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Auteur Fil de discussion: un dernier duel  (Lu 4742 fois)
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« le: 26 Février 2008 à 14:44:30 »

pour le concour rp. Il est loin d'être fini je ferrais deux postes

Un dernier duel


             Le soleil haut dans le ciel cuisait la terre, sèche de cette région du Texas, il était un peu plus de midi dans les grandes plaines. Le vent soufflait provoquant le soulèvement des poussières et de nuage de sable, et créant un sifflement long et monotone. Une petite ferme se tenait perdu au milieu de se désert de terre percé par une rivière.

Un homme se tenait tranquillement  assis sur une barrière de bois adossé �  la poutre qui tenait le pare-soleil. Il regardait devant lui fixant un point. Son visage était tanné par le soleil et le sable, ses yeux �  demi clos pour se protéger du soleil. Devant lui le point avançait vite, il devenait une forme et d’une forme une silhouette et enfin un cavalier. Dans la danse des sables volant et formant des cercles, un cavalier avançait au galop. Arrivé �  moins de trente mètres du lieu habitable, il a ralenti la course de la bête et avançant tranquillement vers la ferme. Sûr de lui malgré la possibilité d’être tué. Il portait des bottes devenues marron par la terre et le temps, un chapeau noir �  bord arrondi, un manteau noir, un jean usé par sa chevauché et un gilet blanc.

Il arriva �  deux mètres de l’homme. Le cavalier toujours fixait par cet étrange homme immobile, s’avança et se trouva au niveau de son interlocuteur. Il regarda le visage de l’autre, ce dernier ne bougeait pas le fixant. Il dit d’une voix légère mais sec.
-Tu m’as attendu tout ce temps.
- Tu as finit par venir. Répondit l’homme d‘une voix rauque en détachant son regard du cavalier et le posant sur les cathèdrales de pierre rouge baties par la nature. il posa sa main sur sa cuisse où, tenu par un hoster, se situait un révolver au canon d'un fer polie et un manche bois verni et sculpté.
- En effet Franck ! A ces mots l’être immobile leva la tête et sourie.Le cavalier le regardait, froncant les cils pour se protèger du soleil. Je viens de comprendre qui tu étais et pourquoi tu étais l�  ! Tu t’es pas mis entre un chasseur et sa proie pap pur charité.  Mais parce que le chasseur t’avait déj�  échappé. Tu te moquais totalement du conflit entre les Howard et Jims.
- En effet. Répondit l’homme d’une voix lente. Ce n’était pas sauver des vies que je voulais mais en prendre une.
- De toute manière tu es arrivé trop tard pour sauver ces fermiers comme vous êtes arrivé trop tard la première fois. Il montra la maison et les nombreux carreaux détruit par des balles.
En entendant cette phrase Franck réentendu une série de coup de feu et de cris qu’ils l’obsédaient depuis longtemps. Il dit enfin après un calme.

- Pourquoi es tu venu ?
- Pour mettre fin �  cela ! je ne peux pas te savoir dans mon dos !
- Tu as eut du courage j’aurais pu te tuer quand tu arrivais
- Tu ne l’aurais jamais fait ! Dit le cavalier avec assurance. Tu es un trop grand homme pour faire cela. Tu veux m’offrir la mort que j’ai donnée �  ton frère ! Car c’est bien de cela dont tu veux te venger.
-  De cela et de la mort du sheriff Blond. Mais tu raison tu leur a laissé leur chance je ferrais de même.
- Mais qui es tu  vraiment, Franck? �  part un homme assoiffé de vengeance.
- La même chose que toi. Un homme d’honneur et d’action. Assez stupide pour donner �  sa vie un sens comme l’honneur ou l’argent.
- un vrai ? Il marqua un temps puis ajouta. Ils se font rare et ce sens nous �  permis �  tout deux de tenir, toi par la vengeance et moi par l’appât du gain. Sans cela nous serions mort.
 L'homme ne rèpondit pas, laissant les monuments de pierre il posa son regard, vide de sentiment mais vif sur son ennemi.

Il dit enfin après un court silence.

- Cette chasse va finir ici! Dommage que la scène de ce drame ne soit observée par personne.

Le cavalier descendit. Franck se leva et enfila son manteau d’un blanc sal, jauni par le sable et déchiré sur les bords. Les deux hommes se fixant l’un l’autre passèrent l’angle de la maison afin d’être tout deux �  l’ombre, seul le bruit de leur bottes sur le sol venait détruire de calme. Il se fixait, mes mains crispées, le visage sévère et figé.  Ils étaient face �  face dans ce désert aride, du sol sec où seulement quelques arbustes réussissaient  �  tenir.  
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Nombreux sont les vivants qui mériteraient la mort, et les morts qui mériteraient la vie, pouvez-vous leur rendre ? Alors ne soyez pas trop prompt Ã�  dispenser morts et jugements. Même les grands sages ne peuvent connaître toutes les fins.
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« Répondre #1 le: 09 Mars 2008 à 15:20:15 »

Les deux hommes se faisaient face, dans ce désert vide, �  l’ombre d’un mur de bois d’une ferme perdu au milieu d’une étendu de terre sèche. Tout se fixaient dans les yeux, le vent sifflait une mélodie lente et monotone, soulevant des nuages de poussières qui couraient au dessus du sol.
Les deux manteaux se balançaient au vent, laissant dévoiler les armes.
Franck en regardant son adversaire, cet homme au visage dur et sévère, impénétrable, au regard froid et sans sentiment. Il revit la scène qui l’avait poussé �  le poursuivre, les images défilaient devant ses yeux, �  ses oreilles sifflait encore le vent il n’entendait que ce bruit calme, ce chant mortuaire.

