Taverne du boiteux : chansons pirates et rhum a volonté!

[Ambre]

Ambre empoigna la main qu'on lui tendait et la serra lentement, perplexe par ce qu'elle venait d'entendre. Prise de court par la question, et ne trouvant pas quoi lui répondre, elle fut soulagée de voir Feneck revenir et sauta sur l'occasion pour lui parler rapidement en maltais afin de lui donner un temps de réflexion. Feneck vint l'informer de ce qu'il se passait dans la taverne "juste deux hommes qui parlent et qui tapent sur les murs. Ils sont bizarres les gens ici. Et cette femme?" Ambre esquissa un sourire à Frederijke et lui répondit "Une folle probablement. Elle parle de démons et de purification. Elle vous bénit" Feneck ricana. "C'est une hollandaise." Aldo et Feneck échangèrent un regard mais ne dirent rien. "Elle a l'air d'être seule, je vais pas la laisser ici".
Ambre se tourna de nouveau vers la hollandaise.
- Désolée, je vous présentais à mes amis. Elle marqua une pause et repris. Je ne suis pas perdue, je sais où vont mes croyances. D'autres que moi auront plus besoin de votre...aide. Peut-être que vous pourriez venir avec nous vers le port? A moins que vous attendiez quelqu'un.  

[Frederijke]

Frederijke hésitait �  la proposition d'Ambre.

La jeune religieuse était partagée entre les deux hommes dans la bâtisse et les maltais. Elle élabora une rapide théorie dans sa tête; Certes, les deux marins étaient bien plus intéressant que la femme, ils ont le savoir et la connaissance de beaucoup de choses qui se serai produit ici... en nouvelle terre.

Mais... Il faut se rendre �  l'évidence que Frederijke venais d'arriver dans les caraïbes et par conséquent... Elle ne savais pas où aller, où chercher, elle peut se débrouiller mais un peu d'aide peut-être la bienvenue, cette fille est bien gentille d'aider son prochain.

"Rijke" se tourna alors vers la femme et ses acolytes, décrocha sa main gauche de son arme et laissa s'échapper un très léger soupire.

"Tant pis pour les deux hommes, j'ai plutôt besoin d'un guide pour commencer" pensa-t-elle.

- Bien... écoutez... Ambre. C'est ça? Vous dites que d'autres auraient besoins de mon aide, ça sera avec plaisir de pouvoir les aider, mais... Je ne sais pas où aller, je connais la carte du nouveau monde, je l'ai apprise par cœur mais je ne sais pas où aller et surtout comment y aller, vous savez, peu de marin accepte des femmes et encore moins de religieux sur leur rafiot, connaissez-vous un navire qui pourrait me transporter sans soucis? Et... Ah oui, non non, je n'attend personne. Il est rare de rencontrer une personne aussi aimable dans ce vaste monde complètement corrompu, j'espère que vous n'êtes pas l'une des leur!?  

[Ambre]

Ambre faillit éclater de rire mais se retint.
- Non, je ne suis pas un des leurs. Un sourire vint plisser le coin de ses lèvres et ses yeux ambrés pétillèrent.
De toute les personnes qu'elle pouvait rencontrer dans ces rues, elle était tombée sur une illuminée, hollandaise de surcroit. Combien d'hollandais avait-elle tués lors d'abordages? Elle avait perdu le compte. Mais les autorités hollandaises eux n'avaient pas oublié, et avaient fini par mettre un prix sur l'ensemble de l'équipage. *Tant qu'elle n'est pas accompagnée d'officiers hollandais, nous sommes tranquilles*. Mais la jeune femme était seule, perdue * Elle ne survivra pas très longtemps ici avec ce genre de discours*. Elle pouvait déj�  l'éloigner des rues sordides de la ville et l'amener vers des endroits plus animés.
- Un navire? Vous pouvez aller voir sur le port, c'est l�  que les capitaines recrutent. C'est notre direction, venez avec nous, peut-être que ce sera votre jour de chance.  

[Frederijke]

Frederijke était heureuse de ne pas être tombée sur une bande de sauvage qui vive comme des sauvages. Elle se mit �  suivre alors ses nouvelles connaissances, peut-être réussirait-elle �  embarquer sur leur navire, elle apporterai bénédiction après tout... ainsi qu'un support militaire, d'ailleurs, en parlant militaire, apparemment, la jeune rencontre et ses amis n'ont pas l'air d'avoir remarqué qu'elle était armée, ça arrange bien les choses.

Ainsi, elle s'éloigna du cabanon abandonné égaré au fin fond de ruelles morbides aux chats errants et des deux hommes tant convoité sans regret pour, bien vite arriver au cœur du port, la zone la plus active de la ville où dans un brouhaha intense s'animait des stands ambulants, des marins, des bateaux qui accostent, des tavernes pleine �  craquer, des catins provoquant la jeune femme, qui au passage, ralentit afin de faire des signes de croix.

