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Auteur Fil de discussion: Quête : La reconquête de l'à®le.  (Lu 63612 fois)
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« Répondre #60 le: 09 Janvier 2010 à 18:54:26 »

Corey était complètement perdu. Avec ses marins, et ceux d'autres capitaines, il était monté au fort de la Roche. Ils éprouvaient la plus grande difficulté �  avancer. Dans la bataille, Corey ne pouvait se référer qu'aux uniformes. Ils progressaient tant bien que mal jusqu'�  l'entrée du fort, solidement gardée. Les pirates subissaient de grandes pertes, de même que les soldats. Ils avaient réussi �  rentrer dans le fort, mais la progression était lente. Les soldats avaient eu le temps de préparer leur défenses.


hrp : Désolé si je suis hors sujet. Merci de me le signaler, et je modifierai.  
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« Répondre #61 le: 12 Janvier 2010 à 13:40:15 »

   Au fort d’Oregon on pensait qu’il n’y avait plus aucun soldat vivant dans la place. Un groupe d’homme s’approchait du bâtiment principal en bois, situé en face de la porte d’entrée obstruée par les gravas où un flot incessant de pirates continuait de rentrer.

Soudain un des hommes s’écrit :

_Ca bouge là-dedans !
Au même instant une paroi en bois bascule au sol dans un nuage de poussière et laisse dévoiler une couleuvrine pointée sur eux. Puis dans la seconde qui suit c’est l’apocalypse.

« FUEGO !!!»
La couleuvrine crache sa mitraille et fauche tous ceux qui se trouvent dans son axe en direction de l’entrée. Plus d’une vingtaine d’hommes s’écroulent simultanément. Dans le même temps des soldats apparaissent aux fenêtres du rez-de-chaussée, l’étage supérieur étant détruit, et se mettent �  tirer d’un feu nourri sur les pirates encore surpris et déconcertés par la violente riposte de l’ennemi.

   C’est une hécatombe, une véritable boucherie. Bélénos lui-même est touché et se traîne �  terre tant bien que mal pour tenter de se mettre �  couvert. Tout ceux qui n’ont pas encore fini de franchir les gravas pour rentrer et qui désespérément cherchent �  fuir, titubant sur les débris, marchant sur les corps sans se soucier de savoir s’ils sont encore vivant ou non, sont systématiquement abattus.

    Pierre Cantasbois et Belford avec leurs hommes respectifs sont eux relativement épargnés. Partis chacun de leur côté, l’un �  droite et l’autre �  gauche de l’entrée, ils sont en dehors de l’axe des tirs des soldats et courent en direction des autres bâtiments dont la plupart sont en flamme. Malheureusement la chaleur des incendies les empêche de s’approcher plus près pour se mettre �  couvert. Sans réfléchir, comme poussé par l’instinct du guerrier qui réagi au fond de lui, Pierre décide de poursuivre sa course avec ses hommes au bout du fort sur le côté du bâtiment principal, l�  où sont retranchés les espagnols.

_Par ici compagnons ! Avec moi !
Il espère que Belford en fera autant de son côté. Ils sont maintenant hors d’atteinte de l’ennemi. L’implantation du fort étant symétrique avec partout des baraquements en feu, son confrère devrait être lui aussi �  couvert de l’autre côté du bâtiment s’il a suivit la même idée. Pendant ce temps les tirs des arquebuses espagnoles sont toujours aussi meurtriers sur les hommes de Bélénos pris au piège dans la cour sans pouvoir riposter de façon efficace. Les rescapés de ce carnage, qui n’a commencé que depuis quelques minutes seulement, sont mélangés aux morts et s’abritent derrière eux. Blessés pour la plupart, ils attendent avec angoisse une issue �  cet enfer. Quand aux autres, les derniers qui attendaient pour rentrer, ils sont bloqués �  l’extérieur sans savoir quoi faire, faute de supérieur pour les diriger.    
« Dernière édition: 12 Janvier 2010 à 14:00:38 par Taranis »
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« Répondre #62 le: 14 Janvier 2010 à 20:41:53 »

Le combat légèrement tournait �  la défaveur des espagnols, les pirates les avaient chassé de la cour. Tuant les blessés, sans pitié, les francais tentèrent après de forcer le bâtiment.

Le couloir n'était pas très large, aucun des hommes qui s'y aventuraient aimés cela, un canon au bout ou une rangée de fusil aurait vite fait de les écraser. mais ils se réconfortaient �  l'idée qu'aucun canon ne puisse se trouver au bout.

Juste devant eux les espagnols fuyaient. Les poursuivants mais n'ouvrant pas le feu, car ceux devant n'avaient plus de coup ou pas d'arme �  feu et surtout gardant cette muraille de soldat espagnol devant eux pour pouvoir avancer le plus possible.

Les soldats espagnols avaient laissé tomber leur fusil, vide, pour courir plus vite. Seth tentait de les rattraper, mais sa course sur les remparts et le combat l'avaient un peu épuisé. Quand ils arrivèrent au bout du couloir une grille bloquait le passage.

