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« Répondre #15 le: 23 Octobre 2009 à 23:04:26 » |
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Nelson attendit un peu puis fit d'un ton sec et autoritaire. - Affalez les voiles hautes, et préparons nous � faire voile vers le port. donnez le signal aux autres navires. -Que les gabiers montent dans le gréement il faut affaler le petit perroquet et le perroquet et le perroquet de fougue. Allez et déployez aussi le hunier et le petit hunier.
Hissez la brigantine et bordez pour se préparer � changer d'amure. envoyez le signal! Cria le second � tout l'équipage.
Le navire du corsaire fut prit d'une activité soudaine et contagieuse car le signal fait, les feux arrières allumés tout les navires se préparèrent � reprendre la route pour aller dans le port.
sur terre la pluie fine s'était cessée de tomber, laissant comme une rosé sur le sol. La compagnie fut prévenue par la vigilance d'un de ses membres de la présence de troupe espagnol.
On éteignit les feux et envoya un groupe pour observer. Seth en faisait parti.
-* Encore une semaine et on rentre � Hispaniola! - Pas mécontent par la sainte vierge de retrouver ma femme. - tu en as une! Chanceux j'espère que tu vas pas te tuer au devoir conjugal je sais que tu es un bourreau de travail.* répondit l'espagnol en riant. - Il raconte quoi? demanda seth a voix basse � son voisin, ce dernier haussa les épaules marquant son ignorance.
Ils pouvaient observer, tapis sur le sol dans les hautes herbes un petit campement, entouré d'un rempart de bois une petite troupe d'homme. Une vingtaine, sans doute plus dans les tentes, avec deux petit canon de calibre 6 d'après un des marins pointés sur le boyau. - On a bien fait de suivre l'intuition des capitaines. fit un des hommes de Francois, un homme fin prit pour l'observation pour ses lancés de couteau.
Manu lui posa ses deux mousquet prêt � tirer sur chacun de ses flancs.
La flotte allait bientôt repasser � la vue des espagnols, mettant des gardes scrutant la mer. Mais cette nuit voilée qu'on avait maudit avait sauvé la mise aux pirates et corsaires: leur flotte glissant sur l'eau était parfaitement invisible camouflé dans les ténèbres. le petit fortin où régnait une légère lumière provenant d'un feu de camps, où se tenait dix hommes silencieux, jouant aux cartes, ainsi que quelque brasero comme celui où les deux gardes de l'intèrieure de l'île discutaient, sans voir � dix mètres d'eux leur ennemis.
- Faut prévenir les autres, et prendre une décision.
la nouvelle du poste de garde circula dans la colonne, avec un souffle de victoire car l'expédition commencait sur de bonne décision.
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« Répondre #16 le: 24 Octobre 2009 à 11:13:51 » |
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Sur le Leviatemp les hommes attendaient, les jeunes stressés par le combat avenir tandit que les plus anciens préparaient les canons tout en discutant sur le pont. Leur capitaine observait les autres navires de la flotte tout en dictant ses ordres .
-On a toute les chances de subir des dommages important au niveau du pont principal et du second pont que les hommes les renforcent avec tout ce qu'ils trouvent, que tout les canons soient chargés avant que la flotte n'atteigne le port on s'occupe en premier de leur navire et du port en second.
Pierre fit un signe de tête puis alla donner les consignes au canonnier et aux autre membre d'équipage, hyorg continua d'observer les trois autre bâtiment de la flotte tout en pensent "Ils sont tous nerveux même mes hommes le sont bof et puis si je doit y rester se sera avec le sourire d'avoir fait trembler de nouveau " .
