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Auteur Fil de discussion: Elisa Novalis dite 'la tribade'  (Lu 7493 fois)
Elisa
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Invité

« le: 21 Octobre 2007 à 17:56:59 »

Elisa Novalis
"La tribade"


Chapitre 1:
La naissance d'une femme...





Une bougie, un soir glacial de décembre, le 22 plus précisément, moi flamme éphémère, éclairant une étroite pièce d'une petite maison �  colombage...

Ici même �  Hanovre, moi petite flamme, j'assiste �  un évènement éternel qui illumine deux coeur s'aimant, des cris retentisse dans la chambre, la naissance d'un nouveau né, une petite fille... Deux jours avant Noël...

- Poussez madame! Poussez!

S'écriait la nourrice.

- Allez! Encore! Vous y êtes presque!

Sur des cri de douleur de la mere, sur des cris d'ordordre que donnait la nourice, le bébé arriva enfin, cela étai presque divin, le père, au pied du lit, un riche banquier au service des médicis, la mère, une métisse originaire des Caraïbe, femme des antilles immigré D'Haïti en Allemagne.
La petite fille, nue et en sang dans les bras de la nourrice lançant un regard méprisant au nouveau né, elle la prit alors par les pied, la tête en bas, les cris de celle-ci se font alors de plus en plus fort contrastaient étrangement avec le calme de l'extérieur, la paisible nuit d'hiver, les flocon qui tombait sur les toits des maison endormie, sans lueur ni lumière �  la fenêtre, les volet aussi clos que les yeux des habitant, comme sourd et aveugle,  la lune absente dans le ciel donnai un petit air mystique �  la scène des Novalis...

Tout comme si rien ne se passait, comme si de rien n'était dans cette immense ville du royaume d'Hanovre,  personne ne se doutai de rien, de rien le temps était �  l'arrêt.

La mère épuisée, restait muette, couchée dans son lit souillé de sang, fermant ses yeux petit �  petit, �  bout de souffle, elle regardait son bébé, son premier enfant que la nourrice eu netoyer avec de l'eau chaude puis, elle la mit dans son berceau de bois en chêne brut des forêts noirs du centre du Saint Empire romain germanique.

La mère regarda �  plusieurs fois son enfant, non, non, ce n'était pas un rêve, sa peau... Et... Et ses cheveux aussi blanc que les drap en lin blanc pure de son lit, aussi blanc que les flocons de neige qui tombait paisiblement dehors, cela était si étrange, la nourrice jalouse ou effrayer murmura dans ses dent "fille du diable, fille de nègre"... De nègre, de cheveux peu ordinaire, ou de jalousie? Tel était la question... Cette dernière parti dans la pièce annexe pour laisser les deux amants en paix et aussi les laisser se reposer après un tel évènement, le père encore ému, la mère perdue, qui, avec courage, tenta d'entrouvrir sa bouche, un son si infime en sorti... La métisse, Maria, murmura �  son aimé...


- Elisa... Elisa Novalis...

La femme sourit alors laissant apercevoir quelque gouttes perler sur ses joues joufflue.

- Quel jolis nom... Mon amour...

répondis alors l'homme.

- C'est... C'est merveilleux, c'est ton enfant, c'est ta fille, c'est ma fille, je suis fière d'elle, je suis fière de toi...

- Tu as vu ses cheveux?...

Dit elle toujours dans un murmure, elle prit une longue inspiration avant de reprendre...

- C'est la fille du diable, j'ai fleureté avec le diable mon amour...

L'homme ne répondit guerre, il se contenta seulement de penser "non... N'ose même pas y penser chérie, n'ose même pas y penser..."

Monsieur Novalis faisait dos �  son aimé qui �  présent tentait de se reposé, toujours avec ce sourire moqueur aux lèvres, ce sourire intimidant. Le père toujours dans ses pensée prit sa pipe déposé sur le rebord de la fenêtre ouverte, de la journée, de ses petit carreaux, on avait une magnifique vue dans la rue, demain, �  l'aube, sera un autre jour, les échoppes ouvrirons dès l'aube, même si le froid du matin envahi les rues de la puissante Hanovre, le vent geler viendra attaquer les joues des habitants, demain, quand Friedrich, Friedrich Novalis ira rejoindre la banque, parcourir ces rues tellement sombre qu'on n'y voyait rien �  part peut-être la brume du Leine, le fameux fleuve traversant la ville, un souffle, in infime courant d'air, de fraîcheur, de paix, un avenir serin caressait les joue du bambin qui souriait �  présent, on ne peu sourire qu'�  la mort...

"Alors pourquoi sourit elle?..."

Après longue réflexion, pensée inutile, l'homme prit enfin son paquet d'allumettes.
Pipe en bouche allumette en main, il alluma son feu au quel il y souffla pour faire prendre le brasier dans son délicieux tabac avant de prendre une bouché et goutter �  cette saveur venu tout droit des caraïbes...

De ses interminable voyage, cette envie de liberté, cette envie d'exotisme, cette envie de fuir ce pays, ce royaume où les princes sont souvent injuste, où les guerres sont nombreuse...
L'homme reprit encore une bouffée de sa pipe avant de refermer la fenêtre qui donnai froid en ce soir, quelque jours avant la fête de Noël.

La pièce, si petite et si peu meublé... seul, au mur une carte du monde, sur une table une bouteille, une bouteille de rhum venu tout droit des caraïbes ... Et du tabac sur le meuble, du tabac en abondance. La nuit ne faisait que commencer...

 
Journalisée
Elisa
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« Répondre #1 le: 21 Octobre 2007 à 17:58:04 »

Jusqu'�  ce que l'aube se lève sur la grande ville de l'Allemagne, le bambin qui dormait douillettement dans le berceau, un nouveau jour s'annonce, un nouveau jour une nouvelle vie...
La maman levée pour s'occuper de son enfant, la nourrice était, elle absente et le père au travaille. Le bambin, toujours dans un sommeil profond, se laissa porter par sa mère, enrobé dans quelque drap et une peau de bête pour lui tenir chaud pendant la sortie, Elisa reposait sur la poitrine de sa mère, ses petit yeux fermé, son pouce en bouche, cette fragilité.
La métisse poussa la porte donnant �  l'extérieur, il faisait froid et le vent soufflai fort, mais comme d'habitude, cela ne freinai pas les commerçants des échoppes, ni des garde qui faisait des ronde sans cesse dans la ville et encore moins Maria, heureuse et fière de son enfant que tout le monde s'arrêtait pour regarder, tantôt pour admirer, tantôt pour lui espérer qu'elle passera l'hiver. C'est la que la petite fille s'éveilla, entrouvrant ses petit yeux aussi bleu que l'océan, le vent se transforma en un air de paix, un air de douceur, tout le monde connaissait �  présent la petite Elisa...

Et même... 17 ans plus tard... Dans la même rue, au crépuscule, le soleil rouge de décembre caché par les grande maison �  colombage de la grande et célèbre ville.
Une longue crigniasse d'argent, fouetté par le vent, ses mains dans les poche de son manteau de feutre, d'une démarche peu féminine, en dessous d'elle, la neige fondue, faufilée dans les joins si étroit des pavés, eux même, torture-pieds de la jeune femme,  chaussé de semelles usé par le temps et gelé par le froid, les orteils devenu insensible, les joues rouge piquante et brûlante, l'air aissi froid que les banquise du nord, presque irréspirable... La jeune femme ne pensa qu'a une seule chose, rentrer chez elle, bien au chaud près de la cheminée principale.

Elisa connaissait par coeur les ruelles, les dalle de pierre que ses pieds caressaient tout les jours, les bâtiments, les maison...



Et l� , un bâtiment qui se détachai des autre, pourtant il était comme tous, fait de pierres et de bois mais... C'était son logis, son petit chez soit, les mur blanc, la porte en chêne brut, épais, difficile �  ouvrir. Ce sentiment de bien être et de sécurité étai l� , c'est presque en accourant que la jeune femme alla frapper �  sa porte...

- Mère!? Mère!? C'est moi!...

Mais rien... Elle refrappa encore et encore...

- Mère?... Vous êtes l� ?...

Répéta Elisa, celle ci qui n'a connu que très peu sa mère biologique, d'ailleurs, elle n'en �  aucun souvenir et elle en ai encore moins au courant, c'est la nourrice qui la adopté, elle et son père vive ensemble et ont élevé l'adolescente main dans la main malgré le méprit de la nourrice envers Elisa.
Devant la porte muette, la femme croisas ses bras tout en soufflant dans la paume de ses mains pour tenter du mieux qu'elle pouvait de les réchauffer, il faisait si froid... Sa mère absente et son père au travail... Aller le rejoindre... Non... Aller �  une taverne..."
Pensa la jeune femme, gelée sur place, au milieu de nulle par comme une mandiante...

Elle se remit en route mais vers la ruelle annexe et pour ne pas changer, ses pieds fleuretait une fois de plus avec le sol froid, les pavés douloureux, cette fois ci, la nuit tombait et la température également, la rue était sombre, mal éclairée par deux ou trois petite lanternes accrochées aux dessus des portes de toute sorte, maisons, échoppes ou même tavernes, parmi celle-ci, une d'on les marche menaient �  une porte en contre bas, une si petite entrée dont des chants payard en provenait, la lumière étai attrayante a travers les petite fenêtre floue en losange, cette porte, Elisa avait envie de la poussée ... Et c'est ce qu'elle fit, pénétrant dans le bâtiment, la chaleur! Oui la chaleur humaine, ainsi que celle qui émanait de la cheminée où le feux de bois faisait craquer les bûches et les consommer, il y avait aussi une forte odeur d'alcool, un endroit infeste mais tellement chaleureux.
La jeune femme balaya la salle avant de refermer la porte... Que des hommes... Il n'y avait que des hommes, pas une seule femme �  l'horizon, l'odeur de la bière donnait soif et faisait suffoquer la jeune femme tandis que le froid de dehors la poussait de plus en plus vers l'intérieur. Tellement jeune parmi tout ces vieux, ces paysans ou encore ces clochard venu tout comme Elisa s'abriter du temps de décembre, il y avait tellement de monde, �  l'assurance qu'émanait cette pièces était unique, elle se sentait en sécurité parmi tout ces ivrognes.
Décidant de ne pas rester au pied de la porte, elle se dirigea d'un pas incertain vers le comptoir, tout en évitant une ou deux vomissure stagnant au sol, quelque ivrogne mort plein étalé �  terre, rabattu sur eux même comme des chiens errants, les chopes étai incontable sur le comptoir, elle étaient énorme! Comment les gens peuvent ils boire autant d'alcool? Sur ce, Elisa, d'une voix timide tenta de s'exclamer.

