évènement: la prise de la tortue

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La petite ville se réveillait lentement, même si une grande partie était déj�  levé, l'activité elle n'avait pas encore commencait.

Sur le quai le vieux pêcheur David s'occupait de rafistoler son filet, son compagnon de travail vint le voir en mangeant une miche de pain, la bouche pleine et envoyant des miettes devant lui il dit.

- comment va "David poisson!"
- Tu peux m'appeler comme tu veux! je reste de bonne humeur! Répondit le pêcheur presque en riant, un petit sourire apparu sur son visage marquée par l'âge. Les deux hommes levèrent leur nez pour voir l'horizon et savoir si leur pêche sera facile ou non.
L'épingle de couture d'un vieux marin lui tomba des lèvres devant le spectacle.

Le fort fut réveillé bien ardemment par le sifflement qui suivit le bruit bien spécifique d'une canonnade. Les boulets en cuivre vinrent s'écraser sur les remparts du fort, faisant sauter deux des canons et surtout provoquant la panique dans le port entier.

Les soldats se préparèrent �  toute vitesse, s'armant. On appela le chef du fort Roche qui monta �  toute vitesse sur les épais remparts, observant la flotte.

deux frégates, un deux ponts suivit de deux galions espagnols. L'armée était beaucoup plus puissante que ce que le fort pouvait affronter. On sonna les cloches afin de faire venir les habitants dans le fort.

On chargea les canons alors que les deux frégates faisait une manœuvre risqué dans un port peu large afin d'être parallèle aux navires �  quai. Une fois faite ils crachèrent toute leur puissance de feu, peu de canons mais de calibre 24, les détonations furent violente, avec un bruit sec et une fumée blanche qui aveugla les frégates, qui avait mit en panne.  Les boulets percutèrent les bordées des navires, déchirant littéralement leur coque et les hommes qui se tenaient derrière dans des éclats de bois et de fer, quand les canons décollés sous la pression et la force des boulets recut. les navires �  quai faiblement armée, avec très peu de marins �  bord levèrent tous le drapeau blanc, alors que leur mat tombait parfois en ruine.

Seul le Fort offrait une résistance, envoyant des boulets de canons de trente livres qui traversaient le tillac des frégates et éclataient les mats, mais ne causaient pas assez de dégât, de part le nombres des canons: seulement une cinquantaine divisé en deux fort, avec celui de la Roche qui en contenait le plus  et le nombre de navire et leur puissance ennemis.   

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Le fort tentait sans grand espoir de défendre la ville; la chance était que seules les frégates pouvaient accoster les quais.

Mais les soldats du fort La Roche eurent une énorme surprise, les navires ne tentaient en rien de débarquer. Les bruits des canons dans la baie faisaient un vacarme, on aurait pu croire qu'il y avait les foudres de Neptune qui se défoulé dans le port. Les boulets sifflaient dans les airs et s'écrasant soulevant des nuages de poussières ou des gerbes d'eau qui remontaient jusqu'au pont supérieure des frégates.

Soudain les soldats du fort virent avec horreur plus de mille hommes descendre des collines, ils avaient prit les colonies les plus reculées et marchaient sur le Fort. La puissance de l'armée mise en place était largement plus puissante que celle de l'île de la Tortue même �  son apogée. Cette armée, réunion de force des espagnols et des anglais, et d'une stratégie de l'étau allait écraser la colonie en moins de rien.
L'officier du fort La Roche décida de rendre les armes, il y avait plus de dix fois le nombre de soldats du fort et les pirates étaient bien trop peu et pas habitué �  se battre ainsi.


Quand la poussière et la fumée des incendies disparues que le calme revint comme les oiseaux, le pavillon espagnols flottait sur le fort et la ville était capturée.

Le gouverneur de l'île ne fut pas maltraité. il n'y eut aucun pillage, juste les espagnols qui reprirent dans la grande église leurs biens qui venaient des pillages de Maracaïbo et Carthagène.   

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Les capitaines de l'expédition avaient prit place dans la maison du gouverneur, bien riche vis �  vis du reste des maisons, car préserver de part son statu et son éloignement du port des nombreux conflits qui ont régné dans ce port.

Ils étaient dans le jardin, discutant avec le gouverneur, tenu entre deux gardes anglais. Le caporal anglais parla avec un fort accent.

- Nous vous remercions pour cette prise!
- Pour... pourquoi moi? Balbutia le gouverneur. L'officier se leva et clama.
- Pour avoir défié votre propre roi! Vous avez perdu tout son soutient! Cette attaque sera pas vu comme une attente entre nos relations mais comme le coup de grâce �  la piraterie... Merci encore
- Qu'allez vous! vous f...faire de moi?
- De vous? vous resterez dans le fort et on vous enverra �  un port français si votre roi le demande!


L'île était sous domination espagnole, les anglais n'avaient pas trop aimé cela, mais après tout l'île était proche d'une terre espagnole, et cela permettait de nier tout relation avec cette agression si cela devait finir en guerre; ce qui arriva jamais.
Les soldats du fort n'eurent aucune perte �  déplorer, il y eut d'ailleurs dans cette bataille que seulement vingt morts et un peu moins d'une centaine de blessés; le fort fut tout de suite occupé par les espagnols qui ne laissèrent qu'un galion alors que l'autre quitta le jour même l'île.
Les anglais allaient rester un peu dans le port avant de repartir pour les Bahamas afin de prendre l'île de La Providence, qui leur appartient déj�  mais dont les pirates ont prit tout pouvoir. Les capitaines de l'île furent tous réunit dans le fort où on leur apprit que l'île était sous domination espagnol et qu'il était offert aux pirates et flibustiers une amnistie de droit espagnole et anglaises en échange des navires et d'une obligation de rester sur l'île. La liberté contre la vie, les pirates choisirent de perdre leur liberté dans l'espoir d'un jour meilleur.