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Auteur Fil de discussion: vent d'ouest et vengeance  (Lu 46067 fois)
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« le: 01 Novembre 2013 à 19:43:04 »

La petite troupe de criminel était depuis quelques jours �  la Petite Goave pour y dilapider argent si mal acquis.
La plus part du groupe s'occupait avec femmes et alcool tandis que Thibeaut de Brest et la Torche s'occupaient quant �  eux par de petit duel sans mise �  mort. Le divertissement illégale se déroulait dans les caves d'un marchand de fourrure, ancien boucanier.
Jean lui s'amusait �  aller sur les navires, tentant de rentrer dans les quartiers des officiers. Tentatives bien souvent conclues par le besoin pressant de fuir.  


Ils étaient quatre au marché, discutant et arpentant les rues, tachant de rester discret de peur de ne finir en prison ou dans un endroit encore plus sombre et petit mais où ils n'auraient aucune raison de s'en plaindre. Le ciel était couvert d'un voile de nuage blanc. Aucun risque de pluie pour le moment, l'endroit était lumineux par un soleil perçant ce fin voile.
La place pavée couverte de boue apportée par les fermiers et le pêcheurs de coquillages ainsi que de poussières, était battue par sandales, et chausses cousues, pieds nues et par moment soulier �  boucle. La chaleur n'était pas encore accablante mais les gens craignaient pour l'heure du midi.


- pardon! excusez! poussez vous! enfin pardon!! C'est ainsi qu'un jeune homme se fraya un chemin parmi la foule d'esclaves noir et d'hommes libre.  Il arriva essoufflé devant ses 4 amis.
- Qu'est ce qu'�  le mousse? On dirait que tu vas vu le diable!
- Ca peut être pire! J'ai... j'ai dit il en reprenant son souffle. Vous savez qu'une frégate royale vient d'arriver durant la nuit?
- En effet. répondit Vincent intrigué, s'arrêtant alors de marché pour rester devant une étale d'épices de vives couleurs. et?
- J'ai appris un truc sur son capitaine! Que j'en meurs si je me trompe!
- Ca peut s'arranger fit Hanz avec son sourire carnassier.
- Son capitaine tu nous en avais parlé. Par les clous du christ! C'était quoi le nom. Badou, Badoit. Baudoin...
-Baudoin??? Vincent en laissa sa mâchoire décrochée Baudoin Lechamps?
- C'est ça! Jean fit claquer ses doigts et se redressa le souffle reprit. Bref il est là.

Sa remarque innocente fut suivit d'un silence inconfortable brisé par William.
- Holy crap!! Faut prévenir les autres!
- Thomas et Thibeaut sont ensemble �  la taverne de la chope d'abondance! Sur les quais. Jean tu t'en occupes?
Arnold dois être au chantier. Mais je ne sais pas où est Thimothé.
- Au bout d'un goulot de bouteille sans aucun doute. proposa Hanz. Je vais visiter toute les débits de boisson avec William, un nègre borgne avec son accent ca ne passe pas inaperçu.
- Timothée ne passe pas inaperçu tout court. conclu Vincent.

La groupe se sépara pour mieux se regrouper. La tempête approchait.


hrp: je crées ce rp ici et non dans la sous section pour faciliter le boulot des modos (pour le changement du forum (j'aurais du le mettre dans "antilles" faudra le déplacer (ratage de ma part XD))

Je crée une petite aventure assez dirigiste (j'ai déj�  prévu sa fin). histoire de combat, vous pouvez y venir choisir un camp ou être spectateur... J'aimerais que ce rp se finisse vraiment et soit relativement court.    
« Dernière édition: 01 Novembre 2013 à 19:59:02 par scar »
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Nombreux sont les vivants qui mériteraient la mort, et les morts qui mériteraient la vie, pouvez-vous leur rendre ? Alors ne soyez pas trop prompt Ã�  dispenser morts et jugements. Même les grands sages ne peuvent connaître toutes les fins.
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« Répondre #1 le: 03 Novembre 2013 à 14:09:45 »

Le groupe était réuni dans la chambre de Vincent d'une auberge. L'endroit était étroit pour 10 personnes, ne contenant qu'un mobilier sobre mais de bonne facture faite d'une petite armoire, d'un lit, d'un tabouret et d'une petite table sur lequel se trouvait un chandelier. Les volets de la fenêtre étaient fermés laissant la pièce baigner dans une demie obscurité.

- Bon va falloir être très discret.
- Savoir ce que fait Baudoin ici et pour combien de temps. précisa Vincent adossait au mur.

