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Auteur Fil de discussion: Celebre corsaire  (Lu 18408 fois)
kevin26703
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« le: 08 Septembre 2008 à 19:06:11 »

CORSAIRES BRITANNIQUE


Sir Francis Drake (1542 �  Tavistock, Devon - 28 janvier 1596) était un corsaire et explorateur anglais.
:
ses débuts de corsaires:

En 1567, il participa à une expédition de John Hawkins, son oncle, vers l'Afrique pour y acheter des esclaves et les revendre dans les colonies du Nouveau Monde. Malgré l'importance de leur flotte, les deux compères se firent encercler par les Espagnols dans une rade des Antilles. Drake et hawkins s'échappèrent de justesse.

Dans les années suivantes, Drake et ses hommes pillèrent avec plus ou moins de succès les colonies espagnoles d'Amérique. La renommée fit de lui un marin sûr et un intrépide guerrier. En 1572, �  la tête de deux navires, il surprit et enleva aux Espagnols les places de Nombre-de-Dios et de Venta-de-Cruz situées sur la côte orientale de l'isthme de Panama.


 De l'explorateur �  la noblesse
De 1577 à 1580, Francis Drake fut le premier Anglais avec l'approbation de la reine Élisabeth Ire d'Angleterre , �  faire un voyage autour du monde. Pour préparer une telle aventure, il s'était emparé de cartes et de la personne de pilotes portugais. Il passa le cap Horn par le passage qui porte aujourd'hui son nom. Puis il fut déporté par les vents jusqu'�  57 degrés Sud, ce qui lui permit d'infirmer la présence d'un continent austral �  ces latitudes. Vers le Nord, il serait monté jusqu'�  Vancouver le long des côtes de l'Amérique du Sud et Nord (il en profita pour attaquer et piller les colonies espagnoles de la côte ouest des Amériques). Il prit possession de la Californie, qu'il nomma la Nouvelle-Albion, et revint en angleterre par les Indes orientales et le cap de Bonne-Espérance. De retour, il fut anobli par la reine Élisabeth.


 L'or des Antilles [modifier]
 
Il mena de nouvelles expéditions contre les colonies espagnoles en 1585. Il s'acquit alors une nouvelle gloire en s'emparant de plusieurs places aux Canaries et au cap Vert. Il manqua de peu le convoi d'or et dut se contenter de piller les ports de Saint-Domingue 1586, Carthagène et Sainte Augustine. La reine le nomma alors vice-amiral. Pendant la préparation de l'Invincible Armada 1587, il prit par surprise le port de Cadix et s'empara de l'or des Indes Espagnoles. Une action hautement audacieuse.


 L'Invincible Armada [modifier]
Rien n'allait plus entre Philippe II d'Espagne et Élisabeth d'Angleterre. Francis Drake s'illustra alors �  la tête de plusieurs navires pour sauver son pays de l'Invincible Armada (1588), avec d'autres marins célèbres de son temps (John Hawkins, Martin Frobisher, Charles Howard). Il s'empara notamment du vaisseau amiral espagnol.

L'année suivante, il tenta, mais sans succès, de reconquérir le Portugal pour Antonio de Crato. En 1595, il enleva aux Espagnols en Amérique, Sainte-Marthe et Rio-de-la Hacha; mais il échoua dans l'attaque de Panama.


 La fin [modifier]
La dysenterie le terrassa alors qu'en 1596, il pillait �  nouveau les villes des Antilles près de San Juan, actuelle capitale de Porto Rico.

On attribue �  Drake l'introduction en Europe de la pomme de terre, qu'il apporta de Santa-Fe

   
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« Répondre #1 le: 08 Septembre 2008 à 19:08:12 »

suite                         
JOHN HALSEY


John Halsey est un Américain, corsaire puis pirate, mort en 1708.

Une grande partie de sa vie et de sa carrière n'est pas connue.

Originaire de Boston, il commande le Charles, navire �  10 canons, combattant français et espagnols au service de la Grande-Bretagne en 1704 et 1705.

Sa lettre de marque finissant en 1705, il devint pirate et navigua vers Madagascar.

Il effectue en mer Rouge quelques attaques avec succès.

Fin 1706, pour avoir refusé d'attaquer un navire néerlandais, son équipage le renverse le traitant de « lâche ». Il est relevé de ses fonctions de commandant. L'équipage prenant �  tort le bâtiment néerlandais pour un navire marchand, le pris en chasse. La bâtiment néerlandais se retourna, montrant ainsi ces 16 canons, et fit feu sur le Charles tuant un membre de l'équipage et causant des dégâts et dommages. Le Charles réussit �  prendre la fuite. Peu de temps après Halsey reprit le commandement.

En 1707, lors d'un retour vers Madagascar, il croise une flotte britannique composé de 5 navires de guerres. Malgré une force de tir combiné de 67 canons, il choisit de les attaquer. Il fit fuir trois des cinq navires anglais, et pris possession des deux restants ainsi que d'un butin de 50 000 £.

En 1708, poursuivant son retour vers Madagascar, sa flotte est presque complètement détruite par un cyclone tropical.

Il tombe malade et meurt d'une fièvre la même année.

Daniel Defoe, aventurier du XVIIe siècle écrit sur lui au cours de la cérémonie suite �  son décès :

He was brave in his Person, courteous to all his Prisoners, lived beloved, and died regretted by his own People. His Grave was made in a garden of watermelons, and fenced in with Palisades to prevent his being rooted up by wild Hogs
   
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« Répondre #2 le: 08 Septembre 2008 à 19:10:47 »

CORSAIRE FRANçAIS


JEAN BART

 Biographie
Corsaire dunkerquois issu d'une famille de marins et de militaires, il est le fils de Cornil Bart et de Catherine Jansen. Son arrière-grand-père Michel Jacobsen était vice-amiral pour le compte de l'Espagne. Il est clair que Jan Bart était néerlandophone (flamand), tout comme sa famille.


 Sujet britannique
Dunkerque passe aux mains de l'Espagne, le 16 septembre 1652. Lors de la bataille des Dunes le 23 juin 1658, l'armée de Turenne reprend Dunkerque aux Espagnols. Le soir même, Louis XIV remet la ville aux Anglais, alors alliés de la France. À 12 ans, Jean Bart, alors sujet britannique, (Dunkerque étant une ville anglaise) s'engage comme mousse sur un navire de contrebande. Le 2 décembre1662, Louis XIV qui vient de racheter Dunkerque �  Charles II d'Angleterre, entre dans la ville.


