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« Répondre #30 le: 22 Octobre 2008 à 16:28:21 » |
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Dans une petite rue de la basse ville près du port où est amarré le « Jaguar », Mictlantecuhtli, Bélénos son capitaine, accompagnés de Sullivan l’écossais et d’Ulrick le charpentier, marchaient d’un bon pas, se frayant un chemin parmi une foule hétéroclite, tout en évitant les détritus qui jonchaient le sol et qui avaient tendance parfois � s’accumuler, formant des petits tas nauséabonds. Bélénos avait amené Sullivan pour sa connaissance parfaite de la langue anglaise, ce qui pouvait être utile. Quand � Ulrick c’était une belle occasion d’accompagner l’écossais, son éternel compagnon de beuverie, dans un nouveau concours de Whisky ! _Tu dis que c’est un bon marin ? Demande Bélénos à Jaguar courant d’un air perplexe. _Oui bon marin. Homme costaud. _Mais on a besoin de personne ! Pourquoi tu insistes � ce que je le rencontre ? _Lui payer son voyage. _Payer son voyage ? Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ? _Nous arrivé. L� dans taverne. A la vue de l’enseigne, les deux compères Sullivan et Ulrick sont surpris d’admiration. De larges sourires grimpant jusqu’aux oreilles dévoilent leurs dentitions quelque peu maltraitées. _T’as vu ? C’est une taverne irlandaise ! _Ouais ! Avec plein de bon Whisky !
Mictlantecuhtli pousse la porte. Une douce chaleur, contrastant avec l’air du dehors, un peu frais pour la saison, enveloppe le petit groupe qui stationne � l’entrée, le temps d’analyser l’environnement de la taverne. A droite jusqu’au fond se tient le comptoir. Il retient de son bois usé toute sorte d’individus � l’aspect plus ou moins louche. Au fond, des notes de musique, quelque fois disgracieuses, se frayant un passage dans le brouhaha ambiant, viennent caresser les oreilles des clients attablés sur la gauche. Toutes les tables sont prises. _L� -bas capitaine ! Y’en a une qui s’libère ! _D’accord, allez-y vous deux. On vous rejoint. Et pas d’excès hein ! _Heu, non capitaine ! _Bon, Jag, où est-il ton homme ?
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« Dernière édition: 22 Octobre 2008 à 16:43:27 par Taranis »
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« Répondre #31 le: 22 Octobre 2008 à 19:01:13 » |
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Jaguar sans dire un mot alla devant Hobbs et dit.
- Tenir promesse! Il désigna de la tête Bélénos.
Par moment Mictlantecuhtli était un homme très silencieux, calme, observant le monde et l'analysant de ses yeux froid et profonds; et par d'autre moment s'était un homme joyeux et sociale. Mais son côté prédateur semblait prendre le dessus, il laissa les deux hommes en tête � tête mais ne quitta pas leur groupe; voulant écouter sans gêner. Il croisa les bras et leva la tête, pour attendre et comprendre.
Il ne savait pas pourquoi mais l'homme, dont il ignorait le nom, lui donnait confiance.
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« Répondre #32 le: 23 Octobre 2008 à 12:45:24 » |
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A la vue de l’homme que Mictlantecuhtli venait de lui présenter accoudé au comptoir, Bélénos se dît qu’ils ne seraient pas de trop � quatre si la discussion venait � dégénérer ! En effet, la forte carrure de celui-ci maquillé de tatouages un peu partout et de cicatrices bien visibles, associée d’une différence d’âge flagrante, montrait bien le vécu mouvementé du personnage. Il en imposait, mais il ne fallait pas le lui montrer et garder le contrôle de l’initiative. Bélénos n’hésita pas � le tutoyer en étant ferme et directe, tout en conservant un certain respect pour ne pas l’offenser. _Bonjour. Qui es-tu et que me veux-tu ? Voyant le petit regard de Belford en direction de l’indien voulant paraître qu’il était de trop, sans attendre de réponse de sa part, Bélénos, par une autre question, tente d’imposer la présence nécessaire � son avis de Mictlantecuhtli. _La présence de mon ami Jaguar courant te dérange ? _Non non ! Répond Belfort, un peu surpris d’une amitié entre un capitaine et un indien. _Bien. Maintenant que veux-tu ?