Dans son ralentissement, Frederijke profita de se retrouver en queue de convoi et d'observer les armes de ses compagnons, afin de savoir �  qui elle aurai �  faire si ça tournai au vinaigre ou si il s'agissait d'un piege tendu par la garde, voir le diable!

Mais pendant ce court moment perdu dans l'analyse elle ne vit pas qu'un homme se mit �  la suivre...

- Mort �  l'église fille de putain!!!

Hurla le mécréant, Frederijke eu le temps et le bon réflexe de se retourner, de voir au coin de son œil un éclair d'argent, un poignard passa �  quelque centimètre de son visage. Rijke dégaina �  son tour sa dague au manche en bois de cerf et visa le bras lourd et rigide de son adversaire afin de couper les tendons de l'agresseur. La jeune femme resta immobile devant l'homme qui n'était pas un de la cabane, ni un garde... Peut-être un possédé.

C'était la première fois qu'elle faisait couler le sang, ce n'est pas dans son intention de faire du mal.

- Pardon, je vous demande vraiment pardon, je l'ai fait exprès certes, mais pardon pardon pardon, que dieu vous bénisse, ne recommencez plus jamais ça, ça peut vous couter la vie, je n'ai pas l'intention de vous tuer!!!

Un grand silence régnait... Autours d'elle, tout le monde la regardait...

"Ah bravo, c'est raté... et merde!!! Que faire, que puis-je faire?" se dit La jeune religieuse.

- tenez monsieur, que dieu et les archanges vous bénissent!!!

s'écria-t-elle en le recouvrant d'eau bénite avant de ranger son arme secondaire.  

[valeragon]

Le vieillard  ricana grandement avant de tousser...Il se leva et boita jusque �  son interlocuteur ,et lui murmura:

-"Je pense que vous avez raison il serait fortement intelligent de cacher un objet a l'aide de mécanismes..Mais si vous voulez mon avis nous devrions d'abord régler d'autres problèmes..."

Il accompagna sa phrase d'un signe de la tête indiquant la seule entrée de la taverne poussiéreuse où se tenaient deux femmes qui avaient l'air de discuter, deux hommes se tenaient assez proches derrière elles,mais a peine eu t'il fini sa phrase que les étrangères avaient disparues.
 

[Ambre]

Ambre était figée, trop perplexe pour dire ou faire quoi que ce soit. Son regard allait de l'homme qui soutenait son bras et hurlait de douleur, �  la femme qui quelques instants plus tôt lui apparaissait comme innocente. Son visage se ferma, ses traits devinrent durs. Feneck fit glisser sa main vers la garde de son sabre accroché �  sa ceinture. Toute trace de sourire avait disparu du visage d'Aldo, qui affichait jusque l�  un air béat devant l'agitation du port et riait aux invitations des catins. Ses deux mains s'étaient posées sur les pommeaux des pistolets qui pendaient �  ses deux cotés. Un silence régnait sur l'assemblée, uniquement brisé par les cris de douleur de l'homme. Après quelques minutes, les passants finirent par retourner vaquer �  leurs occupations, non sans jeter des regards de curiosité, parfois d'effroi, vers la jeune hollandaise. L'homme blessé, visiblement bien aviné, était trop occupé par sa soudaine perte de sang et certainement trop surpris par ce qu'il venait de lui arriver, pour essayer de s'en prendre �  la religieuse.
Frederijke s'était retournée vers le groupe de maltais. Ambre était �  la fois perplexe et admirative, ne sachant pas trop s'il fallait laisser cette femme se faire tuer dans cette ville ou l'aider  *Cette fille est folle, mais elle sait manier les armes, ce qui la rend encore plus dangereuse*
- Vous n'étiez pas si seule que ça finalement. Son regard alla se poser �  l'endroit où la religieuse avait rangé son arme, puis revint scruter le visage de Frederijke. Après un court instant de silence où la tension se fit sentir, la maltaise finit par porter son regard sur l'homme qui commençait �  reprendre ses esprits, comme si l'eau bénite avait eu pour effet de le dessoûler. On ferait mieux de bouger avant qu'il ne vous arrive d'autres ennuis." Elle se retourna et passa devant ses deux compagnons qui se détendirent et la suivirent, sans un regard en arrière.



   

[Frederijke]

Rijke jeta un dernier regard �  l'homme qu'elle avait blessé... Puis, après ses moult excuses et comme si de rien n'était, elle tourna les talons pour se rapprocher le groupe qui l'avait accueilli quelques minutes plus tôt. A présent, elle ne faisait plus attention �  la foule qui avait repris son train train quotidien, mais avec des murmures et chuchotement de ragots croustillant en plus. La seule chose qui traversait l'esprit de l'Hollandaise �  présent était qu'elle était fière d'avoir pu bénir le mécréant, �  présent il sera sur le bon chemin et tant pis pour son bras, il n'avait qu'a pas.