 Corsaire hollandais
En 1666, La France s'allie aux Provinces-Unies contre l'Angleterre. Cornil Bart (le père de Jean) trouve la mort au service des Hollandais dans l'attaque d'un vaisseau anglais. L'équipage du Cochon Gras, sur lequel Jean Bart est embarqué comme lieutenant, est chargé de surveiller les anglais. En été Jean s'engage comme matelot sur Les Sept Provinces, navire de la flotte hollandaise, sous les ordres du amiral de Ruyter. La flotte des Provinces-Unies remonte la Tamise et la Medway en 1667 et assiège Londres. Les Anglais et les Hollandais signent le Traité de Breda. de Ruyter confie �  Jean Bart le commandement d'un brigantin : Le Canard Doré.


 Au service du roi de france
Lorsque Louis XIV entre en guerre contre la Hollande (Guerre de Hollande) en 1672, Jean Bart regagne la France et embarque comme second �  bord de L'Alexandre sous les ordres du câpre Willem Dorne, pour pratiquer la guerre de course. L'année suivante, il commande Le Roi David, galiote armée de deux canons. Le 2 avril 1674, il s'empare de sa première prise : un dogre hollandais. Le 17 février, l'Angleterre signe la paix avec les Provinces-Unies déj�  alliés de l'Espagne. Le 6 avril, Bart s'empare d'une pinasse anglaise, le 16 mai d'un dogre. Cette année l� , huit autres prises complètent le tableau. En avril 1676, il embarque sur La Royale, armée de huit canons, avec laquelle il s'empare de quatre bateaux de pêche. Puis �  bord du Grand Louis il capture vingt-huit vaisseaux. En septembre, la France déclare la guerre �  la Ligue hanséatique. À Hambourg La Royale est saisie. Le corsaire peut toutefois regagner Dunkerque. A bord de La Palme, frégate de vingt-quatre canons, Jean Bart prend la mer �  la tête d'une flottille de six navires en 1677, flottille qui s'empare d'une vingtaine de vaisseaux. A bord du Dauphin, frégate de quatorze canons, Jean arraisonne un quatre-mâts hollandais. Au large de l'île de Texel, en 1678, la petite escadre de quatre navires commandée par Jean Bart, s'attaque au Shiedam, puissant navire de guerre de la flotte hollandaise. Jean est sévèrement blessé aux mains et au visage par l'explosion d'une grenade, un boulet de canon emporte des lambeaux de chair de ses jambes. Le Shiedam est néanmoins remorqué jusqu'�  Dunkerque. A Bord du Mars, corsaire de vingt-six canons, il arraisonne encore quelques navires, lorsque le 10 août, France et Hollande signent le Traité de Nimègue, mettant ainsi fin �  la guerre de Hollande.


 La paix avec l'Angleterre et la Hollande
Le 8 janvier 1679, Louis XIV le nomme lieutenant de vaisseau. La France, l'Angleterre et les Provinces-Unies sont en paix. Jean Bart est un temps désœuvré. En 1681, Trois frégates quittent Dunkerque pour chasser les pirates barbaresques qui hantent le bassin méditerranéen. Jean Bart commande La Vipère, frégate de douze canons. Il capture quelques bateaux pirates, mais bientôt ceux-ci signent une trêve avec la France. La mère de Jean Bart meurt, quelques mois plus tard sa fille, et en fin d'année sa femme Nicole, âgée de vingt-trois ans.


 Guerre de la ligue d'Augsbourg
 
D'argent �  la fasce d'azur chargée d'une fleur de lys d'or, accompagnée en chef de deux ancres de sable en sautoir et en pointe d'un lion passant de gueules.En 1683, La France est en guerre contre l'Espagne. Jean Bart capture un ou deux vaisseaux du côté de la Méditerranée, mais la marine espagnole ne fait pas le poids face �  la marine française ; Charles II d'Espagne signe bien vite une trêve. Le 14 août 1686, il est nommé capitaine de frégate de la marine royale, et commande La Serpente, frégate de vingt-quatre canons. En 1688, La France alliée au Danemark et �  l'Empire Ottoman, entre en guerre contre la ligue d'Augsbourg qui réunit l'Angleterre, l'Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas, la Savoie et la Suède. En compagnie de Forbin en 1689, il attaque deux navires anglais supérieurement armés pour protéger un convoi. Capturés, ils sont emprisonnés �  Plymouth. Ils réussissent �  s'évader et gagnent Erquy après trois jours de rame.

En 1691 Jean Bart prend part �  la Campagne du large sous le commandement de Tourville. La même année, alors qu'une flotte de trente-cinq �  quarante navires anglais fait le blocus du port de Dunkerque, Jean Bart parvient �  prendre le large, de nuit, avec sept frégates et un brûlot. Dès le lendemain, il s'empare de quatre bâtiments chargés de marchandises pour la Russie et de deux navires d'escorte anglais. Mettant ses prises �  l'abri d'un port de Norvège, alors en paix avec la France, Jean Bart reprend la mer pour s'emparer d'une flotte de pêcheurs hollandais et du navire de guerre qui l'accompagnait. Dans la foulée, il fait encore une razzia sur les côtes d'Ecosse, où il pille un château et incendie quatre villages.

En France, chacun a entendu parler des exploits du corsaire, aussi Louis XIV invite-t-il Jean Bart �  la cour de Versailles afin d'honorer ses victoires maritimes[3].

En 1694, le blocus de la Ligue d'Augsbourg fait monter le prix du grain, les négociants spéculent, la France est affamée. Louis XIV achète alors plus de cent navires de blé norvégien. Cette flotte ayant été capturée par les Anglo-hollandais, Jean Bart est chargé par le roi de la récupérer. Au large de Texel, le Dunkerquois réussit �  s'emparer des navires; la nouvelle de cette capture fait chuter les prix et met fin �  toutes spéculations. Ainsi Jean Bart « … sauva la France en lui donnant du pain » (Cantate �  Jean Bart). Pour cet exploit, le 19 avril, Jean Bart reçoit des mains de Louis XIV, la croix de chevalier de l'Ordre de Saint-Louis. Le 17 juin 1696, il remporte encore une grande victoire au Dogger Bank sur les Hollandais, prenant ou détruisant quatre-vingts navires marchands. Pour sa conduite au Dogger Bank, Jean Bart est nommé chef d'escadre de la province de Flandre, 1er avril 1697.