Timothée qui n'avait encore rien dit se leva du lit sur lequel il était assis et s'exprima.


- Ton capitaine. Baudoin, ne connait que toi! Nous pouvons tous encore traîner en ville, on pourra facilement obtenir des informations. Tout ce que tu as �  faire c'est rester ici et attendre. la déclaration pleine de vérité surpris.
- Il a raison ajouta Thibault. Tu n'auras qu'�  commander aux cuisines de l'auberge et rester ici.
- Rester comme une bête en cage. Grogna Vincent.
- C'est le mieux à faire l'ami coupa sèchement Franck.

Après quelques échanges, le groupe quitta la chambre avec le plan suivant Vincent attendait les autres s'informaient. La main sur la poignée, Thibault se retourna, plongea l'autre main dans sa veste large brodée et  en sortit un petit livre. Il le jeta sur le lit.

- Ca t'occupera, le temps va être long.
 Vincent sourit à son ami. - Apporte moi une bouteille de vin avec!

Les deux hommes échangèrent un regard amical et complice, puis le noble ferma la porte. Vincent alla vers le lit et prit le livre.

"Mémoire d'un homme de la route, recits de ses voyages." Vincent haussa les épaules et ouvrit le livre.

   
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« Répondre #2 le: 04 Novembre 2013 à 18:40:52 »

La chasse aux informations fut menée par le groupe de manière bien différente; Thibault profitant de ses atours alla directement questionner les autorités du port se faisant passer pour riche en quête de quelque chose pour occuper ses journées bien ennuyeuse.

Arnold et Timothée allèrent directement demander aux marins qui débarquaient par chaloupe. Les réponses furent en générale très vagues.

Hanz lui préféra, avec Jean faire les tavernes, auberge et tripots pour y trouver des langues dénouées par l'alcool.

Thomas se contenta de demander sur les quais.

Ce dernier venait de quitter le chantier naval où il apprit que le navire n'avait aucun créneau prévu pour de quelconques réparations. Il quitta l'endroit rempli de gens qui reprenaient le travail, après le pique de chaleur de l'après midi quand il fut interpellé. 


- Piance? Soldats Piance? Fit une voix dans son dos. Il fit mine de ne pas entendre et continua sa route, mais la voix ne lui était pas inconnues. L'homme cria son nom de sa voix grave et légèrement fatiguée. Thomas entendit l'homme courir vers lui, puis sentit la pression d'une main autour de son bras gauche.

Il se retourna pour voir un homme au visage rond, aux yeux sombre sous de fin sourcils.

- Je vous reconnais! Soldat Thomas Piance.
- Ca par hasard!! Par Jesus et la sainte Vierge! second maître Louis Bernek.
- Vous osez me sourire ainsi! Déserteur!   A ces mots le soldat Thomas ne se sentit pas de colère.
- Vous y allez bien fort! On peut s'expliquer.


- Quoi?!! Tu l'as tué!  Hurla Vincent.
- Plus discret chef on peut nous entendre. répondit calmement Thomas.
- Imbécile! Vincent ne se calma pas pour autant. Son absence va être remarqué.
- Il était foutu, l'autre savait qu'il est déserteur. fit remarquer Jean, allongé sur le lit. Il n'avait pas d'autre choix.
- C'est notre faute �  tous! On aurait du y penser et vous garder tout les deux dans vos chambres.
- Ja! ponctua l'allemand. La présence du second de votre ancienne frégate pouvez présager celle d'autres seeman und officiers.
- Too late.  C'est trop tard pour savoir comment il aurait fallu bien faire. conclut pragmatique William Le mieux qu'on puisse faire c'est rester discret, continuer nos activités. sauf toi Thomas. pour pas paraître suspect.    
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« Répondre #3 le: 05 Novembre 2013 à 21:09:55 »

- Pour la discrétion on repassera. conclut Hanz. Toute la ville en parle.
- Personne n’émet d'hypothèse sur le meurtrier, ni ses mobiles? demanda Thomas.
- Non Répondit Jean.

La pièce demeura silencieuse, les silhouettes immobiles aux ombres mouvantes aux grée des mouvements de la flamme des deux bougies éclairant d'une lumière chaleureuse mais faible les murs et les visages.


- Timothée et Arnold continue de nouer quelque liens avec des marins, ils sont dans une taverne des quais.
- Espérons que les marins ne leur fassent pas signer un contrat... Thomas savait de quoi il en revenait, ce fut ainsi après une dure soirée arrosée qu'il apprit qu'il avait décidé de s'engager dans la marine du roi.

