"sans jamais souligner que les assurances sociales généralisées ont été une création de ce même occident."
j'aurais même envie de dire: des pirates.... c'est eux qui furent les premiers � dédommager leur compagnons des blessures reçus... mais comme pour les vikings (qui ont fait � leur actuel l'une des démocraties qui a duré le plus longtemps) aux yeux de beaucoup se sont que des barbares assoiffés d'or et de sang...
Pas exactement ; en effet la précaution contre certains risques sociaux ( blessures, mort, etc..) étaient prises en charge chez les pirates (ou chez certains...), mais cela n'était pas nouveau, ça existait déj� bien avant, par exemple dès le 12 ème siècle chez les marins anglais.
Mais l� je parlais d'une généralisation sur un ensemble de la population, et pas de l'existence de ceci au sein d'une corporation.
Enfin c'est pas très important...
Mais bon on a tendance tout de même � oublié que les valeurs qu'on défend on les a juste repris � des sociétés moins développé chez qui c'était normal d'être libre, non pas forment égaux � son prochain mais de l'aider...
je cites Nicolas Hulot au sujet d'une tribut d'Amazonie "le mot merci n'existe pas dans leur langue; car il est normal d'aider" ou encore "le mot crime et faire du mal � n'existent pas non plus."
Oui...C'est quand même une illustration moderne du mythe du bon sauvage. ( cf Montaigne et Rousseau) d'autant plus forte qu'aujourd'hui avec les problèmes environnementaux, sociétaux , sociaux et économiques on a tendance � fantasmer sur une société originelle, pure et idéale.
Alors c'est sure que ces sociétés sont pour nous, européens, occidentaux, des sociétés idéales. Mais bon on y meurt très jeunes, la mortalité infantile est atrocement développée, je ne te parles pas de quand tu as une rage de dents. De plus on peut sérieusement s'interroger sur leur prétendue liberté. Dans ce genre de société l'individu en tant que tel n'existe pas. Il n'est qu'un maillon de la chaine (et c'est pour cela qu'il est supportable de mourir jeune, car l'individu n'existe pas). Mais si un membre de la tribu � une aspiration différente, il est soit banni, soit tué.
J'avais � ce propos étudié en cours une tribu d'Amazonie (j'ai oublié leurs noms), qui vivaient dans une société a priori idéale pour le sociologue qui avait atterri l� . Une jeune fille de cette tribu refusait (librement, sans influence de la "civilisation") de se marier � un homme que lui avait imposé le chef de la tribu. personne ne pouvait rien y faire, car ils n'avaient aucun moyens coercitifs pour lui imposer ce mariage, et elle n'avait aucun moyen de droit pour l'éviter. Elle a donc été retrouvée morte assassinée, ce qui arrangeait tout le monde dans la tribu.
Ce n'est pas ma définition de la Liberté.
Ceci dit, je trouve inadmissible que les tribus d'Amazonie perdent leur culture, que l'on arrive mondialement � une uniformisation tant des modes de vie que des pensées. D'autant plus que ces populations tribales ne peuvent s'implanter dans la mondialisation qu'en rentrant par la petite porte. Dans l'extrême pauvreté de notre monde, ils n'ont pas non plus accès aux soins, ils ont toujours une mortalité infantile elevée (moindre mais ceci est limite pire que le mal car ils ne peuvent financièrement pas s'occuper de plusieurs enfants, ce qui les maintient dans la pauvreté). Sans parler du chômage, de l'alcool et de la drogue. Je suis d'accord ce n'est pas non plus ma définition de la Liberté.
Tu vois ce que je veux dire c'est tout simplement que notre société n'est pas idéale, mais que les autres sociétés non plus. Elle peuvent nous paraitre idéales, comme la notre peut leur paraitre idéale aussi.
Tu cites Nicolas Hulot (que je respecte énormément), mais Nicolas Hulot est un occidental, certes ils s'est ouvert aux autres cultures et � la nature,mais il reste européen de part se culture.
Notre civilisation c'est � la fois la pollution extrême et l'écologie; le "dieu-dollar" et l'humanité extrême. C'est � la fois la misère et l'entraide.
Alors c'est dur de faire la part des choses. Mais n'oublie pas qu'on est libre de choisir ce qui est bien et mal, et qu'on peut sans aucun problèmes l'exprimer. Et c'est pour ça que c'est � "nous" de tenter de préserver les autres cultures et la planète.