�  remarque d'ambre, concernant les armes Frederijke, celle-ci s'admet qu'il serai bien de donner une excuse, un petit mensonge, un tout petit... :

- Il valais mieux pour moi de voyager armée... Je sais ce que les pirates pensent des religieux et de l'église et tu as raison, bougeons! s'exclama la jeune femme, je vous suit...  

[Ambre]

Ambre hocha de la tête, comme pour accepter l'argumentation de la religieuse sur la présence de ses armes, mais elle ne fit aucun commentaire.
Le petit groupe s'éloigna et continua son chemin dans le silence. Tout en se frayant un chemin dans la foule, Aldo s'adressa �  Ambre en maltais: avec tout ça on n'a toujours pas trouver de lieu où boire. Il jeta un coup d'oeil à la religieuse qui les suivait. Tu comptes l'emmener où exactement?
- Elle trouvera peut-être un capitaine ici qui l'embarquera, je ne pouvais pas la laisser seule c'est tout. Quoi qu'elle a l'air d'avoir plus de ressources qu'on ne le croit. Ambre aperçut une enseigne un peu plus loin, non loin du quais où se trouvait leur navire. Tu voulais à boire? On devrait trouver ce qu'il te faut ici!
Les maltais s'engouffrèrent dans la taverne, déj�  remplie bien qu'il était encore tôt. Ambre s'assura que la hollandaise était toujours l� . Celle-ci eut un temps d'hésitation avant de rentrer �  leur suite, comme repoussée par l'atmosphère lourde où s'entremêlaient des odeurs de tabac, d'alcool et de sueur. Aldo se précipita au comptoir sans attendre le reste du groupe, heureux de pouvoir enfin se désaltérer.
- Ambre! La maltaise se retourna �  l'appel de son nom et aperçut Mésanges, le français de l'équipage, en compagnie de plusieurs membres du navire.  

[scar]

Mésange n'était pas le seul français de l'équipage; en effet Ambre avait fait la connaissance lors de son arrivé aux caraïbes d'un groupe étrange. De toute évidence des criminel, et leur rencontre ne pouvait laisser de doute vu le mal qu'on s'était donné �  tenter de leur mettre la corde au cou.

Mais ces hommes et leur connaissances de la région, de ses côtes, vent s et populations en avaient fait des éléments important �  bord. La barrière de la langue faisait que le groupe restait souvent en huit clos mais s'amusait et remplissait son devoir parfaitement.

Thomas un homme large d'épaule et de machoire partageait une partie de dès avec l'autre français et un de ses amis, William. Tandis que noir borgne apprécié plus la compagnie de son verre que celle de ses amis. Ponctuant parfois de quelque remarques amusantes et d'esprit, avec un drôle d'accent irlandais, la conversation.

- Salut Ambre? prends place! On va pas laisser si charmante demoiselle en mauvaise compagnie. Dit Thomas avec un sourire �  la fois accueillant et dangereux. Le temps passait en sa compagnie permettait de savoir �  Ambre que si cet homme était dangereux il était protecteur et loyal envers ses amis et elle en faisait parti en quelque sorte.
Franck arriva presque bousculant la femme qui suivait Ambre. Ce dernier fit un signe de son grand chapeau �  plume pour s'excuser du dérangement et apporta un bros en terre cuite �  la table, l'acte fit l'effet d'un soulagement et leur gobelets se remplirent �  nouveau de bière.  

[Frederijke]

- HEY!

S'écriait Frederijke lorsque l'homme faillit la renverser, sur son signe d'excuse, elle préférait ne rien dire et se calmer. La jeune femme fixait le groupe qui s'animait autour d'Ambre, ils jouaient, ils buvaient... Des marins ordinaire. Elle ne savait pas vraiment quoi faire, elle ne voulait pas s'incruster, donc, elle restait un peu �  l'écart.

La femme eu un frisson, cela devait être dû �  cet endroit sombre et puant car il est vrai que ce n'est pas le genre d'endroit où l'hollandaise poserait bagages. Et pourtant, l'ambiance qu'émanait ce bâtiment ne la dérangeait pas, au contraire, elle se laissait aller, il y avait tant de joie, mais aussi tant de pêché, attention...

Elle abordait d'un sourire en coin innocent afin de masquer son petit jeu, celui de ses yeux bleu qui scrutait tout les visages �  la recherche d'âmes perdues �  guider.  

[Ambre]

/HRP: La suite de notre rp se trouve ici: http://forum.ageofseadogs.com/index.php/topic,3781.0.html
On laisse le champs libre à Blacky et Valeragon pour leur taverne HRP/