La taverne de la rennaissance...

[Elisa]

La taverne de la rennaissance

Au fond d'une petite taverne situé �  cuba, une femme méconnaissable aux cheveux argent et coupe très court, était assise sur une petite chaise en bois pourrit, il faisait une chaleur étouffante et celle-ci avait déboutonné le haut de sa chemise sa peau était moite de sueurs.
Elle se réhydratait de rhum, même �  une telle chaleur, elle en était a son 5ème vers et commençait a en ressentir les effets.
Cela ne faisait pas longtemps qu'elle était dans les parage, elle avait aussi un accent venant de l'est, venant D'Allemagne.
l'age de cette femme ne devait pas dépasser les 20 ans et avait bien mauvaise allure avec ses vêtements déchirés son corps sale... Et son air triste...
Celle-ci inspirait la curiosité des passant et des indigènes ne l'ayant jamais vu au paravent...
Elle se prétendait porter le nom de Novalis, Elisa Novalis...



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- J'ai parcourut la mer, d'abord de L'Allemagne en Angleterre et puis de celle-ci a ici...
qu'elle raconte au passant et au autre marin elle avait l'air très timide et peureuse mais cela ne l'empêcha pas de parler avec les quelque personnes présente dans la taverne.  

[Talisca]

La porte de la taverne glissa silencieusement, dévoilant une silhouette féminine. Des insectes bourdonnaient paresseusement dans la chaleur, dissimulant le bruit de pas de Thisbé qui s'aventurait dans la taverne. Sur ses talons, Trompe-la-mort. Le chirurgien avait la mine sombre et fatiguée ; ses traits émaciés convergeaient vers le creux de ses orbites.
Une fois attablés, les deux compagnons commandèrent deux bouteilles de rhum. Une chacun : il faudrait bien ça. Avachie sur sa chaise, la capitaine rousse �  la triste allure esquissa un sourire. Il était faux et reflétait plus d'amertume que de joie. Elle tendit l'oreille.  

[Elisa]

Elisa se leva de sa chaise et se dirigea vers le comptoir.

- Monsieur.

Demanda-t-elle.

- Monsieur, moij est demandé rume... Rume pour boire, moi boire...

Elisa ne parlait pas du tout la langue arrivait plus ou moins �  aligner deux phrases presque incompréhensibles, de plus son fort accent allemand renforçait la difficulté de compréhension.

- Monsieur, moi avoir donné sous, moi pas pouvoir calculer...

La jeune femme avait donné 8 pièces de huit pour se servir d'alcool �  volonté, profitant de la lente compréhension de la femme, le tavernier fit semblant de rien... Profitant qu'elle ne savait calculer, il lui vola son argent et lui fit comprendre qu'elle avait juste donné assé pour une chope.

L� -bas, de l'autre coté de la salle, elle vit une femme �  la triste mine, elle se décida d'aller la voir, pourquoi? Peut-être parce qu'elle aussi avait mal au coeur.

arrivé �  la hauteur de la femme, sans se préoccuper du chirurgien présent �  ses coté.

- Madam... Vous être triste comme moi? Pourquoi vous triste? Moi vous aider?... Moi être forte!

Dit "la tribade" plein de coeur et de bonne volonté.  

[Talisca]

Trompe-la-mort hésita �  écarter la jeune femme. Une étrangère... bientôt ivre qui plus est, sa capitaine ne souhaiterait surement pas converser maintenant. MAis, en voyant l'oeil de la rousse, il laissa l'Allemande s'approcher.
Thisbée n'avait rien perdu de la conversation entre le tavernier et la nouvelle arrivante. Elle ne répondit pas tout de suite �  la question de cette-dernière et s'en alla voir le tavernier.