Elle était fermée, des soldats se tenaient juste derrière, voyant leurs amis courir vers eux et entendre les pirates et corsaires hurler comme des damnés.  Les espagnols s'écrasèrent sur la porte, ils poussèrent un peu et elle s'ouvrit. Deux canons dépassèrent de la grille et firent feu. Les espagnols qui étaient poursuivit hurlèrent �  la mort, jurant la voix tremblante.

Jaguar le plus imposant fut touché en plein ventre, mais pas stoppé dans sa course il fonça sur la grille que deux soldats vêtu de blanc fermaient. Sa masse mise en travers s'écrasa sur la grille puis son corps. il hurla de douleur mais les deux hommes ne purent s'opposer �  la charge et ils durent reculer alors que la porte s'ouvrit �  la volée.

Jaguar courant s'écroulait sur le sol, blessé, vivant mais la main sur sa blessure laissait couler un fil et de sang. alors que l'imposant indien était tombé, surgissant alors le redoutable arabe.
D'un coup sec sur sa droite il scarifia le dos d'un des soldats qui tenait alors un autre fusil. La blessure profond déchira les muscles et trancha les os. L'homme tomba mort, le coup de fusil sonna sec dans les airs, alors qu'un peu de poussière tombait du plafond.

Seth para une attaque puis une autre, les corsaires déboulèrent alors �  leur tour. Les soldats livrèrent bataille jusqu'au dernier. Du simple fait que la salle était fermée par une autre grille et qu'ils n'eurent pas le temps de fuir, sauf un qui tenta mais finit encombrée par deux sabres.
Les cinq espagnols gisaient sur le sol mort et le reste blessé fut dépouillé de leur armes; les corsaires et pirates attendaient de savoir ce qu'on leur réservaient. Deux hommes blessés chez les attaquants.


- Ca va jag'? questionna un des hommes de son équipage.
- Douleur profond! Mais je vis.
- Reste ici avec l'autre blessé. répondit Seth posant un genou �  terre pour examiner la blessure; les balles il détestait cela, car il était incapable de soigner une blessure ou de voir l'étendu de ses dégâts.
- Ne les tuez pas! Ces chiens peuvent nous servir! Ordonna le plus gradé , et l'unique, officier présent. Qu'on les fouille et qu'on prenne les clefs. Puis se tournant vers l'indien et l'autre blessé, rangeant son épée.
- que quelqu'un reste avec eux, si possible qu'on les rapatrie vers l'extérieur.
- Jarrr on devrait les ammener et profiter pour prévenir nos compagnons qu'on a ouvert la route et savoir leur situation! Maudit Diable si ce qu'on a fait �  servit �  rien ou ne peut pas offrir une ouverture vers la victoire!
- Corne du diable! T'as raison. Mais faut pas que ces salauds de catho nous chasse! dit un pirate rechargeant son pistolet et observant par la grille.

De nombreux bruits venaient dans la pièce, les espagnols semblaient se réfugier dans leur dernier bastion, il y allait avoir des troupes assez nombreuses, et sans doute certains qui viendraient ici renforcer le point.

- Toi! dit l'officier en regardant un homme assez maigre, portant une corde pour ceinture �  son pantalon trop grand, coupé �  mis jambes et une hachette comme arme. Va prévenir les autres de notre situation et dit leur qu'on a besoin d'homme! Et vite que les feux de l'enfer de grillent les fesses pour te motiver et si tu arrives trop tard je t'attendrais en enfer et ca sera moi et pas c'te diable qui te fera vivre l'éternité de souffrance! J'le jure alors dépéche! hurla t il en commença �  vociférer, crachant pour conclure son discourt.

Un des pirates qui parlaient espagnols, l'étant, ordonna aux prisonniers de se taire et de toute faire pour qu'aucun soldats ne viennent ici. On posa les corps des morts sur la grille du couloir, cachant ainsi la pièce et offrant une muraille de chair.
 
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« Répondre #63 le: 15 Janvier 2010 à 11:11:16 »

   A l’inverse, la situation au fort d’Oregon était en faveur des espagnols. Retranchés dans leur bâtiment, ils tiraient de toutes leurs armes et tenaient en respect les pirates qui ne pouvaient plus se réorganiser, ni sauver leurs camarades piégés dans la cour. Le groupe de Bélénos avait été décimé et on craignait que lui-même ait été tué. Les autres groupes restant étaient séparés sans possibilité d’avoir des nouvelles de l’un ou de l’autre. Celui de Pierre Cantasbois avait réussi �  se placer �  couvert sur la gauche du bâtiment. Parti �  l’opposé sur la droite, on ne savait pas si Belfort en avait fait autant. Quand au dernier groupe, il était bloqué �  l’entrée se protégeant derrière les débris. Les hommes tiraient eux aussi mais sans pouvoir vraiment viser comme il le faudrait.