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« Dernière édition: 24 Octobre 2009 à 12:29:47 par scar »
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« Répondre #17 le: 26 Octobre 2009 à 15:15:14 » |
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Dans la colonne l'on entendait les murmures des pirates qui répandaient telle une trainé de poudre la découverte du poste d'avant-garde espagnol. L'on pouvait sentir l'exaltation des pirates dans le frisson qui parcourait la colonne. La plupart avait déj� sorti les armes. Qui prendrait part � l'attaque du poste de garde? Un groupe restreint? Enverrait-on plusieurs groupes pour donner l'assaut? Une chose était sûre, c'était que tous voulait en être. Shadow de son côté était concentré sur le bruit de la nuit, il entendait le bruit sourd que répand la nuit. Son regard perçant était pointé sur la lueur au loin qui scintillait comme une étoile. C'est alors qu'il fût soudain pris d'un doute, était-ce seulement un poste d'avant garde? N'y avait-il pas des pièges installés aux abords de ce camp? Combien pouvait-il y avoir de soldats l� -bas? Pour le moment il fallait attendre. Il sentit une main se poser sur son épaule, il crut d'abord que c'était Goliath mais en se retournant il vit que c'était celle d'un jeune homme. Ce jeune homme lorsqu'il vit que John s'était retourné pointa son doigt en direction de la forêt, au loin on pouvait voir Goliath et deux autres hommes s'enfoncer dans la forêt. John ne savait que penser, qu'allait faire ces hommes? D'instinct il crut bon de les suivre. Il en toucha quelques mots � Charles son capitaine et très vite il se mit en chasse des trois hommes. Après quelques minutes de marche ils changèrent brusquement de cap, ils se dirigeaient maintenant vers l'avant-garde espagnole. John savait qu'avec sa vitesse et son agilité il aurait très bien découper ces trois l� en morceaux mais quelque chose en lui le poussait � ne pas agir et � pousser la chasse un peu plus loin. John suivait nos trois déserteurs � la trace, tapis dans l'ombre, courbé vers le sol. Il décida de presser le pas pour se rapprocher des fuyards et peut-être avec ce léger vent entendrait-il leur conversation. Pas de chance, ils étaient totalement silencieux dans leur marche. John décida alors d'attirer leur attention. Il se pencha � terre pour ramasser une pierre et la lança dans un buisson, non pas � l'opposé de lui comme on aurait pu le penser mais relativement près de l'endroit où il était tapis.. Il voulait forcer les hommes � se rapprocher le plus possible.L'un deux fit immédiatement volte face. Les autres en firent de même. John entendait qu'ils murmuraient mais il ne pouvait rien entendre, seulement le bruit de leur pas qui se rapprochait. Le stratagème avait fonctionné, les hommes étaient maintenant près de lui. John était très calme, sûr de lui, allongé dans l'ombre de la forêt il était tout � fait dans son élément.
-Tu crois qu'on a été suivi? Dit l'un d'eux. -Penses-tu. Grogna un autre, John reconnut la voix de Goliath. -Qu'est-ce qu'on fait? On y va, non? -Ouais on y va, on fait ce qu'� dit le chef, on doit pas changer le plan. -De toute façon on a tout � prendre dans cette histoire.
Toute cette conversation ne disait rien de bon � John, il sentait comme une odeur de trahison au travers de cette conversation. Il n'était certain de rien mais il ne fallait prendre aucun risque, il les suivrait et au moment venu il n'en ferait qu'une bouchée, les trois forcenés seraientt morts avant même d'avoir compris qu'ils étaient repérés. Dans la colonne avec les autres, le capitaine Charles espérait que l'issue de cette incursion dans la forêt lui serait favorable. Ce pirate aux allures de bandits de grand-chemin pourrait bien lui apporter gloire et fortune, ce dont il avait toujours rêvé. Pour le moment les murmures s'engouffrait dans la colonne, telle une vague � peine audible caressant les flancs des rochers.
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« Dernière édition: 26 Octobre 2009 à 15:20:50 par mortebus »
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« Répondre #18 le: 26 Octobre 2009 à 15:30:08 » |
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On étaient encore l� a attendre un quelconque signal afin de faire feu et de passer � l'action.
- Ils en prennent du temps pensa Kévin en regarda les navires de personne qu'il ne connaissait même pas mais qui se battaient � leurs cotés.
Les nouvelles recrues avaient peurs de mourir et de tuer pour survivre tandis que les plus vieux ,habitués a ce genre de cas, préparaient les canons ainsi que la trajectoire des projectiles des canons.