 La mort
Le 27 avril 1702, Jean Bart, pourtant solide gaillard de près de deux mètres, meurt dans son lit des suites d'une pleurésie.


 
   
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« Répondre #3 le: 09 Septembre 2008 à 16:51:42 »

ROBERT SURCOUF


Né dans le petit village de Binic, près de Saint-Brieuc. Il est le fils de Charles-Ange Surcouf, sieur de Boisgris et Rose-Julienne Truchot de la Chesnais[1]. Il est notamment le descendant de Duguay-Trouin par sa mère. Ses parents, commerçants, le destinaient �  la prêtrise, mais il s'engage dès 15 ans comme volontaire sur l'Aurore en partance vers les Indes. À vingt ans, il est déj�  capitaine de La Créole qui fait le trafic d'esclaves.

Pour certains, Surcouf est né �  Saint-Malo, rue du Pélicot ou rue de la Bertaudière. Ce serait en 1787 qu'il embarque comme apprenti navigant (futur officier) sur le Héron qui part au cabotage.

En 1794, il est enseigne de vaisseau, faisant fonction de seconde sur la frégate la Cybelle dans l'océan Indien. Il connaît son baptême du feu lors du 1er combat de la Rivière Noire �  l'île de France: la Cybelle, la frégate Prudente et la corvette Jean Bart, parviennent �  chasser deux petits vaisseaux britanniques de 50 et 44 canons qui assuraient le blocus de l'île. Ce sera le seul combat de Surcouf dans la marine de l'État. Il va rapidement devenir corsaire et n'aura jamais dépassé le grade d'enseigne dans la marine officielle.


 Un corsaire au service de la France [modifier]
Nommé capitaine �  l'âge de vingt ans, il commanda successivement les corsaires [2] la Clarisse, la Confiance et le Revenant. [3]

Surcouf naviguait encore dans la marine marchande, lorsqu'il se fit aimer d'une jeune personne dont il voulut obtenir la main.[4]


Quelques jeunes gens de l'île de France armèrent un petit corsaire pour Surcouf, qui fit voile pour les côtes de l'Inde, avec un équipage de Lascars (marins indiens)[5]. À l'embouchure du Bengale, où il se dirigea d'abord, il rencontra un petit convoi escorté par un bateau-pilote, armé en guerre ; il aborda le bateau-pilote et le prit ; il s'empara ensuite des bâtiments marchands britanniques, se débarrassa de ses prises, de son propre navire, et passa sur le schooner avec dix-neuf hommes seulement.

Mais Robert Surcouf, le plus célèbre des armateurs malouins, entre dans la légende �  vingt-trois ans, en 1796 quand, avec un équipage de 190 hommes, il prend �  l'abordage un grand vaisseau britannique, trois fois plus important et plus armé que le sien.

 
La Confiance (18 canons et 190 hommes) prend le Kent (40 canons et 437 hommes). Par Ambroise-Louis Garneray, alors sous les ordres de Surcouf.Ce premier succès enhardit Surcouf, qui va tenir la mer, courant après tous les bâtiments qu'il apercevra, en corsaire non autorisé, car il est parti de l'île de France sans ces lettres-patentes, qu'on appelle lettres de marque, qui donnaient au vol sur mer une légalité officielle.

Peu après, avec son bateau, n'ayant que deux canons, Robert Surcouf met le cap sur un gros trois-mâts : c'était un vaisseau de la compagnie des Indes, monté par 150 Européens et armé de 26 canons de 12 ; il se nommait le Triton. Il dut son succès �  ce stratagème. En effet, comment prêter le flanc �  un si fort ennemi ? Car le bateau-pilote avait deux canons seulement. Surcouf fait cacher tout son équipage ; l'idée lui était venue de se faire passer un instant pour un des pilotes du Gange. « Je cours sur ce gros Anglais, dit-il �  ses gens, je l'accoste : �  un signal que je vous ferai, vous reparaîtrez sur le pont ; nous ferons une décharge de mousqueterie pour effrayer l'équipage, nous sauterons �  bord et nous prendrons le bâtiment. » Les choses se passèrent comme il l'avait dit. Le combat qui s'engage sur le pont du Triton est terrible ; le capitaine britannique et dix de ses hommes sont tués, cinquante autres sont blessés, et Surcouf reste maître du vaisseau, n'ayant eu que deux blessés et un mort parmi les siens. Il fait signer un cartel d'échange �  ses prisonniers, les envoie �  Madras sur son petit schooner qu'il dépouille de toutes ses armes et mène son importante capture �  l'île de France.

Il remet �  la mer le plus tôt qu'il peut, pour profiter de la chance qui paraît lui sourire, et cette fois c'est avec un corsaire un peu plus grand.

Chassé par trois vaisseaux de la Compagnie [6], il parvient au moyen d'une manœuvre habile �  les isoler ; puis, les attaquant séparément, il en enlève deux, et contraint le troisième �  prendre la fuite.[7]

En 1799 la frégate la Preneuse, commandée par l'intrépide Lhermitte (Jean-Matthieu-Adrien Lhermitte), venait de se perdre �  l'île de France. L'équipage attendait une occasion de retour ou d'embarquement. Le bruit se répand que la Confiance va faire la course. [8]

Deux mois s'étaient passés ; six bâtiments avaient été pris et dirigés sur la colonie [9]

La fortune de Surcouf commençait �  grandir. Après plusieurs courses aventureuses, Robert Surcouf fut sur le point d'être dépouillé du fruit de ses dangers parce qu'il avait écumé la mer sans lettres de marque. Il avait armé en course sans autorisation �  sa première croisière ; aussi quand il avait attéri avec le Triton, on avait confisqué sa prise.

Cependant les autorités de l'ile de France consultèrent le Directoire qui, voulant récompenser la bravoure du jeune corsaire, proposa au Corps législatif de lui décerner, �  titre de don national, la valeur de ses prises qu'on avait vendues au profit de la colonie ; il reçut 700.000 francs.


 Surcouf, héros des mers [modifier]
 
D'argent au chevron de sable chargé de trois coquilles d'or, au chef de sable chargé d'un lion passant d'orEn 1801, il se retire �  Saint-Malo, se marie et profite de sa fortune. [10] Surcouf, riche et considéré, ne resta pas longtemps oisif. [11]

Par la suite, d'autres corsaires prendront la mer sous son service.

