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Auteur Fil de discussion: Quelque part sur la sauvage cà´te nord de l'à®le  (Lu 9167 fois)
Darwin144
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« le: 28 Août 2007 à 22:51:26 »

Le vent soufflait légèrement, rafraîchissant l’air torride des caraïbes en ce beau matin du moi de Mai. Nigel se sentait bien et appréciait la caresse de l’air sur son corps souple comme une liane.

Parti �  la recherche de gibier avec son ami Iain, boucanier de son état et malchanceux de naissance. Les deux hommes se déplaçaient furtivement dans l’épaisse jungle qui ombrageait le versant nord de l’île.

Depuis le lever, ils n’avaient abattus que deux maigres oiseaux et la lassitude commençait �  les gagner ; aussi s’arrêtèrent-ils sur un promontoire rocheux qui surplombait la mer.

Nigel aimait la mer. Le bruit des vagues le reposait et leur vue l’apaisait. Mais aujourd’hui, la mer n’avait pas l’aspect rassurant que le jeune Redboy lui avait toujours connu. Elle n’était guère différente mais un détail que le jeune homme n’arrivait pas �  percevoir le gênait.

Il fixait son attention sur l’horizon et réalisa, incrédule, qu’une nouvelle île était apparue au milieu de la brume de chaleur qui masquait l'horizon. Ses contours, rendus incertains par la distance et le brouillard ne permettait de distinguer aucun détail.


-« Hey, Iain, regarde, regarde l� -bas, sur l’horizon »

-« Il n’y a rien, garçon »

-« Ta vue ne s’améliore pas, pas étonnant que nous n’ayons rien attrapé !!!! »

-« Dis donc, jeune insolent, je te rappelle que j’étais une des meilleurs gâchettes d’Hispanola »

-« Etais, oui étais »……

Après plusieurs minutes de ce jeu que les deux amis affectionnaient depuis de nombreuses années, Nigel releva la tête. Les contours de l’île se précisaient. Il pouvait maintenant distinguer de grands arbres.
-« L’île, l’île se rapproche »

-« Bien sur, elles font toutes cela. Mais ventrebleu, tu as raison, il y a quelque chose … »

Puis, au bout de quelques instants…

-« Ian, ce n’est pas une île, c’est des bateaux, de nombreux bateaux »

Et en effet, un œil moins exercé que celui de Nigel pouvait maintenant apercevoir des dizaines de voiles, qui, poussées par les alizés faisaient route vers la côte nord de la Jamaïque….  
« Dernière édition: 28 Août 2007 à 22:53:21 par Darwin144 »
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« Répondre #1 le: 29 Août 2007 à 13:14:24 »

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Ces nombreuses voiles qui s'approchaient de l'île étaient une flotte de navire de guerre protejant une flûte dont tout sa cargaison était de l'or!
L'or des impôts et autre taxation sur les caraïbes et qui devait retourner �  l'Angleterre, roayme maitre des petites île anglaise. La protection abusive, certes, était justifié, pillé ces batîments c'est vivre toute sa vie dans l'or, même poursuivit par l'angleterre, cela valait le cout d'essayer pour des pirates et les lords ne voulaient pas cela.
Mais un manque de nourriture du �  une épidémie de la viande dû forcer la flotte �  aller faire escale sur cette île.

Sur le tillac dun nvaire amiral se tenait lord Bekam, il observait l'île avec anxiété.

non ne devons pas accoster au port! dit-il à son second
- pourquoi monsieur Bekam?
- refléchissez un peu si il vien �  l'oreille de brigand que nous sommes immobilisés dans une petite baie, cela va les tenter. Vous en serez jamais capitaine Henry
- Impossible, nos sommes surpuissant
- sans doute mais il faut se mefier et être �  un port tentera certain marin recruter contre leur gré de disparaitre ou de nous trahir.
Vous ferrons mouillage sur cette côte

Il indiqua de son doigt une petite plage, le second l'observa avec la longue vue.
Il y a aucune protection naturelle ici! Pas de rocher cela veut dire qu'il y a pas ou peu de recif mais cela nous laisse pas trop d'avantage.. les courants amiral?
- quasiment inexistant, car il y a qu'une très très faible marée nos navirs ne risquent pas de dériver durant les nuits. Nous sommes tranquille.

L'ordre de changer de cap de virer légèrement sur tribord fut donner à tous les navires  
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Nombreux sont les vivants qui mériteraient la mort, et les morts qui mériteraient la vie, pouvez-vous leur rendre ? Alors ne soyez pas trop prompt Ã�  dispenser morts et jugements. Même les grands sages ne peuvent connaître toutes les fins.
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« Répondre #2 le: 29 Août 2007 à 21:54:24 »

-«  Ils virent, ils viennent vers ici » s’exclama Nigel.