- Faites feu sur les défenses , avec un peu de chanc nous tuerons de soldats ,détruirons les canons et endommagerions les murs précisa Kévin aux maitres artilleur.
- Bien capitaine , transformons la ville en passeoire haha !
Sur " Le Monstre des Mers" on attendait un peu d'action même si certains etaient rétif � l'idée de se faire tuer ou blesser par un boulet ...
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« Répondre #19 le: 26 Octobre 2009 à 22:03:57 » |
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Les capitaines discutèrent de la situation. Barracuda assit dans l'herbe prit une décision. Il s'exprima de manière ferme mais � voix basse � Bélénos, Charles et Francois. - Bon ne peut pas attaquer l'avant poste cela va nous faire repérer pour rien. On va continuer notre route et laisser un groupe faire une embuscade aux espagnols. Il ne faut aucun doute qu'ils viendront renforcer les forces de la ville quand celle ci sera en danger. L� on les recevra, ca sera plus simple car ce seront nos hommes qui auront la défense et l'effet de surprise. - c'est le mieux � faire il faut partir le plus vite possible. ajouta Francois en regardant vers les lueurs que l'on voyait � travers un mur de petit arbres aux feuillages dense. Juste des ombres et des flammes, rien d'humain. - Je me propose pour diriger l'embuscade. s'avanca Fransesca. Joué suis espagnol je parle leur langue. Yué pourra les mettre in confianza et renforcer la efecto de sorpresa. - Pas bête! remarqua Bélénos se dressant. Il te faudra au moins une dizaine d'homme et de bon mousquet! - Je pense que quinze hommes suffiront, si vous frappez vite et fort! Rajouta Francois. Mais il faut de fin tireur, mais pas la peine de prendre les meilleurs. - On trouvera en route un chemin assez étroit qu'on sera obligé de prendre. grogna Barracuda. - De toute manière vu que les canons vont entrer en action bien avant nous, on peut former plusieurs groupes pour sur plusieurs chemins, en cas où il y a d'autre poste. Mais Cette nuit est benie on aurait put perdre sans le savoir! fit Francois avant lui aussi de se lever.
L'ordre de reprendre la route fut donné.
Un léger vent, froid balaya la surface du sol, humidifiée par l'eau du ciel. Un murmure dans le dos de Seth. - Hey on reprend la route! - Yarrr! répondit le voisin de l'arabe en reculant allongé comme tout les autres pirates.
Un groupe en resta en arrière avec Francesca pour recevoir toute patrouille. La colonne tomba sur une route, comme les guides l'avaient prévues, on la longea sans la prendre évitant d'être repérée et préférant la jungle légère d'arbre et de buisson, enchevêtrement de racine et de liane, le tout dans l'obscurité et la bercement des oiseaux nyctalope.
ps: je te laisse finir l'arrivée au poste Taranis et même le début du bonbardement si tu veux.
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« Répondre #20 le: 27 Octobre 2009 à 14:53:54 » |
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Shadow savait qu'il fallait agir maintenant. Il sortit sa dague de son fourreau, respira fortement. Il avança � pas léger, se rapprochant au fil de ses pas de sa cible. La dague s'enfonça violemment dans le cou du premier, puis d'un coup de sabre il fendit le crâne du second. John avait tourné autour de ses adversaires. Les corps de ses premières victimes gisaient sur le sol, au milieu des feuilles humides, le regard vide, les yeux encore ouverts, tout avait été très vite. Il était maintenant derrière Goliath. Ce dernier le savait mais ne bougeait pourtant pas.
- Tu peux me tuer lâchement, tel un chien. Dit ce dernier.
John avait profité des paroles de Goliath pour se déplacer il faisait maintenant face � ce géant. Goliath n'avait toujours pas sorti son sabre.
- Frappe moi, je ne me défendrai pas, si tu n'en as pas le courage je continuerais ma route et j'irais prévenir l'avant-garde espagnole de notre arrivée. Tu penses t'en sortir vivant ? Vous allez tous périr face � la puissance espagnole. Tu sais j'ai voulu t'avertir, j'ai voulu que tu fasses parti du coup, t'aurais pas du venir.