La porte s'ouvrit, Thibault apparu alors dans l'ouverture il balaya la pièce du regard.

- Nerveux. fit il en constat de la main de vincent posée sur son pistolet. Y a de quoi! Heureusement que Thomas tu as détroussé ta victime de sa bourse. L'idée qui circule d'un crime crapuleux nous sert et nous désert. Devant la tête un peu surprise de ses amis il continua d'une voix assez faible. Il ne soupçonne pas la présence de personnes recherchés par l'armée. Mais il viendra dans l'esprit des autorités d'aller chercher chez les mauvaises réputations. Les bas quartiers, personne de passage. Et nous somme dans la deuxième catégories. Une chance que l'on ne se soit pas tous caché après le meurtre. L'absence de Vincent ou Thomas dans le groupe n'éveillera peu de soupçon par rapport �  la disparition du groupe. Mais je pense qu'il serait bon pour vous deux de quitter la ville.
- Partir ca peut sembler suspect aussi. Thibault esquissa un sourire.
- Un navire partira dans deux jours, quittez la ville après demain, les gens penseront peut être que vous avez embarqué dessus.

- Un génie!!! clama Jean levant ses deux mains au ciel.
- Par la barbe du saint père et ses clefs, ca peut marcher! Viens l�  que je t'embrasse. Ajouta Franck alors que La Torche hochait de la tête, un sourire cassé sur son visage.
- Le cerveau du groupe. On te doit une fier chandelle! Fit Vincent qui à son tour enlaça son ami.
- Enfin le dangers n'est pas passé. Dit Hanz, brisant la joie, les ombres sur son visage renforcé les traits marqué de ce dernier lui donnant un air de prophète de mauvaise augure.
- Hummm hummm pfummm fit La torche.
- Tu as raison. On doit rester informé et caché. Mes amis bonne nuit!

Vincent par cette phrase mit fin �  la réunion, les hommes quittèrent la pièce, Thomas alla dans une chambre voisine. Vincent seul reprit le livre de son ami l'esprit chassé des peurs et de l'inquiétude.  
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« Répondre #4 le: 07 Novembre 2013 à 22:42:24 »

Des soldats de la frégate accompagnée de quelques hommes de la garnison arpentaient les rues sales, encombrées de sac, parfois le corps mort d'un chat ou un rat, mais désertées des hommes.

Ils tapèrent �  certaines portes, forçant presque le droit d'entrée, les résidents des petites maisons en chaume au toit de bois recouvert de feuille de palmier étaient d'anciens criminel et personnes de mauvaises réputation. Ils leur étaient difficile de faire front et se contentèrent de regarder leur modeste demeure pillée.  


- Mais que cherchez vous!! s'exclama un homme maigre, au visage creux avec de fortes favoris.
- Une bourse répondit une voix dans un parfois français teinté d'un accident provinciaux. Celle d'un homme honnête Louis Berneck.
- Ch'ais pas qui c'est! Par le seigneur tout puissant je le jure!
- C'est ce qu'on vérifie.

répondit sèchement le soldat.
- Mais enfin pourquoi n'allez vous pas questionner les étrangers! dit l'homme en se jetant presque à terre sur son tapis de coton qui lui servait de parquet.
- Qui par exemple?
- Y a ce groupe de voyageurs. J'les connais pas. Ils sont 9 ou plus.
- Continue!
- Y a un géant, un nègre borgne! Que Dieu je m'en souviens de lui.
- Leur noms! ordonna le militaire en regardant dans les poteries, qui ne contenait que des olives et fruits séchés.
- Je m'en souviens pas. Deux soldats prirent par les épaules l'homme. Je vous le jure. Il se débâta, se libérant de l'étreinte des soldats mais reçu un coup dans les reins le forçant �  poser genou �  terre. Y a un anglais William Ed quelque chose. Et leur chef, un drôle de nom. Azrael je crois.
- Azraël?  s'exclama le soldat. Il s'empressa de sortir; puis revint droit comme un I regardant l'homme qui se relevait.
- Vous avez rendu un fier service �  la justice, peut être que mon capitaine vous remerciera.

Il partit sans laisser le temps �  l'homme de lui répondre.

Azraël était ici, la description de ses compagnons semble indiquer qu'il s'agit bien du meurtrier qui a tué l'ancien capitaine de Baudoin. Pensa le soldat. Mon capitaine va pouvoir faire justice du meurtre de Seigneur De Sainte Jeanne.
 