Robert Surcouf est célèbre pour ses activités de corsaire (dont le fait d'armes que constitua la prise du Kent, le 31 août 1800[12] dans le Golfe du Bengale) et pour sa conception de la guerre sur mer contre la Grande-Bretagne[13], plus orientée vers la guerre d'usure que l'affrontement d'escadres. Pour lui, il est plus efficace de saper l'économie de l'adversaire que de détruire ses navires armés. Il finança lui-même l'armement de nombreux navires de guerre légers : l'Auguste, la Dorade, la Biscayenne, l'Edouard, l'Espadon, le Ville-de-Caen, l'Adolphe et le Renard

Napoléon se déplacera en personne en 1803 pour le convaincre d'accepter une commission de capitaine (de vaisseau) et le commandement d'une escadre, que Surcouf refusera; on doit reconnaître qu'il n'avait pas tellement le sens de la discipline. Plaidant pour l'attaque des lignes de communication, peut-être a-t-il a contrario su convaincre son interlocuteur, puisque deux ans plus tard Napoléon instaurera un blocus économique contre la Grande-Bretagne; mais, après Trafalgar, il n'avait guère d'autre choix. Cependant, l'histoire de la guerre sur mer montre que la course et le blocus ne l'ont jamais emporté contre les escadres dominantes.

L'Empire abattu, Surcouf accomplit un autre exploit. Saint-Malo étant occupé par les Prussiens, il se prit de querelle avec eux et défia en duel tous les officiers du régiment concerné. Les Prussiens, se considérant comme experts au sabre, relevèrent l'offre très imprudemment: Surcouf tua ou blessa les 15 premiers �  la suite mais laissa aller le dernier (qui était le plus jeune et devait probablement être quelque peu démoralisé par le spectacle auquel il avait assisté) pour qu'il puisse témoigner que tout s'était passé dans les règles. Après avoir disparu quelque temps, Surcouf revint tranquillement chez lui passer entre les siens le reste de son âge, aussi heureux qu'Ulysse.

Le nom de l'intrépide corsaire était devenu la terreur du commerce britannique dans les parages de l'Inde, et le gouvernement britannique avait cru devoir renforcer de plusieurs frégates sa station dans ces mers. En 1813, Surcouf fut chargé de conduire en France le Charles, vieille frégate, qu'il avait achetée au gouvernement et armée en flûte. Elle portait un très-riche chargement. Il échappa par son sang-froid et l'habileté de ses manœuvres aux croisières britanniques et manqua de se perdre en entrant �  Saint-Malo ; mais son frère sauva le navire.

Le frère du capitaine Surcouf, Nicolas Surcouf, intrépide marin comme lui, fut son second pendant près de 15 ans, et contribua �  ses succès.

Surcouf consacra la dernière partie de sa vie �  des spéculations commerciales, qui furent pour lui une nouvelle source de richesses. On croit que sa fortune s'élevait �  la fin de sa vie �  plus de 3 millions de francs.

Surcouf mourut d'un cancer le 8 juillet 1827 dans une maison de campagne qu'il possédait près de Saint-Servan, et fut inhumé �  Saint-Malo.

 
Statue de Surcouf �  Saint-Malo par Alfred Caravaniez (fin XIXe siècle).Surcouf est considéré comme l'un des meilleurs marins que la France ait jamais eus. Redoutable, intenable sur tous les bords, c'est grâce �  lui que de nombreux vaisseaux britanniques furent détournés en faveur de la Monarchie, de la République, du Directoire, du Consulat et de l'Empire. Il réussit en seulement cinq années �  attaquer une cinquantaine de navires britanniques et portugais alors alliés.

Il est également considéré comme l'inventeur d'une ruse de nuit (que l'on peut retrouver dans les aventures de Barbe-Rouge en bande dessinée ou dans le film Master and Commander, où les Britanniques racontent comment ils auraient bien voulu en finir avec Surcouf) qui consiste �  faire un petit radeau où l'on accroche des lanternes de manière �  faire croire �  ses poursuivants que le navire se situe �  un autre endroit.