- Eh mon brave gars, on volerait pas ses sous à une dame pareille ? murmura-t-elle �  l'oreille du voleur en faisant tinter la lame de son coutelat contre un bracelet d'or. Le pauvre homme tressaillit et ramena bientôt au comproit une nouvelle bouteille pour Elisa.
La capitaine s'affala ensuite sur une chaise �  proximité de Trompe-la-mort et l'inconnue. Elle but goulument et dit �  demi-mots :

- Pourquoi je suis triste ? Elle fit une pause. Une mutinerie n'a jamais fait plaisir même si elle échoue...

Ces quelques mots ravivèrent la douleur de Thisbé qui but �  nouveau et, pour ne pas remuer davantage le couteau dans la plaie, elle demanda :

- Mais vous d'où venez-vous ? D'Europe si je ne me trompe ?  

[Elisa]

- Oui oui... Europe, Europe à coté de Allemagne, Hanovre, petit empire Hanovre.

Dit Elisa avec joie comme si elle était fière d'où elle venait, mais celle-ci avait, ne connaissait absolument pas le vocabulaire maritime.

- Mutinerie veux dire quoi?

Demanda La femme au chirurgien un peu réticent.

- Mutinerie, égale vol?

En prononçant ces mots, elle fixa du regard le tavernier, puis elle se retourna vers la rousse en buvant une bonne gorgée de rhum.

- Moi venir d'Europe, moi fuir méchante loi qui veut pas me faire vivre, moi être interdit de vivre parce que aimer une femme! Moi être très triste!

Dit honteusement Elisa.  

[Talisca]

Thisbé fut surprise mais ne se démonta pas. Elle sourit plus joyeusement à l'Allemande.

- Alors bienvenue dans nos caraïbes, dit la rousse.

Celle-ci connaissait davantage l'Angleterre que l'Allemagne. Bien qu'il ne lui restât que de minces souvenirs de son enfance, elle portait toujours en son coeur, son pays natal...

- Hanovre... Jamais entendu parler, poursuivit-elle. Et pourquoi avoir choisit les caraïbes comme destination. Ca n'est pas un endroit paisible... Et vous risquez d'être reconnue plus rapidement qu'ailleurs avec tous ces soldats qui trainent...  

[Elisa]

- Ici pas colonie Allemagne... Ici liberté m'a dit Ivy, Ivy, venir d'Angleterre. Elle m'avait dit que Caraïbe, beaucoup de personnes vivaient libre, moi vouloir être libre!

Elisa prit une chaise et s'assit entre les deux personnes.

- Mais vous, vous venir ici dans les Caraïbe pourquoi? Si vous dites que ici dangereux? Moi je viens ici pour fuir, ici moins dangereux que Allemagne ou Europe! Chasse aux sorcières incompréhensible...

Elle termina d'un seul trait sa chope.  

[Talisca]

- Ivy ? reprit Thisbé. Un nom bien étrange pensait-elle, et qu'elle n'avait pas entendu souvent en Angleterre... Bref, elle reprit. Je suis venue dans les caraïbes pour la même chose que vous : la liberté. Et �  l'époque, les Caraïbes étaient l'endroit parfait ! déclara la capitaine avec un ton assez bas pour que seule la tribade et Trompe-la-mort ne l'entendent. Elle avait fait suffisament de zèle avec le tavernier pour aujourd'hui...  

[scar]

hrp: désolés je fais un petit passage mais c'est pour incorporer mon personnage et voir s'il est bien.

La porte, tout le temps fermée afin d'éviter que la chaleur et le bruit ne sorte da,
ns la rue, s'ouvrit, elle tourna sur ses trois gonds de fer. L'entrée de la taverne fut alors bouchée par une masse imposante.

Un homme entra �  le voir ainsi une force de a nature. Mesurant plus d'une tête que tout les occupants du lieux, les bras étaient musclé, finement taillés. Il avança lentement, posant ses énormes pied nues sur le parquet de bois de la taverne.

On pouvait voir son visage, un visage indien, un nez plat, des cheveux longs et noir descendant sous les omoplates avec une tresse devant et un bandeau rouge sur le front. Il était vêtu de loque, juste un vieux pantalon déchiré aux genoux, une veste de peau sans manches et pas assez large pour le recouvrir entièrement.  On pouvait voir si on était attentif deux marques encore plus rouges sur son ventre. A sa ceinture de tissus tressé se tenait un couteau grossier mais de fracture européenne �  en voir par la lame.