   Il était urgent de se sortir de l�  et Pierre cherchait un moyen avec ses hommes d’intervenir rapidement.

_On s’est fait piéger comme de vulgaires moussaillons d’eau douce ! Peste un pirate en crachant par terre plein de mépris envers les soldats.
_Ce n’est pas une raison pour cracher sur mes bottillons. Rétorque Pierre sans dramatiser pour autant.
_Pardon chef, j’ai pas voulu ! Attendez, j’vais essuyer ça.
_Laisse tomber ce n’est rien, je disais ça comme ça.
_Bon on fait comment pour les faire taire ces sales porcs d’espagnols ?
_Le seul moyen d’intervenir c’est de longer la paroi jusqu’aux fenêtres et on embroche les tireurs au sabre de l’extérieur. Ensuite on rentre en masse par la porte, l�  où est la couleuvrine et on engage le combat �  l’intérieur avant qu’ils ne mettent d’autres tireurs. Il faudra se positionner sans se faire voir le plus près des fenêtres.
_Mais on n’est pas assez nombreux nous ? On va se faire massacrer ! En plus y a les copains qui vont pas nous voir et qui vont nous tirer dessus ! Ils tirent au jugé sans viser !
_Je sais tout ça ! Il faut espérer que le groupe de Belfort nous voit attaquer et il interviendra. Pour les copains on agitera des tissus jusqu’�  ce qu’ils comprennent que c’est pour un cessez- le-feu, et sans se faire voir des espagnols bien sûr ! Bien maintenant préparez-vous. Toi, toi et toi envoyez le signal.
_On agite avec quoi ?
_Avec ce que vous voulez bon sang ! Vos maillots par exemple !
_Ah ben ouais !
Au même moment les pirates cessèrent le feu.
_Déjà ? Ils ont vite compris pour une fois ! Fait Pierre un peu étonné. Puis il se tourne vers les trois hommes. Qu’est-ce que ça veut dire ? Vous n’avez pas encore donné le signal ?
_Ben non, on n’a pas encore fini d’enlever nos maillots ! Répond l’un des trois.

   Chose extraordinaire, les pirates avaient compris le signal du cessez-le-feu avant même qu’il ne soit donné ! Un vrai miracle pensait Pierre. Pourtant l’explication était toute simple et elle n’allait pas tarder �  apparaître.

   
« Dernière édition: 15 Janvier 2010 à 12:00:15 par Taranis »
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« Répondre #64 le: 19 Janvier 2010 à 16:32:00 »

   En effet, �  cet instant de leur côté Belford et ses hommes, le dos courbé pour ne pas se faire voir des espagnols, se mettent �  longer le mur en bois du bâtiment et se positionnent discrètement sous les fenêtres d'où les soldats ne cessent de tirer.
_Le signal, c’était eux !
_Ils ont eut la même idée que nous ! Allons-y les gars, c’est maintenant ou jamais !
Pierre avec sa petite troupe �  son tour, sabre �  la main, se met en place. Il lance un petit signe �  Belford pour lui dire qu’ils sont prêts �  passer �  l’offensive. Belford lui répond par un geste qu’ils vont intervenir sur le champ.

  Les soldats aux fenêtres tiraient par salve puis échangeaient leurs arquebuses par d’autres rechargées en arrière dans un ordre parfait. Il y avait �  peine une dizaine de seconde entre chaque tir. C’était un barrage de feu extrêmement efficace et meurtrier impossible �  franchir et bien des confrères dont Bélénos, l’avaient subit de plein fouet en rentrant dans le fort. Quand �  la couleuvrine elle n’avait tirée qu’une fois au tout début de l’affrontement, puis était devenue silencieuse peut-être faute de munition.

   Les hommes de Pierre et Belford attendirent la dernière salve. Ensuite d’un seul ensemble ils se levèrent brusquement et embrochèrent les tireurs avant qu’ils ne récupèrent les arquebuses chargées. Comme des diables en folie hurlant de rage, ils se jetèrent �  corps perdu sur les soldats en passant par les fenêtres. D’autre franchir la porte où était installée la couleuvrine qui bloquait en partie le couloir desservant de chaque côté les pièces d’où tiraient les espagnols. Ils la traînèrent �  l’extérieur puis s’engouffrèrent dans celui-ci ainsi dégagé pour ensuite débouler en masse dans les salles adjacentes surprenant les espagnols sur leurs revers. En même temps, voyant l’accès dégagé, les pirates restés bloqués �  l’extérieur du fort en profitèrent pour charger �  leur tour en direction du bâtiment pour prêter mains fortes et aussi venir en aide �  leurs confrères blessés dans la cour.

