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legaulois
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Invité
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« le: 09 Mars 2008 à 20:48:45 » |
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Je ne me souviens pas ou je suis né, mon premier souvenir fût les murs de l'orphelinat ou je me trouvait, � bordeaux, grand ports français.Aux alentours de mes 14 ans(c'est l'âges que l'on avait estimé), on me donna le nom de "barbenoire" car je n'avais jamais eu de nom, encore moins de prénom, car j'avais une pilosité importante. Vers 16 ans, je m'enfui, m'engagea comme mousse sur un navire marchand en partance pour les caraïbes. Ma musculature commenca a se formait et mon appréhension de monter au mat s'estompa peu � peu. Pendant un certain temps, j'astiqu'ai surtout le pont, rangeais les cordages et apprenait a faire les noeuds les plus solides pour attacher n'importe quoi, enseigner par les matelots. Le tanguage du navire ne me dérangeait plus, je ne renversais plus les sauts et ne bousculait plus personne. Cette dernières choses fût appris trés vite, comme en témoigne mon dos couvert de cicatrices de coups de fouet, aprés que je fis tomber le capitaine en discussion avec le second. 20 mois plus târd, nous fûment attaquer par un corsaire espagnol, au large de la GUADELOUPE. Je réussi � échapper de ce carnage par un miracle, et dérivea pendant deux longs jours sur une partie du mât qui n'avait pas brûler. Je fus rammasser par un bâtiment de guerre français, et j'appris par la suite que c'était un galion. Le capitaine de celui-ci me fît examiner par le médecin de bord, puis m'enrola dans son équipage. J'appris les différences entre coulevrines, canon, boulet, mitraille ainsi que les différentes armes blanches et le rôle de chaque homme � bord. Ce fût, pour moi, le plus beau bâtiment que j'avais jamais vu, étincelant de propreté et d'ordre. Le capitaine était trés bon,et voulait que chaque homme sache combattre et nager. Le quartier maître m'appris � mes dépend le mal que pouvait faire une dague, ou une hâche d'abordage, en y laissant deux phalange de ma main gauche. Lors de nos escales � terre, la première me paralysa car l'on me jetta � l'eau pour savoir si j'allais réussir � regagner la rive, mais c'est � ce momment l� que l'on m'appris � nager. Le capitaine m'appris l'art de l'escrime au bout d' un an, aprés ma promotion au grade de quartier maître. J'appris � lire une carte, ainsi que le nom des ports et quelques mots en français. Trois ans suivirent, ainsi que de multiples combats. Mon acharnement au combat fût reconnu par l'équipage qui ressentait respect. Effectivement, je mesurais maintenant 1m84 pour 9O livres de musculature et mettait en piéces chaque avorton qui se dressait sur le chemin de mon capitaine. Mais aussi la crainte � mon égard, le jour où je coupa la langue d'un matelot qui contait des insanités sur les orphelins, après avoir abusé de rhum. Je fût mis aux arrêts, et arriver � ST KITTS, le capitaine me débarqua avec mes soldes, n'ayant jamais rien ou trés peu dépensé, ainsi qu'une rapiére. Il me souhaita bonne chance. Je réussi a acheter vieux un sloop équipé de quelques canons, que je modifia par la suite. Je pars maintenant en quête d'un équipage
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