- Ferme-la traitre, si tu avais ne serait-ce qu'une once d'honneur tu retournerais ton sabre contre toi même.
Goliath s'avança alors vers Shadow, celui-ci le tenait � distance avec son sabre. Il sentait que son adversaire était tendu. Cependant il vit que Goliath portait sa main � sa ceinture. D'un geste rapide et explosif John plongea son sabre dans l'abdomen de Goliath. Celui-ci vacilla, puis finit par s'écrouler, son corps fit un bruit sourd lorsqu'il heurta le sol. En s'approchant de ce corps sans vie John vit que ce dernier tenait un collier en argent dans sa main. Il ne voulait donc pas dégainer son arme. John emporta ce petit bijou avec lui, il le mit dans sa bourse. Il était venu � bout des trois fuyards, seul lui en restait un sentiment de gâchis. Alors qu'il revenait vers le sentier il n'entendait aucun bruit. John accéléra le pas, une fois sur le sentier ses doutes furent levés, la colonne avait repris la route. Heureusement pour lui après quelques minutes de marche il comprit que la colonne avait coupée � travers la forêt. Il pouvait voir cela aux branches cassées par le passage des hommes. Il se dit en lui même que les hommes qui menaient cette expédition devaient être de fin tacticien, contourner l'avant-garde pour la piéger c'était un raisonnement malin. John emprunta donc la piste taillée par la colonne � l'intérieur de la forêt. Lorsqu'il les rattrapa il se mit � la recherche de son capitaine. Il finit par le trouver très en avant de la colonne. Dès qu'il l'aperçut il lui fit un signe de la tête, celui-ci lui répondit par un large sourire. Ces deux l� se comprenaient très bien, ils n'avaient pas besoin d'user leur salive pour ça. Charles se sentait léger, il savait que ce jour serait historique et une chose était sûre, il ne quitterait pas ce John d'une semelle aujourd'hui.
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« Répondre #21 le: 29 Octobre 2009 à 14:31:38 » |
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Cela faisait maintenant une heure que la troupe avait contournée le poste avancé espagnol. Le retard accumulé depuis le début inquiétait les meneurs et plus particulièrement François qui s’empressa d’en faire part � son voisin. _Bélénos ! Fit-il en lui tapant sur l’épaule. _Quoi ? _ J’ai demandé � un guide dans combien de temps on arrivera et il m’a répondu qu’� la vitesse où l’on va il reste encore une bonne heure et demi de marche. _Une heure et demi encore ? _Oui ! Il est maintenant 5h30 et on aurait dû arriver il y a déj� une demi-heure. Non seulement les hommes ne pourront pas se reposer mais en plus nous n’auront jamais le temps de nous positionner pour l’assaut avant la fin du bombardement � 7h ! _Qu’est-ce qu’il se passe avec le bombardement ? Demande Barracuda qui n’avait entendu que la fin de la discussion. _On ne va pas assez vite. Lui répond Bélénos. Au rythme où l’on va on n’arrivera jamais � temps pour l’assaut � 7h ! _Ouais, si aussi on prenait cette route au lieu de la longer bêtement dans les bois ! Ca fait au moins trente minutes qu’on traîne � côté, on irait sûrement plus vite ! _Mais on risque de se faire repérer � découvert ! Lance Charles qui venait de les rejoindre. _Il fait nuit noire et il recommence � pleuvoir ! Si tu crois que les espagnols vont danser la gigue sous la pluie � cette heure ! Enfin moi je dis ça… mais faudrait quand même s’activer… et vite ! Les réponses pertinentes de Barracuda, avec la douceur d’un éléphant énervé, faisaient mouche � chaque fois. Donc il fut décidé de prendre cette route, et pour aller encore plus vite on décida que les groupes d’assaut passeraient devant et que suivrait ensuite toute la logistique � sa propre vitesse, ne freinant plus ainsi la troupe, tout en restant protégée par l’arrière garde.