- Un... Une bière...

- Quoi?!

Dit le tavernier en se retournant, des rire s'élevèrent derrière la jeune fille, quelque client assistai curieux �  cette scène, certain se chuchotai des choses incompréhensible, une gamine dans un endroit d'homme.... Cette dernière reprit une longue inspiration et tenta de s'exclamer encore plus fort qu'elle ne l'ai fait.

- Une bière monsieur!

- Et le mot magique petite?...

- S'il vous plaid...

Dit elle en baissant le visage, elle devin aussi rouge que son manteau de feutre et sa voix articulée entre ses dents.

- Bas... Tu sais quoi petite... Rentre chez toi boire ton lait chaud... Reviens me voir quand tu auras plus de poils... Ha ha ha ha ha ha ha ha!

Un fou rire général éclata dans la taverne, la jeune Elisa recula du comptoir, vexée et génée... Choquée... Mais une main venue de nulle part trouva sa place sur l'épaule de la gamine, celle ci sursauta, elle se retourna subitement, c'est une vague de rouge orangé qui se dévoilait devant elle.

- Une... Femme?!... Mais...

- Salut...

Lui dit la rousse, elle avait cet accent venu de l'ouest, ce magnifique accent de l'empire britannique, cet air noble, une allure stricte et pourtant qui ne se mariait point avec son décolleté un peu obscène.

- B... Bonsoir... Vous-êtes?

bégaya Elisa.

- Ivy, du royaume de sa majesté le roi D'Angleterre ... Pour vous servir jeune fille... que peut bien tu faires dans un endroit pareille? Une si jeune fille comme toi, tu sais que c'est dangereux de fréquenter ce genre d'établissement �  ton age?...

- Moi... Heu... Je m'appelle Elisa... Elisa Novalis, enchantée... Heu je... Je suis venue m'abriter du froid... Mais vous?...

- Moi, tout simplement boire un coup.

- Mais le tavernier... Il...

- Mais il faut s'imposer ma petite! Allez vien!...

La rousse prit Elisa par le bras l'entraînant de force au comptoir, Ivy sur d'elle s'accouda sans hésiter devant le tavernier.

- Pourquoi voulez vous donc pas donner une chope �  cette charmante demoiselle?... Hum?...

L'anglaise pencha un petit peu plus son torse, descendant un petit peu son décolleté déj�  bien impudique, juste au nez du gérant.

- Mmmmmm ne soyer pas si dur avec elle... Il faut bien un début �  tout... Hum?...

- Bien bien ma jolie... Si c'est ce que tu veux...

Fit le tavernier en affichant un sourire... Un sourire malsain, sur ce, il déposa violemment une grande chope sur le comptoir, Elisa tenta de s'en emparer mais... Que fut sa surprise quand elle du le prendre �  deux mains... La charmante connaissance regarda avec un Léger sourire aux lèvres l'adolescente tenter de boire dans le grand récipient, il semblerait qu'elle ai des problème pour ouvrir le couvercle.

- Ha ha ha... Le manque d'habitude chérie... Allez...

- Heu... Merci Ivy...

- Il n'y a pas de quoi petite...

- Elisa...

- Hi hi... Oui Elisa... C'est un bien joli nom...

L'adolescente rougi devant la charmante connaissance qui décida de tenir le cul de la chope pour aider Elisa �  boire une gorgée de ce délicieux breuvage couleur or...

- alors petite?... C'est Bon?

- Haaa... Nutte*... Ca �  un drôle de gout...

(* nutte=putain)

Ivy ne tarda pas �  éclater de rire, un fou rire causé par les grimaces d'Elisa, l'anglaise donna une tape amicale dans le dos de la femme, mais elle ne retira point sa main de l'épaule de sa nouvelle connaissance, comme deux camarade.

- C'est normale gamine... Tu n'as pas l'habitude! Tu verras avec le temps...

 
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Elisa
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« Répondre #2 le: 21 Octobre 2007 à 17:58:39 »

Les chopes se vidaient une après une, on ne les comptai plus, Elisa, toujours en charmante compagnie ne bougeai plus, elle était devenue spectatrice �  la scène, elle regardai Ivy, la rousse buvait tellement...

- Burb...

Elisa lâcha une éructation, après deux verres, la tête tournait, elle aurai bien tenté de se lever... Mais cela ne l'aurai fait que trébucher...

- Hé bien! Alors petite... Tu ne veux plus boire?...

- Mmmmnon...

Dit timidement la jeune fille.

- Allez!

Hurla Ivy avec enthousiasme.



- Allez encore une... Je suis sure que tu me dit non par politesse mais ici petite... Nous sommes des pirates!

- Des pi quoi?!...

- Des pirates! Flibustier et corsaire... Tu n'en a jamais entendu parler?...

- Heu non... Burb...

- Ha ha ha... Alala... Un jour quand tu ira voir la mer, ce jour sera tellement heureux pour toi...

- Si... Vous le dite...

- Tu...

- Si tu le dit...

Répéta Elisa sous l'ordre d' Ivy, elle rougissait, évitai son regard, son regard aux yeux vert perçant, ses cheveux roux, raide et gras, une femme de voyage...

- Vous... Heu tu  a déj�  vu des pirate machin chose?...

- Oui! Bien sur!... Mon père l'était, mais moi... Je trouve pas cela très chouette... Enfin... Seulement, je le deviendrai que si il m'arriverai quelque chose où je doit protéger une cause... L� , hisserait mes couleurs pour la liberté trop absente sur les terres...

- Wa... C'est... Beau... Hips...

- Toi je te déconseillerait bien de sortire...

- Pourquoi...

- Tu verra.

Répondit Ivy, un sourire plein de malice aux lèvres, elle mit sa main sur l'épaule de l'adolescente, puis, quand cette dernière reprit la parole...

- Tu as quel age?...

- Moi... Je ne sais pas... Hi hi...

- Hééééé... Burb...

- Il me semble que tu sois saoul ma jolie...

- Méééé non...

Ivy riait de plus en plus, l'adolescente aux cheveux argenté ne se rendais plus compte de ce qu'elle faisait, Ivy était accolé contre son amie, elle lui dit en balayant une mèche rouge qui lui gênait le visage.

- Bon sang... Il se fait tard petite... Faut rentrer...

Sursauta Ivy.

- Non... Pas maintenant burb... Je veux rester avec toi!

- Et tes parents?...

- Non veu... Veut pas!!!

L'anglaise, souriante prit par le bras l'allemande de force...

- Allez... Ne fait pas cette tête... Je... Montre moi où tu habite je vais te reconduire...

- Mais...

- Je serais l�  demain si tu veux?...

- Oui!... Burb...

Elisa se leva, avec l'aide de la femme au cheveux flamboyant qui la tenait par dessus son épaule, elle déposa sans se retourner, deux pièces d'or, elles étaient toute deux anglaise, le tavernier n'eut rien vu, les deux femmes disparurent derrière les client saoul, en folie, en bagare... Elisa ne tenait plus sur ses pâtes, encore un peu, elle allait s'endormir sur place, la rousse, toujours souriante, poussa la porte, le froid s'engoufra... Bearggggggggg...
Elisa vomis au sol, l'anglaise s'y attendait, une trace rouge-brunâtre s'étandit au sol, Ivy tenait Elisa pour ne pas qu'elle tombe du a son instabilité...

- ça va mieux?...

- Ou... Beuargggg...

- ça va allé... C'est ta première cuite, c'est toujours comme ça... Hé hé...

- Oui...

Ivy prit Elisa par la taille tout en la portant, elle la maintenait du mieux qu'elle pu, cela n'empêcha pas l'adolescente de trébuché �  terre, si pas de rendre une fois de plus tripe et boyaux. Toutes deux marchèrent ainsi dans les rue froide de décembre quelque minutes jusqu'�  la maison de la jeune fille...

- MmmmMerci... Ivy...

- Allez... Va... Et fait attention �  toi...

- Ou... i... Toi aussssi...

 
Journalisée
Elisa
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« Répondre #3 le: 21 Octobre 2007 à 17:59:43 »

Ivy donna une bise sur la joue d'Elisa, qui elle, souriait, devant sa porte en chêne qui ne l'avait point fait rentré tout �  l'heure... Elle frappa sur celle-ci, elle se retourna pour voir par dessus son épaule son amie et lui faire un dernier signe de la main... Mais elle avait disparu... Le coeur lourd, cette femme déj�  trop eloigné d'elle... Elle refit face �  la porte, une ombre, son père, un homme imposant se tenait l�  devant elle, il venait de lui ouvrir.

- ... E... Elisa! Mais... On s'inquiétait tous... Mais tu sens la bière! Nom de... Rentre imédiatement... Et... Ne tache pas les meubles avec ces trace de vomissure que tu as sur toi... Cochonne!

- Père...

- Monte immédiatement!

Elisa, se tenant �  deux main la rampe en fer forgé de l'escalier pour ne pas tomber, suivie de son père affolé, en même temps soulagé de savoir que sa fille était de retour sans ou presque souci.
L'adolescente arriva enfin au sommet de cet escalier interminable, �  se coller au mur, se tenir comme si elle allait s'envoler �  la rampe.
Sa mère, l'ancienne nourrice, quand elle vît l'allure d'Elisa, elle se leva brusquement de son fauteuil, elle se dirigea vers sa fille, en furie, elle lui gifla tellement fort, qu'elle la fit tomber en arrière sur son postérieur.

- Mmm... Mère... Désolé... Je... Jetait froid... J'ai été dans abrit... Pour... Il faisait froid...

- Tait toi!!!... Non mais tu ne vois pas que je me suis faite un sang d'encre pour toi!!!... Tu... Regarde dans qu'elle état tu es!... Hors de ma vue!

Aboya la mère, pointant du doigts vers une porte, moins chaleureuse et bien plus froide que celle de la taverne de tout �  l'heure. Elisa tenta désespérément de se relever, de temps en temps elle trébucha mais elle accouru, peur d'être giflée une seconde fois.
Elle entra dans sa chambre, claqua la porte puis éclata en sanglot, elle s'affala sur son ventre dans son lit, sa tête tournait encore, cela semblait être un cauchemars interminable... Si seulement elle aurait pu avoir la chance encore de se réveiller... Dans ses pensée, la jeune femme revu Ivy, gentille, chaleureuse... Maternel et pourtant si femme fatale... Elle eu un sourire en imaginant... Cette femme...
Elisa pensa encore et encore, se retournant sur son dos, une jambe �  terre, l'autre �  moitié sur son oreillé... Elle ne se rendis pas compte qu'elle s'endormait... Tout le monde avait oublié, l'avait oublié... même elle... Le jour de son anniversaire...
Le soleil qui traverse la fenêtre aux petits carreaux gelé, des roucoulement de pigeons qui se faisait entendre dans le toit... L'air frais du matin, la jeune Elisa s'éveilla, les yeux piquant, frigorifiée, un mal de crâne atroce qui s'accompagnait de son aigu insupportable ...