Les deux hommes se testent et se jugent. Bélénos n’aime pas trop ce genre de personnages qui peuvent cacher leurs jeux derrière leur force. Avant de décider quoi que ce soit, il espère bien en apprendre beaucoup plus.
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« Répondre #33 le: 25 Octobre 2008 à 12:38:51 » |
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Voyant qu'il avait affaire � un homme de tête, parlant anglais de surcroit, Hobbs s'avisa de jouer le jeu et de parler franchement au capitaine, éventuellement en omettant certains points qui le lui paraitraient pas nécessaires d'être développés. -Et bien cher monsieur, je dois me rendre � Antigua pour affaires, sans délai arrêté, et j'ai cru comprendre par votre ami que vous pourriez m'aider. Soit en me prenant comme passager, et dans ce cas j'ai de quoi payer, ou si ce n'est pas dans vos habitudes de prendre des civils � votre bord, j'essayerai de vous être utile dans la mesure de mes moyens pendant le voyage, jusqu'� notre arrivée � Antigua. Belford jeta un coup d'oeil aux compagnons de Bélenos et fit signe au barman de leur servir deux whisky sur son compte, et un autre pour Bélenos. -Alors, qu'en dites-vous, sir ?
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« Dernière édition: 31 Octobre 2008 à 16:47:08 par Capitaine »
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« Répondre #34 le: 28 Octobre 2008 à 14:16:35 » |
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_A Antigua ? Comme passager ?! Mais la navigation est pleine de pirates par là-bas ! S’étonne Bélénos, tout en se retenant de sourire à la suite de sa remarque plutôt cocasse. _Je pense qu’à la vue de votre équipage… Répond Belford en désignant ses hommes, avec lui aussi un petit sourire en coin. Les pirates n’auront qu’� bien se tenir. Est-ce que je me trompe ? _Exact, ils n’auront qu’� bien se tenir ces forbans ! Bon, finalement pourquoi pas. Mais nous discuterons plus tranquillement � une table. Venez, allons rejoindre mes compagnons l� -bas. Décidément, voici un homme qui se propose d’être un passager pour Antigua et qui n’a visiblement pas peur de faire cette traversée relativement dangereuse pour le commun des mortels, avec un équipage dont les quelques spécimens ici présent ne sont, pour ainsi dire, vraiment pas fréquentables, tout ça réuni, cela intrigue de plus en plus Bélénos qui aimerait en connaître la raison. D’après sa rapide conclusion, il faut une très bonne motivation pour aller l� -bas, quelque chose d’une forte valeur marchande par exemple. Bélénos sentait peut-être une bonne affaire � prendre et en acceptant cette proposition il finirait par en savoir plus. Il lui faudra être prudent et rusé, tout comme son futur passager qui n’est sûrement pas dupe. Il faudra le mettre au pied du mur au bon moment et il a déj� sa petite idée l� -dessus. En attendant il va l’inviter � rejoindre ses compagnons pour les modalités du voyage, histoire de mieux faire connaissance et de le mettre en confiance.
Pendant ce temps � la table de Sullivan et d’Ulrick, l’ambiance est bien arrosée de Whisky. Un client s’approche pour leur prendre une chaise libre sans rien dire, ce qui ne manque pas de faire réagir nos deux compères. _Eh toi ! Repose cette chaise ! Lance Sullivan. _Ben quoi ? Fait l’inconnu. Elle est libre non ? _C’est la chaise du capitaine, alors reposes-la. Précise Ulrick en finissant un verre. C’est alors, qu’après avoir reposé celle-ci, l’inconnu s’empare d’une autre chaise de leur table. _Celle-là aussi ! Relance Sullivan. _Il n’a pas besoin de toutes ces chaises votre capitaine, non ? _C’est un grand capitaine, alors tu n’touches pas ses chaises. Reprécise Ulrick en finissant un autre verre. Mon ami t’a déj� dit et il n’aime pas s’faire répéter. Et moi j’aime pas qu’on fasse répéter mon ami. Ca m’énerve. _Ouais, et moi j’aime pas qu’mon ami s’énerve ! Ca m’énerve ! Rajoute Sullivan en regardant le gêneur droit dans les yeux avec un air des plus autoritaires.