On allait sûrement gagner du temps, car il en manquait. A 6h précise le bombardement commencera et se finira � 7h pour lancer l’assaut terrestre. Si la troupe n’est pas � l’heure, cela pourrait transformer cette expédition en un véritable fiasco avec des centaines de morts pour rien. De plus il est temps d’en finir. Depuis peu circule dans les rangs une rumeur malsaine. Dans un équipage des hommes manqueraient � l’appel. Un règlement de compte ? Certains penseraient plutôt � une désertion et d’autres � de la trahison. Cette inquiétude pourrait troubler les hommes et les faire douter. Déj� une petite minorité pense que les espagnols serraient au courrant et qu’on va droit au désastre.
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« Dernière édition: 29 Octobre 2009 à 16:03:00 par Taranis »
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« Répondre #22 le: 29 Octobre 2009 à 14:59:46 » |
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On avait maintenant quitté la forêt pour reprendre le chemin. Le rythme s'était radicalement accéléré. John entendait les hommes colportés des histoires, il était question de traitre. Le doute s'installait dans la colonne. En lui même il pensait que tout cela n'était pas de bonne augure. Les hommes étaient tendus, ils n'avaient plus la confiance des premières heures de marche. L'on craignait que l'armée espagnole ait été prévenue. D'autres parlaient d'hommes manquant � l'appel. John savait qu'il n'avait pas été repéré, cependant l'absence de Goliath avait été remarquée, comment loupé ce géant, cette masse de muscle. Shadow s'avança alors vers les meneurs de la colonne. Il s'adressa � Bélénos:
- Les hommes sont tendus, des rumeurs courent � travers la colonne concernant des déserteurs ou encore des traitres. Je vous informe que j'ai tué trois hommes en route vers le poste de garde. Personne ne l'a remarqué mais parmi ces trois hommes il y avait un géant du nom de Goliath et son absence ne passe pas inaperçue. Les hommes sont tendus. Il avait parlé très bas, prononcé le tout dans un souffle. Il attendait, la tête enfouie sous sa capuche noire, légèrement en retrait derrière son interlocuteur. De loin personne n'aurait pu penser que ces deux l� pouvait avoir une conversation.
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« Répondre #23 le: 29 Octobre 2009 à 15:26:28 » |
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La flotte n'allait pas tarder � voir le port, mais l'obscurité la cachera encore quelque temps comme un démon que les ténèbres gardent en lui avant de le recracher dans le feu sur terre.
Le bâtiment de hyrg et celui de Nelson ouvrant la marche toute voile sur le port.
Sur le "jaguar" au prise � un vent s'établissant. - Allez les gars faut prendre un ris on a pas le choix! Déclara au peu du reste de l'équipage qui s'activa alors, choquant les écoutes de ses grandes voiles alors que les gabiers au nombre de deux montaient chacun d'un côté des haubans et allaient comme des équilibristes prendre appui sur le marchepied et aller, collés � la vergue, prendre le ris en rabattant un peu de voile.
Le maitre de la manœuvre observa cela, avec une marque de joie sur son visage, soulagé qu'une manoeuvre aussi banal soit réalisée sans peine. -Simon! charge ton nouveau bébé et chargez toutes les pièces. hurla t il contre le vent aux hommes sur le tillac qui changèrent radicalement leur activité, sauf le pilote tenant fermement la barre circulaire du "jaguar".
L'opération d'armement était mise en place sur toute la flotte, � en juger les sabords se relevant, des deux bords et pârfois une gueule de fer en surgir.
Sur terre les choses étaient moins certaines, la marche devenait forcée et pénible, le vieux chemins usé facilité les choses mais la distance � parcourir restée pharamineuse.
Seth marchant comme beaucoup pied nu commençait � sentir de légère douleur et craignait que cela ne puisse lui faire perdre un combat. - Faut pas qu'on se ramollisse! Tu te soigneras les pieds arpès l'étranger et par les meilleurs médecins! lui affirma Angmar attendant le long de la colonne pour veiller � la bonne marche et aider ceux qui faiblissaient.