« Dernière édition: 12 Novembre 2013 à 14:52:21 par scar »
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« Répondre #5 le: 12 Novembre 2013 à 15:13:24 »

Jean et Hanz montèrent les escaliers �  toute vitesse, ils étaient épuisés et devaient faire vite.

Vincent était tranquillement assis sur son lit, inspectant ses armes quand il fut surpris d'entendre un vacarme dans venant du couloir. Il se leva, la rapière toujours �  la main, par simple oublie plus que par précaution.

Il tendit l'oreille sur la porte, plusieurs hommes couraient. Il retourna vers la petite table sur laquelle reposés ses deux pistolets. La porte s'ouvrit avec violence et Vincent se retourna pour voir Hanz exténué se tenant au mur, respirant fortement et rapidement.


- Ils sont �  notre recherche!
- Comment tu le sais?
- On a vu un groupe de soldat se diriger vers ici. Ils avaient l'air de savoir de quoi ils en retournaient. entre deux fortes respirations il continua. Il avait un homme. On avait déjà fait affaire avec lui.
- Il nous a vendu!?

Vincent n'eut pas besoin de plus, il se précipita pour mettre ses affaires dans son petit sac, et commença �  charger ses armes. Thomas déboula avec Jean dans la chambre, son regard était apeuré.
- On fait quoi? demanda le plus jeune des deux.
- On pli bagage et on va se cacher dans les terres.
- Par l'enfer et le purgatoire on dirait qu'on est fait! dit Thomas.
- Pas si on fuit. répondit Vincent le plus calmement possible; même si intérieurement il était en panique.

Sans perdre un instant Thomas retourna dans sa chambre. Fuir ne lui plaisait pas mais ce n'était pas lache d'éviter un combat qu'on ne pourrait gagner.

Ils descendirent rapidement et se dirigèrent vers la porte. Ils s'arrêtèrent quand ils entendirent de nombreux bruit de pas dans venant de la rue. Sans perdre un instant ils se dirigèrent alors vers le comptoir de bois et le passèrent pour prendre une porte. Le tenancier voyant cela voulu s'interposer mais Thomas le jeta d'un coup d'épaule sur le côté; Hanz quant �  lui se contenta de lui glisser trois pièces d'argent et lui posa son doigt sur ses lèvres comme pour lui demander le silence. Les quatre hommes débarquèrent dans une pièce au mur et au sol de pierre au milieu deux foyer avec dessus des marmites. Des saucisses et pièces de viandes étaient accrochées �  des poutres tandis que nombre de sac étaient entreposés dans un coin.
Un jeune homme bien plus chevelue que le gérants regarda les hommes armés d'un regard ahuri.

Le gérant et ce dernier comprirent alors quand ils virent des soldats entrer dans la salle principale. Deux restant �  la porte tandis que l'endroit fut envahi par six autres hommes suivit d'un homme maigre vêtu de haillons et deux autres hommes aux tenues raffinées indiquant leur rang social et militaire. 


- C'est ici que j'ai fait affaire avec eux.
 Sans même le regarder ni lui répondre l'un des hommes alla vers le tenancier.

- Vous avez un client du nom de Vincent Haddock?
Le tenancier ravala sa salive arrivant �  peine �  parler. Son interlocuteur vit les pièces dans sa main. Il lança alors un regard sombre présageant le pire pour l'hébergeur qui leva sa main tremblante et indiqua la porte �  côté de lui ouverte.  
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« Répondre #6 le: 14 Novembre 2013 à 20:20:44 »

Arnold et Timothée virent venir �  eux plusieurs marins. Les deux compères reconnurent le visage de plusieurs d'entre eux; ils avaient discuté avec et savaient qu'ils étaient sur la Sainte Jeanne, frégate du roi.

Les deux hommes étaient comme �  leur habitude depuis quelques jours �  la porte d'une taverne �  l'imposante enseigne en fer forgé. La rue encore peuplée, vivante et mouvante n'empêcha pas �  l'unique oeil de Timothée de voir que plusieurs uniformes fermaient la rue du côté opposé �  celui d'où venaient les marins.

Il donna un petit coup de coude �  son ami.

- Mon petit doigt me dit qu'on a été reconnu.
- Tu te le mets dans l’œil, ils viennent pour leur partie de dès.
- Et eux? dit il en montrant d'un signe de tête les soldats. Temps de partir.
- Dommage on pourra pas savoir si on les bat encore.
- surtout dommage on va pas être discret.
- La petite rue �  ta gauche. murmura Arnold.

Les deux hommes se glissèrent d'un pas lent et tranquille dans la ruelle puis accélérèrent d'un coup rapidement suivit des marins, qui donnaient la chasse.
 
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