- Haa... Ma... Tête... Que c'est il passé... Ivy?...

La femme se leva brusquement, la main sur son front, l'autre en dessous de son nez qui coulai en abondance, sniff, reniflant pour ne point se salir encore plus de ce qu'elle ne l'étai déj� , son manteau de feutre jadis de couleur rouge toujours sur son dos avait comme change de couleur, de drôle de trace peu ragoûtante s'y était incrusté. Elisa s'assit sur le lit, rejoignant ses main pour entre croiser ses doigts... Non... La prière, pourquoi faire?... C'est sans prier et remercier dieux, qui de toute façon, existe t il? Que la jeune femme se leva, si vite qu'elle eu encore des vertige, s'agrippant a quoi que ce soit, s'appuyant contre le mur, raclant encore une fois ce liquide verdâtre qui coulait de son nez.

- Ivy?...

Non... Elle n'était plus l� ... Partie sans laisser de trace, l'adolescente accouru vers sa porte pour l'ouvrir discrètement, entrouvrant a quelque centimètre, elle ne vit personnes, ses parents n'était déj�  plus l� ?

- La voix est libre...

Sur la pointe des pieds, la tête qui donnait toujours cette désagréable sensation de tournoyer obligea Elisa a suivre le mur, une main, puis une autre, l'une �  la suite de l'autre pour ne guerre tomber, enfin! Elle arriva aux escaliers, quel chance, cela avait tant ressemblé au parcours du combattant, �  présent, il fallait descendre et cela sans trébucher, c'est �  quatre pattes qu'elle décida de continuer son parcours, elle se sentait vraiment ridicule, elle se sentait comme chien, comme bâtard. Elle arriva �  la porte, encore une fois, enfin!

- Elisa tu es levée!?

Une voix, elle semblait provenir de nulle part, elle se retournait dans tout les sens, le plafond, derrière la porte?... En haut des escalier une femme, sa mère, qui regardait sa fille se tenir, presque accroupie sur les marches qui tentait désespérément d'ouvrir la porte.

- Oui... Oui quoi!?...

- Va me chercher du bois et tout de suite!... Et tu as intérêt �  vite revenir... Sans faire de détour!

- Oui mère...

Répondit Elisa, son visage collé a la porte, reniflant, tournant la clef dans la serrure, vers la droite... A non! Vers la gauche... Elle se laissa ouvrir sans problème, donnant accès �  l'extérieur, des gens, coloré, sombre, fade défilait, se doutant de rien, ignorant comment sera le lendemain, tous avait un but, tout comme la jeune femme, elle sorti, ferma la porte et fit ses premier pas de la journée, l'air frais, le bon air lui faisait du bien, prenant une bonne inspiration, s'étendant �  en faire craquer ses os, elle se mit en marche.
Tout en parcourant les pavés, toujours aussi froid où La neige avait cette fois ci complètement fondue faisait perdre le charme de l'hiver, �  deux jour de Noël, il était triste de voir le ciel gris, pleuvoter sur les marchands, échoppes, habitants... En ce jours, les flocons d'hier laissaient alors place �  la pluie, cette précipitation accompagnait Elisa dans sa tristesse, dans sa solitude... Elle marchait comme ne sachant pas où aller... Son vertige avait enfin passé mais il n'effaçait pas son mal de crâne... Et encore moins, il ne ramènera pas Ivy... Mais pourquoi s'obstiner �  vouloir revoir cette femme... Elle ne l'eut vu qu'une seule fois... Elle ne la connaissait pas... Pourquoi elle pensait encore �  elle, cela ne faisait que tourmenter encore plus la jeune fille... Des question inutile, sans raison lui traversait l'esprit.

- Ivy... Ivy...

Ce mot se répétait sans cesse, comme si elle était hypnotisée, comme si ce mot l'attirait. La bas, en bas de la rue, le bûcheron, il doit certainement vendre des déchets de bois pas trop cher...

- Scheiße... La... La monnaie!!! Mère ne va pas encore être contente... Haaalala...

La femme remonta la rue en accourant, puis, son pas s'accélèrera pour ensuite se mettre �  courir vers sa maison, ruelles après ruelles, rues après rues, slalomant entre les foules, les bousculant pour arriver jusqu'�  la place, l�  elle vit sa mère faire le marcher. "Fichtre!"

- Comment je vais faire pour entrer chez moi... Elle ne me surveille pas alors... Pourquoi je devrait me dépécher...

Elisa disparu derrière la maison, elle marchai sans but, dans le froid, encore une fois elle pensa �  Ivy... Ivy... Ivy... Cette femme d'hier... Cette femme qui, si gentille avec elle...

- Non!

Au loin, au fond de la rue... une femme, de dos, cheveux roux, roux presque rouge portant un bandana magenta qui se mariai tellement bien avec sa belle crinière.

- Mad... Ivy!?

Cette femme qu'Elisa appelai se retourna subitement, toujours le sourire au lèvres, un sourire moqueur.

- Tien! Petite?

Répondit la femme.

- Comment ça va depuis hier, tu as bien dormi?

Elisa n'en croyait pas, une folle impression de tristesse et de folie lui traversait alors l'esprit... Comme si... Elle assistait �  un miracle! D'ailleurs, cela était un miracle, l'adolescente couru, elle couru le plus vite possible qu'elle pu, elle stoppa net devant cette femme, cette femme avec qui elle se sentait si bien, essoufflée, Elisa entrouvris sa bouche et il en sorti un faible son ressemblant � ...

- Non...

- Ha ha ha ha! tu me rappelle a ton age, quand j'ai eu moi aussi ma première cuite dans un pub!... alala... Allez... viens qu'es ce que tu fais ici?...

- J'étais partie chercher du bois, comme tout les matin mais... Je... J'ai oublier ma bourse...

- Ha ha ha ha... Sacré Elisa! Tu veux que je t'aide...

- Oui mais... Mère est partie au marcher et père est parti travailler.

- Il fait quoi?

- Banquier...

Ivy souris, puis elle prit l'adolescente pas le cou, elle approcha son visage du sien et lui murmura...

- Question indiscrète ... Tu as quel age?...

C'est �  ce moment... que les yeux d'Elisa s'écarquillèrent, elle se souvient... Se souvient, la veille de ce jour... était son anniversaire.

- J'ai eu... 17 ans hier même...

- Hier!... Mais tu ne me l'as pas dit...

Murmura toujours la femme aux cheveux roux, celle ci lui ré interpella.

- Et toujours pas mariée?...

- Non... Mes parents ne mon pas encore promise, cela m'étonne.

- Moi de même petite...

- Et... Et toi?

- Oui!

- Oui...

répéta amèrement Elisa, comme si cela était... Comme si cela lui faisait mal.

- Mes félicitation Ivy...

Dit elle en détournant le visage comme déçue.

- Mais je ne le vois jamais... A vrai dire... Je ne l'aime pas... Car je ne l'ai jamais aimé...

- A bon.

répondit elle, elle essayait de se dégager de son bras qui lui faisait mal au dos �  force de se tenir de travers, la colonne vertébral courbée vers la femme aux si beau cheveux roux...

- Moi je ne sais pas si ils vont me marier... On est pas assez riche...

- Prend ça plutôt pour un avantage petite... Tu as de la chance...

- Mais... où on va comme ça?...

- Nulle part ma jolie... On se promène, on laisse passer le temps... A moins que tu n'ai froid?... On pourrait rentrer dans une taverne!

- Heu... Sans façon merci...

Hurla Elisa, elle rougissait aussi vite avant de se mettre �  rire avec son amie, toute deux se sentait tellement bien.

- Et tu fait quoi dans la vie Ivy?...

- ça, ça dépend...

- Allez! Je veux savoir!

- Ha ha! je suis alchimiste...

- Alchiquoi!?...

- Al-Chi-Mi-Ste... A la recherche de la vie et la beauté éternel... La pierre philosophale, un peu comme faust... Mais sans le diable...

- Waw... Ouai... C'est... Bien...

- Je peu t'apprendre si tu veux?...

- Où?...

- Chez moi...

- Tu habite ici!?

- Et oui petite! depuis hier, j'ai une pièce ou je peu me loger... C'est près d'une grange... Mais bientôt je devrai partir hélas.

Elisa ne répondit pas, elle refusait d'entendre cette phrase... Bientot partir... Non, le bras se faisait de plus en plus pesant, mais étrangement de plus en plus agréable... Comme une protection, comme pou rassurer ... Ainsi, les deux compagne se dirigèrent vers la grange, un long parcours de plusieurs minutes, des minutes qui commençait �  glacer les pieds de la jeune femme, Ivy elle, ne dit rien pendant le voyage comme si elle rêvassait, Elis aussi se mi alors �  rêvasser ... Rêvasser un monde où tout est bien... Où il ne fait pas froid, où elle peu rester avec Ivy loin de ses parents.

- Nous voila!

Elisa sursauta, Ivy retira son bras du cou de l'adolescente pour qu'il se dirige, clef en main dans le trou de la serrure.

- Volia...

Dit elle en poussant la porte de fer comme si elle était de papier, le portillon laissa les deux femme d'entrer... Toute rouillée, toute usée, elle se refermât dans un grand fracas, la pièce était �  plein pied, Elisa qui, elle avait l'habitude quand elle entrait de monter des escaliers en pierre bleu, glissante en temps de pluie. Ici, rien, des carrelage d'argile couvrait le sol, cette maison faisait penser a une ancienne petite fermette du XVI ème siecle...

- Quel belle pièce...

Dit l'adolescente, le tête en l'air, intrigué par ce plafond décoré de toute sorte de bocal, certain avait des membre dedans... Une main... Un autre un lézard... Un autre un papillon en décomposition, de temps en temps une pierre pendait �  la corde supportant le récipient de verre au dessus des tête... Attaché au énorme poutre, encore plus grande, plus grande que celle de son chez soit... Les mur blanc, l'énorme cheminée, un petit feu brûlait, sur celui-ci, un chaudron rempli d'un liquide �  l'odeur nauséabonde ...

