleureuse d"où sortaient des chants paillards, des tintements de chopines de braves gaillards heureux.

Et la cloche, un bruit sourd, pareil �  un choc, avant de s"enfoncer net sous les eaux.

Une brume angoisante tombait alors doucement sur la baie. On était alors en pleine nuit noire ; les lumières dans les tavernes du bord du port, souligaient la gaité qui reignait dans ces dernières.

Puis la cloche de réaparaitre une dernière fois, tranchant la brume épaisse avant de se briser violement contre une proue d"ébène, un craquement sourd, et le silence devint glacial.

Les marrins ivres se dégrisèrent soudainement, les rats lachèrent leur butin, quelques soldats laissèrent leur jeu de carte sur le tonnelet avant de saisir doucement leurs fusils, aux aguets.

Une main de femme carressa l"un des cents canons de bronze du navire d"obsidienne avant d"allumer la mêche.
Avant même d"entendre la détonation, un boulet vint faire voler en morceau la bicoque où, quelques secondes plus tôt des marrins entonnaient en choeur une ôde �  la grande bleue.
C"était la panique sur le quais, les marrins ivres trébuchaient ou bousculaient les catins qui tombèrent dans l"eau glacée, les gardes du port juraient en espagnols de leur dernier souffle avant de se faire réduire en charpie par une pluie de mitraille tirée de la mer.
Le port entier s"embrasait, explosait, volait en éclat !
Des hurlements, des pleurs, des jurons... le tout dans un bain de sang...

C"est alors qu"elles débarquèrent, commes des éclairs, venues de nul part, aussi rapides que des panthères.
De leurs rires aussi stridents et glacés que les balles des mousquets qui sifflaient de parts et d"autres, tirées �  l"aveugle afin de se défendre contre cette marrée humaine.

La garnisons Espagnole alertée put enfin se mettre en oeuvre et ouvrit alors le feu !

Les ombres se replièrent, pareilles �  la mer se retirant d"entre les rochers, emportant leur butin, sérré jalousement sur leurs poitrines généreuses.

Laissant derrrière elles nombre de corps et emportant les leurs tombées au combat, elles regagnèrent le sombre navire.

La brume humide se leva enfin et la lune éclaira la mer calme, où la baie résonnait encore des pleurs et des cris, bercés par le craquement des braises où s"afféraient le reste de la garnison Espagnole du port de Monserrat.

---quote--- 02 septembre : Le capitaine Morgane Van Cleef (MorganeVanCleef) et ses 400 marins pillent Montserrat pour la couronne Hollandaise pourtant protégé par 240 soldats.--- /quote---

Modifié par MorganeVanCleef le 04/09/2006 22:55:21  

[MorganeVanCleef]

 *Après plusieurs semaines...

Dans un des recoins crasseux de la "Bonne Boucane" deux yeux perçaient les ténèbres pour se river tour �  tour sur les marins et autres capitaines de navire.

Scrutant et écoutant chacunes de leurs histoires, chacunes de leurs péripéties, prompts �  se délecter des potins et autres racontards.*  

[Sea_Warrior]

 La porte s"ouvrit et un homme entra. Il portait sur la tête un vieux tricorne noir, qui ne laissait dépasser que sa longue chevelure noire qui lui descendait aux épaules.
Son visage était dure et son regard sans vie. Il était mal rasé et portait une balafre qui lui traverser la figure.
Ses oreilles était ornées d"anneaux dorés, et même l"arcade droite en portait un.
Il était vêtu d"un long manteau sombre et usé, qui ne laissait voir que le bout de ses bottes humides et terreuses.
Il avait �  ses mains une paire de mitaines en cuir, rongé par le sel marin.  
Il scruta la salle comme �  la recherche de quelqu"un, puis s"assis au fond de la salle en commandant au passage une pinte de rhum.

Modifié par Sea_Warrior le 12/10/2006 18:11:02

Modifié par Sea_Warrior le 12/10/2006 18:12:01  

[Crissarl]

 Des pas dans la rue, un groupe d"hommes approchait. Nul ne semblait diriger la marche irrégulière du groupe jusqu"�  ce qu"ils se présentent �  l"entrée de la taverne.
L� , un homme de haute taille drapé d"un manteau noir qui soulignait la maigreur de ses membres. Ses cheveux d"un blond paille furent ébouriffés par une rafale de vent et il sourit. Ses yeux se fermèrent un instant, témoins irréfutables de la folie qui habitait son âme.
Les bras de Gaël se tendirent dans le prolongement de ses épaules, barrant la route �  quelqu"un qui n"arrivait pas. Ses longs membres paraissaient faibles et exempts de force mais un oeil averti aurait pu deviner des membres faits pour l"endurance, entraînés �  l"effort long. En effet, le Capitaine n"avait pas de muscles apparent mais de longs biceps, discrets mais bien présents.

-Messieurs, aujourd"hui c"est ma tournée...Acclamations bruyantes....peut-être la dernière, profitez-en...Silence pesant. Mais vous êtes braves, vous survivrez au combat...Approbations appuyées....�  moins que vous soyez assassinés ce soir même!