 Notes et références [modifier]
↑ Robert SURCOUF
↑ Pendant les dernières guerres maritimes entre la France et la Grande-Bretagne, des nuées de corsaires sortis des ports de la Manche et de l'Océan, porteurs de lettres de marque, firent un tort considérable au commerce britannique qu'ils désolaient. Ces bâtiments légers, presque tous fins voiliers et montés par des hommes intrépides qui se jouaient de la tempête et des combats, profitaient des temps de brume pour sortir des petites criques qui leur servaient de refuge, et, tombant �  l'improviste sur les navires marchands, ils les enlevaient �  l'abordage.
↑ Surcouf était loin de ressembler �  la plupart des chefs de corsaires, valeureux, mais brutaux et pillards, dissipant dans les orgies tumultueuses ce qu'ils ont enlevé �  coups de hache et de poignard. C'était un homme d'une force remarquable, quoiqu'il fût très-gros et qu'il n'eût qu'une taille ordinaire. Sa figure était vivement colorée, et ce n'était pas la débauche qui la rougissait, car il était très sobre. Son caractère était doux, il avait même des goûts paisibles : aussi n'était-il pas corsaire par tempérament ; il n'éprouvait pas ce besoin du désordre, du pillage, de la violence, du sang, qui a mis en saillie dans les fastes de la navigation tant de beaux courages si mal appliqués.
↑ Il alla la demander �  son père, homme fort riche, qui refusa net le jeune prétendant, et pour le décourager plus complètement, il lui dit sur le ton de la plaisanterie : Eh bien ! Surcouf, reviens me voir quand tu seras devenu bien riche, et peut-être alors nous ferons affaire.
↑ Surcouf est le seul capitaine européen qui ait osé naviguer avec des équipages entièrement composés de Lascars, hommes aussi dangereux pour ceux qui les emploient que pour ceux contre qui on les emploie. Son sang-froid, son énergie imposèrent aux Malais et les dévouèrent �  sa personne.
↑ Ces vaisseaux sont gros, bien armés, et un d'eux porte 200 hommes de troupes passagères
↑ Anecdote. En montant �  l'abordage du premier de ces navires, Surcouf vit un jeune midshipman poursuivi par un matelot malais qui cherchait �  le poignarder. Vainement prit-il le jeune homme sous sa protection ; le Malais frappa sa victime d'un coup mortel. Le capitaine, irrité de la cruauté du matelot, lui brûla sur-le-champ la cervelle.
↑ C'était une corvette portant 26 canons de six, commandée par Surcouf. L'équipage fut bientôt formé des hommes de la Preneuse et d'un bon nombre de frères-de-la-côte, matelots de toutes les provenances, gens �  toute épreuve et loups de mer s'il en fut. Enfin Surcouf embarqua quelqnes mulâtres libres de l'île Bourbon, chasseurs renommés, qui placent une balle dans la tête d'un lièvre �  deux cents pas.
↑ La course touchait �  son terme lorsqu'un matin la vigie cria : Navire ! Laisse arriver, crie Surcouf, le cap dessus ! tout le monde sur le pont ! — Cet ordre est le signal d'un tumulte effrayant. Surcouf et ses officiers, Vieillard, Fournier, Puch, sont sur les barres de perroquet, cherchant �  percer le voile des vapeurs du matin. Tout le monde est d'accord sur ce point : c'est un vaisseau de guerre ou un vaisseau de la compagnie des Indes. À dix heures la batterie du navire est distincte, deux ceintures de fer y déploient 56 canons. On n'en est qu'�  deux lieues. Une apparence de sécurité contrastait �  bord avec cet extérieur guerrier. On apercevait un certain nombre de dames �  bord. Hissez le pavillon, dit Surcouf, et assurez-le d'un coup de canon. Le coup part, le navire étranger ne répond pas. Un second coup, dit Surcouf, et pointez par son travers. Cet ordre est suivi �  la lettre ; pas de réponse encore. Feu partout ! s'écrie le corsaire, dont la colère croissait comme le carré du mépris que lui témoignait son adversaire. La volée partit tout entière, et lorsque le vent eut dissipé la fumée, on aperçut enfin la couleur britannique, que vinrent bientôt assurer deux bordées �  boulet. Amis, dit Surcouf, vous voyez ce beau navire. Il est sans doute chargé d'une riche cargaison ; mais il est beaucoup plus fort que nous. Tout nous prouve qu'il porte au moins du 22 en batterie et du 9 sur son pont. Nous ne sommes pas 100, et nos 25 canons de six ne sauraient lutter contre ses 56 pièces. Il ne faut donc pas songer �  la canonnade, il nous coulerait ; mais il nous reste l'abordage. Je vous accorde le pillage pendant deux heures, pour ce qui n'est pas de la cargaison. En un clin d'œil les ordres sont exécutés. Un poignard, une paire de pistolets �  deux coups garnissent chaque ceinture, la hache est dans toutes les mains. Les chasseurs de Bourbon se placent dans la chaloupe, pour y ajuster, comme derrière une redoute, les uniformes britannique. On était �  demi-portée de fusil. Le Kent se balançait majestueusement sur toutes ses voiles. Les flancs des deux navires se froissent, et une bordée du Kent fait bondir sur les flots son faible adversaire. La Confiance n'y répond pas ; mais du porte-voix de Surcouf vient de sortir un cri : Saute �  l'abordage tout le monde ! Surcouf s'est élancé, tous le suivent. Une affreuse mêlée s'engage au pied du mât de misaine. En cinq minutes, les corsaires furent maîtres du gaillard d'avant, mais ce n'était l�  que le tiers du champ de bataille ; et la foule des Britanniques, condensée dans un moindre espace, en devenait plus impénétrable. Leur vieux capitaine, homme de cœur et de résolution, rassemblait ses formidables ressources pour écraser d'un seul coup les vainqueurs imprévus. Mais �  son bord était maintenant Surcouf que la mort seule pouvait en faire sortir. Par l'ordre de l'intrépide corsaire, deux pièces de l'avant du Kent sont braquées sur l'arrière ; on les charge jusqu'�  la gueule. Les Britanniques, rangés derrière le fronton de la dunette, abattent par une fusillade soutenue les plus intrépides matelots de la Confiance. Les rangs s'éclaircissent, les blessés, les mourants jettent le désordre dans l'attaque. Tout �  coup une décharge �  mitraille, partie de l'avant, creuse la masse britannique, et l'on s'élance jusqu'au grand mât. À l'instant même, une grenade éclate �  l'arrière, et met une vingtaine de Britanniques hors de combat. Leur capitaine fut atteint le premier. Un dernier coup de canon part de l'avant, par l'ordre de Surcouf, un ouragan de mitraille sillonne ce champ de bataille de quelques toises, la dunette vole en éclats. Il se forme des barricades de cadavres, escaladées bientôt, et bientôt grossies de ceux qui escaladent. C'est une lutte de tigres avec les armes de l'homme. Devant Surcouf s'ouvre un large cercle dont le rayon grandit �  chaque chute de son bras nu. Les Britanniques se précipitent dans les panneaux, dans les porte-haubans, sur les mâts, dans les canots. « Il est �  nous, dit le corsaire en brandissant sa hache sanglante, ne tuez plus que ceux qui résistent. » — On dégage les grapins qui enlacèrent la Confiance �  ce colosse de 1500 tonneaux. Une vingtaine de grenades sont lancées dans la batterie pour y faire taire les Britanniques ; le navire est décidément pris. Surcouf fit respecter les dames, toutes réfugiées dans la chambre du capitaine. Il y avait 250 prisonniers. La Confiance fut expédiée en chasse d'un Danois qui avait assisté au spectacle, et on les mit �  bord. — Quelques jours après on entendit crier : Terre ! et c'était l'île de France.
↑ Il revint alors en France, et M. B… le trouvant assez riche, il épousa celle pour l'amour de laquelle il avait pris une carrière aussi aventureuse. Il pouvait vivre heureux �  Saint-Malo ; mais un marin ne renonce pas si aisément �  la mer. Surcouf, armateur et capitaine, fit de nouvelles campagnes, heureuses comme les précédentes.
↑ Il avait goûté de la mer, comme disent les marins, et la terre semblait fade et monotone. Ses tempêtes, ses courses, ses combats, lui manquaient ; il partit de nouveau.
↑ Une chanson assez célèbre fut créée �  l'époque pour célébrer l'événement. Elle s'intitule « Au 31 du mois d'Août » et a pour refrain: Buvons un coup, buvons en deux, À la santé des amoureux, À la santé du roi de France, Et merde au roi d'Angleterre, Qui nous a déclaré la guerre !
↑ Après la paix avec la Grande-Bretagne et alors qu'il participait a un dîner en présence de ses anciens ennemis britanniques, l'un d'eux lui dit : « Enfin, Monsieur, avouez que vous, Français, vous battiez pour l'argent tandis que nous, Anglais, nous battions pour l'honneur… » Surcouf lui répondit d'un ton calme : « Certes, Monsieur, mais chacun se bat pour acquérir ce qu'il n'a pas. » Surcouf, n'était pas seulement valeureux marin, il avait aussi le sens de la répartie.
   