Finalement, convaincu qu’il ne valait mieux pas toucher � ces chaises, notre inconnu s’en retourna bredouille, bougonnant des insultes inaudibles dans sa barbe mal taillée.
Quand � nos deux compères, ils se regardèrent un court instant plein de complicité, puis d’une seule voix éclatèrent de rire, un rire lourd et bruyant qui troubla un instant les tables voisines.
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« Dernière édition: 01 Novembre 2008 à 13:43:08 par Taranis »
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« Répondre #35 le: 28 Octobre 2008 à 14:23:16 » |
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Mitclantecuhtli suivit les hommes � la table, il prit une chaise et l'envoya sans aucune violence mais avec force au pied de l'inconnu. - Prend celle la!
L'homme eut une grimace, un rictus nerveux il savait pas quoi faire, il prit la chaise en pensant que l'indien le taperais, pour un jeu violent qu'il pourrait faire; mais ce ne fut pas le cas. L'indien eut un signe de tête, comme un salut, puis il s'assit � la table de ses compagnons. Il prit le morceau de pain qui s'y trouvait et le mâcha lentement et avec force. les deux "capitaines" arrivèrent.
-Salut inconnu! Dit Sullivan dans un anglais parfait avec son accent écossais.
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« Répondre #36 le: 31 Octobre 2008 à 16:45:23 » |
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-Bonjour à vous, messieurs! répondit Belford qui avait repéré une trace d'accent celte dans la voix d'un des marins attablés. Ecossais ou irlandais. Belford se méfiait un peu des écossais, géneralement hostiles aux anglais, bien qu'il appréciât leur compagnie. La proposition de Bélenos l'avait mis en confiance, même si il avait compris � quel genre d'équipage il avait affaire. Il avait interet � ne pas éveiller les convoitises. Aussi prit-il la parole en baissant la voix: -Dites-moi messieurs, l'un d'entre vous aurait-il déj� entendu parler d'un "gentillhomme de fortune" français qu'on nommait Agonie La Belle ?
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« Répondre #37 le: 02 Novembre 2008 à 09:48:18 » |
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A ces mots Sullivan enchaîna directement sans laisser aux autres le temps de répondre. _La belle qui ? Dis-moi mon gars, c’est un gentilhomme ou une gentille femme que tu parles l� ? _C’est p’t être les deux ! Lance amusé Ulrick en reposant son verre sur la table dans un claquement sec.
Nos deux compères se regardèrent de nouveau avec plein de complicité, puis toujours d’une seule voix éclatèrent de rire, le même rire lourd et bruyant qui troubla encore une fois les tables voisines.