- C'est bien joli ici...

- C'est horrible oui!

Répondit Ivy qui s'installait �  sa table, toute petite, il faisait tellement froid dans cette pièce, que aucune des deux ne retira leurs vestes...  
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« Répondre #4 le: 22 Octobre 2007 à 19:46:29 »

Chapitre 2:
Une femme bien étrange...




Le doigt d’Elisa  parcourait les étiquettes des pots de l’alchimiste posé sur la plus grande des deux étagères présente dans la pièce. Déchiffrant les différant caractère inscrit sur les bocaux, allant du latin �  l’ancien grecque totalement incompréhensible, presque illisible, �  l’intérieur des récipients de différente couleur, rouge, violet, vert ; jaune moutarde… Les yeux de la jeune femme continuèrent leurs route, après le plafond, la cheminée et les multiple étagèrent des deux seul et unique armoires aux ingrédiants divers, peu ragoutant, nauseabond… Les outils accroché au mur pres de la petite fenêtre, tous l’un �  la suite de l’autre, tous dans un ordre précis, aucun ne se ressemblais, des pinces, une avait un bec long, une autre un bec large, un marteau, des différante manche se terminant par une pointe si bien aiguisé qu’Elisa se blessa en l’éffleurant �  peine, cette dernière eu un soupir de douleur.

- Fait attention �  toi petite ! Certain son très dangereux…

S’exclama Ivy en pointant du doigt une scie, quelque scalpel et une sorte de tire-bouchon, �  coté d’une perceuse.

- Je ne voudrais pas que tu t’abîme tes belle mains…

Elisa ne répondait pas, elle se contenta de sourire �  la femme avant de mettre son doigt en bouche et suça son doigt dégoulinant de son propre liquide vital. L’adolescente avait fini de regarder cette étrange pièce, vide, sans mobilier, �  part de deux armoires qui tenait encore que par habitude et encore un petit tabouret au fond, dans le coin, une table et deux chaises, la jeune femme s’en saisi d’une, s’installa juste en face d’Ivy, cette table, elle était si petite, il était tout �  fait impossible de manger dessus, cette « cabane » est… Inhabitable !

- Dit Ivy…

- Oui ?

- Tu dors où ?… Il… N’y a pas de lit ici !? Tu ne dors pas par terre j’espère !

- Si… Le sol me convient parfaitement gamine.

- Tu dors par terre !

- Oui… C’est bien ce que je viens de dire…

Elisa qui venait de s’exclamée restait encore bouche bée �  la réponse de son amie, elle se massa les yeux… « Non c’est pas possible… Elle est folle ? »…

- Mais comment tu arrives �  dormir ici, il fait horriblement froid…

- C’est pour cela que je asse généralement mes nuits dans des tavernes, de plus, au moins je ne suis pas seule…

- Ouai…

- Bon ! Cessons de nous lamenter ! Alors… Heu…Mmmm Tu veux un thé ?

- Oui ! Volontiers !

- Bien… Tu en as déj�  goûté ?

- Heumm… non

Répondit timidement l’adolescente.

- A vrai dire, je n’en ai qu’entendu parler, la compagnie des indes, les longs voyages… Les marchands chinois, moi au fond, je croyait que ce n’était qu’un compte de fée… Jusqu'�  ce que je vois de mes propre yeux un homme aux petit yeux, la peau jaune comme si on lui avait pissé dessus.
Ha ha ha ha ! Comme si on lui avait pissé dessus, tu as une fameuse imagination, enfin bref… Je vais préparer le thé.

Alors Ivy se leva, elle se dirigea vers la grande armoire, l�  où une petite cassolette en cuivre oxydé depuis de nombreuses années qui traînait sur d’autre mobilier en vrac, la rousse ne tarda pas �  la saisir et �  se diriger vers la porte de la maisonnette, l’unique porte, celle en fer qui criait un son aigu quand on la faisait pivoter… Dehors, le froid était pareil que dans le foyer même, seul un toit et quatre murs différenciait l’extérieur de l’intérieur, un toit qui servait �  rassurer, �  s’abriter en quelque sorte.
C’est peu de temps après que l’alchimiste revient, toujours la cassolette en main mais cette fois ci, elle contenait un énorme bloque de glace, des stalactites de la grange possiblement, il était vrai qu’il n’y en avait plus �  la corniche de cette maison même… Ivy buvait tant de thé qu’e cela… Ou tout était pour ses recherche et ce fameux chaudron suspendu �  la cheminée �  l’odeur vraiment désagréable ?
Cette dernière ne pensa plus, cela était inutile et une question en engendrait d’autre encore… Elle se contenta de regarder son amie mettre son récipient dans le feu juste en dessous de la marmite.

- Voil� , maintenant il va falloir attendre un peu que ça boue.

Dit la rousse en soupirant, de la buée sorti de sa bouche, si fine, puis elle haussa nettement ses épaules pour replacer correctement son manteau, bien trop grand pour elle avant de se réinstaller �  la table.
Elisa, Elle, l’observait dans ses moindres mouvement, dans ses moindre détaille, rien ne lui échappait, une boucle accroché �  l’oreille droite de son amie, une cicatrice a sa main gauche… C’est presque amoureusement que la femme au cheveux d’argent contemplait Ivy… Plus les minutes passèrent, plus Elisa était absorbée par la rousse…

- Je crois que c’est prêt !

S’écria l’alchimiste qui se releva précipitamment, cela fit sursauter l’adolescente, c’est presque en accourant que la femme se dirigea vers la fameuse étagère bordelique, le mobilier présent sur celle ci n’étai autre que de la vaisselle et des ustensile de cuisine, sur ce, elle prit deux tasse en étain, puis, tout au sommet de l'autre armoire, celle avec tout les bocaux répugnant de membre découper, de reptiles et insectes englouti tout entier, mais parmis ceux-ci, une vielle boite en fer, dans celle-ci, Elisa èspérait avoir quelque chose de bien plus râgoutant de ce qui était rangé, mais quand l’alchimiste l’ouvrit, c'est une bonne odeur de fraîcheur s’en dégagea, mais pas le temps d’en profiter, elle versa deux quantité exacte dans chacune des tasses, elle en tendit une �  Elisa qui la posa devant elle… Oui, l’odeur, Cette odeur était si pure… Jamais elle n’avait sentit quelque chose aussi agréable.

- Attention ! C’est chaud !

S’exclama Ivy, le sourire au lèvres, se déplacent de la cheminée �  la table en renversant durant le trajet quelque gouttes d’eau bouillante, «  �  merde… Je crois que j’ai mit trop de glace… » Pensa la femme, celle ci ne tarda pas de verser le liquide dans la tasse de son amie Allemande.

- A… Zut ! sans cuillère, tu n’iras pas loin…

Elle recouru vers son vrac, poussant, déplacent ses plusieurs objets culinaire et trouva enfin… Sa seule et unique cuillère.

- Voil�  très cher ! Fait attention �  ne pas te brûler les lèvres, c’est chaud… Très chaud…

- Merci…

- Mmm… De rien.

C’est avec sagesse qu’Elisa goûta la boisson, elle était si bonne, c’était si raffiner… Mais il manquait quelque chose… Quelque chose de… Sucré… Mais du sucre bien sur.

- C’est vraiment très bon… Même trop bon !

Dit l’adolescente en se relèchant ses babines.

- Heureuse que cela te plaise gamine, moi… Personnellement c’est ma boisson préférée.

- Ha ! Je comprend… Je crois que moi aussi…

- Ha ha ha… On se ressemble un peu non ?

- Je crois… Si tu le dit…

Répondit Elisa un peu gênée, cela ressemblait tellement �  un compliment.

- Mais…

Reprit celle ci.

- Pourquoi tu es alchimiste… Ton mari le sais ?

- Non… Mais je m’en fou, je ne le vois jamais et tant mieux… Mais pourquoi suis je alchimiste ?… Tout simplement… Car le monde est une sorte de balance où… Comment t’expliquer… Quand on te donne quelque chose… Tu dois rendre un équivalent égale… Je suis alchimiste car je veux remercier je ne sais pas qui pour m’avoir donner la vie, de n’importe quelle manière qu’elle soit.

- A bon…

- Oui… Et puis… Je remercie tous dieux, les loas par exemples… Je les remercie pour la vie qu’ils m’on donné…

- Alors tu crois en un dieu ?

- Non petite, en plusieurs dieux, il y a Papa Legba, le principal... Baron Sam'di, Agoué, Agaou Tonnerre, Marassa, Damballah, Hogou shango...

- Hogou shango?

Demanda intrigué Elisa.

- A... Hogou shango, ou aussi... Loa Hogou on peu dire... Esprit de la Guerre et du feu. Redoutable, il a toujours été présent dans l'histoire des noirs �  travers le monde en les accompagnant dans leur lutte. Il trace le chemin des vaudouïsants,
détruisant �  coups de machette les ronces qui les empêchent de progresser sur la voie initiatique. Les éclairs des orages sont leur allié.- Dieu de la guerre, du courage et surtout de la réussite…

- Il me plaît celui la ! Je ne sais pas pourquoi... Mais il me plais...

Ivy sourit �  l’adolescente complètement absorbée par les discours de l’alchimiste, elle expliquait, racontait des mythes et légendes et ainsi de suite pendant des heures et des heures…

- Mince ! J’ai toujours pas rapporté de bois �  la maison moi !

S’écria Elisa en sursaut, elle se leva brusquement, presque paniquée.

- Faut… Faut que j’y aille ! Je suis navrée…

- Tien pour le bois, passe par la grange du fermier, c’est l�  que je vais chercher mon bois, il me le donne gratuitement, dit lui que c’est Ivy qui t’envois, il t’en donnera autan que tu veux et comme ça, tu n’auras plus non plus �  régler le problème de ton argent, hum ?

- M… Merci, alors l�  je ne sais pas quoi dire…

- De rien petite… C’est avec joie que je puis t’aider…

Elisa sourit, elle n’eu pas le temps de terminer complètement sa tasse qu’elle courut vers la porte, elle l’entrouvrit puis, se retournant pour apercevoir encore une fois Ivy…

- Et… Encore merci…

Ensuite, Elisa disparu derrière la grande et lourde porte de fer de la fermette, le cœur lourd, elle s’en éloigna, au loin, elle passa la première grange, celle aux grandes stalactites, au loin, l’autre grange, mais celle l�  avec une petite habitation, un peu plus grande que celle de son amie, au pied de ce bâtiment, un petit tas de bûche… Ca devait être ça… Dans le froid, les mains dans les poches, l’adolescente s’approcha petit �  petit du tas, derrière elle, la ville, son clocher, on le voyait bien d’ici, le lac, le Leine… Sa maison… Parmi toute les autre presque pareille.
Elisa était enfin arrivée au sommet, le petit tas de bois �  ses pieds, il ne manquait plus que de s’abaisser et les saisir une par une…

- Hé ! Vous !