Il arriva devant le tavernier, posa son regarda pénétrant sur les deux femmes �  sa gauche et dit d'une voix forte et nette.

- Moi soif! toi servir rhum et viande boucanée.
- tu as de quoi payer? Demanda le tavernier qui n'aimait pas trop voir des gens comme ca dans sa taverne.
L'inconnu mit sa main gauche couverte de petites marques, signe qu'il était marin, portant deux anneaux, dans sa ceinture et en tira une pièce de huit qu'il posa lentement sur le comptoir.
- Ca suffire!
- Tu as raison.

Ironisa le tavernier en prenant la pièce, il regarda Thisbé et donna exactement ce que valait la pièce: deux chopes et une pièce de viande, tout en maudissant la femme d'être l� .

Il reparti voir un homme qu'il connaissait bien, frottant son crâne en parti chauve de son torchon pour essuyer la sueur.  

[Elisa]

Elisa regardait par-dessus son épaule la scène.

- Lui est vraiment bizarre, drôle de nez, il a la peau comme être resté trop longtemps au soleil, lui être pas beau comme tout les hommes...

Dit la femme dans un profond soupire.

- T'as vu madame! Lui il t'as regardé bisar! Moi pas comprendre comment lui ne pas être volé par tavernier...

en prononçant cette phrase, Elisa avait posé sa main sur le pommeau de son cimeterre et fixé une fois de plus le tavernier. Elle remit ses longs cheveux, qui la gênait en arrière et se leva rendre la chope vide au tavernier, n'ayant pas l'habitude de boire, elle tituba de gauche �  droite, mais tenait encore bien le cap. Elle se pressa de revenir au plus vite �  sa table en compagnie des seules personnes qu'elle puisse plus ou moins connaitre dans cette nouvelle région, peut-être que c'est l'indien qui lui foutait la frousse?

*Si ils sont tous comme ça ici, moi pas vivre longtemps alors!*

Se dit la femme en jetant des regards discret à l'homme bizarre...  

[scar]

Mictlantecuhtli entendit des rires derrière lui, il se retourna le buste droit le regard fier et vit quatre hommes le regarder en riant. Tous sauf un, des hommes musclés, sans doute fermier marin ou bagareur, mais un seul était armé. ils étaient assis �  une table, une chope devant eux, jouant aux dès.

L'indien alla les voir. Il regarda le plus fort et le regarda lancer les dès. un 4 il venait de perdre. L'homme leva les yeux et dit.
- Tiens y a l'sauvage qu'est venu! Toi savoir parler? Dit il riant.
- Dit moi tu sais jouer aux dès? Demanda un homme blond, le menton carré.

- Moi pas savoir répondit Mictlantecuhtli après un  long silence. Mais moi défier vous bras de fer!
- Pardon,
- laisse Tommy! J'accepte si tu nous bas tout les quatre on te paye un coup sinon tu nous donnes tes pièces.
- Cela me parait honnete.

Mictlantecuhtli prit une chaise, on fit un peu de place, les adversaires se mirent devant l'indien, il était fort mais il pourrait fatiguer. plusieurs hommes de la taverne se tournèrent pour voir comment la supériorité es hommes blanc écraserait le sauvage ou simplement par curiosité.

Le premier concurrent ne fit pas le poid, son poignet se rapprocha lentement mais sans jamais opposé de résistance vers la table, l'indien le fixant du regard. Vint le tour du gringalet, le combat dura une seconde et finit dans un éclat de rire.
Tommy, un homme bien bati vint prendre place, certain pari commencèrent, la lutte aussi. il ne pouvait pas battre son ennemi mais tenta de le fatiguer pour que le dernier le batte. Chose raté malgré la fatigue que Jaguar courant ressentait il gardait le visage dur et sévère et les yeux planté dans ceux de son ennemi. Il défit ses quatre adversaires dans un bruit de craquement de poignet.
L'homme ria en se caressant son articulation et offrit sans honte un coup �  son ennemi. Puis retourna aux dès après avoir fait détourné du regard les curieux en sortant sa dague.