Puis, tandis que les pirates se regardaient, visiblement genés, le Capitaine éclata d"un grand rire méphistophélique et entra dans la taverne. L� , il laissa ses soudards s"égayer et alla s"asseoir seul �  une table vide, le regard dans le vague.

Modifié par Crissarl le 12/10/2006 19:56:18

Modifié par Crissarl le 12/10/2006 19:58:56  

[Sea_Warrior]

Le Capitaine Demogorgon, après de nombreuses bouteilles de rhum, était dans un état lamantable.
L"entrée du dernier venu le faisait sourire. Il sortit de son manteau une vieille pipe et un petit coffret rond en bois d"ébène, qu"ils posa au côté de sa bouteille.
Il ouvra doucement son précieux coffret, et alors une douce odeur emplissa toute la salle...
Il sortit ensuite une blague �  tabac, de laquelle il prena une petite poignée et la déposa sur sa main gauche. Il sortit du coffret son contenu et le mélanga lentement au tabac. Il fourra sa pipe de sa mixture, et l"alluma.
Il tira une bouffée qui le fît toussoter, et il souffla une fumée bien blanche qui gagna tout le coin de l"auberge...  

[Alphajet]

 Texte en italiqueAssi sur une chaise en bois bois massif, le capitaine Garic la tete plongé dans son journal de bord regarde avec lamentation les dégats en détail de sa derniere attaque: .... moitié d"équipage perdu...combat sanglant...navire réduit �  un tois d"amassis de bois et de toile...
Le capitaine poussa un long soupir et tourna négligament les pages jusqu"�  arriver �  la page des profits: ...un navire gagné...cargaison intact...navire capturé légérement abimé grace au sanglant combat au corp �  corp...
Un homme s"avance vers la table d"un air soucieux:
_C"était des braves type...
_Oui... marmona le capitaine, bon il va falloir reconstituer l"équipage...je te charge de cette trache et essaye de ne pas trouver que des ivrognes! *rit un instant puis bois une longue rasade de rhum* Tant qu"il y a du rhum il y a de l"espoir!
*Les deux hommes sortent de la taverne le sourire au lèvres*  

[Nedriwan]

Une dizaine d’hommes erraient parmi les ombres sur un quai sordide non loin de leur vieux voilier. En tête, un homme que l’on nommait Valkan, nul ne sait pourquoi... Apparemment Capitaine de ces crapules, le jeune garçon au teint pâle portait un manteau clair bleuté, une toge en lambeaux et des braies noires marquées par le temps. Ses yeux d’un bleu éclatant reflétaient la faible lueur de la lune et lui donnait un air assez étrange, presque inqualifiable... Sa main droite témoignait de la violence du combat de la veille, du sang séché tachait d’ailleurs une grande partie de la manche de son manteau jusqu"�  la main elle-même où l’on n’apercevait seulement trois doigts...
Ils prirent la première ruelle a gauche et ils arrivèrent en face d’une taverne nommée "La Bonne Boucane". Le groupe s’arrêta tandis que Valkan cherchait sa bourse...

- Messieurs, notre abordage d’hier fut une épreuve mais qu’importe, nous avons ceci...

Il tendit la bourse volée la veille, les visages des matelots s’illuminèrent...

- Rien de tel qu’une bonne bouteille de rhum mes amis !

Le Capitaine lança la bourse �  son second et les hommes foncèrent �  l’intérieur. Valkan resta quelques minutes devant la porte avant d’entrer, le sourire aux lèvres.  

[Crissarl]

 La chope de Gaël était vide, dépourvue de sa boisson depuis quelques minutes déj� . Tandis qu"un homme sortait de la Taverne, le Fou la lançat avec force dans une direction improvisée. Un pauvre bougre qui buvait bruyamment s"effondra sous la puissance du coup porté par le projectile. Gaël quant �  lui appela tranquillement l"aubergiste et renouvella sa commande.  Quand le vieux serveur apporta une nouvelle bière au Capitaine, celui-ci lui sourit aimablement et ui glissa un petit pourboire.
Une exclamation paillarde arracha l"homme �  sa dégustation; deux des amis du type �  la chope réclamaient vengeance pour leur compagnon.

-Héla vous! z"êtes pas bien dans votre tête??!!! Faut vous faire soigner...

Puis l"ivrogne attrapa l"épaule de Gaël et renversa brutalement sa chaise, faisant tomber celui qui l"occupait. L"intéressé se releva lentement, décomposant chacun de ses gestes et prononçant d"une voix froide.

-La réponse �  la première question est non... Et la seconde réponse est non aussi!

Le poing du Fou fusa et s"écrasa sur le visage du braillard qui s"effondra. Un court instant de silence accueillit cette attaque puis une voix éraillée hurla:

-BAGARRE!!!

L"enfer de la rixe se déchaina alors, et le Capitaine Gaël tira le sabre pour défendre sa peau. Au coeur du combat, il fut projeté par une montagne de muscles et vola droit vers l"entrée. L� , il s"écrasa sur le nouveau venu et ne se releva que quelques instants plus tard, sonné et titubant. Le Fou dit alors, comme si ils étaient simplement dans un salon de thé alors que les marins se battaient, chacun pour soi et le sourire au lèvres.

