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« Répondre #1 le: 28 Février 2007 à 02:50:14 » |
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Je ne suis qu'un fils de commerçant, armateur Français, et d'une riche héritière Anglaise. Mon père s'attire des ennuis avec la couronne d'Espagne parce qu'il finance grassement des corsaires pour la guerre de course. Je vis une enfance paisible, et l'on m'assure une érudition.Ce que je préfère c'est 'escrime bien sur! Les textes épiques des chevaliers Français et Anglais, bien que parfois opposés, fascine mon imagination et me donne du coeur � l'ouvrage. Je surpasse bientot mon premier maitre, et mon père se réjouit de me trouver le meilleur bretteur Allemand. Hélas, ce que je deteste, c'est bien son métier de commerçant et d'armateur, et il s'inquiète de mes résultats en mathématique et de ma conception des valeurs des choses, en pensant que je ne serait jamais capable de prendre sa suite._Combien coute une miche de pain? oh, au moins deux foix son poid en or! c'est un des produit dont nous avons besoin le plus! la preuve on en mange tous les jours! Cependant mon existence paisible ne fut de courte durée. Vers l'année de mes 16ans, après une semaine de bonnes affaires pendant laquelle mon père a pu négocier de la poudre en très grande quantitée et � bas prix,avec un pirate du nom de Pierre Legrand qui revenait des caraîbes � bord de sa plus grosse prise: un énorme galion,le navire vice-amiral de la flotte Espagnole. Pour s'excuser de temps d'absence, mon père passe donc une journée � faire des promenades sur les falaises avec toute la famille, et passe la soirée � jouer les bretteur avec moi. Je gagne la première manche, mais je perd très vite les deux suivantes, puis je remporte la quatrième. Bien que je sois � bout de souffle, je ne peux refuser la revanche demandée par mon père pour decider du vainqueur. Après une courte pause, durant laquelle j'arrive � persuader mon père de me preter pour la semaine son tricorne spécial, offert par l'un de ses corsaires en guise de gain si je gagne (en contrepartie, il m'as fait promettre que si je perdais je devais passer le mois avec lui, pour combler mes lacunes en marchandage) nous reprenons nos duels amicaux. Je me place, et j'attaque immediatement, hélas, mon coup est paré, et la lame adverse me frole l'arcade. La douleur est vive et me fait l'effet d'une rasade d'eau de vie. Je rattaque avec plus de vigueur � laquelle ne pouvait s'attendre mon adversaire. Profitant de cette ouverture, je termine mon combat en désarmant la main adverse, tandis que du sang coule de mon sourcil gauche.
Après avoir été recousu, je m'endors dans notre demeure sur la cote Dieppoise, le chapeau trone sur un manequin dans ma chambre. Je suis réveillé en sursaut par des cris. La porte de ma chambre s'ouvre dans un fracas terrible. Je n'ai pas le temps de me cacher, je ne peux qu'observer, les yeux ronds la silouhette sombre qui se découpe dans le cadre de la porte devant une lumière accrue et dansante.Je pense aux reserves d'armes que mon père cache un peu partout dans la maison.Je pense aussi � la trappe que cache la tête de mon lit mais il est trop tard! _Silence!Vite, monsieur, suivez moi! A mon grand soulagement, l'ombre menaçante est celle du garçon d'écurie, envoyé par mon père afin de me mettre � l'abris. J'entend un vacarme incessant sous le plancher, des cris de femmes et des aboiement dans une langue étrangère, hachés par des tintements de fers, et il y a l'ODEUR. Une odeur de suie, l'odeur du feu, cepandant, je ne parviens pas � comprendre pourquoi je sens cette odeur de cochon grillé, cette même odeur que je sentais étant petit lorsque j'observais la cuisinière passer une flamme sur un poulet fraichement plumé. C'est � ce moment que je réalise: LES TONNEAUX DE POUDRE DU SOUS SOL! Mon père s'amusait � cacher les armes et la poudre réservée � ses corsaires dans la cave, au milieu du vin. Je suit ce brave garçon qui se glisse déja par la trappe. Je m'arrete avant de passer la trappe pour lancer un regard sur les lieux. _Le chapeau! Je cours le prendre et me précipite vers la trappe, mais je me prend les pieds dans le tapis. A ce moment l� , la porte s'ouvre � nouveau � la volée. Un homme sentant la sueurs et boitant entre et voit la trappe. Il beugle quelque chose, mais je ne comprend pas l'Espagnol car malgrès mon éducation, on n'as pas jugé utile de m'enseigner cette langue, par orgueuil, par peur de l'espionnage et aussi parce que mon père est un pingre. Cet homme se précipite donc vers la trappe restée ouverte. Plus question de passer par l� ! Je me cache.Je vois ensuite ce poltron ressortir en tirant le garçon d'écurie par une oreille. Ils sortent et l'Espagnol hurle d'un ton de triomphe. Je prend � mon tour le pasge secret et cours jusqu'a la sortie. Je me retrouve � la fontaine décorative du jardin. Je revet les couvertures que l'on a caché dans le tunnel, en cas d'urgence, et cours me placer de façon � voir ans être vu. Je vois un bateau fort éclairé dansant près de la cote et plusieurs barques. La maison est telle une torche, et j'entend des cris en sa provenance. Eclairé par le halo de l'incendie, des hommes bousculent plusieurs silhouettes, alligne les plus petites et les fait s'assoir en face d'une plus grande. On force alors celle ci � prendre quelque chose dans sa main, � la tendre en avant et j'entend une décharge terrible. Une silhouette s'effondre. Puis le même scénario recommence plusieurs fois et toutes les silhouettes sont au sol. La main meurtrière tombe aussi, et se débat lorsqu'on l'oblige � se lever, puis il est trainé jusqu'aux barques. Une main s'abat alors sur mon épaule, attrape mon bras et me tire.
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