L'indien reprit sa place
   

[Elisa]

Elisa était impressionnée par l'indien, elle ne cessait de le fixer, il était étrange, jamais elle n'a vu un tel être...

La femme avait rêvé d'un tel endroit, mais jamais elle n'aurait vu des êtres bien différent que de ceux de la vielle Europe. Elle n'osait pas croiser son regard, elle le regardait par-dessus son épaule, elle était tellement intrigué qu'elle alla voir l'homme �  la peau rouge, d'un pas hésitant elle s'arrêta net, même assit il était grand, elle entrouvrit sa bouche et laissa sortir quelques paroles incompréhensible.

- Vous êtes qui?...

Demanda t-elle timidement.

- Vous être très grand!

Peut-être n'aurait-elle pas du dire cela?

- Moi venir d'Allemagne, de l'autre coté Atlantide... Vous qui être?

Quand l'homme croisa son regard, Elisa fit un pas en arrière.  

[scar]

Mictlantecuhtli entendit une voix hésitante �  coté de lui, alors qu'il vidait sa deuxième chope, si généreusement offerte; lentement il regarda la femme.

Il ria elle parlait aussi bien que lui

- Mon nom être jaguar courant! Moi Mosquito! Ancêtre être né sur ce monde, tout monde peuple en son sien! Vous bien étrange!

Il lui avait reconnu un accent qu'il n'avait jamais entendu, proche de celui es hollandais qu'il avait entendu une fois mais il était incapable de le dire.

- Vous que faire ici? Endroit dangereux!

En effet Thisbé et Elisa étaient les seuls femmes, mis �  part un autre �  la table du fond avec un homme qui semblait riche vu son couvre chef et sa veste brodée.

Il resta le visage toujours aussi sévère les yeux pénétrant l'âme d'Elisa comme pour y chercher la raison de sa venue aux caraïbes. Une âme bien noire il aurait pu voir  

[Talisca]

Thisbé s'empressa de prendre la parole :

- Oui, c'est un endroit dangereux... Mais où des hommes voulant être libres peuvent être comblés. Il faut juste être prêt �  payer la liberté que l'on vient quérir, dit la rousse.

Trompe-la-mort l'approuva d'un signe de tête avant de reprendre une lampée de rhum. Il avait moins l'habitude de boire que sa capitaine aussi faisait-il attention de ne pas aller trop loin. Une précaution que prenait peu de pirate et qui lui avait souvent value d'être la risée de tous... Thisbé eut alors une expression étrange, une moue dépréciative et curieuse dont le chirurgien ne parvint �  déterminer l'origine.  

[scar]

l'indien resta silencieux. Soudain la porte s'ouvrit �  la volée, claquant contre le mur, laissant entrer deux jeunes hommes courant vers Mictlantecuhtli. CE derneir se retourna et les regarda.

L'un �  la tête blonde devait avoir 16 ans l'autre son frère 2 ans de moins, ils reprient leur souffle. Puis le plus jeune sans regarder l'indien, trop occupé �  se tenir les cotes de douleur dit entre deux souffles.

- Jaguar courant! Vient on met les voiles!
- Oui le capitaine veut te voir

Sans finir son verre ni un mot aimable pour Elisa, comme ci il l'avait oubliée, il poussa les deux enfants devant lui, le plus jeune se posa sur le comptoir et regarda la chope il l'a vida d'une traite et reprit sa course, avec une force nouvelle mais pas inconnue de lui.

L'indien en pleine forme suivit les deux jeunes essoufflés, et les dépassa hors de la taverne.
Quelques personnes regardèrent la scène mais quand ces trois protagonistes eurent quitté les lieux plus personne n'en parla.