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« Répondre #38 le: 02 Novembre 2008 à 23:18:14 » |
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Interloqué par la réaction éclair des deux hommes, Belford resta un moment pensif le menton dans la paume de la main. Puis il fit signe au serveur de se rapprocher. Il lui commanda une bière (il savait que ce n'était pas raisonnable, mais l'écossais et son ami commencaient � ébranler sa patience), et revint � ses compagnons de table. -Hem, fit-il après avoir repris courage, Agonie La Belle était, comme je l'ai précisé, un homme. Un pirate français sévissant avec quelques complice dans les caraïbes, il y a quelques années. Il avait commandé un équipage au début de sa carrière, mais s'était rendu compte qu'il n'était pas fait pour diriger des hommes. Il a ensuite travaillé avec une bande de bandits et d'escrocs, comme les tristement célèbres Trinita et Cayenne, et avec un officier dévoyé de la marine britannique, James Rackman. Ils ont monté quelques coups fumeux et juteux qui leur ont rapporté un joli pactole. Agonie La Belle avait pour habitude d'exécuter froidement et assez violement ses complices, exceptés ceux que je vous ai cité. Il était également assez doué pour les évasions spectaculaire, il a passé dailleurs la majeure partie de sa carrière � fuir les armées anglaises et espagnoles. Il y a deux-trois ans donc, j'ai rencontré Agonie La Belle. Il s'était séparé de Rackman, et ses deux anciens complices étaient morts. Les deux "cerveaux" de la bande avaient donc hérité du butin global. Le français m'a expliqué que tout deux avaient caché une moitié de leur part, et qu'ils avaient l'autre � disposition pour leurs vieux jours. Agonie La Belle a raccroché peu de temps après, et il a élu Antigua pour lieu de retraite. Et j'ai besoin de revoir ce forban afin de m'entretenir de quelques choses avec lui. Belford Hobbs se doutaient que cette explication de suffiraient pas � satisfaire la curiosité de ses guides potentiels. Il ajouta : -En fait, j'ai été contacté en Angleterre par un journaliste qui m'a proposé de recueillir mon témoignage dans le but d'écrire un ouvrage sur la flibuste anglaise et française. Quand j'ai appris la nouvelle du décès du célèbre pirate français Taranis, j'ai repensé � ce gentillhomme de fortune que j'avais brièvement connu quelques années auparavant. Certes il été probablement moins connu que Taranis, mais Agonie La Belle ne voulait pas être célèbre, il voulait être riche. Je crois qu'il a réussi...avec plus ou moins de succès. Donc, pensant qu'Agonie La Belle avait jadis connu Taranis, De Vendeloves, Black et d'autres fameux flibustiers français, j'avais esperé lui demander si il aurait daigné partager ses souvenirs. Hobbs se pencha vers sa pinte de bière, et la portant � ses lèvres, enfin � son épaisse moustache grise: -Et pour des raisons de santé, l'air des tropiques m'est aussi très bénefique! Il ne savait pas si ils allaient gober cette histoire. Si non, ils risquaient de se poser encore plus de question, d'être encore méfiants et curieux. Il en avait déj� trop dit � propos du français.
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« Dernière édition: 02 Novembre 2008 à 23:44:52 par Capitaine »
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« Répondre #39 le: 03 Novembre 2008 à 08:58:34 » |
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Les noms évoqués résonné aux oreilles des francais avec une certaine fièreté; l'honneur de leur confrères flibustiers, L'Ollonois, Michel le Basque, Grammont avait été perduré par ces inconnus de la mer. L'indien s'avanca au nom de De Vendeloves.
- Moi avoir entendu parler de lui! Lui être ancien boucanier et traité avec tribut � moi! - tu nous avais pas dit ça... Dit Ulrick avec un petit sourir. - Ce n'est pas lui que je cherches, des rumeurs disent qu'il tient une auberge... mais c'est Agonie. - Désolé nom pas connu Fit "jaguar courant" en se réenfoncant dans sa chaise de bois, comme un mort qui se réveillerait d'un coup avant de se rendormir. Il regardait la table et ses invîtés d'un regard profond. - Rackam... ce nom me dit quelk chose! Dit Sullivan. avec Agonie la belle? pas d'idée mais tu dis qu'il est a antigua... Y a une route commercial entre nous et antigua? dit le pirate avec un petit sourire; ulrick le regarda les yeux grand ouverts la bouché hébété avant de le ver le poing vers lui et faisant un sourire comprenant ce que son ami sous entendait. Les deux rirent encore et burent un coup.