Il aurait pu venger son frère si il s’était montré moins bête. Son ennemi, qui se tenait �  cette heure face �  lui les cheveux grisâtres par le temps qui s’était écoulait, cet homme n’avait eut qu’une balle, lui six ils auraient du tirer au lieu de courir. Aujourd’hui il pouvait le faire il se tenait face �  cet homme, tout deux savaient ce qui amenait son ennemi ici mais pas ce qui l’amenait réellement ici, a part la vengeance.


Il se revit aux côtés de son frère, du sheriff Blond et de son aide Douglas. Il les revit pénétrer dans ce salon, au mur blanc, jaunie par la poussière, aux battants de la porte rouge et �  l’énorme pancarte rouge où était peint le terme « Whisky bar » en jaune. Il revivait cette scène, sans aucun son autre que celui du vent. Blond et Douglas entrèrent dans la grande salle où se tenait un homme en chemise �  longue manche blanche et ayant par-dessus une redingote et pantalon noir, sans chapeau, droit l’arme au poing leur tournant le dos. Il fixait le corps du maire mort, d’une balle dans la tête, avachi sur une table renversé. Franck derrière le mur avec son frère �  la fenêtre observait la scène. Il ne se souvenait pas des mots du shérif ni ceux de l’inconnu. Mais il revoyait très bien le mouvement qu’avait fait l’homme en noir, pivotant sur ses talons, voûté pointant son arme. Franck eut un rictus de peur mais son visage resta sérieux et sincère devant son ennemi. Il ré entendait les deux coups de feu qui furent tirés. Deux balles qui fauchèrent la vie �  deux hommes de l’ordre. Il revit le shérif s’écrouait mort la gorge en sang, et Douglas qui dans une douleur suprême avait appuyé sur la détente de son arme. Franck revit les deux corps s’écroulaient lentement sans vie, sans aucune plainte de douleur, dans un silence qui enveloppa leur corps.
Soudain Franck regarda son ennemi droit devant lui, le pied sur une pierre, le manteau par terre, attendant un geste de son adversaire pour réagir. Les deux hommes immobiles face �  face alors que le vent continuait sa musique. Leur main crispée, tendu vers leur dernier secours, ce duel était pour eux la fin d’une chasse pas une condamnation et une mise �  mort.

Franck était derrière le mur sortant son arme, son frère l’avait déj�  sorti avant l’action. Il réentendu le cris de rage de son proche qui se montra en brisant avec le canon de son arme la fenêtre du lieu et tirant plusieurs coups. Il n’entendit pas les coups tirés mais ceux de la riposte, deux autres, deux coups sec et fort dans ce souvenir silencieux où seule la mort semblait avoir une voix, deux balles qui firent tout deux mouches. Il vit le sang jaillirent des deux blessures béantes au bras et au torse. Son frère cracha dans sa rage du sang dans un cri de douleur, son arme vola. Oubliant le dangers il couru vers son frère mort, il avait crié mais ne s’entendait plus, il savait aussi que l’inconnu avait tiré, il repensa �  la balle reçut dans la côte, la brisant sur le coup, et le renversant dans sa course. Il tombait au pied de frère dont le regard était vide. Ce dernier lui fit un unique sourire avant de partir �  jamais. Il n’entendait plus rien, il regardait son ennemi, son souvenir s’était estompé. Il entendait juste les pas lent de l’homme en redingote, il entendit le raclement sur le bois d’un revolver ramassé et plus rien. Sa blessure l’avait sauvé mais il avait fauté, il avait pu faire justice s’il ne s’était pas précipité.
Les bruits de pas continuaient dans sa tête, le vent aussi. Soudain plus aucun bruit, ce fut le déclique. Les deux hommes dédaignèrent et tirèrent, on peut croire qu’une seule balle fut tirée. Puis plus rien, après ce bruit fort et sec, qui provoqua l’envolée d’une peuplade d’oiseaux, pas un bruit. La poussière retombait lentement sur le sol.

Franck regarda le ciel au dessus de lui, il était mort c’était fini pour lui. Il avait raison, la vengeance lui avait donné un sens �  sa vie maintenant qu’elle était assouvie, il mourait. Au dessus de la scène tragique cinq vautours commencèrent leur ronde funèbre puis allèrent se poser sur le sol cuit par le soleil et humidifié par le sang.

Le rideau était tombé.




une petit musique pour coller dans l'ambiance...
 
« Dernière édition: 09 Mars 2008 à 15:38:25 par scar »
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