   
« Dernière édition: 19 Janvier 2010 à 16:37:36 par Taranis »
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« Répondre #65 le: 19 Janvier 2010 à 17:38:43 »

A fort la roche la situation était aussi favorable pour les pirates, les soldats retranchés dans le bastion ne controlait plus rien. Les blessés étaient retirés dehors, on tentait d'organiser de quoi les transporter directement aux bateaux.
alors que les troupes espagnols ne faisaient que baisser en nombre les pirates et corsaires avaient recu encore un peu d'aide, une vingtaine d'homme. Les plus fatigués et blessés des hommes en profitèrent pour s'occuper des autres blessés et quitter le champs de bataille.
Dix hommes en tout tentaient du mieux qu'ils pouvaient pour transporter les corps, prenant l'une des charrues et mettant sans entasser les corps dedans.
Parmi les blessés de la cours peu ne pouvaient plus bouger, la plus part qui étaient dans cet état avaient rendu l'âme, s'échappant �  travers leur corps meutri comme le sang qui y coulait.

Une troupe de francais avait rejoint John et Seth ainsi que leur compagnon. de l�  le dernier bastion allait tomber, attaquant de l'intèrieure même, alors que dans la cours on canardait les fenêtres pour éviter que ceux qui aidaient les blessés ne se fassent tuer.

Dans les larges couloirs en pierre du fort commença une fusillade, restant souvent derrière les tonneaux, barrique et portes pour tirer, trop peur d'avancer. Les coups de feux résonnaient d'un son caverneux par endroit, la pluie battait sur les fênetres et de l'eau s'écoulait par petit filet dans certains meutrières.
Le combat bien plus stressant que meurtrier ne causait actuellement aucun mort, juste des blessés. 


- Sacrebleu va nous falloir un diplomate!
- De toute manière ils sont perdu! Putain! dit un des corsaires se baissant rapidement pour éviter la balle d'un soldats qu'il avait vu le viser. On devait lever la voix pour parler parmi ces cris d'intimidation, ces ordres et la parole de la poudre seche et violente.
- J'espère que dehors ils vont réussir à trouver de quoi les sortir de leur trou. dit le plus gradé, un corsaire de Nelson, annoncant que son capitaine était dans la cour.  collé au mur il jeta un coup d'oeil dans le couloir qui leur opposé la résistance. Il le regarda, en face une grille et plusieurs fusils dépassant, sur le chemin de nombreux tonneaux, de l'autre côté de la grille une palissade de tonneau et entre eux et la grille rien, juste le sol chaud.
- On a aucun moyen de passer! Sauf si on connaissait les chemins.
- c'est comme ça dans les autres chemins, ils doivent être moins d'une cinquantaines. Mais c'est bâtards vont vendre leur peau.
quelqu'un parle espagnol ici! hurla l'officier de sa voix rauque et brisé par le combat passé �  hurler. Il observa les hommes qui étaient autour de lui, ses yeux fatigués, il passa une main sur sa chevelure blonde et hurla de nouveau Y a quelqu'un qui parle espagnol! Il nous faut un diplomate  
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« Répondre #66 le: 19 Janvier 2010 à 18:39:16 »

Luis et ses hommes reussirent �  aller près du fort  et passèrent l'enceinte de celui-ci après s'être débarraser de quelques espagnols et avoir éviter le convoie de blessés.
Luis se rapprocha de l'arabe et d'un homme qui vait l'air d'être officier et il leurs demanda ce qu'il se passait. L'arabe fit un signe de la tête vers l'officiers qui cherchait un homme parlant espagnol,toute la troupe du Monstre des Mers fut arrivait et rejoigna le groupe de l'arabe et de l'officier.


- Nous combattrons avec eux, cela sera plus facile pour nous dit il à ses hommes.

Un des marins montra la barricade qu'avaient formé les espagnols.Luis comprit pourquoi aucun des soldats n'avançaient.

Luis demanda �  l'arabe et �  l'officier qui étaient ils mais ils n'entendirent pas avec les cris.


- Il n'y a pas un autre moyen de passer demanda un marin à Luis avec impatience.

- Restons là pour le moment et attendons que la situation se débloque. répondit  Luis

L'u des hommes de Luis lui fit remarquer que l'on pourrait avoir besoin de lui car il savait parler espagnol, Luis lui donna raison il essaya d'attirer l'attention de l'officier qui criait toujours.
Le reste des hommes se demandaient où allait Luis.


- Je sais parler espagnol je peux aider les autres !

Il s'avança tenta d'appeller l'officier mais il ne le vit pas, Luis perdit patience , alors que l'arabe et l'officier le regardèrent bizarrement .

   
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« Répondre #67 le: 19 Janvier 2010 à 19:50:11 »

Corey avait vu le combat s'arrêter peu �  peu. Les espagnols se regardaient, intrigué. L'arabe avait demandé une personne parlant espagnol. L'arabe. Il avait entendu quelqu'un l'appellé Seth. Connaissait pas. Mais se méfiait. Pedro s'apprêtait �  lever la main. Corey l'arrêta.

-Mais capitaine, protesta celui-ci, il faut bien quelqu'un pour discuter avec eux...