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« Répondre #40 le: 05 Novembre 2008 à 12:49:03 » |
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Après avoir écouté avec grand intérêt les explications de Belford, tout en rigolant avec son complice l’écossais, Ulrick a une idée. _Hé, mais au fait ! Y a Simon l’ancien, y connaît tout l’monde lui ! Il a même navigué sur le Clipperton ! _C’est vrai ça ! Rajoute Sullivan. Il nous l’a assez raconté ses exploits avec ses capitaines ! _Quels capitaines ? Demande Belford. _Scar et Taranis entre autre. Répond Bélénos. Effectivement, si votre homme a connu Taranis, peut-être que Simon pourrait vous donner quelques informations. Il est � bord en ce moment, il sort très peu en escale. _Ouais et on s’demande comment y fait pour tout savoir sans mettre un poil de menton dehors ! Enchaine Ulrick en finissant un dernier verre avant un prochain. Soudain Mictlantecuhtli se manifeste en s’adressant spontanément � bélénos, comme réveillé d’un sommeil imaginaire. Il ne dormait pas loin de l� , mais écoutait toujours aussi discrètement comme � son habitude. _Moi aller le chercher. Revenir vite. _Bonne idée ! Merci Jag.
Un peu plus tard, Mictlantecuhtli était revenu accompagné de Simon qui se faisait un peu trainer la patte en bougonnant derrière l’indien qui tentait désespérément de lui faire presser le pas. Une fois dans la taverne et après les présentations, Belford se mit � questionner Simon.
_Agonie la Belle tu dis ? Répond Simon, cherchant dans sa mémoire en se tâtant le menton. Mouais… Ca m’dis quequ’ chose p’tit gars ! Bélénos se penche à son oreille pour le corriger gentiment. _Doucement Simon. Il a été capitaine quand même ! _Capitaine ? Répond Simon, s’adressant toujours à Belford. S’cuse l’ami, mais ici y a qu’un capitaine et c’est l’miens ! Ben ouais que j’lai connu ton gars, même qu’il était avec Rackman � c’t’époque. On dit même que Rackman avait noté l’emplacement d’un gros butin dans un carnet d’bord. Enfin c’est c’qu’on dit. Mais si tu l’cherche, moi j’serai toi j’ferai gaffe. Tu risques de tomber sur les hommes du Barracuda car j’sais qu’ils étaient � sa recherche y a quequ’temps déj� . Lui j’sais pas c’qu’il est d'venu, mais ses gars sont pas des tendres, des crapules de la pire espèce, digne d’un équipage du pirate Scar. Tous damnés qu’on disait ! Même le pirate Taranis n’en avait pas des comme ça ! Car moi mon gars j’ai navigué avec ces grands pirates moi et j’ai vécu les derniers instants de Taranis, une sacré bataille ! Les anglais étaient tellement acharnés que l’capitaine avait hissé la flamme ! J’me souviens y avait… _C’est bon Simon ! Intervient Bélénos. Il n’a que faire de ces histoires. Vas-y continus ! _Ouais ben n’empêche que ton gars, moi j’serai toi, j’irai plutôt voir du côté d’la Tortue ! _Pourquoi la Tortue ? S’interroge Belford. _Ben parc’que c’est l� -bas qu’on les aurait vu pour la dernière fois pardi ! _Qui ça ? _Ben les hommes du Barracuda, y passent pas inaperçus, crois-moi l’ami ! Surtout qui y avait aussi un dénommé euh, Gotmen… Godmen… Un truc comme ça… _Goldman ? _Ouais p’être ben, j’sais plus trop. En tout cas c’était un ancien d’avec ton gars, mon gars. _Et il y aurait combien de temps de ça ? _Oh ben tu sais moi, j’ai pas trop l’notion du temps moi ! P’t être une ou deux saisons, j’sais pas. _Et � votre avis, que faisaient-ils tous l� -bas ? _Hé hé ! Ben qu’est-ce tu crois qu’des gars pareils feraient l� -bas ? Compter fleurette aux pâquerettes ? Y s’déplacent pas pour rien l’ami ! Simon se rapproche de l’oreille de Belford. Met avis qui zont reniflés du gros qu’ça m’étonnerai pas plus qu’un marron qui tomb’rait d’un tabouret � deux pates. _Du gros ? C'est-� -dire ? _Ben ouais du gros, du butin quoi !