-«  Du calme, garçon. Parviens tu à discerner leur drapeau ? »

-« Blanc à croix rouge, Iain »

-«  Dieu soit loué. Des anglais »

Ian se mit à danser comme si le Diable lui même avait pris possession de ses jambes sous le regard intrigué de Nigel.

-«  Que fait-on, Iain ? »

-« Allons les accueillir, cinq ans que je moisis sur cette île, il est temps de partir »

D’un commun accord, les deux hommes ramassèrent leurs prises du matin et entamèrent la périlleuse descente de l’escarpement rocheux qui devait les mener à la petite plage, traversée par une rivière à la limpidité douteuse, destination apparente de l’imposante armada.

La descente dura deux heures pendant lesquelles les premiers éléments de la flotte s’étaient approchés jusqu’à un point de mouillage à une centaine de mètres de la côte.

Les deux compagnons attendirent sur la plage, essayant de sourire
(il faut faire bonne impression, garçon.) tandis que les premières chaloupes s’approchaient rapidement du rivage sous les puissants coups de rame des marins rythmés par les chant à ramer scandés en cœur.  
« Dernière édition: 01 Septembre 2007 à 14:46:20 par Darwin144 »
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« Répondre #3 le: 30 Août 2007 à 19:28:30 »

Les chaloupes touchèrent terre, plusieur marin sautèrent sur terre puis poussèrent une chaloupe sur le sable afin que l'amiral puisse descendre sans se mouiller. Une trentaine de marins se trouvaient sur la plage. Un homme avec un uniforme propre mais usé au niveau des manche, s'approcha des deux inconnus.

- Qui êtes vous?? demanda t-il de sa voix reche mais sec et que voulez vous?  
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« Répondre #4 le: 31 Août 2007 à 14:33:18 »

Iain s’approcha de quelques pas et ôta son tricorne usé jusqu’�  la trame en un geste qu’il espérait distingué… Nigel, quant �  lui resta en retrait, pensant en son for intérieur qu’il valait mieux laisser les hommes blancs discuter entre eux.

-«  Iain Humpsthead, pour vous servir, sujet infortuné de sa très gracieuse Majesté Britanique » se présenta- Iain.

-«  Mon compagnon et moi-mêmes sommes �  la recherche d’un emploi et, au vu de votre flotte, il ne fait aucun doute qu’une opération importante contre ces chiens d’espagnols se prépare, où mon compagnon et moi même serions honorés d’apporter notre concours…. »

-«  A moins que je ne sois dans l’erreur ? » conclut-il d’un air interrogateur.

Nigel, toujours en retrait souriait de toutes ses dents, essayant de se donner l’air le plus engageant possible, �  l’appui des affirmations de son ami.

Un ange passa, son ombre plana un instant sur le sable doré de la plage et se posa doucement sur l’un des grands cocotiers qui annonçaient les portes de la jungle. Tandis que les marins débarquaient les tonneaux destinés �  récolter l’eau douce et commençaient �  installer bruyamment un camp provisoire, les animaux de la forêt s’étaient tus renforçant la tension, presque palpable qui avait pris corps entre les trois hommes et que le sourire forcé de Nigel ne parvenait pas �  alléger….
 
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« Répondre #5 le: 01 Septembre 2007 à 16:46:00 »

- Vous connaissez bien l'île. question un des  capitaines des navries.
Les deux hommes répodnirent que oui.


- Alors vous allez nous servir de guide! après je verrais si vous monterez sur mon bateau!
Il nous faut de l'eau et de la viande mais aussi de sfruits, histoire de changer ajouta t-il pour lui.

Les marins étaient tous déscendus des barques tandis que leur compagnon sur les  navires eux occupés �  nettoyer les ponts et recharger le spièces donnant sur la mer en cas d'attaque.
dans les deux cas un travail dur, juste le cadre qui change.
 
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« Répondre #6 le: 02 Septembre 2007 à 00:49:05 »

-« Pour l’eau, il faudra remonter la rivière sur quelques lieues, car elle traverse un marécage légèrement en amont et n’est pas potable à cet endroit. Quant au gibier, si nous sommes chanceux, peut-être quelques cerfs viendront-ils s’abreuver au bassin de Blue Water Fall, à l’endroit même où nous pourrons remplir les tonneaux que je vois là . Mais, je doute que nous puissions nourrire autant d’hommes par le seul fruit de notre chasse» affirma Iain.

Nigel, voyant le tour plus ouvert que prenait la discussion s’avança de quelques pas.