-Attendons de voir. Il y a bien un homme dans cette foule autre, qui doit parler espagnol. C'est courant, comme langue, dans les îles.

Un cri fusa dans la foule de pirates.

- Je sais parler espagnol je peux aider les autres !

Les deux hommes se retournèrent. Corey regarda Pedro, qui semblait frustré.

-Je préfère qu'un autre risque ça vie, plutôt qu'un membre de mon équipage, qui plus est un chirurgien... C'est toujours compliqué �  remplacer.

Cette remarque fit sourire Pedro. Les deux hommes se turent et attendirent la suite des évènements.
   
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« Répondre #68 le: 19 Janvier 2010 à 21:34:05 »

Finalement l'homme se désista puis Luis se porta volontaire et se rapprocha de l'officier.

Un des corsaires prit un morceau de chiffon tout salit en guise de drapeau blanc puis il l'agita, un silence de mort tomba sur le champ de bataille.


Un officier espagnol cria:
- Cessez le feu! Que voulez vous?

L'air sévère Luis répondit:

- Nous voulons que vous nous livrez la ville ! Si vous refusez vous mourez tous avant la tombée de la nuit !


Après un court moment d'hésitation le capitaine espagnol se resaissit et hurle.
 Par la vierge Marie allez au diable! enfant de satan vous nous tuerez sans pitié si on se rend!
 et par mon honneur nous obéirons �  notre roi jusqu'au bout !


Luis eut un petit sourire et il répondit:
 " C'est ton choix, mais sache que nous prendrons cette ville que tu sois mort ou vivant, alors rend toi et tu pourra toi et tes hommes partir dans la journée"

Luis traduisa la réponse �  l'officier qui lui chargea d'ajouter qu'ils ont prit la ville et peuvent  faire un siège .

Je ne pense pas que vous pourriez, des navires venant pour la relève viendront dans une semaine. nous ne séderont pas jusqu'�  leur arrivée
répondit catégoriquement l'officier

Nous avons suffisamment de navire pour ralentir vos renforts et suffisamment de munitions et de vivres pour finir le siège


Un des pirates prit la parole:
 On pourrait utiliser les canons du fort pour dévaster le bastion. Tenir un siège avec plus de dix canons qui font mouche tout le temps. Parbleu de quoi devenir fou avant d'y passer.
 
L'officier approuva l'idée,
L'annoncer aux espagnols serait que politesse et courtoisie...

Que dois je leurs dire maintenant  demanda Luis

- Annonce leur! mieux vaut tenter de garder le bastion intacte! si une autre flotte arrive et que ce fort est en ruine on est perdu.


Luis fit ce que on lui demanda
- " Nous avons le fort et si il le faut nous utiliseront ces canons qui ne ratent point leurs cibles sur vous et vous mourez sous les gravats et les pierres sauf si vous vous rendez !

L'espagnol annonça la nouvelle �  ses hommes, il envoya un des hommes tenter de voir si les canons allaient être pivoté, au même moment un des corsaires alla prévenir les pirates dehors d'utiliser les canons.
 - Hum je pense que nous pouvons négocier, n'est ce pas?

-Les espagnols ont marché ,comment organisons nous les négocations  dit Luis tout content.

-Demandes leur de se rendre! Promes qu'on les laissera partir dans le premier bateau civil qu'on peut préparer. Ils vont sans doute vouloir l'assurance d'être libre. ordonna l'officier

Luis cria aux espagnols :
" Rendez vous et nous vous promettons de vous laissez partir sur le premier bateau civil que l'on peut préparez je vous le jure."

- Vous allez tous nous abattre sans pitié! quitte à mourir autant l'arme au poing!

-Non je vous le jure vous ne méritez pas que l'on salisse nos lames en vous tuant !


a provocation énerva le dernier des gradés espagnols. Après un petit moment, de silence l'espagnol revint signaler �  son chef que les tireurs de la cours allaient sur les remparts.
 -Ecoutez! je veux bien déposer les armes! Mais dans ce cas j'exige que moi et mes hommes gardent leur liberté jusqu'�  ce qu'on quitte la ville! exigea l'officier

- D'accord tout ce que nous voulons c'est de prendre la ville sans aucune victime en plus.


- Jurez sur la bible que vous ne pillerez pas la ville ni ne tuerez d'espagnol!

- Nous le jurons ! maintenant vous pouvez partir au plus vite


- Dites leur que quand on aura fait tirer les canons on refusera leur reddition... ca devrait les faire réfléchir plus vite �  ces larves !


- Bien c'est vous qui décidez : " Nos hommes perdent patience si vous ne partez pas avant les tirs de canons nous refusons la reddition "


 Après un moment de discussion de l'autre côté de la grille la voix de l'officier retentit de nouveau.
 - Nous déposons les armes, puisse dieu vous faire payer si vous ne tenez pas parole.

- Mais oui c'est ça . Vous pouvez partir
ironisant Luis en s'adressant �  l'officier.