Tout le monde était pendu � ses paroles. On parlait de butin caché et les yeux pétillaient de plus en plus au fur et � mesure que Simon parlait !
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« Dernière édition: 05 Novembre 2008 à 13:10:47 par Taranis »
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« Répondre #41 le: 05 Novembre 2008 à 16:34:25 » |
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Belford était content d'avoir enfin des nouvelles de John-Paul Goldman, et surtout de le savoir en vie. Il avait par contre modérement surpris d'apprendre qu'il avait rejoint un équipage pirate. Même quand Hobbs dirigeaient encore ses corsaires, Goldman entrainaient souvent les hommes dans ses excès de violence et de cupidité. Voil� pourquoi il n'avait pas été faché de se débarasser de Rooney, Hardings, et de son bosco unijambiste. Gr� ce aux renseignements de Simon, il allait peut-être pouvoir retrouver John-Paul et envisager sa quète sous de meilleures auspices. -Merci de votre aide, sir, dit-il à Simon. Et se tourant vers un serveur il lança: -Un whisky pour cet homme, s'il-vous-plait. Il réflechit un moment, et s'adressa à Bélenos: -Et bien, capitaine, voil� qui change ma destination. Vous serait-il possible de m'amener � La Tortue ? Belford Hobbs jeta un coup d'oeil en coin � Mictlantecuhtli. Les homes avec qui ils traitait en ce moment ne lui inspiraient guère confiance, et l'attitude sincèrement amicale que lui témoignait l'indien lui serait probablement utile en cas de coup durs.
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« Répondre #42 le: 05 Novembre 2008 à 17:52:41 » |
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L'indien regardait belfrod. Ce dernier semblait un peu nerveux, mais il acceptait l'aide et sympathisait avec ses compagnons, il eut un sourire se disant qu'il avait bien fait de parler � cet homme. Mictlantecuhtli n'était pas vraiment interresé par l'or mais toute ces histoires de butin que les hommes blancs se racontent sans cesse avait finit par le corrompre un peu. même si pour lui le plus grand trésor serait que sa tribut vive en paix et que sa famille soit vengé. il n'était pas assoiffé de vengeance mais cherché � trouver une voie qui permettrait � son peuple de coexister en paix,c e qu'il faisait tout le temps jusqu'� ce qu'un visage pâle tue pour aucune raison.
Il s'avanca et prit une chaise, posant ses énormes avant bras sur la table il commanda une chope de bière.
le whisky fut apporté dans un verre de terre, sale et la chope dans un brot en fer, l'indien se versa une pinte, la boisson mousseuse glissa dans un étrange bruit et il l'offrit � son capitaine.
puis prenant le reste, de quoi remplir une pinte et demie, commença � boire � même le brot.
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« Répondre #43 le: 06 Novembre 2008 à 11:33:29 » |
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Dans la taverne on discutait de tout et de rien entre deux verres de whisky, de bière ou de rhum, on finalisait aussi les derniers détails de la nouvelle destination. Il fut décidé que Belford serait un passager de marque, le premier � bord du « Jaguar », après avoir conclu au prix demandé pour cette traversée, soit disant � très haut risque, donc un prix élevé. Le rendez-vous pour l’embarquement était pris. Ce sera demain en fin d’après-midi pour appareiller ensuite en début de soirée, juste avant la nuit. L’alcool aidant, l’ambiance était bon enfant et on continuait de faire connaissance quand le soir commençait � tomber gentiment sur la ville. Sullivan et Ulrick était au petit soin pour Belford depuis qu’ils avaient entendus ces mots magiques « gros butin caché », qui pour eux étaient synonyme de « gros butin facile ». Belford n’était pas dupe. Il jouait le jeu tout en se demandant s’il avait bien fait de prendre cet équipage pour le moins bizarre ! D’un autre côté, la présence de l’indien le rassurait, même s’il ne comprenait pas forcément pourquoi.
A suive dans "L'embuscade", mer des Caraîbes...
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« Dernière édition: 10 Novembre 2008 à 14:24:34 par Taranis »
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