-Bonjour, je peux vous aider?

Modifié par Crissarl le 24/10/2006 19:13:07  

[Nedriwan]

Valkan fut projeté contre la porte qu’il venait a peine de fermer... Lorsqu’il se releva, un homme d’une taille et d’une corpulence assez semblable �  la sienne se tenait en face de lui. Valkan se dressa sur la pointe des ses pieds nus pour y voir ce qu’il se passait.

- Ce n’est qu’une bagarre de taverne, murmura-t-il, rien de grave...

Puis il répondit au jeune homme en face de lui, toujours souriant.

- Enchanté... M’aider ? Non... Il réfléchit un instant puis dit précipitamment... par contre vous pouvez...

Trop tard... Une chaise déj�  cassée en deux venait d’atterrir dans le dos de Gaël. Valkan avait juste eu le temps de sauter vers la gauche, dans un amas de bouteilles vides, pour éviter le projectile...

Modifié par nedriwan le 24/10/2006 21:24:43  

[Alphajet]

 Le capitaine Garic rentra dans la salle en pleine effusion, un marin lui sauta dessus et ce fut d"un coup dans le bide qu"il fut repousser. L"homme essaya ensuite de se frayer un chemin en tentant d"éviter les projectiles volants qui fusaient de toute part dans la salle. Arrivé au comptoir il demanda une bonne bouteille de wisky puis commencer �  la boire doucement en regardant la baston général, puis commenca �  prendre des paris avec un autre homme. "Le Capitaine l�  bas il se défend pas trop mal avec son sabre! Bon... aller.. 6po sur lui."  

[Sea_Warrior]

Le Capitaine venait de finir de fumer sa pipe. Pendant que la bagarre devenait de plus en plus violente, il se contentait de vider le contenu brulé dans le crachoir, puis il sortit de sous son manteau deux pistolets et abattît deux marins qui s"apprétait �  sauter sur le Fou.  

[Alphajet]

 Quand il entendit les coups de feu dans la salle Garic commenca �  vérifier que son pistolet était bien chargé...
_ éhéh...  ca me rappelle la cantine de l"université de mon cousin quand j"était allé lui dire bonjour!
Fini sa bouteille et la jette dans la foule débordante.

Modifié par Alphajet le 25/10/2006 17:54:01  

[Alphajet]

 Le capitaien Garic et Elvendrin rentre dans la taverne, la baguarre fini depuis belle lurette. Les deux hommes s"assisent �  une table en chene massif.Et commence �  boire leur rhum tout en papotant
_Merci pour le verre de rhum capitaine, c"est d"la bonne! Vous êtes sur qu"elle navire capitaine?  

[Crissarl]

 Entretemps, Gaël s"était relevé et avait sabré l"ignare avec brutalité pour ensuite jouer �  esquiver les coups qui se perdaient �  gauche et �  droite dans la Taverne. Tel un danseur, il avait virevolté un long moment entre les bretteurs, tantôt souriant, tantôt frappant du plat de sa lame un incapable  Le Fou avait remarqué d"un coup d"oeil appréciateur que Valkan possédait un certain style et une adresse irréfutable. Etaient ensuite arrivés plusieurs marins qui cherchaient la bagarre et la rixe avait duré longtemps. Au coeur de l"affrontement, un particulier abbatit deux saoulards pour aider l"Espagnol et celui-ci remercia le geste d"un signe de tête.
Malheureusement, toutes les bonnes choses ayant une fin, la bataille se termina, voyant les éclopés boiter vers la sortie et les valides se diriger vers le bar. Le Capitaine Gael se situant entre les deux, il alla donc s"asseoir en se tenant le bras. A cette tablée se trouvait le gentihomme �  qui il devait une aide précieuse, Gaël le toisa un moment et après une courbette, s"assit sans plus de façon.

-La Fumée semble ne pas porter atteinte �  la justesse d"un tir... Je suppose que j"ai quelque dette envers cette évidence, mais qu"importe, �  nous les ribaudes!

D"un geste ample, le Fou happa la hanche d"une putain et l"attira sur ses genoux en la fixant des yeux. La femme sembla mal �  l"aise mais haussa les épaules, l"air de penser que client est roi.
La-dessus, ledit client héla Valkan d"une voix sonore.

-Hol�  messire, venez donc avec nous, les dames semblent apprécier les attroupements de beaux capitaines!

En effet, plusieurs gagneuses tournaient déj�  autour de la table en jetant des oeillades �  tous ses occupants. Le Capitaine espagnol retourna ensuite �  la fixation visuelle de la créature qui se tenait sur ses genoux, gênée.  

[Sea_Warrior]

 Une catin se trouvant derrière le Capitaine Demogorgon lui massait les épaules.

- C"était des Anglais...Quelque soit mon état je ne raterais jamais un de ces putains d"anglais...Mais je ccrois que nous ne sommes pas présentés ?

La fille de joie s"assît sur les jambes du Capitaine, mais lorsqu"elle croisa son regard, elle poussa un cri étouffé et s"en alla �  une autre table.