-« De plus, la côte nord de l’île est quasi-inhabitée, la première ferme se trouve à des jours de marche ; par contre, ces eaux sont très poissonneuses, quant aux fruits, quelques heures en jungle permettront d’en recueillir plus que vous n’en pourrez conserver, mangues, papayes, goyaves, cocos, ...  » dit-il de son accent chantant.

-« Si vous êtes d’accord, nous guiderons en priorité les hommes que vous affecterez à la corvée d’eau et tenterons notre chance au cours de l’expédition avec les animaux que nous pourrons croiser ; le temps de nous organiser, nous pouvons être de retour demain midi. A moins que vous ne préfériiez faire voile vers le sud de l'île où de nombreuses fermes et plantations pourront vous ravitailler... plus ou moins volontairement.» ajouta le boucanier avec un sourire entendu.
   
« Dernière édition: 03 Septembre 2007 à 00:24:00 par Darwin144 »
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« Répondre #7 le: 05 Septembre 2007 à 19:24:53 »

une petite troupe de marin partirent avec le quartier maitre, tous énervés et lassés de leur travail sous la chaleur des tropiques et ce travail continuel. Guidé par les deux chasseurs, le quatier maitre s'occupa �  chasser la mauvaise humeur, par des encouragements ou des menaces tandis que les marins eux chassaient les moustiques et la sueur.
la lumière du  soleil traversait directement la cîme de la jungle que sosu les sentiers.
 Le reste tout de même très éclairé ne recevait que très peu les rayons. Les bruits des branches se brissant sous els pas, de splaintes des marins signalaient la présence d'humain aux oiseaux qui s'envolaient par grappe de dizaine quand on passait près d'eux.
Ce vol de tout les couleurs enchantait les marins le temps de voir disparaitre les oiseaux.
 
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« Répondre #8 le: 06 Septembre 2007 à 10:54:39 »

La petite troupe progressa péniblement entre les grands arbres, remontant le cours de la rivière jusqu’à arriver en terrain plus dégagé. Le soleil commença alors à harceler les hommes de ses rayons impitoyables, rendant la marche sur ce sol gorgé d’eau encore plus laborieuse.
L’humidité était partout, sous toutes ses formes, elle imbibait la vase, s’infiltrant dans les chaussures de cuir, ruisselait en lourdes gouttes le long des dos et des cuisses, trempant les vêtements, s’évaporait du sol en une brume épaisse dont les volutes donnaient à l’air une densité telle que respirer, même, demandait un effort réel.

Nigel, renfrogné, s’impatientait.

-« Quelle idée, emmener un troupeau de buffles en chasse dans la jungle, si nous parvenons à ramener quoi que ce soit, c’est que les animaux ont étés frappés de surdité » murmura-t-il à l’oreille de Iain.

-« Ne te plains pas, garçon, il faut bien que quelqu’un porte les tonneaux jusqu’à Blue Water Bassin, quant à la chasse, nous laisserons les buffles (comme tu les appelles) à quelques centaines de mètres du point d’eau et nous approcherons à deux pour voire si la chance nous sourit ; sinon, reste les iguanes… » répondit le boucanier sur le même ton.

De plainte en lamentation, de coups de soleil en piqûres de moustiques, les hommes continuèrent leur progression, traversant le marécage sous l’ombre diffuse des bambous géants et arrivèrent enfin à une petite anse où une langue de terre sèche semblait se jeter en pente douce dans la vase du marais.

Iain se tourna vers le quartier-maître :

-« Le bassin n’est plus qu’à un quart de lieue, vos hommes peuvent se reposer un peu et se sécher pendant que nous allons voir si la voie est libre ; vous pourrez suivre la rivière jusqu’au bassin, disons... dans une heure »

L’homme ne fut que trop content d’acquiescer ; le soleil commençait à baisser, dans moins de deux heures le ciel se teinterait brièvement d’orange et de rouge vers l’ouest annonçant la venue de la nuit sur cette partie du monde.

Iain et Nigel reprirent leur marche en direction du point d’eau, prenant garde de ne marcher que sur les parties meubles du sol afin de ne révéler leur présence à d’éventuelles proies.

Et proies, il y avait, une harde de cerfs des Caraïbes de désaltérait dans le courant de Blue Water tandis qu’un grand mâle surveillait les alentours. Les deux hommes armèrent leurs fusils, visèrent et firent feu, deux animaux tombèrent, le reste de la harde s’égailla dans la forêt avant que les deux chasseurs ne pussent recharger.

Les deux amis dépecèrent les deux bêtes, allumèrent un feu et commencèrent à fumer la viande en attendant l’arrivée du reste de la troupe.
 
« Dernière édition: 07 Septembre 2007 à 09:40:16 par Darwin144 »
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