Les espagnols partirent sous les regards et les mots moqueurs, ils avaient perdu, mais il était en vie. Les espagnols furent désarmés et on lui conduisit de sles goèles du fort.
- Vous nous aviez promis! hurla l'un des soldats.
- Vous avez rêvez! On a rien promis... répondit l'un des pirates crachant sa chique sur le sol, plusieurs marins crièrent grassement. Le corsaire un sourire qu'il ne cachait pas finit par dire.
- quand on sera sûr que la ville est sous notre contrôle, liberez les prisonniers.
- Bien sûr! répondit Francois, souriant aussi mais pas pour la même chose. allons dresser nos couleur!
Les pavillons espagnols furent remplacés par les pavillons français et furent  brulés, tandis que dans un coin on entassait les armes prises. Francois s'inquiétait autour de lui aucun capitaine pirate et il avait appris que l'un était mort et un autre peut être, sans parler de ceux de l'autre fort.

Seth et le reste de son équipage ne profitèrent pas longtemps de ce repos, entendant ne voyant aucun drapeau francais flottant �  fort d'Oregon, ils décidèrent de courir porter secours demandant de l'aide auprès des corsaires, alors que Francois et ses hommes restaient pour aider les blessés.

Les navires dans la baie déchargaient leur hommes, prêt �  prendre controle totale de la ville. Les pirates étaient prêt. Il fallait reconstruire maintenant mais pas avant d'avoir fêter la victoires entres corsaires et pirates.


   
« Dernière édition: 19 Janvier 2010 à 21:43:20 par scar »
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« Répondre #69 le: 20 Janvier 2010 à 15:57:18 »

   Dans le bâtiment principal du fort d’Oregon c’était la mêlée générale. Les soldats se défendaient avec acharnement et les pirates avaient du mal �  progresser. La fatigue commençait �  se faire sentir et certains même reculaient devant la violence des coups de sabre et d’épée d’un adversaire qui lui était frais et dispo pour un corps �  corps. Cela faisait maintenant huit heures qu’ils se battaient, sans compter la marche forcée de cette nuit. Une fois de plus les morts et les blessés s’accumulaient. L’effectif se réduisait toujours plus.

   Dans l’action Belford et Pierre Cantasbois se rejoignirent par hasard. Ils se battaient avec toute l’énergie qui leur restait, mais ils s’inquiétaient de la situation.

_Nous ne tiendront jamais à ce rythme ! Crie Belford à Pierre pour se faire entendre tout en combattant.
_Oui… Les hommes sont �  bout !
_Nous ne savons même pas où en sont les autres, s’ils prennent le dessus ou non !
_On ne sera jamais assez pour continuer vers le port si on en réchappe !
_Tout ça pour rien, ce serait trop bête !
_Tant pis, on aura au moins essayé. Moi je ne lâche pas, je préfère mourir ici que sous la torture !
_Pareille pour moi l’ami ! Nous ne sommes pas encore mort !... DERRIERE TOI !
_Merci l’ami, c’était juste !


  Soudain au dehors une fusillade éclate dans la cour.
_Qu’est ce que c’est ? Hurle Pierre inquiet.
_Des soldats ! Des soldats sont arrivés ! Crie un homme.
_Cette fois c’est bien fichu on dirait !
_Tout ça pour rien, quel gâchis ! Se répète �  lui-même Belfort désespéré.

   Une petite troupe de soldats venait d’arriver. Ils s’étaient positionné sur les gravas dans l’entrée du fort et tiraient sur les hommes dans la cour pendant que d’autre soldats se déployaient de part et d’autre, comme avaient fait auparavant les pirates, �  la différence près que c’est de nouveau les espagnols qui ont repris l’avantage.
 
   
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« Répondre #70 le: 20 Janvier 2010 à 16:58:26 »

Seth et ses compagnons, en majorité des corsaires, couraient �  perdre haleine dans la ville.
La pluie avait été les flammes qui laissaient alors des bois carbonisés, des braises chaudes et une ville dévastée. Presque toute les colonies de l'île, hormis deux, avaient subit les tourment des flammes.
Les rues étaient vide, plus de combat que des corps meurtris sur le sol, et autour parfois des bâtiments totalement effondré après que leur charpentes se soit consommé ou alors noircie par la fumée.

Seth, les cheveux collant sa peau et ruisselant d'eau de pluie s'arrêta un moment �  un croisement cherchant quelle route prendre. Il en profita pour reprendre son souffle, les bruits des pas des autres marins qui le suivaient devenaient de plus en plus audible. Il profita de son avance pour respirer et observer le triste paysage qu'il voyait.