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« Répondre #4 le: 09 Septembre 2008 à 16:54:24 »

RENE DUGUAY TROUIN

Biographie
D'une famille honorablement connue dans la marine marchande, il était destiné �  l'état ecclésiastique, et fit ses études �  Rennes et �  Caen. Mais son goût pour les plaisirs contrariant les vues de ses parents, on lui permit de s'embarquer en 1689 sur un navire armé en course contre les Anglais et les Hollandais. En 1691, bien qu'il n'eût que 18 ans il reçut de sa famille, en récompense de ses exploits, le commandement d'une frégate de 14 canons. Jeté par une tempête sur la côte d'Irlande, près de Limerick, il s'empara d'un château appartenant au comte de Clarc, et incendia deux navires pris dans la vase. En croisant dans la Manche, il fit de nombreuses prises.

En 1694, il tomba, près des Sorlingues, au milieu de 6 vaisseaux anglais, soutint pendant quatre heures un combat inégal, et ne se rendit qu'après avoir tout épuisé et reçu une blessure. Emmené captif �  Plymouth, il dut la liberté �  l'amour d'une jeune Anglaise. Ses nouveaux exploits après son retour en France attirèrent l'attention de Louis XIV, qui le fit entrer dans la marine royale. Tantôt sous les ordres de Nesmond, tantôt seul, il continua de capturer les navires ennemis.

En 1696, il vainquit et fit prisonnier l'amiral hollandais Wassenaer. Pendant la guerre de la succession d'Espagne, il désola les côtes d'Espagne, de Hollande et d'Angleterre.

En 1704 il prit sur les côtes d'Angleterre un vaisseau de guerre de cinquante-quatre canons ainsi que douze vaisseaux marchands. Capitaine de vaisseau en 1706, il attaqua une flotte brésilienne avec 3 vaisseaux, �  la hauteur de Lisbonne, flotte du Brésil, qui était chargée de vivres et de munitions pour l'Archiduc et qu'escortaient dix vaisseaux de guerre : le combat dura deux jours.

Duguay-Trouin ne montra plus d'intrépidité, mais des circonstances malheureuses firent échouer ses projets. En 1707, il répara cet échec en s'emparant d'un convoi de 200 voiles, escorté par 6 gros vaisseaux de guerre, succès qui acheva de ruiner en Espagne les affaires de l'archiduc. En 1709, on raconte qu'il a capturé 300 navires marchands et 20 vaisseaux de guerre ou corsaires. Pour le récompenser de ses services, Louis XIV décide de l'anoblir.

De toutes les expéditions de Duguay-Trouin, la plus célèbre est la prise de Rio de Janeiro en 1711. Les fortifications de cette place paraissaient inexpugnables. En onze jours elles furent toutes enlevées. Il forcera la ville �  payer de lourdes rançons et �  libérer 1000 prisonniers français.

En 1715, il fut nommé chef d'escadre, membre du conseil des Indes en 1723, et en 1728 lieutenant général. En 1731, il reçut de Louis XV le commandement d'une escadre destinée �  soutenir les intérêts du commerce, menacés par les Barbaresques et réprima les corsaires de Tunis. Ce fut l�  son dernier fait d'armes. Ses infirmités l'obligèrent bientôt �  se retirer.

Initialement inhumé �  l'église Saint-Roch où sa présence est encore rappelée évoquée par une plaque, ses restes furent rapportés en 1973 dans sa ville natale de Saint-Malo, dans la cathédrale Saint-Vincent.

Surcouf est un de ses descendants.

   
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« Répondre #5 le: 09 Septembre 2008 à 16:56:25 »

                     
RE CORSAIRE ANGLAIS



Sa jeunesse
Henry Morgan est le fils aîné de Robert Morgan, un châtelain de Llanrhymny dans le Glamorganshire (Pays de Galles).

Une légende raconte qu'il aurait été kidnappé enfant �  Bristol et vendu comme esclave �  la Barbade, puis qu'il aurait réussi �  rejoindre la Jamaïque. Les historiens anglais pensent plutôt qu'il aurait été le Capitaine Morgan qui a accompagné l'expédition de John Morris et Jackman qui captura les colonies espagnoles de Vildemos, Trujillo et Granada. En 1666, Morgan commandait un navire de l'expédition d'Edward Mansfield qui captura l'île de New Providence et de Santa Catalina (près de Panama). Lorsque Mansfield est capturé et tué par les Espagnols quelque temps plus tard, Morgan est choisi par les boucaniers pour être leur amiral.

On voit mal, cependant, comment un jeune homme sans expérience aurait pu obtenir la direction d'un navire pour une telle expédition. Une autre source, française celle-l�  (Récits de la flibuste et des mers caraïbes de George Fronval), indique que le jeune Henry Morgan se serait engagé comme simple mousse en Angleterre. Arrivé �  la Barbade, il aurait déserté puis erré dans l'île, se faisant tour �  tour vagabond, mendiant et même brigand. Il aurait alors été recherché et poursuivi. C'est afin d'échapper �  la potence qu'il serait parti �  la Jamaïque, où il se serait joint aux flibustiers anglais. Habile au jeu, il se serait enrichi rapidement et aurait acheté un modeste navire. Avec plusieurs camarades, ils auraient effectué une expédition sur la côte de Campèche et seraient revenu avec un butin appréciable. Morgan, ayant conscience de son manque d'expérience, aurait alors offert ses services �  Edward Mansfield, un vieux corsaire, qui mourut en 1668. À ce niveau, les deux versions se rejoignent, �  quelques différences près dans les motivations du corsaire. Contrairement �  ce qui est écrit ci-dessous, il n'aurait pas toujours été aux ordres du gouverneur de la Jamaïque. On peut penser que les historiens anglais ont voulu légitimer les actions de Morgan en leur donnant une certaine respectabilité, parce qu'il a été anobli �  la fin de sa vie, mais il est bien plus vraisemblable que comme tous ses semblables, c'est d'abord l'appât du gain qui déterminait ses actions.