L’adolescente sursauta, décidément, cela n’en finira jamais, elle se retourna, par-dessus son épaule, elle vit un homme assez trapu, bâton �  la main, boitant de la jambe gauche qui traînait au sol, son pantalon tout déchiré…

- Qu’es ce que tu fais �  mon tas de bois petit truand ?! Une jeune fille comme toi… Voler, mais que c’est laid !

- Heu… C’est Ivy qui m’envois monsieur…

- Haaa… Ivy, je comprends mieux �  présent… Bon, ça va pour cette fois ci mais… Fait gaffe, c’est bon juste pour cette fois ci ! Si elle veut avoir du bois, elle n’a qu’�  venir elle même, elle au moins n’a pas de problème aux jambes… Haaa ces jeunes…

Fit le fermier en faisant demi tour, s’éloignant �  l’horizon, on l’entendait encore ronchonner, dos �  la jeune femme qui n’hésitait guerre �  se servir des bûches, elles commençaient �  devenir lourde, elle stoppa d’en prendre car… Il fallait encore savoir rentrer… A pied, avec tout se poids dans les bras, un vrai supplice pour l’adolescente qui descendit de la colline, dans les chemins boueux que lui avait fait empreinté Ivy, puis les pavés de la ville… Puis, enfin la maison, ce long trajet avait été �  mainte reprise entrecouper, pour reposer ses bras qu’elle ne sentait plus, enfin… Enfin devant chez soit, Elisa frappa �  la porte… Elle s’ouvrit… Mais quel sera la réaction de son père et sa mère ?

- Ha !!! Te voil�  enfin!

Le père, l� , ses yeux exorbités comme d’habitude quand il était inquiet… « C’est bien ce que je pensais… » Se dit évidemment la jeune femme…

- Mais qu’es ce que tu fou ! Tu… Tu traînes avec des brigands ! Des anarchistes ou quoi… Allé rentre… Donne moi ces bûches…

Une après une, Elisa tendait ses morceaux de bois, elle se sentait un peu plus légère… ça soulageait tellement de se débarrasser de ce fardeau…

- Je… Tu es rentrer plus tôt ?

- Mais… Non voyons ! Je t’attendais…  Toi et ton bois… Tu ne te rappelle pas… Aujourd’hui, je ne travaille pas…

- Scheiße…

- A ça tu peu le dire !

- J’ai vu mère au marché alors je me suis dit que… Ce n’était pas la peine de rentrer puisque personne n’y serait enfin… Voil�  quoi…

- Bon ça va… Mais je me demande quand même comment tu as pu avoir ces bûches… Hors que tu n’as pas prit cela…

Dit le père en jouant avec la corde de la bourse d’Elisa…

- Heu… C’est un fermier qui me les �  donner… Gratuit…

La jeune femme sourit alors nerveusement, ses pupilles allait partout dans ses orbites, cherchant �  fuir, croiser le regard avec son père…

- Bien… Mais ne me dit pas que c’est le grincheux de la colline ?

- Si…

- Et bien il a bien changé ce radin depuis…

 
« Dernière édition: 26 Octobre 2007 à 19:46:17 par Elisa »
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« Répondre #5 le: 24 Octobre 2007 à 00:12:08 »

- Oui...

Murmura Elisa avec un "je m'en fou"... Elle prit alors une longue inspiration, son père, lui, il souriait, ce dernier exprima sa sympathie en donnant une tape dans le dos de sa fille en clignant des yeux...

- Et si tu allais chercher l'eau avant que ta mère ne revienne? Hum... Va me chercher un bon gros bloque de glace �  faire fondre...

Il recligna une fois de plus ses yeux, son sourire dévoila ses dents de teinte allant du jaune au noir... Il avait une grande moustache blanche, comme celle des vieux sages, des vieux explorateurs... Des vieux tout cours ...

- Allez fille, on ne va pas tarder �  préparer le déjeuner... Va... Tien prend ce seau.

Dit l'homme en tendant l'objet qu'il cachait derrière son dos déj�  depuis que la fille était rentrée.

- Oui père! J'y vais tout de suite.

L'adolescente se saisi, sans broncher, sans montrer son épuisement causé par les lourdes bûches qu'elle dû transporter il y a �  peine quelque minutes, le seau ... Descendant les escaliers en pierre bleu, franchissant ensuite la porte d'entrée, une fois de plus dans cette rue glacial, l�  où au loin, on vit la mère revenir du marcher, les deux femme se croisèrent �  mi chemin entre le bout de la rue, où se trouvait le puis inutilisable et la maison...

- Elisa!?

- Ou... Oui mère?...

- Tu vas où comme ça?

- Chercher de l'eau... C'est père qui me la demander...

- Fait vite! Je doit encore faire �  manger moi!

- Oui mère je ferait vite...

Répondit l'adolescente cette fois ci en accourant, passant le puits au milieu d'une place où toute les rue du quartier se rencontrai, la jeune fille prit une petite ruelle se trouvant �  sa droite, cette petite rue descendais fortement et il était même dangereux de s'y aventurer �  une tell période de gel ... Il faisait tant humide, au fond de cette rue... Le Leine, toute blanche de glace épaisse, pour s'en procuré un morceau, il n'était pas plus simple que de s'accroupir et se servir... Le morceau dans le seau, pas de problème, �  présent, le plus dur, remonter... Elisa tenait son seau �  deux mains, �  chaque pas de celle ci, �  l'intérieur de son récipient de fer, la glace se baladait sans cesse et comme bon lui semblait, une fois �  gauche, une fois �  droite...
Enfin �  la maison! Dans son domicile bien chaud, la chemisée déj�  allumé pour le déjeuner, le bois qui craquai du a la combustion, cette ambiance chaleureuse mais... Pourtant pas autant que chez Ivy...
A présent, l'eau bouillait, accompagné de petit morceau de légume, du choux en principale dans une petite marmite accroché �  la poutre de l'encadrement du foyer. L'odeur eu tôt d'atteindre les narines de la femme, affamée, une grosse couverture en laine sur le dos, bien installée, les jambe croisée, assise �  terre en face de la cheminée, bien en face pour avoir le maximum de chaleur, son nez avait cessé de couler, enfin... L'hiver... Les rhumes ... Les maladies, beaucoup de personnes qu'Elisa connaissait sont morte cet hiver même... Du froid... De maladies... D'incendie dû �  une bête et ridicule erreur d'inattention avec le feu de bois... Et pourtant... Et pourtant, en ce moment de solitude, en ce moment de tristesse, l'hiver, la nuit qui tombe vite... Elisa souriait... Elle souriait et pensait �  Ivy, le feu dans la cheminée, oui, ces flammes rousse, comme les cheveux de l'alchimiste, le foyer lui faisait penser a cette femme... Cette femme était magique... Oui! Magique est bien le mot qui lui allait �  merveille ...

- A table!!!

S'écria la mère de la jeune femme... Ou du moins sa nourice...

- Oui j'arrive!

Répondit L'adolescente, laissant sa couverture derrière elle, l�  �  terre... Elle prit ensuite la marmite, la décrochant de la cheminée, elle apporta la marmite �  table, elle sa mère et son père eu tôt de prier... Mais Elisa... Ne pria pas... Ses main était bien jointe, mais... Cela faisait un certain temps qu'elle n'y croyait plus a ce dieu... Un dieu bien souvent trop injuste envers les humain... Elle repensa a ce dieu d'on Ivy lui avait parlé... "Loa Hogou"... Dieu de la guerre, du feu et surtout de la réussite!... Loa Hogou...
Le lendemain, au petit matin, comme au quotidien, Elisa parti en ville cherché le bois pour chauffer la maison, comme d'abitude... Mais après cette tache, elle fila, sur le chemin qui menait �  l'extérieur de l'enceinte de la ville, en accourant, non en courant, puis trébuchant dans le chemin boueux, dénudé de pierre et de pavés urbain, dans la brume de la campagne... Ce sentiment de liberté, ce sentiment de bonheur l'envahi petit �  petit, �  chaque de ses pas... L� , au loin, La petite grange �  foins, remplie a craquer, rien que du foins pour le bétail du vieux grincheux, �  coté, la petite maisonnette d'Ivy... Oui! Vite... Enfin au seuil de la porte, elle frappa trois fois...

"Bam bam bam"...

- Ivy!... Ivy c'est moi... Elisa...

S'écria joyeusement Elisa, celle ci, après avoir couru �  ne plus avoir de souffle, son visage rouge, mais rouge pivoine... On ne pouvait distingué si cela était ce pour l'exercice pratiqué �  l'instant même ou pour la femme alchimiste...
"Clic clac" Enfin... Un bruis de serrure se fit entendre dans la grande porte de fer qui se laissa entrouvrir �  la jeune fille...

- Elisa?... Et bein... Tu es tard... Je t'attendais.

- Tu...?

Oui... Allez, ne reste pas planté l�  comme ça, tu va geler ...

- Ho tu sais je n'ai pas froid...

- Mais tu as un rhume, ton nez coule.

Dit Ivy, souriante, essuyant avec sa chemise le fin nez de l'adolescente qui reniflait sans cesse.

- Je suis heureuse de te voir...

- a... Bon... Mais comment savais tu que... J'allais venir!?

Interrogea la jeune femme au cheveux d'argent.

- Ha ha ha... Je te connaît petite... Je te connaît bien plus que tu ne le sais...

- On en se connais �  peine que depuis... Trois jours...

- Et oui... Le temps passe vite... Alors... Tu rentre ou pas?

- Hein?... A oui!

Répondit spontanément Elisa, elle se précipita �  l'intérieur, une fois la porte fermée, la jeune fille eu l'impression qu'il faisait plus chaud que l'autre jour... Ou cela était encore le résulta de sa trotte? ...

- Alors Petite!... Un thé?...

- Ho oui!

- Je m'en doutait! Je vais finir par croire que tu viens seulement pour mon thé...

- Moi! Mais non...

- Je rigole alala... Je cour te préparer un thé sur le champs...

- Ho non... Prend bien tout ton temps... Je ne suis certainement pas prête de rentrer...

- A ce point la?