C'était la quatrième fois qu'il voyait l'assaut d'une ville, les deux premières fois furent sur les côtes Africaine. Mais ce spectacle lui rappela la prise d'Antigua par les caraïbes, le massacre sans pitié. Pourtant s'était un guerrier qui tuait pour vivre mais ce genre de bataille n'avait rien du duel d'honneur ou de l'escarmouche. C'était quelque chose de supérieure �  cela qui le dépassait de beaucoup. Il regarda les corps des hommes, le sang se diluait dans les ruisseaux d'eau de pluie qui coulaient entre les pavés. Seth était totalement trempé autant de sueur que de sang et d'eau. étrangement sa blessure ne le faisait plus souffrir, enfin jusqu'�  maintenant. La douleur aigu lui revint, il posa sa main sur la plaie maintenant couverte d'une croute de sang. il voulut avancer mais il devait boiter.

Un de ses vieux amis l'écossais du navire voyant son mal l'aida �  avancer plus vite.

La troupe reprit sa route, guidée par l'un qui connaissait la ville. Ils furent rejoint par une poignée de pirate qui venait d'accoster, courant tentant de recharger leur arme et ramassant si possible celle des morts dans leur course. Le sol défilait sous leur pieds, les rues aussi mais le décor restait aussi lugubre qu'une pluie intense rendait moins cauchemardesque car il n'y avait pas que le silence des morts mais aussi le battement de la pluie sur le sol.
Tous espéraient qu'il ne sera pas trop tard.

quand il arrivèrent vers le fort, ils virent une troupe de soldats escalader le talus de pierre, ruine du poste de garde que Bélénos avait du détruire sans qu'ils ne sachent comment. a moins que ce ne fut les canons des navires. Ils entendaient des cris du bruit, on se battait. Tout n'était pas encore perdu.

- Les chiens ils vont les allonger! Hurla l'écossais.
- Vite les gars on y va. Pierre prend ce fusil! hurla un des corsaires alors que ses compagnons s'arrêter et épauler leur fusil en posant le genou �  terre.

Les armes crachèrent comme un seul tir, ce ne fut qu'une longue détonation. Plusieurs espagnols furent transpercer, des jets de sang sortant de leur poitrine tandis que leur corps tombaient sur le tas de pierre. Mais de nombreux coups ne touchèrent pas ou furent foireux �  cause de l'eau qui avait mouillée la poudre du bassinet.

Les espagnols surpris se retournèrent sans user de leur balle sur Bélénos et les siens, un peu désorganisé par cette attaque surprise. Ils ripostèrent sans grande réussite eux aussi. Seth avanca cimeterre �  la main boitant mais s'efforçant d'encaisser la douleur afin de pouvoir courir juste avant de combattre. Les corsaires et les pirates l'avaient même dépassé.


- Non! hurla t il en sortant sa dague la lancant elle alla se planter dans l'épaule d'un des soldats qui l'avait pas encore fait feu. Son compagnon lui prit son arme mais trop tard. Le corps �  corps allait commencer  
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« Répondre #71 le: 22 Janvier 2010 à 15:55:27 »

   On est en milieu de l’après-midi. Le fort Laroche, la ville et le port sont maintenant sous le contrôle des corsaires après une dizaine d’heure d’une bataille acharnée. Les troupes espagnoles avaient été moins nombreuses que ne l’avait prévu le Gouverneur de « Petite Goave », mais leurs résistances par moment avaient été héroïques, causant bien des victimes chez les corsaires. Les incendies dans la ville étaient pratiquement tous éteins. Quelques foyers résistaient encore sous une pluie de plus en plus dense. Au port, on tentait de s’organiser �  faire venir d’autres bateaux au plus près pour récupérer les nombreux blessés qui commençaient �  s’accumuler sur le quai. Ce qui n’était pas évident. Les voiliers de la flotte avaient subits de nombreux dégâts et avaient du mal �  manœuvrer. De plus les épaves des navires espagnoles coulées entre les quais, reposant sur le fond �  demi submergés, ne rendaient pas la chose facile. Mais le fait de les voir rentrer dans le port donnait une sensation de victoire. Pourtant la partie n’était pas encore jouée pour autant. A l’Ouest de la ville au fort d’Oregon, une dernière poche de résistance espagnole donnait bien du souci aux corsaires. L� -bas le combat faisait toujours rage.

   Dans le bâtiment on se battait avec l’espoir d’en finir au plus vite. Cela valait aussi bien pour les pirates que pour les espagnols et personne ne prenait vraiment le dessus sur l’autre. Pierre Cantasbois et Belford, malgré les blessures et la fatigue qui commençaient �  leur peser, continuaient avec leurs hommes de combattre avec acharnement sans réaliser que dans la cour la situation avait changé. Les soldats arrivés auparavant étaient maintenant pris dans un corps �  corps sanglant avec les corsaires venus en renfort.
 
   
« Dernière édition: 22 Janvier 2010 à 16:16:05 par Taranis »
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« Répondre #72 le: 22 Janvier 2010 à 17:54:15 »

Le combat contre les soldats bloquant le passage entre les renforts et Bélénos ne fut pas long. Les pirates leur tombant dessus frappèrent comme la foudre sur l'arbre. Certains plongeant dans la mélée tirant juste avant avec leur pistolet �  silex éjectant sur le coup un épais nuage de fumée blanche et le corps de son ennemi.