 Ses principaux exploits
Selon les historiens anglais, en 1668, il est envoyé �  Cuba par Sir Thomas Modyford, gouverneur de la Jamaïque, afin d'y faire prisonniers quelques Espagnols et en tirer des informations au sujet d'une attaque éventuelle de la Jamaïque. Morgan rassemble alors 10 navires et 500 hommes. Il débarque �  Puerto Principe (Camaguey) et pille la ville. Il fait de même avec la ville fortifiée et très protégée de Puerto Bello (Panama). Le flibustier Alexandre Olivier Oexmelin raconte que les hommes de Morgan ont fait prisonniers des religieux jésuites et s'en sont servis de boucliers humains pour capturer la première forteresse (Morgan ayant lu plus tard les récits de l'écrivain était furieux des mensonges évoqués). Le gouverneur de Panama, surpris par cette invasion, tente sans succès de repousser les assaillants. Morgan acceptera finalement de partir en échange d'une lourde rançon. Ces exploits sortaient largement du cadre de la mission et avaient été accompagnés d'un excès de cruauté. Toutefois, le gouverneur de Jamaïque ferma les yeux et couvrit l'ensemble des actes de Morgan. À Londres, l'Amirauté déclara publiquement ignorer tous les faits, alors que Morgan et ses hommes étaient revenus �  Port Royal pour y fêter leurs victoires.

Modyford envoie très rapidement Morgan en expédition contre les Espagnols : il pillera les côtes cubaines. En janvier 1669, une explosion accidentelle détruit le navire amiral de la flotte : Morgan et ses officiers échappent de peu �  la mort. En mars 1669, ils pillent Maracaibo (Venezuela), prévenue de l'arrivée de Morgan et donc vidée de ses richesses au préalable. Les pirates iront ensuite passer quelques semaines �  Gibraltar (Venezuela) sur le lac Maracaibo : ils torturent les habitants afin d'en obtenir leurs richesses cachées. De retour �  Maracaibo, Morgan trouve 3 navires en partance pour les Caraïbes. Ils les capture et pille leurs trésors et exige une lourde rançon avant de partir. Par un astucieux stratagème, Morgan simule un débarquement et une attaque, le gouverneur tourne alors les canons en direction du rivage et la flotte peut partir sans craindre de se faire tirer dans le dos. De retour en Jamaïque, Morgan est réprimandé, mais toujours couvert par le gouverneur.

Le ton monte entre les deux nations et Morgan est de nouveau envoyé en mission, cette fois-ci en tant que commandant en chef de tous les navires de guerre de Jamaïque : il peut attaquer toutes les possessions (navires et colonies) espagnoles, le butin étant sa seule rémunération, comme c'est souvent le cas pour les corsaires. Morgan pille Cuba et part en expédition en direction de Panama. Il capture de nouveau l'île de Santa Catalina le 15 décembre 1670. Le 27 décembre il prend possession du château de Chagres, tuant 300 soldats. Avec 1 400 hommes, il remonte la rivière Chagres et arrive aux portes de Panama le 18 janvier 1671. Il gagne la bataille, alors que les défenseurs sont plus nombreux que ses troupes, et capture la ville. Le butin s'élèverait �  plus de 100 000 livres sterling. La renommée de ce brillant exploit sera ternie par la cruauté habituelle de Morgan et ses hommes.


 La fin de sa vie
La politique internationale était complexe �  l'époque, et Morgan, bien qu'il ait agit avec l'autorisation et le soutien du gouvernement, sera emprisonné et emmené en Angleterre en 1672. Sa chance tourne de nouveau et, en 1674, il est fait chevalier par Charles II avant de retourner en Jamaïque l'année suivante pour y prendre le poste de lieutenant gouverneur. Il restera en Jamaïque jusqu'�  sa mort. Il fut enterré au cimetière de Palisadoes, près de Port Royal, mais un séisme accompagné d'un raz-de-marée l'ont détruit en 1692. Palisadoes est maintenant une île et l'ancien cimetière a disparu.

Morgan est mort sans enfants, laissant toute sa fortune �  Mary, sa femme.

Morgan est immortalisée par une marque de rhum, le Captain Morgan's Spiced Rum, produite �  Porto Rico, et non en Jamaïque, ironiquement.

   
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« Répondre #6 le: 31 Janvier 2009 à 12:55:05 »