- Hooo Oui...

Elisa sourit nerveusement �  son amie... Puis dans un hélant de joie elle dit...

- Je me sent vraiment bien avec toi...

Ivy ne répondit pas, tandis que l'adolescente rougit subitement, évitant le regard de l'alchimiste, celle ci, le dos tourné, préparant le thé, souriait, elle souriait de toute ses dents... Elle jeta un oeil par dessus son épaule et s'aperçut qu'Elisa ne la regardait pas...

- Merci petite... Cela m'honore beaucoup...

- Je... Oui... Heu... De rien...

La rousse souri encore plus... Un grand sourire �  la fois chaleureux, moqueur et surtout exprimâtes ... Quel mot pourrait convenir �  ce dernier sentiment... Celui qui ressemble au bien être... Au bien être avec quelqu'un...

- Bien... C'est bientôt prête petite... Petite?...

- Heu oui! Quoi?

- Non rien je ne t'entendait plus...

- Je... Heu... Non

Murmura Elisa... Tout bas, dans ses pensées... Un étrange bruit se fit entendre... Il provenait de son estomac.

- Tu a fin gamine?

- Non non!...

S'exclama l'adolescente.

- Je... Je digère!

- A... Et bien... Chouette...

La jeune femme ne répondit pas... Elle ne dit plus rien pendant quelque minutes... Ivy servit son thé, qu'elle but aussi tôt en prenant garde de ne pas se brûler, toujours sans rien dire... Ce qu'elle venait de dire... "Je me sent bien avec toi..."... Mais c'est vrai... C'est rarement que la jeune femme croisa le regard de son amie... Ainsi que des paroles... Mais, il fût malheureusement temps pour Elisa de quitter L'alchimiste et de rentrer chez elle avant qu'il ne fasse nuit... Elle n'avait pas vu le temps passer... Rester au près de cette femme était tellement plaisant...
Au moment de partir, quand Elisa et Ivy était sur le seuil de la porte, Elisa se rapprocha de son amie et lui murmura...

- Ivy?

- Oui?

- Je pourrais revenir demain?...

- Mais bien sur gamine! Voyons... Qu'elle question idiote...

C'est la sourire aux lèvres qu'Elisa quitta la maisonnette, la porte se refermer derrière elle et se diriger �  son domicile en prenant le plus long chemin qu'elle puis... Car, elle ne voulait pas rentrer chez elle tout simplement... Passant par la place... Son bâtiment administratif, son église avec un pentacle comme motif a son clocher... A chaque fois que la jeune fille passait ici même... Il y régnait une ambiance et atmosphère lourde... Des gens ici était brûlé vif pour hérésie, anarchie... Trahison ... Lui avait on dit...
Enfin �  son domicile, sa mère l'interpellant, pour ne pas changer...

- Où étais tu encore!?...

- A... Heu...

La femme pensa, le plus vite possible... Vite... Une idée... Endormie sur la place... Non... Se promener le long du Leine... Non plus... A... A l'église... Oui...

- J'étais �  l'église mère...

Dit timidement celle ci...

- Bien... Bien... Tu es une fille modèle, bien...

Le père, assit sur sa chaise ne dit rien, il regardait la mère... Et sa fille discuter... Sans rien dire... Il croisa ses main... La pipe en bouche...

- Mais maintenant c'est malin...

Reprit la mère...

- Il n'y a plus �  manger... Tant pi pour toi...

- Ce n'es pas grave mère... De toute façon, je n'ai pas faim... Je n'ai jamais faim...

La jeune femme contourna celle qui était jadis sa nourrice et d'on elle l'ignorait, se dirigea vers sa chambre, l�  �  l'abri des regard mais pas du froid, elle pensa... A Ivy... Puis �  manger... Mais non, il ne fallait pas manger... Elle mourait de faim, cela lui arrivait de plus en plus souvent de passer un repas... Et pourquoi pas deux... Et pourquoi pas toute la journée... Pour ne point manger... Préférer crever... Crever la solution �  tout les maux... Son ventre gargouilla encore, cela était insupportable mais tant pi... Elle se laissa tomber dans son lit, se couchant sous les couvertures en peaux et laines... L'adolescente ferma les yeux... Entre deux souhait, celui de se réveiller demain, courir vers la maison de son amie anglaise... Ou alors de ne plus jamais se réveiller, ne plus jamais souffrir, ne plus jamais rêver... Plus jamais...
Mais il y eu �  chaque fois pour elle un lendemain, les loas en voulaient ils comme ça?... Comme tout les matin, elle se rendait chez Ivy... Comme tout les matin... Comme �  chaque fois elle buvait son thé en compagnie chaleureuse... Comme �  chaque fois... Même le jour de Noël, elle le passa en la compagnie de son amie, fêter un joyeux Noël avec du thé et des biscuit sec, certes, ce n'était pas aussi grandiose que chez elle, avec la dinde, les nombreux légumes... Mais pourtant, c'était tellement plus... Familiale, tellement plus amicale, plus chaleureux, au moins, Ivy n'aura pas passer sa journée dans la taverne �  boire de la bière et se réchauffer au coin du feu avec quelque clochards... Mais après une semaine... Chez son amie même... Les outils qui était si bien ranger... N'était plus... Mais que se passait il?

- Ivy! Ivy!...

Criait en paniquant la jeune femme...

- Ivy!... Tu es la répond moi!!!...

- Oui petite oui... Je suis l� ... Mais plus pour longtemps tu sais...

- Non... Non... Ne me dit pas ça... C'est une blague! Oui! Tu as décider de me faire une blague... Ha ha ha... Elle est marante...

- Calme toi petite... Calme toi... Aujourd'hui je ne pense pas pouvoir te faire un thé...

- C'est pas du thé que je veux... C'est toi... C'est toi Ivy...

- Je sais... Petite...

- Pourquoi partir?... Pourquoi?...

- Hier, juste quand tu es partie, j'ai reçu une lettre... Ma mère est gravement malade... Je doit retourner dans mon pays...

- ...

Elisa ne dit rien... Juste... Des larmes commençait �  perler sur ses joues... Ses joues rouge par le gel de dehor...

- Non... Non...

Répéta t elle.

- Non...  
« Dernière édition: 24 Octobre 2007 à 20:31:42 par Elisa »
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« Répondre #6 le: 24 Octobre 2007 à 20:19:13 »

- je... Je ferait n'importe quoi...

Reprit aussi tôt la jeune femme

- Elisa... Désolé... Mais je doit retrouver ma mère qui est soufrante... Peut-être que je reviendrais... Hum...

Ivy prit le visage d'Elisa... Et l'embrassa sur le front...

- Ivy...?

- Oui petite...?

- Pourquoi être partie si loin de ton pays?

- Ca... Tu le seras un jour... Mais pas aujourd'Hui... Pas aujourd'Hui...

- Mais pourquoi!?...

- Parce que... C'est ainsi... Bon, c'est pas tout... Moi, demain je doit être au port de Wilhelmshaven... Je ne prend pas le matériel avec moi... Juste... Je le cache pour ne pas que l'on me le vole tu vois...

- Je peu les garder si tu veux...

"Comme ça tu seras obliger de revenir au près de moi"... Pensa Elisa... "Tu seras obliger de revenir..."

- Oui!... Oui c'est une très bonne idée petite!... Merci...

- De rien... C'est la moindre des chose pour toi... Tu reviendra vite hein?...

- Je l'espère, je l'espère ... Bon...

La femme tira d'un coup sec un anneau situé juste en dessous de la petite table, c'était une petite trappe, �  l'intérieur, tout était minutieusement bien trié, les livre en pile, les bocaux répugnant les un �  coté des autres, Elisa reconnu tout de suite les outils scintillants ... Même la boite de thé y était, l�  tout au fond.

- C'est promis Ivy! Il ne leurs arrivera rien... Promis...

Jura Elisa �  l'alchimiste qui souriait, un sourire imprégné pourtant de mélancolie, elle qui était si bonne vivante, détachant le visage de sa petite protégée, elle fouilla ses poches troué de son pantalon, puis de sa veste bleu roi.

- A mais... Où es ce que je les ai mise?! Saloperie! A... Haaaa... Voila.

D'une de ses poche non trouée, elle sorti un trousseau de clefs qu'elle tandis aussi tôt �  l'adolescente.

- Les clefs de la maison et surtout de la trappe.

"Oui! Elle ne peu que revenir si je tien les clefs de sa maison!... Oui..." Pensa Elisa émue, des larmes commencèrent �  perler sur ses joues...

- Ne les perd pas hum?...

- Promis! Promis!

- Ne pleure dont pas Elisa...

Murmura Ivy, de sa main droite elle essuya une larme, puis elle caressa son fin visage...

- Ha oui!... Mais où avais je la tête moi...

L� , dans la trappe toujours ouverte, une lueur dorée émanai entre deux bocaux, la rousse s'en empara, quand sa main s'éleva devant l'adolescente, au bout de son index y était accroché au bout d'une fine chaîne en or... Un médaillon étrange, avec gravé dessus des inscription mystique, ces dessin symbolisait deux sabres se croisant les fer et juste au dessus une flamme, une flamme, celle de l'espoire...

- Loa Hogou?

Demanda Elisa

- Et oui petite, tu l'as deviné!

- Ho... C'est... C'est...

- Il est �  toi maintenant...

- Non!?

- Si tien!

- Waw... Ivy... Merci!

- De rien... Il te portera chance j'en suis sure...

La jeune femme s'empara du médaillon, elle était tremblante, il était beau... Ses hésiter, elle le passa autour du cou.

- Je ne sais pas quoi dire Ivy...

- Ne dit rien d'abord.

L'alchimiste posa sa main sur l'épaule d'Elisa... Toujours en pleurs, son amie paraissait autan émue.

- Allez, arrête de pleurer... ça va aller.

- Oui... Je l'espere...

- Bon... Je ne vais pas tarder...

- Déj� ...

- Il faut absolument que j'y aille, je doit encore prendre un cheval, j'espère qu'a la posterie il m'en donneront bien un qui doit aller Wilhelmshaven pour demain... Puis, prendre un navire pour L'Angleterre, le plus rapide si possible... Au revoir petite... Et n'oublie pas de ne pas perdre les clefs, bien fermer la trappe et la porte...

Ivy se dirigea vers la porte, elle prit un sac qui reposait sur le tabouret, l'alchimiste le mit �  son dos, elle poussa un long soupir puis...

- Au revoir petite...