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« Répondre #24 le: 31 Octobre 2009 à 18:15:38 » |
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Bélénos avait été surpris de l'intervention de Shadow, mais la discrétion de celui-ci l'incitait � garder l'anonymat de son interlocuteur en répondant � voix basse. _Ainsi ces rumeurs sont fondées. Merci l'ami. Ton capitaine est prévenu ? _Oui c'est fait. _On arrive bientôt mais le risque d'une trahison est encore l� . Préviens-moi en premier s'il y a d'autres désertions. Si tu as des problèmes fais-moi signe on saura te protéger. Il ne faut pas que l'on découvre ton absence. _Merci. Je vous laisse maintenant. A peine eut-il terminé sa phrase que Shadow avait disparu aussi furtivement qu'il était apparu. … Il me fait penser à l'étranger ce gars là ! Pensait Bélénos dans sa tête.
La troupe avançait bien. D'après les guides il resterait environ quarante minutes de marche forcée c'est � dire qu'elle arrivera vers les 6h30, une demi-heure avant la fin du bombardement, juste le temps de se mettre en place pour l'assaut. La seule petite ombre au tableau, c'est que les hommes n'auront pas le temps de se reposer. Mais la confiance revenait chez les meneurs malgré la rumeur tenace de trahison qui grandissait lentement dans les rangs. Il est maintenant 5h50 et la flotte va bientôt rentrer en action.
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« Répondre #25 le: 01 Novembre 2009 à 12:29:01 » |
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L'imposant bâtiment de Hyrog voyait enfin la baie du port de la Tortue. Tout les hommes d'équipage devenaient nerveux, c'était le grand moment de vérité; seraient ils � la hauteur? c'était une situation jamais rencontrée pour aucun des hommes et des capitaines: l'attaque de fort.
La flotte glissait sur l'eau lentement, laissant des sillons dans sa trainée.
Bientôt elle allait pénétrer dans la baie donnant sur le port. Soudain Nelson s'avança précipitamment au bastingage et se pencha, plissant les yeux pour mieux voir. Il demanda vérification � son second, qui portant la longue vue � son regard, la baissa après un court moment et sans dire un mot fit un signe de tête. Il y avait dans le port un ponton, un ancien galion sans doute trop vieux pour naviguer mais cette plate forme � canon changeait la donne. Il prit la décision de s'attaquer lui même au galion, il fallait le détruire le plus vite possible.
Lentement sur tout les navires, sauf le vaisseau de Nelson, on releva les voiles pour ne plus qu'avancer sur son erre; l'espace quoi que grand qu'offrait la baie devenait vite exigüe pour le nombre de navire dont certain demandait beaucoup d'espace pour manœuvrer. Sur le galion ponton les hommes dormaient tranquillement, mais un peu frustré, de profiter du confort spartiate d'un bateau et de branle alors que leurs compagnons eux avaient le droit � un lit de paille mais surtout de la place. C'était ça de venir de la marine. Tout était silencieux, la baie était le théatre des opérations sous la surveillance des forts, La Roche et Oregon, dont les silhouettes se cachaient parfaitement dans celle des collines. Mais des lueurs indiquaient leur position.
sur le tillac du navire sans mat, mouillé dans le port par trois ancre disposé afin qu'il puisse en faisant pression sur les lignes de mouillages pivoter un peu, deux hommes montaient la garde restant � côté d'une lampe pour s'éclairer. L'un était plongé dans son travail: tailler un bateau dans un morceau de bois l'autre entendit les grincements de cordage et le vent siffler dans le gréement. - On a pas de gréement nous! Qu'est ce que!! s'exclama t il en levant la tête, perturbant la concentration de son compagnon. Les deux hommes virent alors la flotte avancer vers eux, ils clignèrent des yeux mais les bateaux étaient bien l� . Presque une dizaine, dont un énorme deux ponts. L'un courut � toute vitesse � la cloche et attrapa la corde et se mit � battre. Tandis que l'autre alla réveiller le capitaine.