                                    Jacques Cassard, Corsaire Nantais

  Né �  Nantes le 12 Décembre 1679 dans une famille de négociants, il commence �  naviguer dès l'âge de 14 ans sur des navires appartenant �  sa famille et fit plusieurs voyages aux Antilles, aux Caraïbes et dans les Provinces-Unies. Ses premières armes de combattant, il les fit �  bord de l'Eclatante, une galiote �  bombes qui participa au siège et �  l'attaque de Carthagène des Indes, expédition commandée par les Capitaines Pointis et Ducasse.
  Reçu Capitaine ( aujourd'hui nous parlerions d'un Capitaine au Long Cours) �  l'amirauté (actuellement nous parlerions de Préfecture Maritime) de Nantes le 25 mai 1700 il reprit la navigation commerciale et, dès le début de la Guerre de Succession d'Espagne il se fit capitaine de Course �  Saint-Malo.
  Commandant en 1705 la corvette saint-Guillaume il rançonna le 28 août de cette même année la ville de Cork en Irlande et fit douze prises au cours de cette même croisière, prises qu'il fit toutes "terrir" dans des ports français.
  En 1707, �  Bord du corsaire "La Duchesse Anne" il captura 13 navires de commerce ennemis et coula bas un corsaire de Jersey pourtant bien mieux armé que lui. Ces faits d'armes le firent remarquer par le roi Louis XIV qui lui fit remettre une gratification pécunière et un brevet de Lieutenant de Frégate (grade aujourd'hui disparu).
  En 1708, �  bord du navire "Jersey", il fit une nouvelle campagne triomphante au cours de laquelle il captura de nombreux navires ennemis et détruisit le Corsaire anglais "Exeter" de 38 canons.
  Nommé en 1709 capitaine de brulôt (autre grade aujourd'hui disparu) dans la Marine Royale et en 1710 Capitaine de Frégate; il fut chargé par Jérôme Phélypeaux Comte de Pontchartrain, Secrétaire d'Etat �  la Marine, de protéger des convois de blé venant de Tunisie et qui devaient nourrir la Provence, menacée de famine par le blocus anglais.
  Le 29 avril 1709, �  bord de "l'Eclatant" il attaque seul et fait fuir 5 vaisseaux anglais devant Tabarka et fait entrer dans le port de Marseille 25 navires chargés de blé.
  En 1710, toujours �  bord de son navire accompagné cette fois des corsaires "Parfait", "Sérieux" et "Phénix" il débloque un convoi de 84 navires marchands embossés  au Golfe Juan (ville de Provence qui eut son heure de gloire un siècle plus tard en devenant le port de débarquement de l'empereur Napoléon 1er durant sa campagne dite des "cent-jours" en 1815) qu'il fait entrer dans le Port de Toulon, non sans avoir capturé au Passage les navires anglais "Pembroke" et "Faucon".
  en 1711 Cassard réussit un autre exploit: balayant sans coup férir une escadre anglaise il fait entrer dans le port de Peniscola en Espagne un convoi de 43 batîments chargés de vivres et autres ravitaillements pour les troupes françaises du duc de Vendôme.
  Suivant l'exemple de son mentor Duguay-Trouin il signe le 2 décembre 1711 une convention avec le rois Louis XIV qui lui accorde 6 navires avec leurs états-majors et équipages afin d'aller ravager les colonies anglaises, portugaises et bataves.
  Pendant 27 mois (entre 1712 et 1714) , Cassard, promu Capitaine de Vaisseau de la Marine Royale en novembre 1712, va opérer de terribles ravages dans les colonies ennemies des Antilles et des Caraïbes, causant des dégâts estimés �  plus de 30 millions de livres de l'époque (environ 3 milliards d'euros actuels). Ainsi, après avoir attaqué et rançonné les établissements portugais du Cap-Vert il porta successivement son attention sur les colonies de St Eustache, Surinam, Paramaribo, Curaçao, Montserrat et Antigua, qu'�  chaque fois il rançonna et dont il détruisit les fortifications, réalisant ainsi l'une des plus éclatantes campagnes de la Marine Française, toutes époques confondues.
  Contraint �  l'inactivité par la paix d'Utrecht signée le 11 avril 1713 il s'épuisa en procès contre ses commanditaires afin de tenter vainement de récupérer les sommes importantes qu'il avait engagé au cours de ses campagnes et fut victime de son caractère emporté et de l'ingratitude générale.
  Fait Chevalier de Saint-Louis en 1719 il proposa �  l'amirauté un projet visant �  armer des navires afin de lutter contre les pirates qui investaient les mers, malheureusement son projet ne fut pas retenu et il quitta sans gloire le service actif en 1731.
  Taxé de folie pour avoir violemment critiqué le Roi de France (certains disent même qu'il l'aurait insulté!) il fut interné au fort de Ham en juillet 1736 où il mourut le 21 janvier 1740.
  Duguay-Trouin, bon juge et excellent marin s'il en fut, déclara de lui deux choses importantes:
Lorsqu'il le présenta pour la première fois �  Louis XIV il le fit en ces termes :" Majesté, vous m'avez un jour demandé de vous présenter le premier capitaine de nos corsaires, le voici!"
Un jour qu'il était attablé avec quelques-uns de ses officiers il déclara en parlant de Cassard: " Je donnerais toutes mes actions pour une seule des siennes!".  
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« Répondre #7 le: 31 Janvier 2009 à 13:22:29 »

Attention j'ai vu pas mal de copier coller de wikipédia: �  jamais faire c'est du plagaia et les sources sont pas toujours fiable sur ce site...

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« Répondre #8 le: 31 Janvier 2009 à 14:35:04 »

je te rassure, même si j'ai pris quelques informations complémentaires sur wiki, je ne fais pas de (photo)copies, je suis né �  Nantes, dans une famille de marins, chez nous Cassard est une légende que l'on raconte aux garçons dès leur plus jeune âge!

Edit: je parlais pas pour ton poste mais celui sur surcouf.
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« Dernière édition: 31 Janvier 2009 à 17:17:00 par scar »
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« Répondre #9 le: 08 Février 2009 à 22:37:45 »

Oui en effet il y a du copier coller mais j'ai vérifier certains truc et de mémoire ils sont juste  
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« Répondre #10 le: 16 Mars 2011 à 09:16:12 »

ROBERT SURCOUF

fut un grans corsaire francais de lepoque mais je sais peux de chose sur lui je me suis surtout pencher sur barbe noir et le queen anne s revenche  
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« Répondre #11 le: 16 Mars 2011 à 11:53:47 »

Surcouf n'a pas vécu dans la période couverte par AOSD





















   
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« Répondre #12 le: 16 Mars 2011 à 11:54:56 »

c cois l aosd stp  
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« Répondre #13 le: 16 Mars 2011 à 14:03:38 »

Edit: pas de language SMS stp ce n'est pas réglementé.

AOSD= AgeOfSeaDogs.

la période maximale couverte par le Rp est 1725  
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« Répondre #14 le: 16 Mars 2011 à 19:25:33 »

attention kevin il ne parle pas en SMS; enfin je crois. il est espagnol donc il doit avoir quelque difficulté, tache d'être patient avec lui Clin d'oeil

Réellement "Age of sea dogs" est l'époque qui a précédé celles des boucaniers (qui était de 1610 �  1680-1700 (enfin je suis incapable de donner une date précise; pour l'age d'or de la piraterie c'est 1700 �  1725)
L'age des chiens de la mer se déroule durant le XVIième siècle (je me souviens d'une date concernant cette époque 1560 (mais après commencement fin ou simple évènement?) si je ne me trompes pas la toute première attaque sur les terres était en 1537...

donc �  cette époque le même édit du pape qui a crée les boucaniers a fait que les nations ont d abord envoyé des criminels, détenus condamnés qui on eut le choix entre leur peine ou l'aventure mais aussi des explorateurs et aventuriers (mais rien d'officiel (pas de gouverneur, de force armée sous crainte de excommunication (étonnant de voir que l'angleterre pourtant séparé de l'Eglise a fait de même...).
donc les chiens de la mer comme leur nom le désigne étaient d'anciens criminels souvent de véritable pirate sans foi (sans doute) ni loi...
C'est aussi le nom d'un jeu vidéo dont les producteurs sont aussi ceux de ce site (Péricles) dont je crois qu'il en ait les vestiges...

après des débats on avait décidé de choisir comme époque de jeu 1600 �  1725...
De refuser toute idée (mais acceptant les topics parlant) dont la réalisation historique fut plus vieille (un exemple les boulets creux... mais par exemple en rp on le parle de pas de sextant, d'échelle de beaufort...). Car après 1725 ce n'est plus le grand âge de la piraterie aux caraïbes et par tout les diables on incarne des pirates!!! yarrrr!!!  
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