Elle ouvrit la porte sans la refermer derrière elle quand elle sorti de sa maisonnette, un dernier regard �  l'adolescente, cette dernière retenait ses larmes pour son amie qui elle lui fit un clin d'oeil avant de se retourner pour disparaître au loin dans la brume de la campagne, rien... Plus rien, on ne la voyait plus, c'était fini...
Elisa se laissa tomber �  terre, elle n'avait plus le courage de se relever, elle restait l� , �  sangloter le départ d'une femme... Mais une femme au quel elle y tenait plus que tout au monde... En une phrase... Le monde s'écroulait tout autour de la jeune fille...
Celle ci commençait �  avoir froid et il serait bien plus sage de rentrer �  la maison, au chaud près de la cheminée...
Elisa se relava pour se diriger vers la trappe �  l'intérieur de la maison, vidée, seul deux armoire, deux chaise, une table, un tabouret �  l'entrée... L'adolescente se saisi du gros anneau qui servait de poignée �  la fosse... Parmi les nombreux livres présent, sur l'alchimie, la science des plantes... Un livre attira son attention "Alkemia chapter one" Elle s'en empara masi quand elle l'ouvra, quel fut sa surprise de la langue... Tout marquer en latin... "Quel langue de barbare" pensa la jeune femme reposant délicatement l'objet qui ne lui appartenait pas avant de sceller la trappe, puis, se fut au tour de la lourde porte de fer d'être verouiller... Elisa se saisi du médaillon qui reposai sur sa poitrine et le mit son sa chemise, malheur si ses parents voient cela.
Il ne reste plus qu'a rentrer �  la maison �  présent... Bien de retour �  l'avance, pour une fois �  l'heure du repas, Elisa fila droit dans sa chambre, convainquant sa mère qu'elle n'avait point faim, sur le lit, assise le regard dans le vide, les main croisé avec les coudes reposant sur ses genoux... "Quand reviendra t elle?... Quand?"... Répétait sans cesse l'adolescente, cela ressemblait d plus en plus �  une obsession, au lieu de prier dieu, comme elle devait le faire tout les soir... C'est les loas aux quel elle suppliait le retour de son amie...
Plusieurs mois passèrent, plusieurs mois qui fit apparaître les première fleur du printemps, plus la verdure revint, puis ce fut au tour de l'été de revenir... Tout le monde était heureux, des fête dans la ville fut sans cesse organisé... Enfin, tout le monde heureux... Ce n'es pas le cas... Pour une femme en tout cas, amaigrie, très malade, un hiver passé au lit �  fleureter avec toute les pire maladies qu'on puisse attraper, du rhume �  la grippe... Elisa ne mangeait plus que très rarement, l'appétit, elle l'avait laisser partir avec cette femme... Cette rousse... De plus, le père venait de partir, il y a �  peine quelque semaines au vatican �  Rome pour son travail... Le morale de la jeune femme ne pouvait qu'être au plus bas... Elisa passait ses journée �  aider sa mère �  faire quelque tâche ménagère, ou alors aller chercher le bois... Ou encore l'eau... Et ses nuits �  serrer fortement le médaillon Vaudou sur son coeur... Espérant mourir, espérant vivre... Toujours pas de signe d'Ivy... Serait elle morte?... Serait elle malade elle aussi... Tant de question traversait l'esprit de la jeune femme... Tant de question inutile et blessante envers elle même...
La fin juin arriva, Elisa �  l'extérieur, profitant du beau temps, dans la rue annexe, l�  où, il y �  exactement, jours pour jours six mois déj�  qu'elle avait rencontré Ivy et il ne lui coûtait rien ou presque de pénétrer dans le bâtiment pour voir si elle n'y était pas, c'est d'une manière affolé qu'Elisa descendis les marche menant �  la porte de la taverne qu'elle ouvrit �  la volée... Oui, il y avait du monde dans cette auberge... Mais pas une tache de roux �  l'horizon.
La jeune femme resta l� , au milieux de la sale, l�  où tout les client la regardait, abêti, la petite, comme on l'appelait se dirigea quand même au comptoir, de sa poche elle sortit quelque pièces d'argent...

- Une chope s'il vous plaît! Merci...

- Mmmm... Oui...

Bam! Une chope surdimensioné, oui, comme ce jour précis, elle fut tapé sur la table, maintenant, il fallait la boire cul sec, ce que fit la jeune femme, insouciante de ce que pourrait bien lui faire l'alcool...
A chaque de ses gorgée, elle tapa le cul de son récipient sur le comptoir, ce goût amère la dégouttait mais la saoulait bien... Cette sensation de tournoyer, oui encore... Encore s'écria Elisa quand elle eu fini sa boisson au houblon, le tavernier lui en resservit encore une... C'est le même scénario qu'au verre précédant qui se produisis ...

- Encore!

S'écria une fois de plus l'adolescente.

- non petite... Je crois que tu �  assez bu pour aujourd'hui...

- Encore! Je m'en fou, mais je m'en fou! En-Co-Re!

Le tavernier resta de marbre devant la fille, mais il ne pu l'ignorer lorsque cette dernière ouvrit les quatre premier bouton de sa chemise, oui, comme Ivy montrer un beau décolleté pour avoir ce qu'elle veut, se trouvant presque poitrine nue, Elisa fut jeté en dehors de la taverne par la "peau du dos", déposé sur les pavés, coucher sur le ventre, riant pour rien, pour tout, même plus capable de se relever, plus capable de rien faire...

- Non d'une!

Des pas accourait vers Elisa, ils se faisaient de plus en plus proche... Quelqu'un courait dans sa direction...

- Ca va... Alala... Elisa tu m'entend... Petite?...

Le visage de l'adolescente se releva brusquement, comme si...

- Ivy!!! non... Ivy...?... Non...  
« Dernière édition: 25 Octobre 2007 à 20:16:50 par Elisa »
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« Répondre #7 le: 26 Octobre 2007 à 00:04:43 »

La rousse prit le bras de l'adolescente et elle le tira d'un coup sec pour la faire se relever, sans crier gare, elle lui colla une gifle mémorable tellement violente que la tête d'Elisa fit un quart de tour, elle hurla de douleur sous la colère de l'alchimiste.

- Non mais... Tu t'es vu!... Elisa?... Mais qu'as tu fait pendant mon absence? Qu'as tu fait?... Mais regarde toi... Comme tu es maigre, comme tu as maigri depuis que je suis partie... J'ai du mal �  croire que tu tienne encore debout dans cet états ... Bon dieu... Et... Et referme ta chemise, tu es folle...

Ivy, sans remarquer le pendentif vaudou, reboutonna un �  un les boutons du chemisier de la jeune fille, Les pupilles de celle-ci roulait dans leur orbite, comme si elle était inconsciente, elle se laissa tomber dans les bras de son amie, elle ne se rendait pas compte que l'anglaise était enfin revenue... Enfin, c'est avec des larmes qu'Elisa exprima son bonheur et en même temps sa douleur, ce doux parfum retrouvé, ce parfum qui lui avait terriblement manquer pendant ces dernier mois...

- Désolé jolie...

Reprit la rousse.

- Mais l� , tu me déçois.

- Pardonne moi Ivy... Pardonne moi... Me pardonneras tu un jour?

- Bien sur Elisa bien sur... Toujours je te pardonnerai.

Ivy serra alors Elisa contre elle, l'alchimiste, elle aussi était heureuse de revoir son amie...

- Et... Et ta mère Ivy?

- A...

La rousse ne répondit pas, elle poussa seulement un soupir.

- Ho dé... Désolé!

Répondit brusquement Elisa.

- Ce n'es pas grave tu sais petite... De toute façon, on ne pouvait plus faire grand chose... Mais bon c'est la vie, c'est comme ça...

- Oui... Hips...

- Allez... Il faut continuer, as tu encore les fameuses clefs, ne les as tu pas perdu j'espère?

- Non... N... Non Ivy... Regarde!

Elisa saisi sous son chemisier, le fameux médaillon accroché �  la chaine... Mais il ne fût pas seul, un trousseau de clef y était aussi, celui de la maison de l'alchimiste et de sa précieuse trappe.

- Bien petite... Je vois aussi ce fameux médaillon.

- Je l'adoooore... Hips...

- Je le vois...

L'adolescente souriait, entre larmes et joie, elle rendis les clefs �  son amie qui les mit sans tarder dans sa poche, pour une fois, pas trouée...

- Merci...

Les deux femmes se mirent en route en dehors de l'enceinte de la ville, Elisa tentait désespérément de tenir sur ses deux pattes, allant une fois �  gauche, une fois �  droite, vomissant �  chaque coins des rue sous le regard amusé d'Ivy.
Le voyage jusqu'�  la maisonnette fut pénible et long pour la jeune femme, c'est après quelque minutes qu'elles arrivèrent enfin, l� , au pied d'une maison abandonné, la grange juste �  coté, vide, le foin consommé tout l'hiver par le bétails du fermier, le vieux grincheux, il faisait chaud ce jour l� , même très chaud, le soleil dans le ciel dégagé, Elisa se sentait heureuse, heureuse avec la femme.





Chapitre 3:
Une femme apprentie...




Juste avant que Ivy déverrouille la porte de fer, Elisa lui accrocha le bras, d'une part pour ne pas tomber, d'une autre...

- Ivy?...

- Oui gamine?

- Tu... Manquer... Tu m'as manquer...

- Je sais, je le vois surtout tu sais... Toi aussi tu m'as manquer.

La rousse se tenait devant la fille, elle saisi le médaillon qui se trouvai sous son chemisier.

- Je ne sais pas pourquoi mais... Il t'as porté bonheur celui l� ... Je le sent ...

- Tu... Croooas?

- Oui petite...

- Dit Iv...Y?

- Oui?

- Tu ne repartira plus jamais?... Hein?

- Non Elisa... Je n'ai plus l'intention de partir.

- Même pour ton mari?...

- Encore moins!

- Promis?

- Promis Elisa... Je te le promet...

Répondit l'anglaise, souriante, ouvrît la lourde porte de fer, Elisa manqua de trébucher en entrant, mais elle fut vite rattrapée par Ivy qui lui ordonna de s'asseoir sur une chaise, poussiéreuse, la rousse, elle s'accroupit sous la table, elle débloqua la grande trappe, quand elle l'ouvrit, tout y était, rien n'avait bougé, la femme prit le premier livre qui venait �  sa portée, "Alkémia chapter one"... Qu'elle lança �  son amie...

- Tien... Tu vas apprendre l'alchimie!

- Qu...Quoi!?...

- Oui petite!

- Je ne sais pas lire... Et... Et encore moins cette étrange langue oubliée...