Seth était sur le talus, frappant et parant se battant contre deux hommes. Ils l'attaquèrent mais furent recus, le nez éclaté par un coup de coude pour l'un pour l'autre une sévère entaille �  la main qui lui fit perdre son arme. Deux passes et celui qui tenait encore son arme fut planté, seth prit par la lame le sabre de son ennemi qui le tenait plus et et le planta dans l'oeil du second.
Il resta tenant son cimeterre ensanglanté, essouflé immobile sur les débris observant le combat et ses compagnons qui s'y jetaient.
Lentement il tomba en arrière, sa jambe lui était douloureuse et il était épuisé.

Les espagnols coururent vers les nouveaux venus pour les recevoir mais de nouveau des armes de poing ouvrirent une bêche dans le rang de ceux qui allaient �  leur rencontre. Le combat fut violent mais ne dura pas très longtemps. Les espagnols reculèrent en bonne partie acculés aux murs, pour ceux encore en vie, ils demandèrent pitié. Malgré leur défense héroïque qui causa de nombreuses pertes ils furent comme noyés sous une vague, désemparés, surpris et fusillés.
Seth était presque évanouit, il restait allongé sur le sol fixant les nuages au dessus de lui.

De nouveau le drapeau espagnol fut remplacé par celui francais.

A Fort Laroche, François, longue vu en main put annoncer �  ses compagnons, son équipage rescapé alors que son navire était détruit, la victoire. Il ordonna qu'on charge les canons sans boulet pour célébrer comme ils se devaient la victoire. Mais il ordonna �  ses hommes de rester sobre pour la nuit car ils devaient garder l'esprit vif pour ce qui allait se passer au petit matin
 
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« Répondre #73 le: 22 Janvier 2010 à 18:20:58 »

Corey pouvait apprécier le silence enfin revenu, au fort Laroche. Il marchait debout sur le chemin de ronde, observant les flots, comme le faisaient d'autres pirates. Au loin, les coups de feu ne se faisaient plus entendre. Corey observa les dernières lueurs d'incendie s'éteindre sur la ville. L'équipage du Conqueror avait subit de lourdes pertes, pour une cause qui ne les concernait pas, ou très peu. Il leur était reconnaissant. Il se souvint de son adolescence passée �  se cacher des britanniques, des hollandais, sur cette île, en dehors de toutes juridictions... Il se souvint de ses larcins sur des marins aux verres trop souvent remplis... Il se souvint de sa vie. Simplement.
Les espagnols avaient été rassemblés au centre de la cour. Ils étaient fiers. Vaincus, mais fiers. Fiers d'avoir donné leur sang pour leur pays. Le patriotisme... Un concept que Corey ne comprenait pas. Pourquoi ces hommes donnent ils leur vie pour des dirigeants qui n'en ferait pas de même ? Il ne voulait pas le savoir. Il descendit les marches qui menaient �  la cour et s'assit dans un coin, tentant de prendre un peu de repos.
 
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« Répondre #74 le: 26 Janvier 2010 à 12:48:32 »

   Le dernier bastion espagnol au fort d’Oregon venait de tomber. Le fracas des armes et des canons faisait place �  un silence impressionnant qui enveloppait la ville désertée par ses habitants. On pouvait encore voir quelques colonnes de fumée s’élever de-ci de-l�  qui témoignaient de la violence des combats et de l’incendie qui en résulta. Maintenant la pluie tombait drue comme pour laver les horreurs de cette bataille qui serra marquée �  jamais dans le souvenir des hommes.

   Dans la cour du fort on rassemblait les blessés pour ensuite les évacuer plus tard �  bord des navires. Bélénos était parmi eux sans connaissance. N’ayant pas de médecin dans les parages, on ne pouvait pas évaluer la gravité de ses blessures ni celles des autres. Pierre Cantasbois et Belford avait rejoint Seth qui reprenait tout doucement ses esprits. Tous les trois étaient couvert de sang, tous les trois étaient plus ou moins blessés, tous les trois s’étaient assis sur des gravas sans se soucier de la pluie qui tombait. Ils appréciaient, avec un sentiment mitigé de satisfaction et de crainte, leur chance d’avoir encore une fois échappé �  la mort.  Ils n’avaient aucune nouvelle du reste de leurs confrères disséminés dans les autres groupes d’assaut, ni même de leur bateau. Avait-il coulé avec tout son équipage ou en avait-il réchappé, et dans quel état était-il ? Qui de leurs camarades avaient survécu ? Leur capitaine allait-il s’en remettre ou bien s’en aller pour toujours ? Toutes ces questions se bousculaient dans leur tête, même s’ils savaient que cela faisait parti de leur destin que de mourir au combat ou de perdre leurs compagnons d’infortune. Mais aujourd’hui ils avaient vaincu et demain sera un autre jour.

   
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