Dans le ponton, les hommes se réveillèrent surpris d'un bran le bas de combat, courant aux canons et pour certain aux pics et aux mousquets. Sur le Fort d'Oregon les sentinelles entendirent le bruit lointain de la cloche, ils portèrent leur regard sur la baie, et malgré l'obscurité ils virent la flotte.
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« Dernière édition: 01 Novembre 2009 à 21:48:43 par scar »
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« Répondre #26 le: 02 Novembre 2009 à 15:13:37 » |
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Dans la cabine du Leviatemp son capitaine se préparais enfilent son long manteau noir,chapeau,bottes et masque quand un bruit se fit entendre a la porte hyorg sorti de la cabine.
-Capitaine ils viennent de nous repérez on attend vos ordre. dit un matelots.
le capitaine avança jusqu'au bastingage scruta le fort et c'est défense sous le regard nerveux voir inquiet de ses hommes, puis se retourna vers eux.
-Préparer les armes que tout les canonnier soit a leur poste quand sa va commencer je veut des salves continue nos objectif son les défense du port bateau,pièce fixe tout se qui peut gêné l'attaque du fort.
Un long silence prit place les jeunes hésitais craignent la mort et le combat, une minute passa quand les plus anciens membre d'équipage se mit lever leur armes en hurlent leur soif de sang depuis trop longtemps insatisfaite, les jeunes encourager par ces cris se mêler aux autres avent de courir a leur poste.
-Lever nos couleur et que c'est chien de soldat se rappelle qui nous somme dans le sang et les larmes. hurla leur capitaine le navire se mit a grouiller d'activité pendent que le pavions ce levais.
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« Répondre #27 le: 02 Novembre 2009 à 16:54:52 » |
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Les marins du "Monstre des Mers avaient comprit que les espagnols allaient engagés le combat,ils virent le pavillon du "Léviatemp" se hisser et ses marins hurlaient leurs envies de sang espagnol.
-Va prévenir le capitaine etles maitres artilleurs ! ordonna un marin à un autre.
Le marin descendit sous le pont cherchant le capitaine, il trouva le bosco Twigerfield qui lui demanda ce qu'il foutait ici, le marin demanda � voir le capitaine. - Il est avec les maitres artilleurs là bas . répondit le bosco.
Le marin se précipita vers le capitaine et lui informa que les espagnols avaient repéré la flotte française. Celui-ci se précipita sur le pont avec les artilleurs regardant le Léviatemp, d'autres navire et celui de l'amiral Nelson pret � se battre.
- La bataille va faire rage ! Cannoniers visez les navires qui se préparent surement � appareiller ! Quand aux autres cannoniers,vous visez les défenses du fort comme les canons par exemple ! Il doit y avoir des salves de tirs rapidement ! Préparez vous. uqand � ceux qui ne sont pas aux canons, prenez des armes aux cas où il y aurait des chaloupes qui atteignent le navire.
Kévin donna ses instructions. Tout le monde se rua � son poste pret � faire feu mais ils ne voulaient pas donner le 1er coup de feu,Les cannoniers étaient � leurs canons et les autres étaient pret � se défendre. Kévin s'approcha d'une personne qui cherchait une occupation.
- Tu t'ennuies tu trouves qu'on a pas assez à faire ?
- C'est pas ça mais à part tirer sur des cordes je sais rien faire d'autres.
- Et ben hisse notre pavillon et depeche toi molasson !
L'équipage avait peur , certains en rigolaient,par hbitude, mais les autres étaient en stress,ils avaient envie que tout cela ce finit.
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« Répondre #28 le: 02 Novembre 2009 à 17:56:04 » |
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Les espagnols couraient dans l'entrepont quand soudain le bruit sourd du hurlement de la poudre, pareil � celui de la mort, résonna dans les airs, une détonation puissante dans le ciel.
la baie, d'un noir mauve s'illumina quelques instants d'éclair de lumière orangée. Les boulets traversèrent les bordées du galion, déchirant le bois et l'envoya vasler en miette, qui déchirèrent chair et peau. Les servants de pièces volèrent désarticulé comme de vulgaire pantin.