- Et bein...

Soupira l'anglaise.

- Plus pour longtemps!... Ce n'es pas compliqué petite.

- Mais je ne sais même pas écrire dans ma langue Ivy...

- Ne t'inquiète donc pas Elisa... Commençons par le commencement, ouvre la première page, allez...

L'adolescente, encore dans les vapes, s'exécuta sur le champ, elle ouvrit le livre, dedans, que du latin... Pas un mot d'allemand, pas un mot... Alkémia?... Voulait dire quoi?... Alchimie?... La fille aux cheveux d'argent, retournant le livre dans tout les sens, mais comment pouvait il marcher, comment il faut lire ce truc? Ivy arriva par derrière pour s'appuyer sur le dossier de la chaise, elle prit le livre �  l'endroit et le remit dans les mains de son amie, �  voix haute, elle commença �  lire le contenu de la première page du grimoire par dessus l'épaule de la fille.

- Alors... Alkémia chapter one... Alchimie chapitre un donc... L’Alchimie est née en Égypte �  l’époque des Ptolémée.
Ceci est l’histoire de Santiago, un berger Andalou qui rêve d'un trésor près des pyramides d’Égypte.

Un jour le berger rencontre un roi qui lui propose d’interpréter son rêve en échange de quelques brebis. Il accepte et le roi lui dit que ce rêve c’est sa légende personnelle et qu’il doit la suivre en allant en Égypte voir les pyramides. Il vend le reste de son troupeau pour partir en Égypte.

Une fois arrivé au Maroc, il se fait voler tout son argent par une personne qui lui avait proposé de le conduire jusqu’aux pyramides. Comme il n’a plus d’argent, il commence �  travailler dans un magasin d'objets en cristal. Le magasin n'étant que trop peu fréquenté, Santiago propose au patron de faire des changements pour attirer plus de monde. Grâce �  cela le magasin attire désormais beaucoup de clients et Santiago gagne assez d'argent pour pouvoir poursuivre sa légende personnelle. Ainsi il décide d'aller en Égypte. Arrivé �  l’entrée du désert, il parle avec une personne ‘‘l’anglais’’ qui a fait tout ce voyage pour rencontrer une personne : ‘’l’alchimiste’’ ; l’anglais est surchargé de livres sur l’alchimie. Ils partent tous les deux avec une caravane pour arriver dans l’oasis de Fayoum. Pendant le trajet, Santiago emprunte quelques un des livres de l’anglais pour les lire car il aime la lecture. Il apprend alors des tas de choses sur l’art complexe de l’alchimie. Arrivé �  l’oasis de Fayoum, le jeune homme et l’anglais y restent quelques jours. Santiago y rencontre Fatima, une belle et jeune femme du désert. Un jour, il se pose dans le sable, lève les yeux et voit deux oiseaux qui tournent dans le ciel et il a une révélation : le camp va être attaqué le lendemain. Il a raison car peu de temps avant midi plus de 500 hommes attaquent l’oasis. Le soir, il reçoit la visite de l’alchimiste qui lui dit qu’il ne fallait pas révéler son secret aux autres et lui donne rendez-vous chez lui pour partir accomplir sa légende personnelle. Il est d’accord, mais pendant le voyage ils se font capturer par une tribu et ils ne peuvent s'échapper que si Santiago se transforme en vent. Il y parvient et arrivent devant un monastère. L’alchimiste transforme du plomb en or et il le partage en quatre : un quart, pour le moine, le deuxième, pour Santiago, le troisième, pour lui et le quatrième, pour le moine au cas où Santiago en aurait besoin. Santiago repart �  la recherche de son trésor. Il arrive devant les pyramides et commence �  creuser. Il se fait voler son or par des brigands qui le forcent �  creuser encore plus profondément car ils pensent que cet or vient de ce trou. Les brigands frappent Santiago car il ne trouve pas d’or. Santiago leur révèle alors qu’il est venu ici pour trouver son trésor. Les brigands se moquent de lui et racontent qu’ils ont eux aussi rêvé d’un trésor qui, lui, se trouve en Espagne. Santiago y retourne donc, et découvre son trésor caché près du sycomore situé dans l'église où il avait fait son rêve de trésor la deuxième fois. On comprend qu'il va ensuite retrouver Fatima et ainsi pouvoir vivre avec elle...

- C'est une belle histoire.

Dit Elisa intrigué.

- Oui... Une très belle histoire...

- Mais pourquoi veux tu m'apprendre l'alchimie Ivy?

- Comme ça... Pour t'apprendre quelque chose...

- Ha...

- Alors voila l'introduction terminé, passons aux chose sérieuse maintenant...

La rousse passa sa main juste au dessus de l'épaule de la fille encore ivre, Elisa regardait cette main... Celle qui avait cette cicatrice qu'elle eu vu il y a déj�  quelque mois...

- Heu...

- Tu veux me dire quelque chose Elisa?

- Oui... Comment tu t'es fait cette cicatrice?

- Ha ça, je me suis coupée au scalpel, il sont tellement bien aiguisé.

- Oula... Je comprend pourquoi tu veux que je sois prudente avec...

- Voila c'est ça... Bon alors où en étions nous?... A oui!... Née en Égypte, puis transmise par les Arabes �  l'Occident où elle commence �  se répandre au début du XIIe siècle, l'alchimie peut se définir dans son sens le plus commun comme l'art de la transmutation de tous les métaux vils en or ; la pierre philosophale est le moyen de réaliser cette conversion, mais aussi la médecine universelle, l'élixir de longue vie ou panacée, le remède �  tous les maux de tous les êtres dont la découverte constitue le second but de l'alchimie. Donc... Il s'agit de la transmutation des métaux quelconque, surtout le plomb en or...

- Oui...

Le cour continua ainsi, les quatre première page fut contée, relu, puis relu et encore relu ... Mais d'une manière passionnante, d'une manière différente �  chaque fois, Elisa, complètement plonger dans les discoure de l'anglaise, passionné par la même passion que son amie... L'alchimie, l'or... Tout cela... Tellement passionnant.
Quelque heures plus tard, les cloche de l'église sonnant les cinq heures de l'après midi, Ivy referma subitement le livre.

- Dé... Déj� ?

Demanda La jeune femme...

- Oui, t'es parents vont sûrement demander où tu es passée?... Et surtout, quand tu rentre chez toi... Mange, sinon, ce que tu va faire petite... C'est prendre ce livre... Et essayer de, donc, ce que je viens de te lire �  l'instant, dans ta langue, donc en allemand, essayer de traduire ces deux première page chez toi...

- Quoi?!... Mais...

- Tu le fait ou... Tu ne le fait pas... C'est comme tu veux... Si tu veux savoir écrire, lire... Je veux t'aider petite...

- Moi?...

- Oui! Toi!  
« Dernière édition: 26 Octobre 2007 à 00:07:34 par Elisa »
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« Répondre #8 le: 25 Janvier 2008 à 13:46:14 »

Le regard dans celui d'Ivy... Elisa fut comme hypnotisée... La rousse fut aussi perdue dans les yeux d'Elisa, elle lui souriait, elle était si belle... Tellement belle que... Le visage de l'adolescente se rapprochait de celui de l'anglaise et vice versa... Pour enfin que leurs lèvres se touchèrent se caresse, s'embrasse... Ce baiser fut si intense... Qu'Elisa en oublia de fermer les yeux... Elle regarda Ivy comme si il lui arrivait quelque chose de... Pas normale... Peut-être parce que c'était une... Femme... Une femme et pas un homme.

Elisa fut choquée et en même temps comblé de plaisir... Entre amour et honte... Elle comprit alors pourquoi elle se comportait bizarrement avec elle... Elle était tout simplement amoureuse...

Le baiser se termina, Elisa n'en revenait toujours pas... C'était magnifique... Mais elle avait l'impression d'avoir fait quelque chose que ne fallait pas... Comme un délit grave auquel on allait la gronder, quelque chose de pas bien...

- Ivy... Je... Je ne sais pas ce qui m'a prit... Je... Suis sincèrement désolé, je, je n'étais pas dans mon état normale...

La femme la regardait avec un doux regard avant de lui répondre...

- Non... Je crois que je te comprends... Il était délicieux ce baiser...

- J'ai l'impression d'avoir fait quelque chose qui ne fallait pas...

- Non, tu n'as rien fait de mal mais, ne dit rien �  personne. Le monde de dehors est tellement cruel... Je t'aime Elisa...

- Je...


C'est mots fut difficile �  prononcer, mais la jeune femme prit son courage �  deux mains.

- Je t'aime Ivy, tu ne peux pas savoir à quel point je t'aime... Je t'aime!

Elisa se leva brusquement, elle fixait toujours Ivy comme si c'était une apparition, du moins, elle espérait que ça n'en soit pas une...

- Je... Doit y aller!...

S'exclama Elisa ne sachant que faire... Que dire... Elle accourût, le livre que lui avait prêté Ivy, sans dire "au revoir" �  celle-ci, vers la lourde porte de fer, la claquant �  son passage, la jeune fille éclata en sanglot, c'était tellement beau et �  la fois tellement bizarre, elle ne savait vraiment ce qu'il lui arrivait, l'amour, mais l'amour d'une femme... A une femme... Ceux-ci n'était il pas brulé au bucher???... Ceux-ci n'était il pas discriminé?... Tellement de choses avait été dite sur les personnes qui aimaient les personnes du même sexe, Elisa avait tellement entendu des choses ignobles �  leur égard, les gens lui avaient dit, que ces personnes étaient la réincarnation des démons, du diable... Alors, serait-elle un démon?... Pourquoi?...

Tant de choses passait par la tête de la jeune femme aux cheveux d'argents... Aux boucles argentée.

Celle-ci s'arrêta net, au milieu de nulle part, dans une rue qu'elle ne connaissait même pas, elle avait envie... Envie de retourner chez Ivy, mais la peur au ventre que ses parents s'inquiètent, lui disait de ne pas se retourner...

Apret quelque minute de marche, elle arriva enfin chez elle, mais la porte était fermée et sa mère pas encore rentrée... Il n'y avait personne, Elisa fouilla après ses clefs mais, elle ne les trouva guerre, elle s'affola, se fâcha contre ses poches trouées, elle les avait probablement perdus, ses clefs... Pas de chance, il faisait froid, la nuit était fraiche... Pas d'autre solution, elle décida donc, de retourner chez Ivy, s'excuser de son comportement était la chose �  faire... En parler devrait être une bonne solution et puis... La rousse lui manquait terriblement...  
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