Les épais bordées du galion avaient sauvé une grande majorité de son équipage, mais tout les canons � l'avant étaient détruit. a côté reposé des corps désossé et démembré, où leur viscères coulaient lentement suivant le léger tangage. Le capitaine descendit dans l'entrepont et vit que presque la moitié de ses hommes reposaient morts.
- Allez mettre la yole et les deux barques � l'eau côté bâbord, ils ne nous verrons pas fuir le navire. finissez des charger les canons et nous ferrons feu tout de même!! - allez les gars oubliez l'avant et motivez vous � leur rendre la monnaie de leur pièce! hurla le canonnier après avoir entendu les ordres de son supérieur. La flotte ennemi allait sans aucun doute écraser le galion.
Dans les forts et la ville, la déclaration de guerre surprit tout le monde, sursautant les sentinelles virent le navire corsaire s'attaquer au ponton mais aussi devinèrent la présence entière de la flotte. Les cloches des églises et celles du fort de la roche retentirent.
Le signal était donné, la colonne des pirates entendirent le tintement sec mais résonnant des cloches, d'un signe de main Bélénos envoya son second se mettre en embuscade. Un autre groupe partit sur une voix plus hasardeuse, en cas où les espagnols l'empruntèrent. Les pirates accélèrent leur marche il fallait être devant la ville le plus vite possible pour avoir le temps de bien se préparer � l'attaque.
Nelson sur son bateau espérait; il s'agit que la flotte avait beaucoup plus de canon que les espagnols, mais leur forteresse était de bois et flottait; position moins confortable qu'un solide bâtiment en pierre. C'était surtout la précision qu'allait avoir les espagnols et la puissance de leur tir qui était dangereuse, chaque pièce, même dans le galion, devait être du calibre 24 voire 30. De quoi souffler en moins de dix boulets tout les plus fragile esquifs de la flotte, comme le schonner et le sloop. C'est pour cela que ces navires devaient s'attaquer au fort d'Oregon plus proche et rester sous la protection de son navire.
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Nombreux sont les vivants qui mériteraient la mort, et les morts qui mériteraient la vie, pouvez-vous leur rendre ? Alors ne soyez pas trop prompt Ã� dispenser morts et jugements. Même les grands sages ne peuvent connaître toutes les fins.
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mortebus
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Invité
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« Répondre #29 le: 03 Novembre 2009 à 12:50:48 » |
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Au loin le bruit sourd des canons se répercutait dans l'air. Des raies de lumières jaillissaient dans la noirceur de la nuit. Le fracas des boulets et le bruit des explosions se faisaient échos. Shadow observait ce scintillement, � chaque jaillissement de lumière l'on apercevait le visage des hommes, éberlués devant cette démonstration de force. L'imagination des hommes était exacerbée, l'on imaginait les centaines de bateaux crachant du feu, éventrés, démâtés. Les hommes s'affairant sur les restes des bateaux, les chaloupes � l'eau. Le cri des maitres canonnier qui se mêlaient � ceux des autres officiers. Shadow imaginait � merveille ces monstres des mers placés en travers du reflux, les canons tirant sans cesse, implosant d'avoir trop tirés. Ci et l� on pouvait apercevoir des débuts d'incendie. Les hommes exultaient, ils étaient transcendés par ce spectacle, rien ne pouvait plus les arrêter maintenant. Les doutes du voyage s'estompant devant la magnificence de ce combat d'artilleries. Le vent transportait les odeurs de poudre et de feu. Les guerriers étaient grisés par ces sensations visuelles et olfactives, l'odeur du feu, les explosions étendaient devant leurs yeux ébahis une image apocalyptique. Jamais auparavant ils n'avaient eu l'occasion de prendre part � un tel assaut. John sentait que cette nuit serait historique, sonnerait-elle la glas d'une bonne partie de la piraterie ou au contraire verrait-elle émerger l'une des plus grandes victoires de la profession? Seul l'avenir le dirait. Le temps avait passé. L'assaut allait être donné dans peu de temps. John se sentait prêt, grisé par la vue du feu et le désir de combattre � nouveau.
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